lundi 31 janvier 2011

Lost Films Posters by Heath Killen

Jean Luc Godard’s The Faint Rebellion, Dennis Hopper’s Pop, Milos Foreman’s The Amputees of Andromeda, Melvin Van Peeble’s Jazz Wizard, Michalangeo Antonioni’s The New Wonder Hallucinogenic et Ingmar Bergman’s Dancing In The Nylon Wildflowers.

Hier, je vous avais présenté un florilège de posters revisitant certaines séries TV d'hier et d'aujourd'hui par l'artiste/graphiste autrichien Albert Exergian. Par le biais du site Print-Process qui permet justement d'acquérir ces posters que j'ai découvert un autre artiste : Heath Killen, un graphic-designer et illustrateur de Newcastle, en Australie.
J'aime particulièrement son travail ci-dessus qui est un ensemble d'affiches faisant partie de la série Lost Films. Le principe du photos-montage n'est pas s'en me rappeler mon propre travail pour ma carte de vœux 2011. L'objectif du graphiste était de mettre en lumière des films qui n'ont pas été fait, pas été terminés, ou encore qui ont été "perdus" avant d'avoir une chance d'obtenir une sortie en salles. De ce fait ils gagnent, en quelque sorte, leurs lettres de noblesse.

La corde (Rope) - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Deux étudiants, Brandon Shaw (John Dall) et Philip Morgan (Farley Granger), en suppriment un troisième, pour la seule beauté du geste. Puis, comble du cynisme, ils préparent un dîner auquel sont conviées le soir même, sur le lieu du crime, la famille de la victime et sa petite amie. Parmi les invités se trouve également un de leurs professeurs, Rupert Cadell (James Stewart), qui, observant le comportement étrange des jeunes gens au cours de la soirée, va commencer à soupçonner l'impensable.


La chaîne Franco-Germanique Arte m'a permit ce soir de découvrir un autre film du maître du suspense, datant de 1948. Un huis-clos implacable, déroutant, dérangeant, oppressant, immorale, un plan diabolique mis à mal par le professeur aka James Stewart (un des acteurs fétiches d'Hitchcock, avec Cary Grant).
La réalisation du grand Alfred est encore une fois impeccable et comme toujours très inventive et dynamique. Il place sa caméra là où vous ne l'attendez pas forcément. Comme ce plan où les invités discutent hors caméra (à l'exception du professeur) pendant que la bonne enlève les couverts du dessus du coffre (où est caché le corps du supposé crime parfait) pour les emporter dans la cuisine et ranger les livres à leur place originelle, à savoir à l'intérieur du coffre. La tension est palpable et monte crescendo. On se demande quand est-ce que l'un des deux meurtriers va intervenir pour la stopper.
Les acteurs sont impressionnants : James Stewart tout en subtilité, John Dall est aussi charmant-charismatique-joueur-plaisantin que terrifiant et Joan Chandler dans le rôle de Janet Walker (la compagne du mort) est un mélange de charme et d'élégance avec un petit quelque chose à la Grace Kelly.


Ce film est aussi une prouesse technologique car Hitchcock a souhaité concevoir son premier film en Technicolor comme un seul et même grand plan séquence. Ce qui nécessite donc un énorme travail de préparation en amont pour le placement des caméras et des acteurs. Tout doit s'enchaîner au millimètre près. Néanmoins, les moyens techniques de l'époque ne permettaient pas cela. Une bobine ne peut en effet dépasser plus de 10 minutes de film. Le réalisateur a donc utilisé la technique du Ten Minutes Take, et user d'artifices comme le passage de la caméra dans le dos d'un comédien ou des coupes franches tout à fait classiques pour effectuer l'enchaînement entre les différents plans. Au final, ce sont les coupes franches que l'on remarque le moins. Le film est composé, en tout, de 11 plans alors qu'un film de la même durée en comprend généralement entre 400 et 600. Encore aujourd'hui, c'est une véritable prouesse. Une "expérience" comme le disait si bien Hitchcock lui-même.


Pour une présentation plus détaillée de l'art du plan, je vous conseil d'aller faire un tour sur le blog Un plan peut faire la différence. Et pour faire le tour, entre autre, des 10 changements de plans, allez voir dans la rubrique Secrets de tournage de l'AlloCiné du film.

Iconic TV Posters by Albert Exergian

Reconnaissez-vous chaque détail caractéristique de ce florilège de séries ? Cliquez dessus.

