lundi 31 octobre 2011

Affiches graphiquement minimalistes pour le film DRIVE

S'il y a bien un film en 2011 qui fait partie de façon incontournable de mon TOP 10 c'est le bijou de Nicolas Winding Refn, avec Ryan Gosling dans son meilleur rôle, non seulement de cette année, mais de toute sa carrière. D'ailleurs si vous suivez un peu mon site, vous n'avez pas du passer à côté de ma critique "toute retournée devant tant de génie".
Mais cette fois-ci, j'avais envie de m'intéresser à l'affiche. Certes, la toute simple, portraitant les différents personnages sur un fond sobre blanc est magnifique. Mais ici c'est plutôt avec des créations tout en monochrome, comme je les aime.
Tout d'abord une affiche que j'ai découvert via le Tumblr de Oliver Brackenbury (un scénariste qui adore les choses colorées) alors que j'essayais encore de me remettre de la projection du film toute fraîche dans mon esprit.



Puis une création de Steven-Andrew, un photographe/dessinateur/musicien de Las Vegas. Je l'ai découvert également via son Tumblr. Tout comme le précédent, il met l'accent sur le symbole du scorpion que le héros arbore à l'arrière de son blouson rétro.


Et enfin, une découverte grâce à ma petite sœur que j'ai réussi à convaincre de voir le film lorsqu'elle est venue me voir à Montréal. Chose qu'elle a fait dès son retour en France. Et maintenant, c'est une fan comme moi du film et de la BO. Il s'agit d'un poster de l'anglais Matt Needle, dont je vous avais déjà parlé ici pour ce qu'il avait fait de la série Mad Men, mais aussi pour plusieurs films de Hitchcock (voir ici). Une chose est sûre ce mec est vraiment très prolifique et vous pouvez achetez tous ses posters via son site officiel, comme celui notamment de DRIVE. Ou comment bien faire usage de 25£.


Voici un autre poster fait en aquarelle découvert via le Tumblr ByWays.

dimanche 30 octobre 2011

Rebirth et Another Earth : trailers


Voici les bandes annonces de deux très beaux projets. Tout d'abord le documentaire Rebirth de Jim Whitaker, qui s'étale sur une décennie et suit 5 personnes qui ont été directement touchées par la tragédie du 11 septembre à NYC que ce soit par la perte d'un proche ou au plus profond de leur chaire. Un très bel hommage qui montre également que le temps et la meilleure des "guérison".




La deuxième concerne un film nommé Another Earth, de Mike Cahill, avec Brit Marling et William Mapother (qui sera pour moi éternellement Ethan dans la série LOST). Sortie le 12 octobre en France. Pas encore de date pour le Canada. Le film traite de l'apparition d'une autre planète terre, identique à la notre et la possibilité pour les habitants de la notre, et plus particulièrement l'héroïne, d'aller y vivre pour commencer une nouvelle vie.


Il a été présenté au Festival de Sundance, en janvier dernier et semble, aux vues de ces premières images, être visuellement très beau. La bande annonce a pour fond sonore, That Home de Cinematic Orchestra, qui a le don de nous créer (comme toujours) de pures bijoux. Je suis une fan incommensurable de leur morceau To Build a Home, que j'ai entendu notamment dans le long teaser de la série Awake (que je vous avais présenté ici).

samedi 29 octobre 2011

Shameless US, saison 2 : premier poster et teasers


La série Shameless (version US) est bientôt de retour et la promotion nous le rappel. Voici donc un premier poster qui place bien le décor. Cette fois nous allons découvrir les Gallagher en mode estival vue que l'intrigue prends place durant l'été. Au revoir la neige et les gros manteaux, bonjour les piscines et maillots de bain en tout genre.
J'ai vraiment hâte de tous les retrouver, en particulier Lip et son interprète qui est devenu mon personnage préféré quasiment instantanément comme j'avais pu l'expliquer dans mon précédent post. D'ailleurs la dernière vidéo lui est entièrement consacré, avec un petit Truth or Dare.
C'est l'un de mes coups de cœurs de cette année. J'ai littéralement dévoré la saison une cet été et j'espère que la saison deux ne me décevra pas, comme c'est souvent le cas avec les séries. En tous les cas, cela apportera un peu de lumière à mon hiver bien au froid ici à Montréal.





