lundi 27 mai 2013

Upside Down - My Review pleine d'émerveillement


Synopsis (AlloCiné: Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance : Eden. Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam - si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse : l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse.

Premier visuel paru dans le line-up de Kinology en mai-2009.

Voici un film vraiment MAGNIFIQUE que j'ai découvert aujourd'hui au cinéma et que je voulais absolument partager avec vous. Malheureusement, aussi somptueux visuellement soit-il, il fût un complet échec commercial, dû à une sortie en salle constamment repoussée. En effet, le film a été tourné à Montréal (YEAHHHHHHH) en 2010 et n'est sortie que le 1er mai 2013 en France... Cherchez l'erreur. C'est vraiment dommage pour un film qui est une histoire originale inventée par le réalisateur franco-argentin, Juan Solanas, suite à un rêve. Il a remporté le Prix du Jury du court métrage au Festival de Cannes de 2003 et le César du Meilleur court métrage l'année suivante pour son court métrage L'Homme sans tête. C'est tellement rare de nos jours de découvrir des films à l'histoire originale qu'il était important pour moi de le signaler. Après, certains pourront reprocher la simplicité de l'histoire qui n'aurait pas autant de poids si l'histoire avait pris place dans un monde contemporain actuel. Personnellement, je ne l'ai pas trouvé si simple, surtout comparé à Avatar, qui nous présente également une histoire d'amour contrarié sous fond de dénonciation écologique. Ce film détient, pour moi, la palme de la simplicité scénaristique mais prévaut pour ses effets spéciaux.



Avec 34 millions d'€uros (50 millions de US$) de budget, dérisoire compte tenu de la quantité/qualité des effets spéciaux, mais astronomique comparé à nos productions locales, le film est un total échec commercial international au vue des recettes actuelles, n'atteignant même pas la barre des 10 millions de dollars (dixit Mojo). Quel gâchis !!!!


Et pourtant, le casting faisait envie, à commencer par le duo central : Jim Sturgess et Kirsten Dunst qui sont tous les deux très justes et s'en sortent très bien face à un tournage des plus complexes (cf. vidéos making-of ci-dessous). Décidément ce cher Jim a le don pour les histoires d'amour tragico-complexes et les films aux intrigues à tiroirs entre One Day et Cloud Atlas, ou Across the Universe plus tôt dans sa carrière (que j'ai encore plus envie de voir maintenant), un autre film qui n'a d'ailleurs pas su trouver son public malgré une histoire et un visuel époustouflants et un casting royal à n'en plus finir.
Ici, lui et Dunst sont entourés de Timothy Spall (Queudver dans Harry Potter) et quelques acteurs pure produit local de Montréal (YEAHHHH AGAIN).
J'aurais juste à me plaindre de la coiffure toujours autant juvénilement ébouriffée de Jim Sturgess, et de l'amitié entre Adam et Bob Boruchowitz que je trouve un peu facile. Le fait que ce fameux Bob est tout de suite gentil avec son collègue d'en bas me rendait suspicieuse plus qu'autre chose. La faute à la quantité de séries de complots tel Scandal que je peux regarder, et qui vous habitue à en attendre plus que ce que le premier abord peu laisser supposé.


La grande force de ce film est l'absolue beauté miroir de ce monde crée de toute pièce. Cest un ravissement pour les yeux tant toutes ces images sont de toute beauté. Un énorme coup de chapeau aux petites mains du numérique qui ont fait des miracles, vue le budget alloué qui aurait été certainement multiplié par six pour un film à effets spéciaux américain habituel. Il faut ici saluer le travail des studios : La Maison, HATCH, Vision Globale (qui dispose de 18 studios, soit une surface de 225 000 pieds carrés, soit près de 21 000 m²), la post production sonore par Vision Globale Montréal, BUF (studio français qui avait déjà conçu la partie terrestre du début d'Avatar), Onyx Films,  le Main Titles conçu par Moustache et produit par Forêt Bleue. Et pour le rassemblement des petits sous, auxquels il faut rendre hommage pour avoir cru en ce projet. Car malgré tout, ce film est vraiment de TOUTE BEAUTÉ et c'est grâce à vous tous les gens donc MERCI !!!!!!