Voici un échantillon de posters réalisés par l'artiste-graphiste autrichien Albert Exergian. Il est possible d'acquérir ces charmantes œuvres graphiques par le biais de la galerie en ligne anglaise Blanka, qui propose toute une collection d'éditions limités de posters et autres impressions originales ou vintage. Vous pouvez également trouver cette collection via Print-Process, site fondé en novembre 2010 également par l'anglais Blam (Mark Blamire).
J'avais déjà découvert cette série de posters du graphiste autrichien lors du Festival Séries Mania qui eu lieu du 6 au 11 avril 2010, au Forum des Images, à Paris. J'y étais allé pour assister à la projection en avant première des deux premiers épisodes de la 3e saison de la série française Engrenages, en présence des acteurs. Sur le chemin menant à la salle où avait lieu la projection était disposé sur les murs 25 posters de Exergian.

jeudi 27 janvier 2011

Ma carte de Bonne Année 2011 homemade

Cliquez dessus pour découvrir tous les outils ayant contribués à la création de cette magnifique carte géante.

Dimanche dernier je vous avais dévoilé un teaser de ma grande carte de vœux 2011. Voici maintenant l'achèvement de plusieurs jours de travail le nez collé au dessus de ce mélange de peinture en bombe, collages d'extraits de journaux-pubs-catalogue-magazines-papier d'emballage de cartes postale-billet de train-photographies façon Andy Warhol ou pas, plan de métro et autres paillettes...

Creative Commons License HappyNewYear Card-2011-côté pile by Sandrine Lemaître.
Cliquez dessus pour découvrir tous les détails du photos-montage.

Cliquez dessus pour découvrir ces gros plans du photos-montage.

Tout ceci armé d'une pince à épiler et d'une très utile bombe de colle (l'idéal pour un collage harmonieux). Suivi d'une prise de photos à la lumière du soleil (il n'y que ça de vrai) pour permettre une dernière retouche via Photoshop du côté pile©. Enfin insertion dans InDesign et création du côté face© avec ajout de photos façon comics pour personnifier la charmante personne à l'initiative de ce projet, en l'occurrence moi-même. BONNE ANNÉE à vous tous !

Creative Commons License HappyNewYear Card-2011-côté face by Sandrine Lemaître.
Cliquez dessus pour découvrir plus en détail.

Les Évadés (The Shawshank Redemption) - My Review


Synopsis (AlloCiné) : En 1947, Andy Dufresne, un jeune banquier, est condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa femme et de son amant. Ayant beau clamer son innocence, il est emprisonné à Shawshank, le pénitencier le plus sévère de l'Etat du Maine. Il y fait la rencontre de Red, un Noir désabusé, détenu depuis vingt ans. Commence alors une grande histoire d'amitié entre les deux hommes...
C'est l'adaptation cinématographique d'une nouvelle de Stephen King intitulée Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank parut en 1982 dans le recueil Différentes saisons.


À chaque rediffusion de ce film (généralement sur M6), je suis toujours au rendez-vous. Je ne m'en lasse jamais. Là encore, en revoyant les premières images, j'ai la larme à l'œil. Cette histoire magnifique et ses personnages, me prennent aux tripes à chaque fois. Et pourtant, il date déjà de 1994 mais c'est comme les bons vins, cela se bonifie en vieillissant.
Le duo d'acteur Tim Robbins et Morgan Freeman est au diapason, d'une justesse folle du début à la fin. Un magnifique plaidoyer sur l'importance de l'amitié.
Pour moi c'est l'un des meilleurs films carcérales qui m'est été donné de voir, avec la première saison de Prison Break, mais la magie et la poésie en plus.
Vous ne regarderez plus jamais un poster de Rita Hayworth de la même façon.


Au début du film, on ne donne pas cher d'Andy Dufresne, à l'image de ceux qui deviendront au fil des années ses amis. Et au file de l'histoire, il sait nous surprendre, justement parce qu'il n'a rien de commun avec les autres. Il sait utiliser ses qualités à bon escient pour tirer partie du système, pour lui et ses collègues d'infortune. Allant jusqu'à retourner tout le système sans dessus dessous avec en prime, un passage par la case sortie de prison tout simplement magistral. Car surtout, le héros veille à ne jamais, JAMAIS perdre espoir. Une belle leçon de vie que l'on ne croirait pas possible en regardant un film prenant place dans une prison. Et pourtant, c'était sans compter sur le brillant réalisateur Frank Darabont, qui depuis est à l'origine de la toute nouvelle série The Walking Dead. C'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle je me suis intéressé à cette série.

