mercredi 25 mars 2009

Mon Printemps du Cinéma 2009

Du 22 au 24 mars, comme beaucoup de français, j'ai profité des tarifs préférentiels de cette fête pour assouvir ma boulimie cinématographique. Mais j'me soigne, c'est promis. Non en fait, pas de guérison pour moi au programme. Mais j'y peux rien docteur, c'est vraiment trop bon. I LOVE MOVIES !!!! Comment ça accro?!?!?

Pour en revenir au sujet principale de ce post, voici mes impressions sur quelques films que j'ai pû voir. Trois au total, je trouve pas ça si exagéré. Tout à fait raisonnable. Rien d'une droguée et puis il faut soutenir le cinéma, plus particulièrement les films d'auteurs, et au même titre les cinémas art et essais. D'ailleurs, j'ai préféré voir certains de ces films au Katorza (ceux qui vivent où on déjà vécus à Nantes savent de quoi je parle) plutôt qu'au Gaumont.


1er FILM : Last Chance For Love, avec Dustin Hoffman et Emma Thompson


** Parce que pour une fois les héros sont des quadras, voir même des quinquas et que ça ne fait pas de mal de voir un autre point de vue.



2e FILM : MILK (Harvey Milk, en France)


******* FILM ABSOLUMENT MAGNIFIQUE, UNE ODE À LA TOLÉRANCE !!!!! Et Sean Penn... Mon Dieu ce que j'aime de plus en plus cet acteur. Dans ce film, c'est la première fois que je le découvre jouant un homme amoureux, mais sans tout le côté bad guy. Il est magnifique. Et le couple qu'il forme avec James Franco est l'est tout autant. Tout comme avec Brokeback Mountain, ce n'est pas une histoire d'amour entre deux hommes, mais juste une histoire d'amour. Et c'est parfait comme ça. Ca donne juste envie d'être aimé et de pouvoir aimer. LOVE POWER. PEACE.


Harvey Milk, son personnage, est juste un mec normal qui veux pouvoir vivre son amour, et sa vie en générale, au grand jour sans que quiconque vienne lui dire comment la vivre. Passé quarante ans, il décide de prendre sa vie en main et de "faire quelque chose". J'ai découvert un homme : HARVEY MILK. Je n'oublierais pas de si tôt ce nom. Un homme admirable qui encore aujourd'hui aurait beaucoup de choses à accomplir, de mentalités et de lois à changer (Proposition 8....). Son combat date de 1979 mais pourtant, 30 ans plus tard, les gens n'apprennent pas de leurs erreurs et répètent encore et encore les mêmes tragédies sous couvert d'une excuse religieuse-bien pensante-à la c**. N'oublions pas que les grande guerres de l'histoire de l'humanité ont été entreprises à des fins religieuses. L'extermination et l'asservissement au nom du Seigneur, qui pourtant selon moi s'il était si grand accepterait tout le monde quelque soit ses origines raciales ou ses préférences sexuelles. N'oublions pas que de 1933 à 1945, les juifs étaient marqués d'une étoile jaune mais que les homosexuels aussi avaient le droit à leur "signe de ralliement" : un triangle en tissu rose. Car au même titre que les juifs, la Gestapo les considérait comme "une peste, une gangrène"...



En quoi les gens aujourd'hui sont-ils différents des Nazis d'alors ? Certe, les manières sont plus policées mais les mentalités sont tenaces. Sinon comment expliquer que en fin d'année 2008 la Proposition de loi n°8 (interdisant le mariage homosexuel, car à l'encontre des fondements de cet acte sacré) fût voté en Californie quelque mois seulement après que cet État est légalisé le mariage homosexuel. Quand est-il alors de la liberté et de l'égalité entre les hommes, quel qu'ils soient ? Et quand est-ce que la France cessera de se voiler la face derrière le P.A.C.S. au lieu de donner l'opportunité à tout à chacun de pouvoir épouser la personne qu'il ou elle aime "jusqu'à ce que la mort nous sépare" ???

PEACE AND LOVE MY FRIENDS !