Ce film vient donc s'ajouter à la longue liste de films américains (même si celui-ci est franco-canadien) tournés dans la belle province. Dernier exemple en date, le dernier X-Men qui est actuellement filmé à Montréal, certainement dans les studios de La Cité du Cinéma tel : White House Down, Mirror Mirror, Source Code, Beastly, The Curious Case of Benjamin Button, 300, The Last Kiss, Wicker Park, The Day After Tomorrow (Le jour d'après), The Whole Nine Yards (Mon voisin le tueur), etc... L'histoire de certains de ces films se déroule à NYC mais comme c'est de plus en plus le cas dans la réalité, les films sont tournés dans le centre Montréal pour des questions de coût. Et le Vieux-Montréal est lui souvent utilisé pour représenter la vieille Europe sans avoir à aller jusque là-bas. Quand ce n'est pas l'aéroport désaffecté de Mirabel utilisé notamment en 2004 pour The Terminal, le film de Spielberg avec Tom Hanks (en lieu et place de l'aéroport JFK à New York), et récemment pour Warm Bodies.

Le réalisateur Juan Solanas.

Voici le générique de début conçu par les Frères Moustache et quelque exemples du travail sous fonds vert impressionnant que cela nécessite pour que la magie du cinéma opère.


Upside Down from Moustache on Vimeo.


Upside Down - Making of: Une histoire d'amour... par Lyricis
Upside Down - Making-of : Le challenge de la... par Lyricis

Will & Jaden Smith - The Graham Norton Show

Le père et le fils se lancent dans un petit medley de rap, accompagnés de DJ Jazzy Jeff et de.... Alfonso Ribeiro Rap, spéciale dédicace pour les fans du Prince de Bel Air. Les Smith étaient dans l'émission anglaise, The Graham Norton Show, diffusée sur BBC One. Encore une fois, Will Smith prouve que lui mieux que personne sait faire le show.

dimanche 26 mai 2013

Quartet - My Review pleine d'enthousiasme SO BRITISH


Synopsis (AlloCiné: À Beecham House, paisible pension au cœur de la campagne anglaise qui accueille des musiciens et chanteurs d’opéra à la retraite, le bruit court qu’une nouvelle pensionnaire arriverait sous peu. Et ce serait une diva ! Pour Reginald, Wilfred et Cissy, le choc est grand lorsqu’ils voient débarquer l’impétueuse Jean Horton, avec laquelle ils triomphaient sur les scènes internationales des années auparavant. L’ambition de Jean et son ego démesuré avaient alors ruiné leur amitié et mis un terme au mariage qui la liait à Reginald. Malgré les vieilles blessures, Reginald, Wilfred et Cissy mettront tout en œuvre pour convaincre Jean de reformer leur célèbre quatuor à l’occasion du gala annuel de Beecham House.


Voici un film que je n'aurais pas découvert s'il n'y avait eu cette projection spéciale en VOST dans un cinéma proche de chez moi. En effet, un jeudi par mois, ce cinéma propose une séance en version originale, histoire de rendre hommage à la forte densité d'anglais qui vive dans le coin. L'occasion d'aller manger un Fish & Chips avec un ami anglais, histoire de rendre la soirée complètement BRITISH. Et je dois féliciter le cinéma de Renazé pour la découverte, car je n'aurais sinon pas eu l'intention d'aller voir ce film sorti originalement le 3 avril dernier en France (début janvier en Angleterre et aux USA, et seulement prévu pour septembre prochain au Canada) ce qui aurait été bien dommage car c'est UNE PURE MERVEILLE ANGLAISE comme nos voisins d'Outre-Manche ont le secret. Mais avec un américain à la barre. En effet, c'est la première réalisation de l'acteur Dustin Hoffman.


Il réuni la crème de la crème des acteurs anglais :
- Maggie Smith (pour moi THE QUEEN des comédiens anglais, connue à l'international pour ses rôles dans Downton Abbey et la saga Harry Potter
- Tom Courtenay, que j'ai découvert dans l'excellente mini-série Little Dorrit
- Billy Connolly, une absolue révélation de comédie qui est un humoriste écossais
- Pauline Collins, tantôt touchante et drôle
- Michael Gambon, que le grand public à l'international connaît plus pour son rôle de Dumbledore dans Harry Potter


Il s'agit de l'adaptation (et oui, encore une) d'une pièce de théâtre écrite par Ronald Harwood (également scénariste du film), un ami de longue date de Tom Courtenay. Il s'était lui-même inspiré d'un documentaire suisse des années 80, qui décrivait le quotidien des résidents d'une maison de repos fondée par Giuseppe Verdi, qui avait souhaité qu'après sa mort, la maison soit ouverte à tout chanteur d'opéra ou artiste qui n'avait pas fait fortune ou pensé à économiser. Et moi qui trouvais, tout au long du film, qu'un tel lieu ne pouvait exister et n'était que purement cinématographique tant la maison et les parcs sont de toute beauté. On aimerait pouvoir finir nos jours dans de tels lieux. Certes, l'original est probablement moins splendide, mais l'initiative reste la même : donner un toit à ces artistes pour leurs deniers jours.


