mardi 31 août 2010

Tant qu'il y aura des hommes, surtout Montgomery Clift - My Review


Hier soir j'ai pu découvrir grâce à Arte le film Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity) de Fred Zinnemann (Le Train sifflera trois fois), datant de 1953. Décidément, la chaîne franco-allemande me permet de me tenir à jour niveau classiques cinématographiques, que ce soit avec les films d'Hitchcock, Charade avec Audrey Hepburn ou encore Metropolis, etc...


Vous ne voyez peut être pas de quel film je veux parler mais vous avez tous vue une fois une photo de cette scène mythique de baiser langoureux sur la plage échangé entre le Sergent-Chef Milton Warden (Burt Lancaster) et Karen Holmes (Deborah Kerr) qui a été depuis maintes fois reprises au cinéma. Je me souviens de l'avoir vue remaké l'année dernière dans le premier épisode de la série One Tree Hill. Et bien oui, pourquoi pas, chacun ses références après tout.
En attendant voici un extrait de la scène originelle de 1953.


Résumé (Wikipedia) : 1941. Récemment transféré à la caserne de Schofield dans les îles Hawaii, Robert Lee Prewitt (Montgomery Clift), ancien boxeur, est sollicité par le capitaine Holmes pour remonter sur le ring afin de défendre l'honneur du régiment et favoriser la propre promotion du capitaine. Mais Prewitt, qui a rendu un homme aveugle lors d'un précédent combat, refuse et va faire l'objet de constantes brimades et humiliations dans cette base où les déchirements et les rencontres amoureuses vont prendre toute leur symbolique la veille de l'attaque aéronavale japonaise sur Pearl Harbor.

C'est un film sur l'armée et plus particulièrement les relations des soldats entre eux. C'est aussi un réquisitoire contre les institutions militaires et leurs agissements parfois douteux, ce qui lui valu d'ailleurs une certaine réputation à sa sortie. Il fut traité notamment de « ragoût humaniste » pour s'être plus attardé sur les sentiments de ces soldats plutôt que de présenté le côté virile de leur profession.

Montgomery Clift et Frank Sinatra.

Une nuance de jeu que Montgomery Clift maîtrisait à la perfection. Son interprétation du jeune Prewitt est impressionnante de justesse. Sa ressemblance avec James Dean, autant physique qu'au niveau de son jeu, m'a doublement impressionné. Enfin vue qu'il est l'aîné de Dean c'est plutôt Jimmy qui lui ressemble. D'ailleurs il l'admirait beaucoup, il était même le protégé de Cliff et signait ses autographes "Jimmy Dean Clift". Il fait partie de ses rares acteurs comme James Dean (j'ai acheté un livre de photos sur lui, sur une photo où il boit un café il pourrait entré en concurrence avec Georges What else? Clooney) ou Marlon Brando (j'étais toute chose devant Un tramway nommé Désir où il représentait la quintessence de la virilité masculine) qui étaient beaux selon les canons de beauté de leur époque mais restes toujours aussi sexy selon nos critères actuels. Et c'est suffisamment rare pour le signaler.
Mais dans ce casting 3 étoiles, Burt Lancaster est loin d'être en reste. Le regard langoureux qu'il jette au personnage de Deborah Kerr ferait fondre la banquise toute entière. Sérieusement, je ne sais pas comment la donzelle faisait pour tenir sur ses deux jambes quand il la regardait ainsi mais il faudrait qu'elle me donne sa recette car il est pour moi impossible de sortir indème d'un regard made in Lancaster. Hormis cela, son interprétation est tout aussi superbe et son personnage, leader qui s'ignore, aussi charismatique que captivant.
Et si vous avez des doutes, regardez cette photo extraite du film Les démons de la liberté (Brute Force), le deuxième film de sa carrière, où il incarne un détenu de la prison de Westgate qui rêve de s'évader. Si c'est pas du mal dans toute sa splendeur, je ne sais pas ce qu'ils vous faut. Son regard bleu azur est d'une profondeur défiant le noir et blanc.