3e FILM : Welcome


**** Un très beau film français (c'est suffisament rare pour le signaler) juste et touchant, interprété par des acteurs habités par leur rôle. Philippe Lioret (Je vais bien, ne t'en fais pas) est un réalisateur toujours aussi brillant, qui fait ici la lumière sur un sujet et des personnes mal comprises (ou que nous ne cherchons pas à comprendre) et sur ce que nous pouvons risquer à vouloir au contraire arrêter de baisser les yeux et agir en les aidant.

vendredi 20 mars 2009

Cowboy Bebop, série d'animation japonaise

Cowboy Bebop est une série télévisée d'animation japonaise créée en 1998 par Sunrise et réalisée par Shinichiro Watanabe, qui fut adaptée en long métrage et en manga. Elle suit les aventures d'un groupe de chasseurs de primes voyageant dans un vaisseau spatial, le Bebop, en 2071.



La série est fortement influencé par la culture américaine : l’ouverture est un clin d’œil aux génériques des années 1960 rythmé par le titre « Tank! », hommage aux big bands du Jazz et plus particulièrement le mouvement Jazz Bebop des années 1940-60. Le générique n'est pas sans rappeler ceux des Rues de San Francisco ou encore Les Mystères de l’Ouest. La plupart des scènes d'action, des batailles spatiales aux combats d'arts martiaux, sont synchronisées avec la musique. Les épisodes sont appelés sessions (en référence aux musiciens jouant une "jam session") et leurs titres sont tirés de noms d'albums ou de chansons (par exemple Sympathy for the Devil) ou font référence à un style de musique (par exemple Jupiter Jazz) qui influencera tout l'épisode.

mercredi 18 mars 2009

The VERY Curious Case of Benjamin Button - My Review

Sur cette affiche, on retrouver les mots Life en filigrane,
l'un à l'envers (Button) et l'autre à l'endroit
(Daisy et nous tous), derrière le titre.

Je viens tout juste de découvrir ce film, samedi dernier. J'étais plus qu'impatiente de voir la dernière réalisation de David GOD Fincher. Je vénère ce type depuis Fight Club. Je suis une grande fan de tous les effets visuel que ce réalisateur a su apporter dans chacun de ses films. C'est sa troisième collaboration avec Brad Pitt. Pour ceux qui ne me connaisse pas, autant dire que Pitt n'a absolument aucun effet sur ma personne. Savoir qu'il serait le héros du film n'a pas provoqué les gloussements hystériques similaires à ceux de certaines demoiselles dans la salle de cinéma. Je voulais voir ce film pour Fincher et uniquement pour cette raison. Je dois bien avouer que pour les effets visuels cinématographiques dont lui seul a le secret, je me suis trompé de film. Benjamin Button est l'œuvre de la maturité diront certains, pour Fincher l'histoire de cet homme hors-normes nécessitait cette sobriété. L'histoire et la qualité des acteurs parle d'elle même, pas besoin de fioritures. Néanmoins, je n'arrive pas à le qualifier de chef d'œuvre. Je ne sais pourquoi. Est-ce que mon mon manque d'enthousiasme à l'égard du Brad y est pour quelque chose ? Lors de la projection du précédent film de Fincher Zodiac, c'était comme si Noël/Anniversaire étaient tombé le même jour : l'un de mes réal. fétiche mettant en scène trois des acteurs les plus talentueux (membres assidues de mon TOP 5) Jake Gyllenhaal (dont j'étais fan bien avant toute la folie Brokeback Mountainesque, à savoir depuis Donnie Darko), le toujours généralissime Robert Downey Jr (depuis Ally McBeal) et Marc Ruffalo (depuis Ma Vie sans Moi et qui m'a rendu éprise de désir dans In the Cut).

Idée simple pour les affiches : présenter le titre du film,
le nom des acteurs et le mot Life
en filigrane à l'envers, comme la vie de Button.