Billy Connolly est pour moi THE révélation. Je ne connaissais pas cet acteur auparavant. Il est visiblement très connu en Angleterre. C'est un comédien habitué aux one man show. Il était d'ailleurs terrifié à l'idée de rejoindre le prestigieux casting d'acteurs "classiques" et franchement il n'y a vraiment pas de quoi tellement chacune des répliques de son personnage sont la promesse d'un éclat de rire. Surtout quand il persiste à vouloir séduire la petite jeunette du casting, le Dr Lucy Cogan, veinarde de Sheridan Smith qui a eu la chance de donner la réplique à un tel casting.

Ce quatuor est merveilleux et fonctionne à merveille. À l'image de ce film plein de bonne humeur et de joie de vivre qui prouve que même à cet âge avancé, la vie n'est pas finie et que ces personnes ont encore pleins de choses à dire et vivre. On espère avoir des amis si chers avec qui rire de la vie quand ce sera notre tour.


Pauline Collins est aussi une autre découverte pour moi. Elle est très drôle à jouer ce personnage qui perd progressivement la tête, partagé entre drôlerie et légèreté et la peur liée à la disparition de qui tu es et qui sont les gens et les lieux qui t'entourent. Elle est très touchante.
Michael Gambon est excellent à jouer cet excentrique en charge de la bonne marche de l'événement qui anime toute la maisonnée qui respire la musique et l'art. Il est bien loin de son célèbre rôle de Dumbledore, mais toujours aussi charismatique, encore plus dans ces sortes de toge baba cool qui semblent le poursuivre.


CONCLUSION : Dustin Hoffman s'en sort plus que bien pour sa première réalisation qui ne manque jamais de rythme tout au long de l'histoire. L'image est très belle, la caméra montrant le plus beau des intérieurs de cette maison, de la campagne anglaise et de ce casting plus qu'inspiré, agrémenté de tous ces véritables chanteurs/musiciens d'opéra.
Même si le réalisateur est américain, c'est bien la seule exception, tant ce film respire le feel good british par excellence, grâce à un scénario et une distribution des plus anglais. Vous passez un vrai moment de plaisir qui vous fait oublier votre quotidien et vous avez envie de revoir le film, à peine sortie de la salle, juste pour avoir une chance de catcher toutes ces expressions british, histoire de pouvoir les ressortir à l'occasion avec vos amis rosbif. J'ai trente ans, et je n'ai eu aucun mal à m'attacher et me reconnaître dans ces personnages et cette histoire malgré tout. Sérieusement, ne boudez pas votre plaisir, courez-y !!!!

vendredi 24 mai 2013

When I'm Gone, by Anna Kendrick : reprise de la chanson du film Pitch Perfect

J'adore cette actrice depuis 50/50 et plus récemment Pitch Perfect (sortie en octobre 2012 aux USA et début mai en France sous le titre ridicule, as usual, de The Hit Girls). Voici d'ailleurs un clip d'une des chansons qu'elle interprète à sa façon dans le film, aidé d'un gobelet pour seule percussion, suivit de l'extrait original du film.



Et pour le plaisir, voici deux chansons extraites du film que, si vous avez comme moi aimez le film, avez toujours autant de plaisir à voir et revoir :
- The Riff-Off : mash-up des filles comprenant S&M- Rihanna, Lets Talk About Sex- Salt N' Pepa, Ill Make Love To You - Boyz II Men, Feels Like The First Time- Foreigner, No Diggity- Blackstreet
- le Bellas Finals

My KickStarter Backers : UPDATES


Ça y est, j'ai décidé de backer, aujourd'hui le nouveau projet de Zach Braff, Wish I Was Here, dont je vous ai parlé récemment (voir ici). Je ne voulais à la base que mettre symboliquement 10$. Juste pour me dire que je fais part du projet, à ma petite échelle, encore plus petite que ma participation du Veronica Mars Movie Project. Et au final, j'ai participé à hauteur de 30$, ce qui me donnera droit à :

- le journal de la production (vidéos avec des cameos du cast et de l'équipe technique expliquant comment la magie du cinéma prend vie)
- des news liées au casting et à la production en avant-première
- un PDF du script juste avant l'avant-première du film
- la soundtrack du film en avant-première via un lien streaming
- une playlist musicale chaque semaine durant la production du film
- assister en direct online, depuis mon ordinateur, à l'une des trois avant-premières live, avec la possibilité de poser des questions à Zach Braff au terme de la projection