Cover Game : ma pochette d'album si j'étais dans un groupe

an unforgivable quality to the unsure by Image Stabilized Binoculars

Voici quelque chose que j'ai retrouvé en faisant le tour des photos de mon Facebook. Cela date de février 2009. Il s'agit d'un petit projet, parmi tant d'autres, qui circulait sur "Tête de Livre". Il s'agit d'imaginer votre pochette d'album, si vous êtiez dans un groupe, en suivant les instructions ci dessous... C'est rigolo et ça mange pas de pain alors prenez 5 minutes histoire de rigoler un peu, et n'hésitez pas à commenter.

Voici les règles:

1 - Va sur Wikipedia. Tape “random”
Le premier article qui sort est le nom de ton groupe.

2 - Va sur la page des citations et tape "random quotations"
Les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de votre premier album.

3 - Va sur Flickr et clique sur“explore the last seven days”
La 3e image, quelle qu'elle soit, sera la pochette de ton album.

4 - Utilise Photoshop, Paint ou autre pour associer ces 3 éléments.

5 - Poste le tout sur Facebook (dans un album intitulé "Cover Game") avec cette règle du jeu dans la description de l'image ou dans un commentaire, et Tag les amis que tu souhaites voir participer à ce jeu.

lundi 24 janvier 2011

Quotes of the Day aka Citations du Jour_n°050


When we were children, we used to think that when we were grown-up we would no longer be vulnerable. But to grow up is to accept vulnerability... To be alive is to be vulnerable.


Madeleine L'Engle, 1918-2007.
Auteur américain, spécialisée dans la littérature pour les adolescents.

Même Sawyer dans la série LOST a lu l'un des romans de L'Engle, A Wrinkle in Time.

dimanche 23 janvier 2011

Happy New Year Card, the teasing and Insects in NYC

Alors que le mois de janvier touche bientôt à sa fin je trouve enfin le temps de m'atteler à ma création de carte de voeux personnelle. Je sais, il est temps mais mieux vaut tard que jamais. Et puis c'est tout ce qu'il y a de plus stratégique car tout le monde souhaite ses voeux dès les premier jours de la nouvelle année puis oublie bien vite ses bonnes résolutions. Or nous avons tous le mois de janvier pour souhaiter le meilleur à notre entourage mais aussi à nous même. Histoire de rappeler tout ceci aux gens que j'aime voici donc mon projet 2011 : une carte de voeux géante, dont vous pouvez découvrir en avant première mondiale la structure de base si dessous. Conçue à partir d'un mix de collage et de peinture en bombe. Viendra s'ajouter dessus moultes collages et photomontages, dont je suis entrain de peaufiner les derniers détails avant la touche finale, avec le deuxième shoot photos et l'ultime retouche par ordinateur cette fois. Résultat final dans les prochains jours.

Creative Commons License HappyNewYear Card-2011-before by Sandrine Lemaître.
Cliquez dessus pour apprécier les nuances de la peinture.

Et en bonus, voici un vieux projet qui date de 2004 ou 2005, à l'époque où j'étais à L.I.S.A.A. à Nantes. Il y a quelque temps je l'ai ressortis des placards et je manquais toujours de temps (ou de l'apport soleil) pour improviser un petit shoot photos (suivis d'un montage by totoshop). C'est un travail graphique que j'aime toujours autant, malgré le temps qui passe. J'avais vraiment pris mon pied à réaliser cette création à base de photocopies d'insectes et de vues de N.Y.C., d'aplats de noir et de vernis, tout ceci sur une ancienne PLV de pharmacie. Récupération, récupération. C'est mon maître mot. Je ne me souviens plus exactement du sujet mais cela impliquait des insectes et le facteur lumière.

Creative Commons License Bogs in NYC by Sandrine Lemaître. Cliquez dessus pour voir plus en détails.

samedi 22 janvier 2011

Love and Other Drugs - My Review autobiographique


Synopsis (AlloCiné) : New York, les années 90. Jamie est un jeune commercial redoutable dont l’assurance - et le physique avantageux - sévissent aussi bien auprès des femmes que dans l’univers implacable de l’industrie pharmaceutique où, entre antidépresseurs et dopants sexuels, il parvient finalement à tout vendre. Mais il y a une personne qui semble insensible aux charmes de Jamie : Maggie. Une jeune femme très séduisante et furieusement indépendante qui, comme Jamie, fuit l’engagement émotionnel, mais pour des raisons très différentes. Elle est atteinte d’une maladie chronique et a décidé de vivre uniquement au jour le jour. Malgré eux, ce qui devait être une histoire sans lendemain va alors s’intensifier. Tous deux vont bientôt voir leurs principes respectifs malmenés et devenir accros à la plus puissante des drogues qui soit : l’amour.