Néanmoins, force est de reconnaître que Mister Pitt nous donne ici sa plus belle prestation. Une heure s'écoule avant que nous ne le découvrions et il nous quitte quelque temps avant la fin du film. Tel un fantôme qui habite ces lieux pour on ne sait quelle raison et disparaît toute aussi mystérieusement. Mystère, c'est le maître mot qui caractérise Button. Cet être exceptionnel, différent des autres et qui n'aspire qu'à pouvoir être normal ne serais-ce que temps. L'histoire est rendue toute à fait crédible grâce à la magie du maquillage et des effets spéciaux que je tiens à saluer. Car tout ceci n'aurait pu être possible sans eux et je suppose qu'ils furent responsables d'une grande partie du budget du film (150 millions de $$). Mais cela en valait la peine. Quand on suit Button jeune, enfin... vieux, enfin... jeune dans un corps de vieux, et qu'au travers d'un regard on reconnais celui de Pitt. Impressionnant. Magique. À l'image de ce petit être qui, contre toute attente, va vivre et se créer sa propre existence, son propre droit à la vie comme tout à chacun. Je me suis sentie réellement proche du personnage (comme beaucoup je présume). Les étapes par lesquelles il doit passer. Créer sa propre chance avec les cartes qu'on lui a donné au départ. Not easy! Plusieurs fois, durant le film, j'ai eu la larmichette à l'oeil. OK plus qu'une larme. Cet est si touchant. Ces gens qui l'ont aimé durant sa vie sont tous plus incroyables les uns que les autres et une grande leçon d'humanité, à commencer par celle qui deviendra sa mère. Cette femme qui a su, instantanément, voir le beau en ce petit être. C'est une déesse des temps modernes. Nous devrions tous en prendre un peu l'exemple et apprendre à être plus tolérant.


Cate Blanchett n'est pas en reste, dans un de ses plus beaux rôles. Elle n'a jamais été aussi belle et gracieuse que lorsqu'elle danse dans ce film.


C'est intéressant de voir le mot "Life" qui apparaît sur les affiches en filigrane derrière le titre, alors que tout au long de sa vie le héros est confronté à la mort. Enfant, il a l'apparence d'un vieillard et son univers une maison de retraite. Puis tout au long de sa vie, les êtres qui lui sont cher l'abandonne. Sans parler de la narration avec le personnage de Daisy, qui raconte l'incroyable histoire de Benjamin Button à sa fille sur son lit de mort. La mort nous entoure durant toute l'histoire. D'ailleurs Fincher le dit lui-même : c'est une histoire sur la mort. Là où Pitt disait : c'est une histoire d'amour. Les deux ont raison, c'est une histoire d'amour entouré par la mort qui n'aspire qu'à une chose avoir la chance de pourvoir vivre cet amour.

lundi 16 mars 2009

Me human being, You computer


J'ai découvert ceci sur le site alpha-geek.fr. C'est en anglais mais assez compréhensible. Cela nous montre à quel points certains termes peuvent être interprétés différemment. Surtout quand on est un gros boulet informatique. OK, je suis un peu geek sur les bords mais bon il y a des limites à la connerie quand même...

_ Abbott: Super Duper computer store. Can I help you?
_ Costello: Thanks. I'm setting up an office in my den and I'm thinking about buying a computer.
_ Abbott: Mac?
_ Costello: No, the name's Lou.
_ Abbott: Your computer?
_ Costello: I don't own a computer. I want to buy one.
_ Abbott: Mac?
_ Costello: I told you, my name's Lou.
_ Abbott: What about Windows?
_ Costello: Why? Will it get stuffy in here?
_ Abbott: Do you want a computer with Windows?
_ Costello: I don't know. What will I see when I look at the windows?
_ Abbott: Wallpaper.
_ Costello: Never mind the windows. I need a computer and software.
_ Abbott: Software for Windows?
Costello: No. On the computer! I need something I can use to write proposals, track expenses and run my business. What do you have?
_ Abbott: Office.
_ Costello: Yeah, for my office. Can you recommend anything?
_ Abbott: I just did.
_ Costello: You just did what?
_ Abbott: Recommend something.
_ Costello: You recommended something?
_ Abbott: Yes.
_ Costello: For my office?
_ Abbott: Yes
_ Costello: OK, what did you recommend for my office?
_ Abbott: Office.
_ Costello: Yes, for my office!
_ Abbott: I recommend Office with Window's
_ Costello: I already have an office with windows! OK, let's just say I'm sitting at my computer and I want to type a proposal. What do I need?
_ Abbott: Word.
_ Costello: What word?
_ Abbott: Word in Office.
_ Costello: The only word in office is office.
_ Abbott: The Word in Office for Windows.
_ Costello: Which word in office for windows?
_ Abbott: The Word you get when you click the blue 'W'.
_ Costello: I'm going to click your blue 'W' if you don't start with some straight answers. What about financial bookkeeping? You have anything I can track my money with?
_ Abbott: Money.
_ Costello: That's right. What do you have?
_ Abbott: Money.
_ Costello: I need money to track my money?
_ Abbott: It comes bundled with your computer.
_ Costello: What's bundled with my computer?
_ Abbott: Money.
_ Costello: Money comes with my computer?
_ Abbott: Yes. No extra charge.
_ Costello: I get a bundle of money with my computer? How much?
_ Abbott: One copy.
_ Costello: Isn't it illegal to copy money?
_ Abbott: Microsoft gave us a license to copy Money.
_ Costello: They can give you a license to copy money?
_ Abbott: Why not? THEY OWN IT!

samedi 14 mars 2009

Trainspotting... SO CULTE !!!!!