Mais j'en oublierais presque le dernier membre du casting, plus connu de tous pour ses talents de chanteur que d'acteur : Monsieur Frank Sinatra, qui reçu d'ailleurs un Oscar pour son interprétation de l'ami de Prewitt, Angelo Maggio. Insubordonné et porté sur la boisson, il finira en camp disciplinaire. Sinatra rend ce personnage très touchant et attachant.

Montgomery Clift, Donna Reed et Frank Sinatra.

Pour finir, j'ai particulièrement apprécié les moments musicaux du film. Comme le Private 2ème classe Robert Lee Prewitt était un clairon dans sa précédente affectation, nous avons droit à quelques morceaux joués par Montgomery Clift qui sont particulièrement inspirés comme celui dans le bar que vous pouvez sur une des photos un peu plus haut (et tout en bas de cet articles) ou encore la scène ci-dessous où il pleure son ami disparu, en musique. Magnifique.


En bref, Tant qu'il y aura des hommes est un film a découvrir pour ces acteurs d'un autre temps qui n'ont pas pris une ride et donne une leçon aux jeunes acteurs d'aujourd'hui qui se contente trop souvent de rester en surface dans leur interprétation ou attendent que l'on les glorifies un peu trop quand ils font réellement leur job. C'est intéressant de revenir un peu plus à ce qu'était la classe Hollywoodienne d'alors avec ces acteurs qui n'ont franchement rien à envier aux jeunes prépubères actuels. Il est toujours important de savoir d'où l'on vient poru avancer. Maintenant je vais m'intéresser d'un peu plus près à la carrière des messieurs Clift et Lancaster en espérant que Arte ou France 3 puissent m'aider dans cette tâche.


Le graphisme by noz

C'est fou ce que l'on peut faire comme trouvailles graphiquement intéressantes dans un magasin Noz. Voici un florilège de ce que j'ai pu trouvé dans celui près de chez moi aujourd'hui. See yourself.

Rien de tel qu'un charmant cendrier avec une jolie pin-up pour qu'un dandy tout droit sortie des 50's fasse de "Sweat Dreams" en se rasant. J'adore les pin-up, article made in blog à l'appui.

Deux produits estampillés La Crise vendu dans les magasins Avenue of The Stars. J'apprécie tout particulièrement le tapis de souris vue que je suis une mac-addict depuis tant d'années. Pour preuve, les différents articles sur mon blog estampillés "mac" ou "Apple" sont autant de déclarations d'amour à la marque de la pomme.


Des produits vantant les mérites de la Chupa Chups, façon bd américaines d'un autre temps, à l'image du travail de l'artiste Robert Dale et ses fameux Romantic Couple et Arguiing Couple,que nous avons pu découvrir ou redécouvrir par le biais du générique de DesperateHousewives que j'avais décortiqué pour vous l'année dernière.
Donc nous avons ici une sock pour protéger votre portable, que vous pouvez acquérir via les magasins Avenue of The Stars, et une superbe boîte métallique façon boîte à malices qui me rappel un peu une autre création pour la marque de sucettes que ma sœur m'avait offert Noël passé.

Un sac Momiji que vous pouvez trouvez sur le site officiel de la marque. Certainement pas le même prix auquel j'aurais pu l'acquérir à Noz. Sinon une petite présentation de la marque, extraite de leur site : "The Momiji story began just over 4 years ago. Back in 2005 we created our first collection of 12 Momiji dolls… Momiji HQ is a little office in Henley in Arden. It's a small village in Warwickshire, England, famous for its legendary ice cream."

Une bouteille du vin portugais JM Fonseca Twin Vines.
Une bouteille qui a vraiment un très joli packaging, simple et efficace et déclinable en fonction des différents vins de la marque. Cela me rappel le travail que j'avais du réalisé lorsque que j'étais à l'Ecv : créer le design d'une bouteille de vins de Corbières.


Bon ok, il n'y a pas d'herbe dans les magasins Noz. Ce petit minuteur tout mignon (j'adore les trucs vache), je n'ai pas résisté. Pour la modique somme de 75 centimes d'€uros je l'ai fait mien.

lundi 30 août 2010

MWM, other projects

Récemment, je vous ai parlé de ce street artiste Matt W. Moore, alias MWM, et de sa participation au projet Let's Colors avec le triptyque mural Walls Are Dancing mise en place par la marque de peinture Dulux Valentine. À l'occasion d'un passage dans la capitale j'avais pu découvrir de mes yeux vue le dernier mur réalisé par l'artiste. Voici quelque photos prises par quelques photographes chanceux durant la conception de ce graff géantissime le week end du 11 au 14 juin.