Bon soyons claire, j'ai vue ce film pour la simple et unique bonne raison que je suis fan du charmant monsieur Gyllenhall depuis Donnie Darko. Autant dire que lui et moi, cinématographiquement, ça fait longtemps que l'on se côtoie. J'adore ce gars et son travail bien avant la folie Brokeback Mountain. Mais je dois dire qu'il ne m'a plus autant fait vibré dans ses derniers films, qui sont loin d'avoir l'intensité et le génie de ses débuts, à part sa prestation dans Brothers. Il a même cédé à la tentation du blockbuster avec Prince of Persia. Certes il s'est avéré très drôle dans ce film, ce qui changeait de ses habituels rôles dramatiquement torturés. Alors qu'il incarnait, il y a encore quelque années, la fine fleur du cinéma indépendant : tout ce que j'aime.
C'était d'ailleurs agréable de le voir former de nouveau un couple avec la magnifique (et talentueuse) Anne Hathaway, aux antipodes de celui qu'ils formaient dans Brockeback.


Alors rapidement, ce que j'ai aimé, à part ces deux acteurs :
- la bande son 90's. Si la BO était disponible à la vente, je l'achèterais tout de suite. C'est un plaisir de ré-entendre tous ces vieux tubes de The Kinks (A Well Respected Man) déjà très apprécié dans le film JUNO, Fatboy Slim (Praise You), The Breeders (Cannonball), la Macarena, le Fidelity de Regina Spektor (des années 2000), etc... Voir ici la liste complète.
- les multiples scènes de cul. Je vous vois venir, non je ne suis pas une droguée du sexe à tendance nympho. C'est juste que généralement les rom-com sont totalement aseptisées à ce niveau là, PG-13 oblige. Ici le film est classé R, donc nous avons droit aux fesses de Jake (YES) et aux seins d'Anne. Pas de draps stratégiquement positionnés ici. Nous pouvons également admirer les très belles courbes de leur corps respectifs, sans oublier ceux des seconds rôles (toutes les demoiselles qui passent dans le lit du héros, mais aussi le frère et sa conquête d'un soir). C'est rafraîchissant. Les héros s'assument pleinement et cela sonne d'autant plus vrai. D'ailleurs chapeau bas aux acteurs pour avoir autant donné de leur personne face caméra.
- le fait que Maggie (Hathaway) n'apparaisse qu'au bout d'un quart d'heure de film, au travers d'une rencontre des plus fracassantes avec Jamie (Gyllenhall).
- revoir ces vieux téléphones portable aux allures de jouets, sans parler du pager.
- le rituel du jetage des medocs concurrents dans la benne à ordure par Jamie, avec récupération simultanée par un SDF.
- la relation entre les deux frères. Parce que c'est bien connu, il faut toujours un(e) meilleur(e) pote/frère/sœur dans tout bonne rom-com qui se respect pour venir foutre la merde dans l'esprit du héros en donnant de mauvais conseils.
- le traitement subtil et juste de la maladie qui prend de plus en plus de place dans le couple. D'ailleurs ce film m'a personnellement touché, comme avec Les petits mouchoirs.

Me fait un peu penser à ma création actuelle de carte de vœux géante à base de collage
et de photomontage. À voir prochainement sur mon blog.

Voir cette femme qui refuse de s'engager dans une véritable relation pour ne pas devenir un jour un poids à porter pour son conjoint m'a semblé un peu trop familier. Certes ce film m'a permis de relativiser. Dans mon malheur j'ai eu la chance de ne pas gagner le "jackpot" comme l'héroïne. Je suis d'autant plus consciente de pouvoir vivre une vie quasi normale, et ce dans la durée, contrairement à elle dont l'état physique ira en se dégradant. Jusqu'à perdre possession de son corps et devoir être assisté par son entourage. Et sachez le, il n'y a rien de pire que de devoir demander de l'aide pour se torcher le cul ou faire sa toilette. Vous vous sentez pire qu'une merde. Vous avez le sentiment de ne même plus être une personne. Je ne le conseil à personne, pas même à mon pire ennemi. Bien que je crois que certaines personnes devraient, hélas, vivre cela pour apprendre la modestie et le respect d'autrui. Le fait d'ailleurs que la maladie soit quasiment invisible à l'œil nu ne la rend pas plus facile à gérer.
Je suis d'ailleurs tombé sur le blog de Carly Findlay, une australienne d'une vingtaine d'années qui vit à Melbourne. Elle y fait un parallèle entre ce film et sa vie personnelle : elle est atteinte d'une maladie de peau appelée "ichthyosis form erythroderma" (qui se manifeste par une peau rouge écailleuse principalement sur le visage car c'est la partie du corps la plus exposée). Elle parle alors de sa vie au quotidien, de son bénévolat auprès des jeunes avec une maladie chronique à l'Hôpital Royal Children, mais aussi de son amour pour la mode, la cuisine, la musique en live, le shopping, pour la vie en général. Une belle leçon de vie.

vendredi 21 janvier 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°049


Il y a ceux qui voient les choses telles qu’elles sont et se demandent pourquoi,
et il y a ceux qui imaginent les choses telles qu’elles pourraient être
et se disent… pourquoi pas ?