lundi 24 octobre 2011

jeudi 20 octobre 2011

Real Steel - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Dans un futur proche, la boxe a évolué pour devenir un sport high-tech. Charlie Kenton, un ancien boxeur, a perdu toute chance de remporter le championnat depuis que les humains ont été remplacés sur le ring par des robots d’acier de 900 kilos et de 2,40 m de haut. A présent, il n’est plus qu’un manager minable qui utilise des robots bas de gamme fabriqués à partir de pièces de récupération. Il gagne juste assez pour survivre d’un combat à l’autre. Lorsque Charlie touche le fond, il accepte à contrecœur de faire équipe avec son fils Max, qu’il a perdu de vue depuis des années, pour construire et entraîner un champion. Dans l’arène où tous les coups sont permis, les enjeux sont plus élevés qu’ils ne l’ont jamais été. Contre toute attente, Charlie et Max ont une chance, une seule, de faire leur grand retour…


Une étonnante bonne surprise que ce film de robots familial. Rien à voir avec les abruties bestioles mécaniques de Transformers et le jeu minable des acteurs. Ici les effets spéciaux sont excellents mais non moins dénués de coeur. On se surprend à s'attacher à Atom et à vibrer au gré de ses combats comme les personnages de Hugh Jackman et du très doué Dakota Goyo, même pas 11 ans au moment du tournage.


Pour le clin d'œil l'équipe du film est composé de beaucoup de canadiens entre justement Dakota (Toronto, province de l'Ontario), Evangeline Lilly (province de l'Alberta), et le réalisateur Shawn Levy (Montréalais) qui est également à l'origine de Treize à la douzaine, La Nuit au Musée, et l'excellente Crazy Night avec, pour moi, la meilleure course poursuite dans New-York.


Durant mes quelques jours à New-York j'avais vue de nombreuses affiches faisant la promotion de ce film qui m'avaient toutes laissé de marbre car elles mettaient juste l'accent sur les robots, façon Transformers. Hors Real Steel n'est pas un étalage d'effets spéciaux robotique. C'est avant tout la relation entre un père et son fils qui essayent de se connaître et s'apprivoiser aux fils des combats menés par Atom. Et d'ailleurs en ce qui concerne les combats, le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils fonctionnent tant et s'y bien qu'on se surprends à jumper sur place dans notre siège à l'image du personnage de Evangeline Lilly alors qu'Atom nous supprends tout du long. On en oublie que c'est une machine crée en images de synthèse. On est plongé dans le film et supporte ces matchs de boxes comme s'ils étaient joué avec des adversaires de chair et de sang.


La BO qui regroupe différents morceaux d'artistes assez hétéroclites tel que All My Days de Alexi Murdoch (au début du film), ou encore Fastlane de Bad Meets Evil, est elle aussi une belle réussite.


En bref, rien d'étonnant que le film casse la baraque au box-office, c'est une bonne surprise. Si vous voulez passer un bon moment devant un blockbuster pas dénué de cerveaux et servis par un casting de qualité, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

dimanche 16 octobre 2011

American Reunion : un premier vrai trailer... et un deuxième


Après vous avoir présenté le premier teaser début septembre, voici maintenant une première bande annonce qui je dois bien l'avouer m'a bien fait rire. Je ne m'attendais pas à ça, et cela fait encore plus envie de voir le film et de retrouver tous ces personnages. C'est définitivement comme retrouver des potes. Cela sera drôle de le voir en VO ici à Montréal, comparé à mon petit cinéma en VF en France. Vivement le 6 avril 2012, date de sa sortie aux USA et au Canada.
L'accent de ce trailer est mis sur le couple phare de Jim et Michelle, qui sont maintenant marié et ont un enfant, mais n'ont en rien perdu leur envie respective de plaisir solitaire. Sauf que cette fois, Jim ne se fait pas surprendre par son père et la surprise n'en est que plus savoureuse.