Découvrez ou re-découvrez le de début et la fin de ce film culte pour toute une génération et pour les autres aussi. Aucune discrimination ! Voici les extraits en version originale avec cet accent so British, enfin plutôt Écossais, vue les origines d'Ewan McGregor.



Et pour les autres, comme d'hab, la version française. En même temps, là je vous pardonne. Ces anglais, pas toujours évident de décripter, et se n'est pas nos "merveilleux cours de langue" effectué par l'Éducation Nationale qui nous sauveront de cette impasse... Enfin, moi ce que j'en. J'dis rien.


jeudi 12 mars 2009

Back To You, opening titles

Voici quelques extraits du générique d'une série, diffusée sur la chaîne américaine Fox en 2007, conçu par l'agence Imaginary Forces. Encore un magnifique travail au moyen du logiciel After Effects.
Back to You fut stoppée au bout de 14 épisodes, faute de ne pas avoir trouver son public.


Synopsis de la série :
Dans les années 90, Chuck Darling et Kelly Carr étaient les stars de la chaîne locale de Pittsburgh. Ces deux présentateurs du journal étaient complémentaires, leur association magique... en tout cas devant les caméras. En coulisses, la relation entre cet égocentrique et cette "je sais tout" était pour le moins orageuse! Ainsi quand Chuck est parti travailler pour une chaîne nationale, aucune larme ne fut versée... Quelques années plus tard, au plus bas de sa carrière, Chuck reçoit une proposition qui ne se refuse pas : revenir présenter le journal sur la chaîne de Pittsburgh en compagnie de sa camarade de jeu, Kelly ! La magie est-elle encore là ?

En bonus, la vidéo du générique :

vendredi 6 mars 2009

When learning English is essential !!!!



Conçu par l'agence Young & Rubican. No comment... Tout est dit, ou plutôt chanté, dans ce spot. Si vous aussi, vous dansez incrédules sur ce morceau... alors vous avez vraiment besoin de cours d'anglais !

Mac vs. PC

Pubs diffusées en 2006.

Pubs diffusées en 2007.


Pubs diffusées en 2008.

Voici ci-dessus quelque une des géniales pubs de la campagne américaine "Get a mac", crée par l'agence TBWA/Media Arts Lab pour Apple. On retrouve Mister Mac alias Justin "cute" Long et Mister PC alias John Hodgman (auteur et humoriste américain). Cette campagne a débuté en 2006 aux USA et au Canada, puis en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elle fut également déclinée au Royaume-Uni et au Japon avec d'autres acteurs. Ci-dessous, retrouvez une sélection de ces pubs, mais en français cette fois.

Pubs en version française - diffusées en 2006.

Pour découvrir les dernière pub "Get a Mac" (en anglais),
allez faire un tour sur le
site officiel.

jeudi 5 mars 2009

1234... by Feist



Un clip magique de la chanteuse Feist, pour la chanson 1234, qui prouve que un étalage de technique et d'effets spéciaux n'est pas forcément la clé et ne remplace pas une idée bien exploité. Spéciale dédicace à tous les clips bling-bling de rappeurs ou autres chanteurs hip-hop, avec leurs lumières clinquantes et les gozesses+bikini.

Made in Jim Carrey



Jim Carrey est invité dans le Late Show (émission à succès aux USA) présenté par David Letterman. Il profite de l'occasion pour souhaiter une bonne année 2000 en avance et en direct. C'est un moment culte qui ressort souvent à l'occasion de bétisier ou autre top 100 avec un certain présentateur dont je ne citerais pas le nom...



De nouveau dans l'émission de David Letterman Jim Carrey, cette fois, parodie le héros de la série CSI Miami (les Experts, Miami) Horatio alias David Caruso.

Dead Like Me


Dexter, opening titles



Ce générique a été conçu par l'agence américaine Digital Kitchen qui a également à son actif ceux de Six Feet Under, House, Nip/Tuck...