George Bernard Shaw, 1856-1950.
Écrivain irlandais.

Spéciale dédicace à ma petite sœur chérie qui m'a envoyé cette citation par mail aujourd'hui.

jeudi 20 janvier 2011

Un peu de largeur dans ce monde de brutes

Avec la nouvelle année vient l'heure des changements dans la vie mais aussi sur le blog, dans le sens graphique du terme. L'année dernière l'évolution était beaucoup plus visible : le fond noir laissait place à la blancheur immaculée, et ma peinture qui illustrait le blog laissait place à une création made in Illustrator (ci-dessous).


Creative Commons License Photo_enter-blog_2 by Sandrine Lemaître.

Pour le moment, l'évolution est subtile, comme vous pouvez le voir avec la nouvelle qui gagne cependant en motifs et en couleurs du fait de l'élargissement de la colonne principale du blog. Et c'est là, pour le moment, le grand changement. J'ai enfin pris le temps de comprendre les méandres du code html pour apporter les modifications nécessaires à l'agrandissement de la colonne principale. Cela permet de gagner en clarté pour la lecture des différents posts, qui sont ainsi moins long.
Maintenant, il faut que je retouche le format des vidéos et peut être de certaines photos (post après post) pour qu'elles s'adaptent au nouveau format.
En février, avec l'anniversaire des deux ans ans du site, je ferais pour l'occasion une toute nouvelle illustration. En attendant, que pensez-vous des modifications actuelles ? Avez-vous vue la différence ?

lundi 17 janvier 2011

Harry Potter and the Deathly Hallows-part 2 : les premières images, II

Cliquez sur la mosaïque pour voir les photos plus en détail.

Après vous avoir dévoilé une première sélection de photos inédites de la deuxième et dernière partie d'Harry Potter and the Deathly Hallows-part2 en décembre dernier, voici une nouvelle fournée issue, pour la plupart, de séquences de tournage. Vous trouverez notamment un cliché de Neville affublé de la marque de la "Warner Brothers Proprietyy" mais qui vient d'apparaître sur la toile il y a quelque jours (une autre version sans le texte circule sur le net mais la retouche est trop grossière) . Cette photo est probablement issue de la scène avec Nagini. Team Neville en force !
Toutes ces photos sont, majoritairement, issues du combat de Poudlard. D'autres de l'arrivée du trio à Prés-au-lard. La première, nous montre le départ du trio+goblin de la Chaumière aux Coquillages de Bill et Fleur, pour la banque de Gringotts.
Enjoy!

Voir mon précédent montage (fait de mes blanches mains) des premières photos de la partie 2, ICI.

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°048


Bon ok, ce n'est pas vraiment une citation, juste le motif d'un nouveau tee-shirt by SnorgTees. Vous pouvez l'acquérir ici pour la modique somme de 14,95$ (au lieu de 19,96 cette semaine uniquement). Ce n'est pas la première fois que j'entend "Geek is the new sexy", car cela fait déjà quelque années que la mode geeky est devenue tendance, entre les séries tv (GLEE, The Big Bang Theory...), le retour en force des lunettes en plastique (Ben l'Oncle Soul, Christophe Willem...), l'affluence à outrance des nouvelles technologies... Tout le monde est geek maintenant. Les Ray Bane sont désormais trendy et non plus synonyme des nerds avec leur chemise à carreaux/bretelles/cheveux frisés/appareil dentaire comme on pouvait voir dans les années 50.

Les Golden Globe 2011 sacrent ENFIN Katey Sagal

La nuit dernière j'ai assisté en direct à la très glamour cérémonie des Golden Globes®, sorte de répétition géante des Oscars®, le mois prochain. Bon ok, j'étais devant mon écran d'ordinateur, en pyjama, en bonne geek que je suis devant l'un des merveilleux sites qui diffusait en streaming l'émission. Plus besoin d'être aux States ou abonné à la chaîne Paris Premiere. Tout d'abord j'ai pu découvrir les superbes tenues des stars (à majorité mauve/rose à l'overdose) sur le tapis rouge de minuit à deux heure (heure française), puis la cérémonie jusqu'à cinq heure... Heureusement que j'ai assisté à tout ceci, allongée dans mon plumard, sinon il aurait été encore plus difficile de tenir jusqu'à la fin. Voici un florilège des récompenses qui m'ont marqué.