Voici en prime ci-dessous une première vidéo, où le réalisateur nous présente comment Colin Fix a créé les premières images de l'univers fantastiques du film, ainsi qu'une autre faite pour KickStarter où il répond à différentes questions dont celle concernant les mauvaises langues qui adorent rabaisser ce genre de projets (comme ce fût le cas déjà avec le VM Project) sans le connaître. Perso, je suis Zach Braff depuis quelque temps sur Facebook, je l'ai adoré dans Scrubs et son premier film est une vraie merveille. Sans parler du fait qu'il est un fan de Game of Thrones (dixit sa référence hors de propos à Winter is Coming, dans l'une des ses dernières updates). J'adore le bonhomme et je veux vraiment voir ce qu'il va nous concoter, surtout quand je vois déjà le groupe d'acteurs dont il a su s'entourer de Kate Hudson, Mandy Patinkin (qui va jouer père du personnage de Zach Braff), Josh Gad, Anna Kendrick (j'adore cette actrice depuis 50/50 et récemment Pitch Perfect), Jim Parsons (le culte Sheldon de la série The Big Bang Theory, l'acteur apparaissait déjà dans Garden State), Donald Faison (aka Turk le meilleur ami de J.D. dans Scrubs et meilleur pote de Braff à la ville).
Vous pouvez aller faire un tour sur le tout nouveau site officiel du film, le Facebook de Zach Braff, ou encore la page KickStarter du projet, et voir les vidéos que Braff et Donald font pour le plaisir de nous divertir en nous souhaitant un Joyeux Noël, ou pour une association caritative (50000shoes.com).



Et le Projet Veronica Mars Movie dans tout ça ? La dernière news des plus intéressante, c'est la présence officielle de Papa Mars au casting. En effet, Enrico Colantoni a officiellement signé le 9 mai dernier. Ci-dessous voici deux petites vidéos : la première où il a apprend la nouvelle de la bouche de Rob Thomas, la deuxième où il remercie les fans. Je suis très heureuse de cette nouvelle, car j'ai maintenant mon trio gagnant : Veronica+Logan+Keith Mars. Quoiqu'ils fassent avec ce film, je serais heureuse.


Hell, there are no rules here - we're trying to accomplish something.
Thomas A. Edison

vendredi 17 mai 2013

Wish I Was Here, Zach Braff's KickStarter Projet: ONLY 7 DAYS TO GO!!!



Voici un nouveau projet KickStarter que j'ai eu envie de partager avec vous ici, car c'est le nouveau projet de film de Zach Braff, que j'attends avec impatience depuis son premier film : Garden State.
En effet, le projet KickStarter pour le film Veronica Mars a fait des petits et en voici la preuve. Il vous reste une semaine pour participer à ce projet qui est déjà un succès, car là aussi les 2 millions de $ ont été atteint assez rapidement. D'ailleurs, on peu voir que Rob Thomas et Kristen Bell ont su y faire avec les backers pour entretenir la flamme durant tout le mois et attirer de nouvelles personnes avec de nouveaux cadeaux. Ce qui n'est pas le cas ici de Zach Braff car le montant tourne autour des 2.6M$ depuis le début. Mais, eh, c'est déjà un beau score.
Je pense que moi-même je vais participer, de façon moindre qu'avec le projet VM, mais genre 10-15$ histoire de montrer mon soutient et me dire que j'ai participer à un projet que j'attends depuis si longtemps ayant absolument ADORÉ son premier film. Je me souviens encore de la première fois que j'ai vu au cinéma la bande annonce pour Garden State et suis ensuite rentrée en disant à mon meilleur pote "je viens de voir un trailer pour un film qui s'annonce super, avec des idées créatives à la pelle!!!". J'espère donc vraiment revivre ce même plaisir avec son nouveau film, surtout quand on voit que la plupart des personnes engagées dans le premier sont de retour.
Et pour taire tout de suite les mauvaises langues concernant le financement de ce film, sujet redondant déjà avec le VM Movie Project : Pourquoi cet acteur ne paye pas avec ses propres deniers?!?
Le budget total avoisinera les 5-6 millions de dollars, comprenant l'argent :
- des Kickstarter Backers
- de l'apport personnel de Zach Braff
- de la pré-vente de la distribution à l'international (qui a lieu actuellement, en marge du Festival de Cannes)

Voici quelques goodies et présentation de l'équipe, pour vous mettre l'eau à la bouche.

La première page du script.

C'est l'histoire d'Aidan Bloom (Braff), un pseudo-acteur, marié et papa de deux enfants (5 et 12 ans), qui à 35 ans est encore en train de chercher son identité, un but dans sa vie. Lui et sa femme s'en sortent à peine financièrement et Aidan passe son temps à rêver d'être le grand Space-Chevalier, qu'il a toujours rêvé depuis qu'il enfant. Quand son père malade ne peut plus se permettre de payer l'école privée pour ses deux enfants, Aidan accepte à contrecoeur de leur faire les cours à la maison. Le résultat est un drôle de chaos alors qu'Aidan décide d'abandonner le programme scolaire traditionnel. En leur enseignant la vie, Aidan va découvrir peu à peu certaines parties de lui-même et ce qu'il veut faire de sa vie.