Il s’agit d’une suite de scènes, somme toute anecdotiques, du réveil d’un homme. Seulement, l’organisation des séquences, ainsi que leur rythme, a pour but de nous rendre mal à l’aise. Tous les sens sont mis en exergue, du toucher (avec le moustique) au gout (le morceau de viande « savouré »). En passant par la scène du rasage qui est très désagréable pour vous les hommes). Derrière chaque geste anodin se cache une violence potentielle.Un générique qui résume très bien l’ambivalence du rôle de Dexter Morgan, expert scientifique le jour qui se mue en serial killer lorsque la nuit arrive, parallèle entre les gestes anecdotiques du quotidien et ceux de Dexter serial killer (mise en avant des lames de couteau et du rasoir, lorsqu’il noue ses lacets,…). La musique n’est pas en reste, avec cette mandoline rappelant à certain l’introduction de Silent Hill (le jeux, pas le film), renforçant de ce fait le malaise.

Un four peut en cacher...

J'ai retrouvé ça dans mes tiroirs. Comme quoi, faire du rangement peut être utile parfois. Je me souviens de cet article "de contrebande" conçu par une certaine personne nommée... Greluche, pour préserver son anonymat. Cette personne se reconnaîtra. Comme quoi, durant notre scolarité on faisait des choses bizarres mais ce que ça fait du bien quand on accroche ce genre de chose sur les murs de l'école. STOP AUX SECRETS, l'effet Roswell non merci. Certains faits inexpliqués devaient être révélés. Ou peut pas...

Cliquer sur l'article pour pouvoir le lire.

20 minutes... de typo

Pour les fans de typographie, appréciez cette pré-couverture du journal 20 minutes pour promouvoir la presse gratuite et plus particulièrement le journal bien sûr.

Cliquez dessus pour le voir en grand format.

mardi 3 mars 2009

La 25e Heure



Scène magistrale extraite du film 25th Hours avec Edward Norton qui emmerde tout le monde sans aucune discrimination, enfin façon de parler. Disons qu'il n'oublie personne. Un monologue face au miroir absolument MAGISTRAL !!!!!

lundi 2 mars 2009

Superbad


Bon ce film est la parfaite image des trucs bien graveleux d'ados en rûte près à tout pour perdre leur virginité façon American Pie. Mais c'était l'occasion de revoir le jeune acteur, Michael Cera, qui mettait en cloque Juno dans le film éponyme. Et il apporte un peu de tendresse et beaucoup de maladresse à son personnage ce qui le rend attachant. Enfin c'est la marque de fabrique Cera, mais c'est pour ça qu'on l'aime le jeune et puis quelque chose me dit qu'il ira loin. Affaire à suivre. Dernièrement je l'ai retrouvé dans Nick and Nora's Infinite Playlist, un road-movie dans les rues et les clubs de NYC la nuit. Un film pour ados bien plus intelligent que la moyenne, avec une superbe playlist hors des sentiers battus. À voir ! En France, le film est sortie sous le titre Une nuit à New York... No comment.


Mais pour en revenir à Superbad, le vocabulaire pre-pubère, virginal, pre-coïtale peut lasser les spectateurs plus âgés ou tout simplement nous les femmes. Cependant, on ne peut nier certaines crises de fou
rire notamment en ce qui concerne Mc Lovin et ses périples avec des flics vraiment, vraiment peu recommandables (clin d'œil à Seth Rogan).


En tous les cas, j'adore le générique avec nos héros qui move their bodies en rythme façon pub pour iPod Groove. Tout ça avec un max de couleurs unies, no dégradés, comme je les aime. Vive la couleur !


Think Different

Voici la version originale d'un spot promotionnel à l'initiative d'Apple conçu dans les années 90 sur le principe de la signature de la marque à l'époque "Think Different" conçu par l'agence TBWA. Je suis trop Freak and Geek (les fans reconnaîtront la référence... j'espère) and crazy and lonely, alors cela doit vouloir dire que je SUIS À FOND MACINTOSH FOREVER !!! Pardon, Windows Vista... quoi...?!?! Stéphanie de Monaco.



Et pour les gens qui n'aurait rien compris, j'ai pensé à vous. Alors la même chose, mais en français cette fois.