Donc bilan de cette soirée, premièrement, je suis TRÈS HEUREUSE de la victoire de Katey Sagal (comme l'indique le titre) dans la catégorie Best Actress in a TV Series, plus que mérité pour son rôle de matriarche dans Son Of Anarchy. La Hollywood Foreign Press Association n'a donc pas tenu rigueur du coup de gueule du mari de l'actrice (et créateur de la série) via son blog l'année dernière alors que Sagal n'avait été nominé ni aux Emmy Awards® ou aux Golden Globes. Une honte, vue son travail depuis le début dans la série qui dépassait celui de certaines actrices alors nominées. J'ai été d'ailleurs ravie d'apprendre sa nomination aux GG en décembre dernier. J'en ai versé ma petite larme cette nuit quand j'ai entendu son nom, aussi surprise qu'elle. Je m'attendais à ce que Julianna Margulies ou Kyra Sedgwick rafle encore la mise. Et la réaction de la salle et de son ancien partenaire de Mariés, deux enfants étaient tout aussi adorables.


Chris Colfer m'a également fait verser une petite larme lorsque son nom a été cité pour la catégorie Best Supporting Actor in a TV Series, parce qu'il y avait des acteurs plus qu'expérimentés en face et qu'il était adorable tout en surprise et en émotion. J'étais une fan de la première heure de la série Glee, mais sa qualité scénaristique m'a énormément déçue au point que j'ai abandonné au terme de la première saison (et encore j'ai tenu tant bien que mal jusqu'au season final). J'ai juste juste regardé un épisode de la deuxième, justement à cause du personnage de Colfer, Kurt. Il est, pour moi, le meilleur du jeune casting, autant dans le jeu d'acteur que dans la qualité vocale. Son discours de remerciement était à l'image du jeune homme : adorable.


Autre récompense, Best Performance by an Actress In A Mini-series or Motion Picture Made for Television, décernée à la toujours aussi charmante Claire Danes pour son interprétation de Temple Grandin dans le tv-film éponyme de HBO. Je vous avais déjà parlé de cette femme incroyable, autiste de naissance, qui a su faire la lumière sur cette maladie et améliorer la condition animale. D'ailleurs, il était difficile de manquer la véritable Temple sur la tapis rouge, vêtit comme toujours d'une chemise aux couleurs et motifs très texans. Quand le nom de Danes a été donné, c'était adorable de la voir se jeter dans les bras de l'actrice, folle de joie. Certes les américains adorent récompenser les biopics, mais le travail de Claire Danes n'en reste pas moins impressionnant au point que l'on oublie l'actrice pour ne voir que Temple Grandin dans toute sa spontanéité et simplicité.


Ensuite ravi de la grande victoire de The Social Network, un film que j'ai adoré. TOP 10 coups de coeur 2010 à l'appui. Quand Aaron Sorkin a reçu le Golden Globe pour le Best Screenplay - Motion Picture, j'ai rapidement compris (à raison) que cette soirée serait celle du film de Fincher qui gagna également celles de : Best Original Score - Motion Picture (pour Trent Reznor and Atticus Ross), Best Director - Motion Picture et surtout Best Motion Picture - Drama. Et pourtant, au départ, j'aurais pensé que certaines de ces statuettes auraient finies entre les mains de Christopher Nolan. La revanche avec les Oscars ?


Enfin pour la catégorie Best Performance by an Actor in a Motion Picture - Drama, j'étais partagé entre récompenser Jesse Eisenberg pour son incroyable travail dans The Social Network où il est absolument charismatique ; ou Colin Firth, qui était déjà superbe dans A Single Man, l'année dernière et dont la prestation dans les trailers de The King's Speech me donnent plus qu'envie de voir le film à sa sortie le mois prochain. Et c'est sans grande surprise que Colin a gagné (tout comme Natalie Portman dans la catégorie féminine), mais en même temps, pouvons-nous décemment lui en vouloir ? Il vous sourit et vous oubliez tout. Il vous fait son discours avec un brin d'humour saupoudré de son accent so british et vous ne pouvez que boire littéralement ses paroles. En bref, c'est Colin et c'est comme ça. Vive l'Europe ! Vive l'Angleterre !