A doodle of the Bloom Family fait par Zach Braff pour Colin Fix.
Character Design Lineup by Colin Fix.
Le voici entrain d'essayer de travailler sous les ordres du "tyrannique" réalisateur...
Et voici d'un exemple du travail qu'il a fait jusqu'à maintenant pour présenter la séquence d'ouverture en mode fantastique du super chevalier imaginé par Aidan.

EXT. FANTASY-FOREST SEQUENCE - NIGHT by Colin Fix.
Cette histoire a été écrite par Zach Braff et son frère Adam.


Il est également entouré de :
Larry Sher à la photographie, qui l'avait déjà accompagné sur son premier film et qui a travaillé depuis sur la trilogie Hangover et d'autres comédies.


Judy Becker, la production design, qui travaille en collaboration avec les responsables des costumes, et s'occupe également des décors et de leur décoration, mais aussi des lieux de tournages en extérieurs, etc... Elle a elle aussi travaillé sur le premier film de Zach Braff. C'est donc à elle que nous devons la fameuse scène du papier peint (ci-dessous). Depuis, elle a également travaillé sur d'autres projets intéressants tel que : Silver Linings Playbook, le pilot de la série Girls, Shame, The Fighter, Brokeback Mountain.


Autant de bonnes raisons qui font que j'attends ce film avec impatience, et m'en vais de ce pas apporter ma petite contribution. Si vous aussi vous avez aimé Garden State ou adorez l'acteur depuis Scrubs (un petit clin d'œil pour vous dans la vidéo en début de post), laissez vous tenter. C'est par ici que ça se passe. Il ne reste plus qu'une semaine pour faire la différence: KickStarter.com/Wish-I-Was-Here.

mardi 14 mai 2013

Upfronts 2013, quelques nouvelles séries US prometteuses

Alors que les chaînes ont donnés le planning de la saison prochaine, avec les renouvellements/annulations de leurs séries existantes, et ont également dévoilés les premiers images de leurs futurs bébés, à grand renfort de longs trailers qui n'ont pour certains, rien à envier au cinéma. Impatiente d'être en septembre prochain pour découvrir ce que cela vaut. Certains seront certainement des pétards mouillés, d'autres de bonnes surprises, à l'image de Person of Interest ou Scandal, par exemple.
Voici pour le moment mes coups de cœur, chaîne par chaîne.


## FOX ##

Dans un futur proche où chaque policier doit faire équipe avec un robot humanoïde très évolué.
Ce trailer me plaît énormément. Ce monde futuriste semble très intéressant et j'attends avec impatience de voir la relation entre le flic (Karl Urban) et son robot (Michael Ealy). Je suis perso super fan de cet acteur qui a un regard hypnotique. Sont également présent l'anglais Mackenzie Crook (actuellement dans Game of Thrones), Lili Taylor et Minka Kelly (Friday Night Lights).




- Us and Them
Adaptation de la comédie britannique Gavin & Stacey. Gavin a rencontré Stacey, originaire de Pennsylvanie, sur Internet. Très vite, ils vont se rendre compte qu'ils vont devoir gérer leur relation à distance, tout en étant aidés par leur entourage, très différent.
Principalement encore une fois pour les acteurs impliqués dans le projet, Jason Ritter (Parenthood) et surtout Alexis Bledel (Gilmore Girls), mais aussi Jane Kaczmarek (la maman de Malcom, dans Malcolm in the middle).



Tiré de la légende de Sleepy Hollow et du film du même nom avec Johnny Depp. Sauf qu'ici, nous suivons les aventures de Ichabod Crane, propulsé à notre époque contemporaine, et d'une shérif qui s'associent pour résoudre les mystères d'une ville ravagée par une bataille entre le bien et le mal.
Je n'ai perso pas aimé le film, mais j'ai étonnement trouvé cette première bande annonce sympathique. J'aime bien le jeu du héros interprété par le britannique Tom Mison et son duo avec Nicole Beharie, et le choc des cultures de deux époques qui peu être drôle, si bien traité.




## ABC ##

C'est le spin-off de la série Once Upon a Time qui sera centré sur l'univers d'Alice au Pays des Merveilles. Même si les effets spéciaux ont l'aire encore une fois à chier, l'histoire semble des plus épiques. Reste à espérer que les scénarios et les rebondissements seront de meilleure qualité.