Crédit photo : © Yann Dejardin.
Crédit photos : © La Parisienne.
Crédit photo : © Let's Colours Project.

Je vais maintenant vous présenter les deux autres parties de ce triptyque. Tout d'abord celui réalisé à Marseille du 31 mai au 3 juin sur les murs du Lycée Thiers (5 place du Lycée, rue Guy Môquet).

Crédit photo : © Le Groupuscule, extrait du site TrulyDeeply.
Crédit photos : © IHaveAnIdea.
Crédit photos : © Le Groupuscule, extrait du site Let's Colours Project.
Crédit photos : © Le Groupuscule, extrait du site mashKULTURE.


Le week end du 5 au 8 juin, toute l'équipe se trouvait dans la ville de Lyon, 26 rue Jean-Baptiste Say.

Crédit photos : © Le Groupuscule, extrait du site TrulyDeeply.
Crédit photos : © Le Groupuscule, extrait du site mashKULTURE.


Mais Matt W. Moore ne se limite pas qu'à la peinture. Il a changé de support en collaborant avec la célèbre marque de lunettes Rayban afin d'apposer sur l'iconique paire de Wayfarer l'un de ces motifs spectrales dont il a le secret pour cette nouvelle édition baptisée "Rare Prints" ("Rares empreintes").


MWM a également crée une affiche pour l'occasion.


Les magasins Sunglass Hut new-yorkais célébrèrent cette collaboration en apposant sur leur devantures d'énormes panneaux vinyle aux couleurs du poster.

Crédit photos : © mashKULTURE.

Un événement live fut même organisé à Herald Square où Matt peignit une fresque sur une devanture de l'un des magasins le 1er avril dernier de 17 à 19 heures.

Crédit photos : © mashKULTURE.

Pour la modique somme de 189,95 US$ vous pouvez, vous aussi, acquérir la fameuse paire de lunettes dans les boutiques Sunglass Hut ou via leur site internet.

dimanche 29 août 2010

Green Zone - My Review


- Come on, none of this matters anymore. WMD? This doesn't matter.
- What the fuck are you talking about? Of course, it fucking matters.
The reasons we go to war always matter!

Clark Poundstone (Greg Kinnear) & Roy Miller (Matt Damon)

Synopsis (AlloCiné) : Pendant l'occupation américaine de Bagdad en 2003, l'adjudant-chef Roy Miller (Matt Damon) et ses hommes ont pour mission de trouver des armes de destruction massive censées être stockées dans le désert iraquien. Ballotés d'un site piégé à un autre, les militaires découvrent rapidement une importante machination qui modifie le but de leur mission. Pris en filature par des agents, Miller doit chercher des réponses qui pourront soit éradiquer un régime véreux soit intensifier une guerre dans une région instable. En peu de temps et dans cette zone explosive, il découvrira que la vérité est l'arme la plus insaisissable de toute.
Green Zone est l'adaptation du livre de Rajiv Chandrasekaran intitulé Dans la zone verte : les américains à Bagdad ("Imperial Life in the Emerald City").


Choquant, brutal, sans temps mort. Ce film vous laisse sans voix avec un arrière goût amère dans la bouche, rempli de dégoût en le genre humain. Certes nous le savions depuis longtemps qu'il n'y avait pas d'armes de destructions massives en Irak et que tout ceci n'était qu'une grosse mascarade créée dans le but de justifier l'entrée en guerre des États-Unis en Irak. Mais le voir en image fait mal. Voir ces soldats, à l'image du lieutenant Miller, tels des marionnettes allant où on leur demande d'aller sans jamais rien trouver et ce doute qui s'installe progressivement dans leur esprit. Pourquoi suis-je ici ? Car comme le dis si bien le personnage de Matt Damon,"les raisons pour lesquelles nous entrons en guerre sont toujours importantes, c'est tout ce qui importe".
Alors quand ce dernier décide de se lever contre sa hiérarchie et surtout contre ceux à l'initiative du grand mensonge pour le faire éclater au grand jour, nous ne pouvons qu'être avec lui à 200%. L'ennemi n'est jamais celui que l'on croit. Ici nous assistons à une sorte de guerre des polices entre le Pentagone, la CIA et l'armée, se battant pour obtenir l'information en premier. Miller doit alors se battre non pas contre les irakiens mais contre les siens parce qu'il veut naïvement révéler la vérité au monde. Ironiquement, c'est entre autre auprès d'un Irakien, Freddy, qu'il trouvera ce soutien.