Ce que je retiendrais de cette cérémonie, c'est le rythme : deux remises de prix, PUB, deux remises... Ils sont fous ces américains, sérieusement.
L'autre chose, c'est l'humour des lauréats tel Paul Giamatti après avoir reçu son prix des mains d'Hally Berry, n'arrête pas de répéter le nom de la demoiselle, l'humour anglais de Colin Firth, ou Natalie Portman nommant sa partenaire "Mila sweet lips Kunis" et disant de son fiancé (qui a un petit rôle dans le film), que contrairement à son personnage "He totally wants to sleep with me!" Ce qui est évident, vue qu'elle est plus qu'enceinte.
Mais les remettants ne sont pas en reste, comme Robert Downey Jr, fidèle à lui-même qui présente la catégorie Best Performance by an Actress in a Motion Picture - Comedy Or Musical, en s'inventant un passé charnel avec toutes les nominées. Autre acteur qui a pris sa présentation très à cœur, Matt Damon pour introduire le Cecil B. DeMille Award, décerné à Robert De Niro cette année. Enfin, selon Damon : "Robert who?!?"
Mais aussi, et surtout, celui corrosif distillé tout au long de la soirée par le présentateur, britannique, Ricky Gervais (héros de la série The Office, version UK), qui égratigne tout le monde à Hollywood, comme ici ci-dessous dans son discours d'ouverture : Charlie Sheen, The Tourist, même son employeur du jour The Hollywood Foreign Press Association, Johnny Depp, Cher, Sex In The City 2, Tom Cruise, Hugh Hefner, Hurley de LOST et Mel Gibson.

mercredi 12 janvier 2011

A Single Man - My Review


Hier, j'ai un peu rattrapé mon retard des films 2010 à rattraper... en voyant le premier long métrage du couturier Tom Ford. Il s'agit de l'adaptation du roman du même nom, du britannique Christopher Isherwood.

Synopsis (AlloCiné) : Los Angeles, 1962. Depuis qu'il a perdu son compagnon Jim dans un accident, George Falconer, professeur d'université Britannique, se sent incapable d'envisager l'avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie la belle Charley, elle-même confrontée à ses propres interrogations sur son futur, George ne peut imaginer qu'une série d'évènements vont l'amener à décider qu'il y a peut-être une vie après Jim.


Ce film est une ode à l'amour, celle entre deux hommes comme l'avait déjà merveilleusement fait Brokeback Mountain. Et comme ce dernier, A Single Man transcende le genre en rendant cette histoire universelle. C'est simple, je suis une femme mais je n'ai néanmoins aucun soucis à être touchée par cette relation de toute beauté. Et que dire de Colin Firth que j'ai redécouvert ici, comme au premier jour dans son rôle de Mister Darcy dans Bridget Jones et Orgueil & Préjugés, version BBC. Ici il dégage tant de tristesse et de charme mêlé. Tom Ford l'a rendu (encore plus) magnifiquement beau. Il habite l'écran du début jusqu'à la fin. La capacité qu'il a de dégager une multitude d'émotions en un regard est impressionnante, particulièrement dans la scène du coup de téléphone, quand il apprend la mort de son homme : bouleversant.


C'est bien simple, j'ai adoré la première moitié du film. La réalisation est réglée tel un métronome. Il est impressionnant de voir le travail fait par le réalisateur : chaque plan, esthétiquement somptueux, est pensé au millimètre. La façon de mettre en avant chaque émotion de chaque personnage, de part des plans plus ou moins rapproché (voir très rapproché) est magique. Sans parler de ces longs silences, ces longs regards face caméra du touchant Colin Firth. Ceux échangé entre Firth et Matthew Goode sont à vous briser le cœur car vous savez, comme le héros, qu'ils ne sont que des souvenirs. Ces deux hommes se sont aimé pendant 16 années, vivant comme tout petit couple, mais de façon "invisible", 1962 oblige. Mais est-ce vraiment différent aujourd'hui ?


Autre histoire très mignonne, la profonde amitié qui lie le héros au personnage de Julianne Moore. Ils se connaissent depuis toujours et ont de profonds sentiments qui dépassent la simple amitié, du moins pour la demoiselle. Aussi perdus l'un que l'autre, ils se réconfortent, se complètent mutuellement. Les voir danser, tel deux enfants, est adorable et triste à la fois. Je ne peux m'empêcher de penser à moi et mon meilleur pote. Par certains côtés, ils me font penser à nous. Même si j'ai parfois le sentiment que la distance géographique a eu quelque peu égratigné notre amitié. Ce n'est plus comme avant.