Bon ça va. Je vois que ça vous suffit pas encore, alors voici un petit making-of de la campagne. Surtout, regardez les magnifiques antiquités sur lesquelles ils travaillaient. Et ça date de 1998. Le système d'exploitation de rigueur était encore mac os 9... Tant de chemin parcouru en plus de dix ans... Vive l'écran plat !


eMac G4 : "Window Shopping" Ad



Dans la continuité de ma déclaration d'amour à Apple, j'ai envie de partager avec vous mes petites trouvailles. Différentes publicités papiers et spots pub de la marque à partir de 1999, date de lancement de ses fameux iMac colorés. CULTE !!! En 2001, c'est l'apparition d'une nouvelle merveille : le eMac G4 qui prends vie dans le spot tv. La première fois que je l'ai découvert, il m'avait fait beaucoup rire. C'est avec un mélange de bonheur nostalgique que je vous le fait partager.

Desperate Housewives, l'histoire d'un générique

Ce générique est composé d'une succession de tableaux, accompagné d'une musique de Danny Elfman (compositeur attitré de Tim Burton notamment). Dès le départ, Marc Cherry (le créateur de la série) avait une idée précise de l'aspect qu'il souhaitait donner au générique : représenter les femmes désespérées au travers des époques, au moyen d'œuvres picturales plus ou moins connues.

Nous allons décortiquer chacun de ces tableaux avec une présentation tout d'abord de l'oeuvre originale, puis la ré-interprétation par l'agence yU+co (qui est également à l'origine, entre autre, de celui de la série Ugly Betty, ou des génériques de films de Ennemi d'État, Les autres, Enchanted, ou encore de la refonte des logos de Walt Disney et Dreamworks, ou la pub pour la Renault Twingo...), responsable de la création de ce générique où les images s'enchaînent comme dans un livre animé.

*** Lucas Cranach l'Ancien (Cranach the Elder), 1528 ***


Tout le monde a probablement reconnu la référence d'Adam et d'Eve et de la pomme sauf qu'ici ce n'est pas la femme qui commet la faute en mordant dans la pomme mais Adam se fait écraser par cette pomme. On peut penser au pouvoir des femmes par cette figure. Au niveau artistique, plusieurs Adam et Eve de Lucas Cranach L'ancien ont probablement servi de base à cet hommage. Elles sont visibles aux Offices de Florence et au Norton Simon Museum of Pasadena.



*** L'hypostyle du temple de Philaede de David Roberts reproduite en lithographie par Louis Haghe ***

Roberts était ce qu'on appelle un peintre topographe, c'est-à-dire un peintre s'évertuant à reproduire des lieux. De préférence éloignés, voire exotiques. Lors d'un très long voyage au Moyen-Orient, il réalisa deux importantes séries qui parurent ensuite en recueils par l'intermédiaire de la lithographie. L'un était consacré à l'Égypte (celle des Pharaons mais aussi le Caire et l'Alexandrie de son époque), l'autre à la Palestine et à ses lieux saints.


Contrairement aux autres peuples dans l'antiquité, les femmes semblent avoir vécu en parfaite égalité avec les hommes en Égypte ancienne. Ainsi le peuple vénérait également des déesses comme Isis, déesse des enfants et du mariage. Mais dans le générique c'est une autre femme qui est représentée, c'est Nefertari. Elle a été reine et épouse royale du pharaon Ramses II. Son raport avec la série ? C'était très certainement une Desperate Housewive de son époque. Elle donna 10 enfants à Ramsès (que l'on retrouve autour d'elle dans le générique) mais celui-ci ne se contentait pas uniquement d'une épouse mais avait plusieurs femmes et maîtresse, c'est peut-être ce que l'on voit dans le générique qui submerge notre Nefertari. Nefertari avait notamment participé au traité de paix entre les Égyptiens et les Hittites.


*** Les Époux Arnolfini de Jan Van Eyck, 1434 ***
Cette peinture date de la Renaissance, du courant Nord (peintres des Pays-Bas). C'est une commande de monsieur Arnolfini, à l'occasion de ses fiançailles. Ce que montre cette image c'est la condition de la femme à cette époque, on voit le regard bas de la femme, elle est soumise. La question de la vertu, de la fidélité et du pêché sont centrales dans ce tableau. Dans le générique cette scène est tirée à l'extrême, on voit la femme balayer le peau de banane que son époux viens de jeter par terre.