Et alors c'est partie pour un enchaînement d'actions façon Jason Bourne dans la ville irakienne. Ceux qui ont comme moi adoré La vengeance dans la peau avec déjà le duo Damon-Greengrass savent à quoi s'attendre. Surtout qu'ici, le contexte historique rend l'action d'autant plus intense et l'identification avec le personnage principal tout aussi importante. Car comment ne pas vouloir le voir réussir au nez et à la barre de ses dirigeants qui ont fait des choix discutables dans un but purement économique (pétrole mon ami) et politique (Sadam nous voilà) au méprit des vies humaines. Et on ne peut justement s'empêcher de penser à tous ces soldats morts pour une raison qu'ils croyaient juste, morts pour quelque chose qui n'existe plus depuis 1991. Cela me ramène en mémoire l'épisode 4.05 The Son de la série Friday Night Lights, que j'ai vue récemment, où l'un des protagonistes doit enterrer son père mort à la guerre. Il essaye alors de comprendre l'engagement (le sacrifice) de son paternel dans ce conflit au détriment de sa famille pour permettre aux autres de vivre libres.
Voir également les façons plus ou moins discutables d'interrogatoires par les Marines pour arriver à leur fins coûte que coûte est difficilement tolérable d'autant plus qu'elles font écho aux images tristement célèbres des ces soldats américains torturant des prisonniers à Guantanamo. Si les sois disants représentants la liberté/démocratie ne la respectent pas qui le fera ?


Je ne dirais pas que c'est un film nécessaire car cela reste du divertissement, si réaliste soit-il. De plus il faut reconnaître la capacité des Américains a toujours se remettre en question (du moins cinématographiquement) vis-à-vis des conflits dans lesquels ils se sont engagés et cela parfois même avant leur dite implication dans certaines guerre. Nous sommes loin de pouvoir les égaler avec nos propres erreurs du passé. Pour ce qui est de Green Zone, je n'en attendais pas moins de la part de Paul Greengrass. Comme à chaque fois il sait apporter une dose d'humanité qui sonne vrai même en plein milieu de l'action, sans oublier un brin de vigoureuses dénonciation. C'est pourquoi c'est toujours un plaisir de voir un de ses films. Et quand cela implique des retrouvailles avec Matt Damon ce n'est que du bonus. Que de chemin parcouru pour cet acteur depuis Will Hunting. Mon Dieu, quel charisme, quelle assurance, quelle présence à l'écran. Le port de l'uniforme n'est pas étrangé à tout ceci mais cela implique de parler de mon culte des hommes en uniformes et c'est un autre débat.

samedi 28 août 2010

Friday Night Lights: Coach Taylor I love you!!!


"La vie est toujours trop cruelle. Tout ce que nous pouvons faire, c'est essayer de passer le ballon et laisser le soleil briller. En espérant qu'il brille pour tout le monde." Éric Cantona