- Agents of S.H.I.E.L.D.
C'est l'occasion de retrouver l'acteur Clark Gregg qui interprétait l'agent Phil Coulson dans Avengers et Iron Man au cinéma. De là à espérer que Robert Downey Jr. puisse faire une petite apparition dans la série, il n'y a qu'un pas, que j'ADORERAIS qu'il franchisse. Sans oublier que le showrunner de la série n'est autre que Joss Whedon, aka le réalisateur d'Avengers.
Après les événements qui se sont déroulés dans le film, l'agent Phil Coulson retourne dans le monde de la loi où il monte une équipe très entraînée (Strategic Homeland Intervention, Enforcement and Logistics Division aka S.H.I.E.L.D) pour résoudre des affaires qui n'ont pas encore classé, nouvelles et parfois étranges.
Après un premier teaser de 7 secondes des plus efficaces, puis un autre de 30 secondes, dévoilés il y a deux jours, un vrai trailer de plus de deux minutes a été dévoilé à l'occasion du season finale de Once Upon a Time dimanche dernier. Le moins que l'on puisse dire c'est que la chaîne met le paquet dans la promotion de cette série.



Nous suivrons trois femmes un peu dépassées qui sortent tous les vendredis soirs.
Première comédie qui me fait rire. Rebel Wilson m'éclate toujours autant. Découverte dans le film Bridesmaids, carton potache féminin de 2011, mais c'est plus dans Pitch Perfect qu'elle m'a fait vraiment rire. Parce que sérieux, elle est infect dans le premier.
C'est l'occasion de retrouver également Kelen Coleman (The Newsroom) et l'acteur britannique Kevin Bishop que l'on a découvert au cinéma dans L'auberge espagnole et Les poupées russes.



- Mind Games
Clark (Steve Zahn) et Ross (Christian Slater) Edwards sont à la tête d'une société spécialisée dans la résolution de problèmes par la manipulation psychologique. Au vue de la bande annonce, c'est principalement pour ces deux acteurs et la crazyness du personnage de Steve Zahn que cette série a retenu mon attention.



- Trophy Wife
Kate, une fille qui aime faire la fête, qui, après être tombée amoureuse d'un homme, va se retrouver, du jour au lendemain, dans une famille composée de trois enfants manipulateurs et de deux ex-femmes au jugement facile.
Encore une fois, c'est le casting qui attire l'intérêt : Malin Akerman (Watchmen et beaucoup d'autres films), Bradley Whitford (il jouait Josh Lyman, mon personnage préféré dans la série The West Wing),  mais aussi Marcia Gay et Michaela Watkins.




## NBC ##


La vie d'un criminel mystérieux qui jongle entre les Feds et ses collègues criminels, alors qu'il va proposer son aide à la police pour chasser l'homme qu'il a essayé de protéger toute sa vie. Cette série signe le retour de James Spader sur le petit écran. Son personnage promet du cabotinage en diable et je dois dire que ce que j'ai vue pour le moment me plaît beaucoup. Sans oublier la réalisation qui n'est pas mal, surtout pour un network.



- Dracula
Dans les années 1890, Dracula est un américain entrepreneur fraîchement arrivé à Londres dans le but d'apporter la science moderne dans cette société victorienne qui, en parallèle, souhaite se venger des personnes qui ont ruiné sa vie plusieurs années en arrière. Seul petit problème, celui-ci va tomber amoureux d'une femme qui pourrait être la réincarnation de sa défunte épouse.
La série signe le retour de Jonathan Rhys Meyers, après la fin de The Tudors. Le sujet ne m'intéressait pas à la base, mais cette première bande annonce pourrait me faire changer d'avis.

Remake de la la série éponyme des années 60/70. Un flic qui, après avoir reçu une balle dans la colonne vertébrale, se retrouve dans un fauteuil roulant. Série qui permet de retrouver Blair Underwood (The Event) en tête d'affiche, ou encore Pablo Schreiber (Lights Out).





## CBS ##

L'histoire se déroule dans une agence de pub, Lewis, Roberts & Roberts Ad Agency, qui est dirigé par Simon Roberts et sa fille. Et c'est là le truc important, car ils ne sont interprétés par rien de moins que Robin Williams et Sarah Michelle Gellar. Avec, cerise sur le gâteau, Jimmy Wolk qui est pour moins une sorte de Kyle Chandler en un peu plus jeune, mais tout aussi charismatique. Je l'ai découvert en 2010 avec Lone Star, dont il était alors la tête d'affiche, aux côtés de Jon Voight et Adrianne Palicki (Friday Night Lights). La série a malheureusement été annulée alors qu'elle était pleine de promesses. L'été dernier, il a été dans Political Animals, sur USA avec rien de moins que : Sigourney Weaver, Carla Gugino, Ellen Burstyn et Ciaran Hinds... La classe.
Pour en revenir à Crazy Ones, rien que la présence de Robin Williams me donne envie de regarder le show. Il m'a fait pas mal rire dans ce trailer. J'ai particulièrement aimé son duo avec Jimmy Wolk, chantant, face à Kelly Clarkson. Pas étonnant que la demoiselle est explosée de rire. En plus, cela prends place dans une agence de pub, donc moi je dis BINGO.