*** American Gothic de Grant Wood ***
Wood est surtout connu pour cette oeuvre dans laquelle beaucoup d'américains se reconnaissent. Le troisième tableau représente un couple de fermiers à la mine peu réjouie. L'homme tient la fourche, symbole du travail et de l'argent. Là où la femme est cantonnée au travail domestique, ce qui explique son retrait sur le tableau. Dans le générique on la voit d'ailleurs finir dans une boîte de sardine et remplacée par la pin up (peinte par Gil Elvgren dans les années 50) bien plus jeune. La femme a toujours une image de soumise et ce n'est pas à elle de décider. On sait bien que dans la série c'est Gabrielle qui trompe son mari avec un homme plus jeune.


Grant Wood a voulu montrer, à travers ce tableau, la vie des Américains en campagne. Ses modèles ont été son dentiste et sa sœur (photo ci-dessous).



*** Of Course, I can! de Dick Williams, 1944 ***

Affiche de propagande de la Seconde Guerre Mondiale, visant à inciter les femmes au rationnement des aliments pour éviter tout problème de pénurie.

"Bien sûr je peux ! Je suis on ne peut plus patriotique,
et les coupons de rationnemment ne m'inquiètent pas !"

Dans le générique, la femme croule sous le poids des provisions qui lui échappent des mains. Parmi ces dernières on retrouve la boîte de Campbell's Tomato Soup d'Andy Wahrol. Néanmoins, la femme gagne en importance. Alors que les hommes sont au front, elles participent à la construction des appareils militaires et ainsi affirment leur indépendance.


*** Romantic Couple et Arguiing Couple de Robert Dale ***
La boîte de conserve vient se nicher dans une animation de deux œuvres de Robert Dale, avec la femme qui pleure et qui donne un coup de poing à son mari. La femme au foyer n'a plus peur de s'affirmer face à son époux. L'époque où elle était soumise est révolue.


On pense reconnaître le style de Lichenstein, et pourtant il s'agit en fait de Robert Dale. Il fait partie du mouvement
Pop Art. Comme Lichtenstein, il s'inspire des BD américaines (comics) et utilise les trames d'imprimerie agrandies comme fond.


Puis, retour sur un montage de Lucas Cranach l'Ancien avec les héroïnes qui viennent se placer sous l'arbre pour recueillir le fruit défendu.
Retour au départ. Les femmes n'ont même plus besoin d'attraper le fruit. Il leur tombe dans les mains. Le fruit défendu leur est autorisé, pour avoir subi tant de vengeances pendant les siècles.


Si les actrices apparaissent à la toute fin du générique, au moment où l’on revient au jardin d’Eden du début, c’est suite à la demande expresse d’ABC. Comme souvent, les chaînes imposent un visuel du ou des héros de la série (House, Ghost Whisperer).

Aujourd'hui les femmes travaillent, les hommes font de la figuration. Ils vont retourner au foyer s'occuper des enfants, des tâches ménagères. Et ce n'est pas eux qui vont prendre les décisions. Mais il y a une ambiguïté, puisqu'il s'agit d'un tableau représentant la Génèse : tout le monde connaît l'importance de la Bible aux États-Unis. Comment mener une vie de pécheresse lorsqu'on est croyant et qu'on vit dans un pays croyant ? On devient une Desperate Housewife.

Pour info, il n'y a jamais eu de pomme dans la Génèse. C'est le "fruit défendu", sans précision duquel. Suite à une erreur de traduction dans la Vulgate (la bible traduite en latin) : les deux mots "mauvais" et "pommier" se trouvent être en latin "malum" et "malus", et "pomum" signifie "fruit". C'est ainsi que le "fruit défendu" est devenu une pomme depuis le Moyen-âge, notamment dans les représentations picturales. (Merci à Vierges Songes pour ses précisions.)



N.D.A. : Si vous avez trouvez cet article intéressant, merci de poster un commentaire pour me le faire savoir. Et n'oubliez pas de citer mon blog en référence si vous réutilisez cette recherche, vue le temps considérable que j'ai mis pour regrouper toutes ces informations. Merci. :)

MAC FOREVER !!!!!!





Apple iMac 1998 - Énorme succès commercial, le premier iMac (G3) a permis, grâce à son design novateur, de relancer la marque, et vu Steve Jobs s’imposer à la tête de la firme. Son ascendance sur les produits ne s’est pas démentie depuis. Cet iMac "Bondi Blue", tout en transparence et aux formes arrondies, fut le premier résultat fructueux de la collaboration entre Steve Jobs et le britannique Jonathan Ive, l’un des plus grands designers industriels contemporains, à la tête de l'équipe responsable du design des produits Apple depuis 1996.
La machine a toutefois été critiquée, certains estimant que seule la conception était révolutionnaire, au détriment de l’intérieur de la machine.