Certes cette citation s'applique au football dit socker pour les américains mais je ne peux m'empêcher de penser que cela s'applique parfaitement à cette quatrième saison de la série Friday Night Lights. Bon je vous ai déjà parlé de cette incroyable série à deux reprises déjà (ici et ici), à chaque fois pour une citation extraite du show, généralement du coach Taylor (Kyle Chandler) qui est l'incarnation personnifié du show. Mais je considère qu'il est temps de consacrer a cette impeccable série un article à sa hauteur, d'autant plus alors que je viens de finir aujourd'hui la quatrième saison dans un mélange de larmes et d'excitation. Dans deux mois la cinquième et ultime saison commencera sa diffusion sur la chaîne payante 101 Direct TV et déjà il faut que je me prépare à dire au revoir non seulement aux personnages, mais aussi à cette ville du Texas qu'est Dillon et surtout à cet esprit sportif qui l'habite et que je ne serais pas prête d'oublier de si tôt. En février dernier, j'écrivais alors "Je savais que je n'aurais jamais dû commencer car maintenant impossible de m'arrêter." mais que voulez-vous quand c'est si bon comment faire autrement. Depuis j'en ai fait du chemin à Dillon. J'ai appris à aimer tous ces personnages et cette équipe des Dillon Panthers. Il n'y a pas un personnage que je n'aime pas, si ce n'est peut être la fille Taylor qui peut avoir le don d'insupporter parfois, mais la saison 4 lui a été fort bénéfique et dorénavant elle me manquera autant que les autres. FNL fait partie de ses rares exceptions télévisuelles (avec Sons of Anarchy et Engrenages) où j'aime absolument tout le casting comme s'il était "une partie de ma famille". Certains pourront trouver cela un peu fort. Je leur répondrais alors qu'ils n'ont dû jamais regarder Friday Night Lights. Car si vous pensez qu'il ne s'agit que d'une énième série pour ados vous faîtes fausse route. À la base il y a un film sortie en 2004 (lui-même l'adaptation du roman homonyme de Buzz Bissinger basé sur une histoire vraie) avec Billy Bob Thorton dans le rôle titre et Peter Berg à la réalisation qui reprendra l'histoire pour en faire une série en 2006. Certes c'est une série sur le football, ses enjeux, ses joueurs, l'engouement de la ville pour les matchs du vendredi soirs et leur chère équipe mais ce n'est pas seulement ça, c'est tellement plus. C'est avant tout l'histoire d'une petite ville du fin fond du Texas, loin des clichés habituels des séries en générales et pour ados en particuliers. FNL évite bien des écueils inhérents à ce type de show. C'est peut être pour cela qu'il peine temps à trouver son public. Certes les critiques l'encensent mais les spectateurs ne suivent pas. Peut être que trop de critiques élogieuses ont un effet pervers sur les américains du middle west qui pensent alors que ce show est trop intellectuel pour eux. C'est fort dommage car ils ne trouveront pas de sitôt une série aussi honnête, sincère et juste que n'est Friday Night Lights.


Mais arrêtons un peu la brosse à reluire et revenons-en plus particulièrement à la quatrième saison qui a vue de grands changements autant dans l'intrigue qu'au sein du casting. Et pour cause, à la fin de la saison 3, les jeunes étant diplômés, devaient donc partir voler de leurs propres ailes vers leur futur universitaire. Alors que le coach Taylor viré de chez les Panthers (OMG ?!?) se retrouvait nommé à la tête de l'équipe d'East Dillon, conséquence du re-découpage de la ville. À l'image du coach créant une équipe en partant de zéro, les scénaristes de FNL ont en quelque sorte créer une nouvelle série en recentrant l'intrigue sur le personnage autour de qui tout le monde gravite et que personnellement je vénère : ce cher entraîneur. Une nouvelle génération de personnages l'accompagne pour représenter cette partie Est de la ville que nous allons apprendre à découvrir et aimer au cours de cette saison. C'est comme si nous étions catapulté dans un autre monde, bien loin du Dillon que nous connaissions et aimions depuis trois ans mais aussi loin de l'équipe des Panthers que nous allons maintenant apprendre à détester. Et j'ai été surprise de voir à quel point ce fut facile d'oublier l'équipe bleuté pour se sentir rouge si rapidement, de réaliser au final que peut importe l'équipe, où le coach Eric Taylor va, j'irais. Et puis nous ne sommes pas totalement perdus car certains "anciens" sont encore là (pour plus ou moins longtemps) : entre Matt Saracen pour qui la vie ne fait pas de cadeaux, Tim Riggins qui contrairement à ses amis veut rester à Dillon et aspire à une vie simple (mais est-ce possible ?!?), Landry Clarke transféré à East High pour sa dernière année se retrouve dans l'équipe naissante des Lions et enfin Julie Taylor qui va prendre son avenir en main et apprendre à accepter ses origines.