ACTUALISATION (3 novembre 2011) : À peine avons-nous digéré le premier trailer présenté il y a quelques semaines, que voici un deuxième encore plus détaillé où l'on retrouve cette fois tous les autres personnages de la saga originale, à commencer par le groupe de potes de Jim. Même Sherminator et Nadia sont de la partie. Et on dirait bien que le papa de Jim va passer à la casserole avec... la maman de Stifler... OMG. Cela promet du très lourd.


Vous pouvez également trouvé des photos des acteurs durant le tournages sur le net (notamment ici), preuve de la bonne humeur sur le tournage. Dieu bénisse les smart phones avec leur super appareil photos qui nous alimentent de clichés inédits.

50/50 - My Review


Synopsis (Cinoche) : Adam est un jeune homme de 27 ans qui a de bonnes habitudes de vie et qui habite avec Rachael depuis peu de temps. Lorsqu'on lui diagnostique un cancer qui ne lui laisse que 50 % de chances de survivre, son meilleur ami Kyle essaie tant bien que mal de le supporter moralement. Adam envisage ses traitements avec philosophie, mais décide quand même de rencontrer régulièrement Katherine, une jeune psychologue qui tente maladroitement de l'aider. Alors qu'il subit régulièrement de la chimiothérapie, Adam fait la rencontre de d'autres malades et essaie de profiter de la vie avant qu'il ne soit trop tard.


L'une des raisons principales qui m'a attiré vers ce film est son casting à commencer par Joseph Gordon-Levitt qui fait partie de plus en plus de mes acteurs préférés qui monte pas mal comme Ryan Gosling, mais surtout dont les derniers films ne me déçoivent pas (que ce soit Inception ou DRIVE et Crazy, Stupid, Love). Il est intéressant de voir que ces deux acteurs ont en commun d'avoir débuté dans des séries comiques pour ados : 3e planète après le soleil (3rd Rock from the Sun) pour Jo, Classe croisière (Breaker High) pour Ryan. Et c'est grâce à un film diamétralement opposé qu'ils ont pu prouver qu'ils pouvaient jouer autre chose avec Mysterious Skin pour le premier et Danny Balint (The Believer) pour le second. Et je ne parle pas de l'impatience de découvrir le dernier Batman: The Dark Knight Rises où Gordon-Levitt retrouve Nolan, et The Ides of March, la nouvelle réalisation de Clooney avec Gosling que j'ai bien l'intention de voir mardi prochain.


Autre membre du casting intéressant, Seth Rogen, qui avec son visage de Teddy Bear vous donne envie de lui faire des câlins. Je ne suis pas très fan du côté très vulgaire de ses personnages mais j'apprécie son investissement dans les films comme ici pour faire 50/50 réalisé par l'un de ses amis, Will Reiser, qui s'est inspiré de son expérience personnelle face au cancer pour écrire le scénario ce projet. Mon film préféré de Rogen reste Zack and Miri Make a Porno.

Mais ce qui m'a vraiment décidé à aller le voir c'est l'ensemble des bonnes critiques que j'ai pu lire aux travers des critiques des différents journaux gratuits disponibles ici ou visibles sur les affiches dans ces même journaux. Ce qui a de bien avec ce film, c'est que ce n'est pas une énième narration hollywoodienne du cancer, traitant le sujet à grand renfort de patho, maquillage et musique trop présente. Et cela n'en est que d'autant plus réaliste et crédible. Dès que le héros apprend la triste nouvelle le concernant, la subtilité de jeu de Joseph GL nous donne envie de le consoler immédiatement. Il est touchant et adorable au possible. Pareil pour la ravissante/attachante Anna Kendrick qui n'arrête pas de faire son petit bonhomme de chemin depuis son rôle mineur dans Twilight. Un grand merci à Up in the Air qui a totalement changé la donne.


Tout ce casting, et un scénario intelligemment drôle font de 50/50 une bonne surprise qui vous fera verser une ou deux larmes, mais aussi rire. Ce qui était loin d'être gagné vue le sujet de base. Maintenant reste à voir le film français La Guerre est déclarée, qui traite également du cancer mais cette fois chez un enfant, ce qui rend, supposément, le film encore moins susceptible de nous faire rire (encore une fois, de façon intelligente). Et pourtant, et pourtant...