L'accroche de la publicité ci-dessus "Sorry, no beige." est un clin d'oeil aux autres ordinateurs de l'époque (en gros, les PC) qui étaient tous beige. Tout comme la signature de la marque "Think Different" est une réponse à celle d'IBM "Think". Toujours dans l'optique d'Apple de se démarquer de ses concurrents.


Gran Torino - My Review


Ce à quoi ce film ne nous prépare pas quand on découvre les affiches ou encore la bande-annonce, c'est à rire. En effet, le personnage d'Eastwood (Walt Kowalski) est un vieux loup de mer désabusé après tout ce qu'il a pu voir durant la guerre au Vietnam. Il crache, est raciste, grogne sans arrêt et ne supporte pas tous ces asiatiques qui ont pris possession de son quartier. Il n'a d'affection que pour sa chienne et... sa Gran Torino. Pas de quoi tenir bien chaud durant l'hiver. OK, le chien me direz-vous. Oui, mais niveau discussion c'est un peu limite. Tout ça pour dire que quand sa femme meurt, il se retrouve seul et sa famille cherche à le caser par tous les moyens à l'hospice en rivalisant d'attentions mielleuses et de "téléphone grosses touches" (mais si, vous savez ces trucs pour les vieux avec les numéros des secours pré-enregistrés). Lui n'en a que faire. Par contre, faut pas pousser grand mère dans les orties quand des ptit racailles (avec des gros guns quand même) viennent foutre le bordel sur sa propriété. Papi fait de la résistance, et prend sous son aile le jeune voisin Thao (qui a essayé de lui voler la fameuse voiture) en se donnant pour mission de lui apprendre la vie par quelques "menus travaux d'intérêts généraux". Au final, chacun va apprendre de l'autre. Thao va gagner en assurance (ne jamais sous estimer les séances chez le coiffeur), Walt remettre en question ses idées reçues et se découvrir une famille de cœur.


En bref, un film sur la tolérance et le partage. Accepter les différences de l'autre et s'en nourrir pour avancer. Pour ceux qui ont vue Million Dollar Baby et ont voulu se pendre après le visionnage : ne boudez pas votre plaisir devant la dernière réalisation du GRAND Monsieur Eastwood, se serait dommage. Contrairement à MDB, ce film est dure certes mais il est aussi rempli d'espoir. Certains pourront le trouver pleins de bon sentiments. Moi j'ai apprécié de découvrir l'une des dernières légendes du cinéma de notre époque. Parce que mine l'aire de rien, ces mythes en Technicolor toujours vivant, il n'en reste pas beaucoup. Donc force est de reconnaître et d'apprécier ces grands hommes tant qu'ils nous font l'honneur de partager notre monde et leur talent. Merci Mr. Eastwood de faire encore des films. Comme quoi, même à votre âge il vous reste des choses à jouer. Il y a toujours moyen de se réinventer.

Charade, opening credits



Le film
Charade date de 1963 et avait pour héros la magnifique Audrey Hepburn et le toujours classe Carry Grant.
Ce magnifique générique a été conçue par Maurice Binder, notamment connu pour avoir créé quatorze génériques des films de James Bond entre 1962 et 1989.

Kiss Kiss, Bang Bang, opening credits




Une introduction magnifique, à l'image du film sortie en 2005. Le générique est conçu par Danny Yount (qui est déjà à l'origine de celui de la série Six Feet Under) spécialisé dans la conception de opening et ending de films mais aussi créateur de concepts originaux et photographe. Ici, il travailla pour le compte de l'agence Prologue (Accross The Universe, The Painted Veil ou plus récemment les génériques de début et de fin de Sherlock Holmes).
Ce générique de film n'est pas sans rappeler le travail de Saul Bass qui illustra plusieurs films d'Hitchcock (Vertigo) ou encore de Otto Preminger (Anatomy of a Murder, The Man with the Golden Arm).
Cela commence dans une atmosphère rétro, années 60, et représente des lieux évocateurs du Los Angeles dans les années 50. Sans oublier, l'habile composition dans le pure style ’40s film noir.