Ellen, une brillante chirurgienne choisie pour opérer le Président des Etats-Unis, qui va se retrouver au centre d'une conspiration politique lorsque sa famille va être prise en otage.
Prévaut encore une fois pour le casting (Toni Collette, Tate Donovan et Dylan McDermott), même si la bande annonce semble moins intéressante que le Fall Preview (premier trailer/behind the scenes) que j'ai vu il y a un peu plus d'une semaine.

vendredi 10 mai 2013

Game of Thrones, saison 3 : première impression sur les 5 premiers épisodes


Dire que j'attendais cette saison trois est un doux euphémisme. Et pourtant j'ai plus que tardé à m'y mette au profit de rattrapage en mode marathon de d'autres séries tel Scandal ou Suits, et de la découverte récemment de Rectify. Avec toutes les critiques pour SeriesAddict qui vont avec.
Mais cette semaine je me suis dis qu'il était plus que temps de rattraper mon retard alors que HBO atteint la deuxième moitié de la saison trois avec la diffusion ce dimanche de l'épisode 6, déjà.

J'ai eu un peu de mal à me remette dans le bain avec le premier épisode qui est surtout là pour exposer les différents personnages et nous rappeler où chacun en est dans cette histoire de trônes. Sans parler des nouveaux personnages qui nous sont introduits. Mais je retiendrai toutes les scènes de Tyrion, as usual (avec l'impeccable Peter Dinklage) et particulièrement son face à face avec son père. Ce patriarche qui est décidément horrible avec ses enfants. On voit d'autant plus le contraste comparé à ses discutions avec Arya dans la saison deux. On en vient à justifier le comportement des enfants Lannister quand on voit la façon dont leur père les dénigre. Ici il ne fait rien de moins que dire combien il déteste cette moitié d'homme qui lui faut office de fils et qu'il blâme pour avoir causé la mort de sa femme en couche. Qu'elle horreur de dire cela à propre fils. Cercei avait déjà fait cet horrible reproche à Tyrion l'année dernière mais on pouvait la comprendre, petite fille qui a été privé de sa mère. Mais j'ai idée stupide de penser qu'un parent SE DOIT d'aimer ses enfants et de veiller sur eux. Et quand bien même il puisse avoir ce genre de pensée, ne pas la prononcer de vive VII face à un enfant qui n'y est pour rien.
À l'image de la confession de Lady Stark à sa toute nouvelle belle fille concernant Jon Snow et sa promesse qu'elle n'a pas tenu. Une autre scène qui m'a fait verser pas mal de larmes comme toujours quand il s'agit des Stark et encore plus de Snow.
Jon Snow qui n'est vraiment pas assez présent pour le moment. J'aurais aimé voir plus de scènes entre lui et Mance Rayder (toujours aussi impeccable Julius Caesar de ROME aka ) qui montre un roi choisi par son peuple, bien différent de ceux plus au sud qui prennent le trône par la force et le sang.


J'ai donc eu quelque difficultés à me replonger dans la série mais apprécié le deuxième épisode avec une très jolie scène entre Tyrion et Shae en mode scène de ménage des plus adorables même si beaucoup ont pu la trouver inutile. Personnellement, je suis trop amoureuse de ce personnage et de l'acteur (et je ne suis certainement pas la seule) pour être objective. Je prends toutes les scènes qui se présentent à moi, sans discuter. Mais je regrette néanmoins la passivité du perso en ce début de saison alors qu'il n'occupe plus, hélas, la place de Main du roi qui lui sied à merveille. Mais cet là que le troisième épisode est venu balayer toutes mes inquiétudes. Ne JAMAIS douter de l'instinct de survie et du pouvoir de ce personnage!!! Il devient donc le responsable de l'argent du Royaume. Rien que ça. Il est vrai que jusqu'à maintenant, il était plus passé expert dans l'art de dépenser mais je ne doute pas que Tyrion va encore une fois dépasser toutes nos espérances. Car après tout, si cette série nous a apprit une chose, c'est que dans ces jeux de pouvoir, ce qui prévaut c'est l'argent et l'art de la manipulation voir tromperie. Les gens justes et amplis d'honneur et de loyauté ne font hélas pas de vieux os dans le monde de Westeros.