Au début de cette saison nous suivons donc le parcours semé d'embûches d'Eric Taylor qui est loin d'être le bienvenu à Est High d'un côté, et de l'autre sa femme Tamie qui essaye de s'en sortir à son poste de directrice de West High entre la paperasserie, le protocole et l'équipe des Panthers. D'une certaine façon, c'est comme un retour aux sources, un retour à la première saison puissance dix car ici le coach doit tout reconstruire pierre par pierre. La force du couple tout au long de la saison face aux épreuves qui ne cessent de leur tomber dessus est impressionnant. Sérieusement ces deux sont des surhomme/femme. S'ils sont ensemble ce n'est pas par hasard, la force de caractère dont ils font preuve constamment face aux attaques, aux menaces et autres difficultés. Dillon qui fut une époque leur home se retourne quelque peu contre eux cette année et cela fait mal de les voir ce débattre sans beaucoup de soutien si ce n'est de pouvoir toujours compter l'un sur l'autre. C'est l'un des plus beau couple, même le plus beau couple de série TV que j'ai eu l'occasion de voir : une parfaite complicité, un soutien de tous les instants, à l'écoute l'un de l'autre et un réalisme à tout épreuve. Ce qui fait la force de cette série c'est indéniablement ce couple central absolument magistral.


Mais ils ne sont pas les seuls a supporter beaucoup de revers tout au long de cette quatrième saison. Compte tenu de l'hyper-réalisme de la série c'est d'autant plus dure pour nous spectateur de supporter ça, de les voir accumuler les emmerdes au fil des épisodes et remporter de faibles victoires en contre parties. D'ailleurs en parlant de victoires, la toute jeune équipe des Lions n'aura finalement remporté qu'un seul match avant le choc des titans du season final ou plutôt devrais-je dire David contre Goliath, bleu contre rouge, les Panthers versus les Lions. Le match que l'on attendait depuis le début de la saison. Et là notre sentiment de spectateur est partagé entre l'envie au début de soutenir les Panthers comme nous l'avons toujours fait et de l'autre être aux côté de l'équipe des outsiders que nous avons appris à aimer en 12 épisodes. Et puis finalement tout ce résume en deux mots, Coach Taylor, "où tu iras j'irais, fidèle comme une ombre jusqu'à destination...". Cette saison quatre aura finalement été peut riche en matchs, certes ce n'est pas indispensable mais cela à quelque peu manqué au cour de l'année et cela ce ressent devant ce dernier épisode tellement ce game est intense. Personnellement j'ai retrouvé l'excitation et l'engouement que j'ai connu devant l'avant dernier match de la première saison. De nouveau, je me suis mise à sauté sur ma chaise comme si je me trouvais dans ces gradins avec les supporters, soutenant à pleins poumons les Lions, sautant de joie et levant les mains au ciel à chaque touchdown. C'était vraiment de toute beauté. Voir cette équipe, qui n'existait pas un an au par avant, remettre les Panthers à leur place point après point et gagner en fierté vous donne les larmes aux yeux. Certes on pourrait reprocher cette fin quelque peut idéalisé surtout quand on compare la qualité de jeux des deux équipes mais quelque part il ne pouvait en être autrement pour les joueurs comme pour le spectateurs. Les protagonistes ont du faire face à tellement d'épreuves durant cette saison qu'il était nécessaire de finir par une bonne note pour ramener de l'espoir et nous donner la foi de croire en des lendemain plus heureux. Pour eux peut être la chance d'aller jusqu'aux State, pour nous le plaisir de retrouver Dillon et ses habitants pour encore 13 épisodes avant de devoir dire définitivement adieu à une magnifique série. Clear eyes, full hearts, can't loose!


Because Friday night... Friday night, there will be a bond formed between and among you, that will never be broken. I will not be proven wrong on that. Do I think we can beat the Dillon Panthers? I don't think we can beat the Dillon Panthers. I know damn well we can beat the Dillon Panthers. The question is, do you think that we can beat the Dillon Panthers? Then show me!

Coach Taylor (Kyle Chandler).