En conclusion c'est un très beau film, au sens propre comme au sens figuré. Une plongée dans le Los Angeles des années 60 somptueuse. Tout y est : voitures, accessoires, décors, costumes. Tom Ford est issu de la mode et cela transparaît dans chaque plan, chaque détail, chaque costume tiré à quatre épingles, une paire de lunettes. Tout n'est que perfection et contrôle, à l'image de George Falconer qui tente de contrôler l'image qu'il renvoi pour mieux tromper son monde : "Just get through the goddam day".
Un enchaînement de plans de grande qualité. Je pense notamment à ces scènes où la musique (magnifique du début à la fin) prend le pas sur les dialogues, parfois ponctué du tic-tac lancinant d'une horloge, ou encore les gros plans sur les yeux ou les lèvres : une belle leçon de cinéma.
Néanmoins je regrette juste que la deuxième moitié du film ne tienne pas autant la route. Quand j'ai cru que l'histoire allait prendre fin, c'est avec surprise que j'ai réalisé que seulement 45 minutes s'étaient écoulé.
Autre regret que les accents so british de Matthew Goode et Nicholas Hoult (la série britannique Skins) soient passé sous silence. Dommage. Surtout celui de Goode est a coupé au couteau. Cela ne le rend que plus irrésistible.
Ce film reste néanmoins à voir, pour l'interprétation plus qu'habitée de Colin Firth. Avant de le retrouver le mois prochain dans The King's Speech. Mais aussi pour redécouvrir au détour d'une scène Lee Pace (Pushing Daisies), Ginnifer Goodwin (He's Just Not That Into You), ou encore Keri Lynn Pratt (à la voix si inoubliable), et surtout Matthew Goode (Watchmen) et Nicholas Hoult. Les amateurs du style années 60 (comme moi) seront plus que ravis, c'est comme si l'un de ces vieux catalogues ou publicités prenaient vie. Une extension de Mad Men sur grand écran.

A Single Man poster by ck/ck


Après avoir découvert hier A Single Man avec le somptueux Colin Firth, j'ai fait quelque petites cherches sur la toile qui m'ont conduit au blog d'une graphic designer de Melbourne Tess McCabe. Vous pouvez découvrir son travail sur son site perso. Mais revenons-en au fameux poster, conçu par Claes Källarsson alias ck/ck, un photographe et graphic designer suédois. Son travail me rappel également la série de 10 posters intitulée Dress The Part, par Moxy Creative House, dont je vous avais déjà parlé en octobre dernier ou comment résumer un film à un seul détail fort.


Par le passé, ck/ck s'était également amusé avec le film mythique d'Hitchcock Les oiseaux. En 2009 il a ainsi crée l'affiche ci-dessus en partant d'une de ses précédentes créations, datant de mai 2008 (ci-dessous). Décidément, les films du maître du suspense inspirent beaucoup de monde (voir mon précédent post graphique).

lundi 10 janvier 2011

Harry Potter and the Deathly Hallows-part 1 : Les scènes coupées

Sur des sites tumblr ont fait leur apparitions des extraits du scénario d'Harry Potter and the Deathly Hallows-part 1, et plus particulièrement certaines des scènes qui ont été coupées au montage, dont voici un florilège ci-dessous.
Néanmoins, vous voulez vous faire une lecture intégrale du script Revised Final Draft by Steve Kloves, allez donc faire un tour sur le site myPDFscripts.
Et sinon, vous pouvez également retrouver la liste complète des scènes coupées et autres featurettes (pour une durée totale de 56min et 30s) qui seront présentes sur le dvd sur le site de la British Board of Film Classification.

 Une scène (n°07) étendue du début, qui explique où Ron a probablement trouvé sa radio.


 La fameuse scène (n°40) où Lupin demande à Harry d'être le parrain de son futur enfant, et nous annonce du même coup la grossesse de Tonks. Contrairement au livre, ici l'annonce prend place durant le mariage.


 Scène (n°54) à Grimmauld Place, où le trio découvre que des Mangemorts surveillent la maison depuis l'extérieur.


 Une version étendue de la scène (n°106) du trio à travers champ, qui montre encore une fois l'effet dévastateur du médaillon sur Ron.


 Une scène (n°107B) étendue du trio au milieu du parc de caravanes abandonnées.


 Et pour finir, une scène qui ne se trouve pas dans le scénario qui circule sur la toile, mais qui a néanmoins été tournée et sera présente dans les bonus du dvd. Pour les shippers (dont moi-même) du couple Hermione-Ron.