Mais revenons au deuxième épisode qui nous permet de retrouver la jeune Arya et son frère Bran. Les deux acteurs ont pas mal grandi entre les deux saisons. Et c'est encore plus frappant pour le jeune homme dont la voix commence à muer. Cela m'a d'ailleurs pas mal perturbé durant le visionnage. La rencontre de la jeune demoiselle (toujours accompagné de Gendry) avec la fameuse Brotherhood Without Banners et de Brandon Stark avec le frère et la sœur Reed (qui semblent très appréciés des lecteurs) m'intéresse beaucoup. Excellente introduction. Quelque chose que j'apprécie beaucoup avec cette série qui excelle à chaque fois dans la présentation et le développement de ses personnages qui sont portés par des acteurs qui les personnifient à un tel niveau qu'ils sont souvent méconnaissables dans la vraie vie. Je pense notamment aux interprètes de Mélisandre ou d'Asha Greyjoy que j'ai peine à reconnaître dans des interviews.


Ce qui nous amène au 3.03, la série débute, pour moi, vraiment avec cet épisode. Entre tout ce qui arrive à Jamie et son duo formé avec Brienne qui est vraiment passionnant. Tout ce qui arrive à Jamie nous montre que vraiment personne n'est en sécurité dans ce show, même un Lannister. Et c'est vraiment très intéressant de voir la relation de confiance et respect qui s'instaure entre ces deux personnages alors qu'il nous confie ce qui se cache réellement derrière son surnom le Kingslare.


Une des grands gagnants de cette saison c'est également Deanary, qui a finis de crier à qui veut mieux l'entendre "where are my dragons" de la saison dernière. Elle prends ENFIN son destin en main, et son armée par la même occasion. Cet fin d'épisode 4 est tout simplement ÉNORMISSIME. Elle devient un vrai concurrent dans la course au trône. Finalement, tous ces combats de coc à Westeros semblent assez vains quand vous avez d'un côté le feu des dragons et de l'autre le froid des Dead Walkers qui vont bientôt s'abattent sur la capitale. Ou encore et toujours trouvé le moyen de redistribuer les cartes, comme cette série sait si bien le faire.


Et que dire de papa Lannister qui est ABSOLUMENT IMMONDE avec ses enfants. Pour lui rien n'est plus importe que perpétuer le nom de la famille. Mais quand il s'agit d'aimer ses enfants qui ne sont que déception pour lui, c'est tout autre chose. On se demande d'ailleurs qu'est ce que Tyrion, Cercei et Jamie peuvent bien faire pour réussir à satisfaire leur père. Quoiqu'ils fassent, ce n'est jamais suffisant pour cet homme froid éprit de pouvoir. C'est à vous glacer le sang, à l'image de ses têtes à tête avec Tyrion et Cercei, qui atteignent le summum de l'horreur en fin d'épisode 5. Quel père absolument horrible. On comprends mieux le pourquoi du comment que ces personnages sont devenus ce qu'ils sont, et on en vient à avoir de la pitié pour eux. Oui, je sais l'absence d'amour paternel n'est pas une excuse. Et pourtant... Plus ça va et plus je les aime ces trois-là, exception faite de Tyrion que l'on aime évidemment instantanément et cela dès le début de la série. Mais Cercei et Jamie ont su progressivement, petit à petit se montrer tantôt touchants, brisés, poignants. Nous montrant au delà de la carapace leurs faiblesses et rendant ainsi leurs personnages parmi les plus passionnants du show. Un grand coup de chapeau à Lena Headey et Nikolaj Coster-Waldau qui sont en grande partie responsables de cela.
Pour rester dans le domaine des patriarches, un énorme coup de chapeau à Diana Rigg qui est dans son rôle de Olenna Tyrell, matriarche de la famille, est impressionnante de talent. Elle clou le bec à absolument tout le monde, même Tyrion. C'est dire. Ce nouveau personnage est tout de suite passionnant et d'un charisme fou, qui trouve tout de suite sa place dans la série, comme si elle était là depuis le début. Encore une grande force de Game of Thrones : des personnages à la poigne de fer, interprétés par des acteurs au talent apparemment sans limites. Un pure régal pour les yeux !!! 

dimanche 5 mai 2013

The Newsroom, season 2 : Invitation to the set

Le 14 juillet prochain pour une saison 2, sur HBO. Après un premier teaser, sans aucune images inédites, nous présentant juste les studios de la chaîne fictive ACN reprenant vie, voici cette fois un court behind the scenes nous présentant quelques image du tournage inédites et interviews du casting. Voir mes critiques de la première saison, sur SériesAddict du pilot ainsi que le BILAN de la saison 1.