vendredi 10 mai 2013

Game of Thrones, saison 3 : première impression sur les 5 premiers épisodes


Dire que j'attendais cette saison trois est un doux euphémisme. Et pourtant j'ai plus que tardé à m'y mette au profit de rattrapage en mode marathon de d'autres séries tel Scandal ou Suits, et de la découverte récemment de Rectify. Avec toutes les critiques pour SeriesAddict qui vont avec.
Mais cette semaine je me suis dis qu'il était plus que temps de rattraper mon retard alors que HBO atteint la deuxième moitié de la saison trois avec la diffusion ce dimanche de l'épisode 6, déjà.

J'ai eu un peu de mal à me remette dans le bain avec le premier épisode qui est surtout là pour exposer les différents personnages et nous rappeler où chacun en est dans cette histoire de trônes. Sans parler des nouveaux personnages qui nous sont introduits. Mais je retiendrai toutes les scènes de Tyrion, as usual (avec l'impeccable Peter Dinklage) et particulièrement son face à face avec son père. Ce patriarche qui est décidément horrible avec ses enfants. On voit d'autant plus le contraste comparé à ses discutions avec Arya dans la saison deux. On en vient à justifier le comportement des enfants Lannister quand on voit la façon dont leur père les dénigre. Ici il ne fait rien de moins que dire combien il déteste cette moitié d'homme qui lui faut office de fils et qu'il blâme pour avoir causé la mort de sa femme en couche. Qu'elle horreur de dire cela à propre fils. Cercei avait déjà fait cet horrible reproche à Tyrion l'année dernière mais on pouvait la comprendre, petite fille qui a été privé de sa mère. Mais j'ai idée stupide de penser qu'un parent SE DOIT d'aimer ses enfants et de veiller sur eux. Et quand bien même il puisse avoir ce genre de pensée, ne pas la prononcer de vive VII face à un enfant qui n'y est pour rien.
À l'image de la confession de Lady Stark à sa toute nouvelle belle fille concernant Jon Snow et sa promesse qu'elle n'a pas tenu. Une autre scène qui m'a fait verser pas mal de larmes comme toujours quand il s'agit des Stark et encore plus de Snow.
Jon Snow qui n'est vraiment pas assez présent pour le moment. J'aurais aimé voir plus de scènes entre lui et Mance Rayder (toujours aussi impeccable Julius Caesar de ROME aka ) qui montre un roi choisi par son peuple, bien différent de ceux plus au sud qui prennent le trône par la force et le sang.


J'ai donc eu quelque difficultés à me replonger dans la série mais apprécié le deuxième épisode avec une très jolie scène entre Tyrion et Shae en mode scène de ménage des plus adorables même si beaucoup ont pu la trouver inutile. Personnellement, je suis trop amoureuse de ce personnage et de l'acteur (et je ne suis certainement pas la seule) pour être objective. Je prends toutes les scènes qui se présentent à moi, sans discuter. Mais je regrette néanmoins la passivité du perso en ce début de saison alors qu'il n'occupe plus, hélas, la place de Main du roi qui lui sied à merveille. Mais cet là que le troisième épisode est venu balayer toutes mes inquiétudes. Ne JAMAIS douter de l'instinct de survie et du pouvoir de ce personnage!!! Il devient donc le responsable de l'argent du Royaume. Rien que ça. Il est vrai que jusqu'à maintenant, il était plus passé expert dans l'art de dépenser mais je ne doute pas que Tyrion va encore une fois dépasser toutes nos espérances. Car après tout, si cette série nous a apprit une chose, c'est que dans ces jeux de pouvoir, ce qui prévaut c'est l'argent et l'art de la manipulation voir tromperie. Les gens justes et amplis d'honneur et de loyauté ne font hélas pas de vieux os dans le monde de Westeros.


