Synopsis (AlloCiné) : Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte.
Hier soir Arte donnait l'occasion aux cinéphiles de découvrir ou redécouvrir un monument du cinéma muet : Metropolis, film allemand de 1927 réalisé par Fritz Lang. Je fut vraiment surprise par l'histoire qui m'a énormément captivée mais aussi par le fait que le cinéma et même la littérature contemporaines n'ont rien inventé. En effet, l'asservissement des gens "d'en bas" au début du film, m'a beaucoup fait penser à 1984. La chorégraphie de cette scène d'ouverture est magnifique : les mouvements des ouvriers parfaitement synchronisés qui se déplacent tel une troupe de petits soldats au garde à vous ou puis qui accomplissent, chacun sur sa machine, inlassablement les même gestes dix heures durant.
Quant à la tour de Babel, hormis la symbolique biblique évidente, elle fut reprise presque à l'identique dans Blade Runner, entourée de ces gratte-ciels et autres ponts suspendus je ne pu m'empêcher de penser à Gotham City dans Batman Begins.
Et un petit côté de Frankenstein avec le savant fou qui crée une femme robot à l'image de Maria, la porte parole des gens d'en bas. D'ailleurs en ce qui concerne le robot, Georges Lucas a du s'en inspirer pour concevoir le droïde goldy C-3PO de Star Wars.
Ce qui m'a agréablement surprit c'est que les acteurs n'étaient pas dans le sur-jeux, comme c'était souvent le cas dans le muet (eh oui, il faut compenser l'absence de parole). Notamment l'actrice Brigitte Helm (débutante à l'époque) a qui incombe la lourde tâche d'interpréter deux personnages diamétralement opposés : d'un côté la lumineuse Maria et de l'autre le robot à son image mais avec un côté diaboliquement sournois et bougeant son corps de façon désarticulée, telle... une machine.
Quant à la tour de Babel, hormis la symbolique biblique évidente, elle fut reprise presque à l'identique dans Blade Runner, entourée de ces gratte-ciels et autres ponts suspendus je ne pu m'empêcher de penser à Gotham City dans Batman Begins.
Et un petit côté de Frankenstein avec le savant fou qui crée une femme robot à l'image de Maria, la porte parole des gens d'en bas. D'ailleurs en ce qui concerne le robot, Georges Lucas a du s'en inspirer pour concevoir le droïde goldy C-3PO de Star Wars.
Ce qui m'a agréablement surprit c'est que les acteurs n'étaient pas dans le sur-jeux, comme c'était souvent le cas dans le muet (eh oui, il faut compenser l'absence de parole). Notamment l'actrice Brigitte Helm (débutante à l'époque) a qui incombe la lourde tâche d'interpréter deux personnages diamétralement opposés : d'un côté la lumineuse Maria et de l'autre le robot à son image mais avec un côté diaboliquement sournois et bougeant son corps de façon désarticulée, telle... une machine.
Pour créer l'impression de mouvements des voitures sur les ponts :
l'équipe technique avançait de quelques millimètres les voitures,
image par image.
l'équipe technique avançait de quelques millimètres les voitures,
image par image.
Dessin d’Erich Kettelhut (Décorateur de théâtre et de cinéma allemand)
pour Metropolis de Fritz Lang, 1926 (lavis d’encre sur papier, 43 x 55,5 cm)
pour Metropolis de Fritz Lang, 1926 (lavis d’encre sur papier, 43 x 55,5 cm)
Fritz Lang résuma ainsi Metropolis, pour lequel il imagina nombre d'effets spéciaux : Un travail innovateur techniquement et artistiquement, et qui aurait été irréalisable sans ces inventions. Le fait que nous ayons pu surmonter ces difficultés montre bien les nombreuses possibilités et capacités d'évolution que possède ce film.
C'est marrant, 82 ans plus tard James Cameron disait à peu près la même chose en parlant de son dernier film Avatar.
Et surtout n'oubliez pas la dernière phrase de Metropolis : Entre le cerveau et les mains, le médiateur doit être le cœur.
C'est marrant, 82 ans plus tard James Cameron disait à peu près la même chose en parlant de son dernier film Avatar.
Et surtout n'oubliez pas la dernière phrase de Metropolis : Entre le cerveau et les mains, le médiateur doit être le cœur.
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