Mais revenons au deuxième épisode qui nous permet de retrouver la jeune Arya et son frère Bran. Les deux acteurs ont pas mal grandi entre les deux saisons. Et c'est encore plus frappant pour le jeune homme dont la voix commence à muer. Cela m'a d'ailleurs pas mal perturbé durant le visionnage. La rencontre de la jeune demoiselle (toujours accompagné de Gendry) avec la fameuse Brotherhood Without Banners et de Brandon Stark avec le frère et la sœur Reed (qui semblent très appréciés des lecteurs) m'intéresse beaucoup. Excellente introduction. Quelque chose que j'apprécie beaucoup avec cette série qui excelle à chaque fois dans la présentation et le développement de ses personnages qui sont portés par des acteurs qui les personnifient à un tel niveau qu'ils sont souvent méconnaissables dans la vraie vie. Je pense notamment aux interprètes de Mélisandre ou d'Asha Greyjoy que j'ai peine à reconnaître dans des interviews.


Ce qui nous amène au 3.03, la série débute, pour moi, vraiment avec cet épisode. Entre tout ce qui arrive à Jamie et son duo formé avec Brienne qui est vraiment passionnant. Tout ce qui arrive à Jamie nous montre que vraiment personne n'est en sécurité dans ce show, même un Lannister. Et c'est vraiment très intéressant de voir la relation de confiance et respect qui s'instaure entre ces deux personnages alors qu'il nous confie ce qui se cache réellement derrière son surnom le Kingslare.


Une des grands gagnants de cette saison c'est également Deanary, qui a finis de crier à qui veut mieux l'entendre "where are my dragons" de la saison dernière. Elle prends ENFIN son destin en main, et son armée par la même occasion. Cet fin d'épisode 4 est tout simplement ÉNORMISSIME. Elle devient un vrai concurrent dans la course au trône. Finalement, tous ces combats de coc à Westeros semblent assez vains quand vous avez d'un côté le feu des dragons et de l'autre le froid des Dead Walkers qui vont bientôt s'abattent sur la capitale. Ou encore et toujours trouvé le moyen de redistribuer les cartes, comme cette série sait si bien le faire.


Et que dire de papa Lannister qui est ABSOLUMENT IMMONDE avec ses enfants. Pour lui rien n'est plus importe que perpétuer le nom de la famille. Mais quand il s'agit d'aimer ses enfants qui ne sont que déception pour lui, c'est tout autre chose. On se demande d'ailleurs qu'est ce que Tyrion, Cercei et Jamie peuvent bien faire pour réussir à satisfaire leur père. Quoiqu'ils fassent, ce n'est jamais suffisant pour cet homme froid éprit de pouvoir. C'est à vous glacer le sang, à l'image de ses têtes à tête avec Tyrion et Cercei, qui atteignent le summum de l'horreur en fin d'épisode 5. Quel père absolument horrible. On comprends mieux le pourquoi du comment que ces personnages sont devenus ce qu'ils sont, et on en vient à avoir de la pitié pour eux. Oui, je sais l'absence d'amour paternel n'est pas une excuse. Et pourtant... Plus ça va et plus je les aime ces trois-là, exception faite de Tyrion que l'on aime évidemment instantanément et cela dès le début de la série. Mais Cercei et Jamie ont su progressivement, petit à petit se montrer tantôt touchants, brisés, poignants. Nous montrant au delà de la carapace leurs faiblesses et rendant ainsi leurs personnages parmi les plus passionnants du show. Un grand coup de chapeau à Lena Headey et Nikolaj Coster-Waldau qui sont en grande partie responsables de cela.
Pour rester dans le domaine des patriarches, un énorme coup de chapeau à Diana Rigg qui est dans son rôle de Olenna Tyrell, matriarche de la famille, est impressionnante de talent. Elle clou le bec à absolument tout le monde, même Tyrion. C'est dire. Ce nouveau personnage est tout de suite passionnant et d'un charisme fou, qui trouve tout de suite sa place dans la série, comme si elle était là depuis le début. Encore une grande force de Game of Thrones : des personnages à la poigne de fer, interprétés par des acteurs au talent apparemment sans limites. Un pure régal pour les yeux !!! 

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