mercredi 29 avril 2009

Windows Vista did not steal ideas from Mac OS X!


Pour le New York Times, le journaliste David Pogue a décidé de s'intéresser à Windows Vista, en essayant de prouver dans cette vidéo que "Microsoft ne vole pas d'idées à Mac OS X."
Non vraiment... que puis-je ajouter de plus ?!?! Ne venez pas vous plaindre après que je ne parle que de Macintosh. J'ai essayé de me montrer juste en parlant un peu de vous, chers PC, pour une fois...

MacBook Air, Ad Parody

L'incroyable destin de Harold Crick (Stranger Than Fiction)



Voici le magnifique générique d'introduction de ce film qui nous présente Harold Crick, son héros que nous allons apprendre à aimer tout au long de l'histoire. Chose qui n'est pas aisé au départ vue qu'il travaille pour le fisc. Pas la meilleure façon de se faire apprécier de ses paires, vous en conviendrez...
Sachez que ce n'est absolument pas pour l'acteur principal (Will Ferrel, une star comique aux USA) que j'ai découvert ce film mais pour ses excellentes critiques (plus que mérités) et pour la présence de la non moins magnifique Maggie Gyllenhall (sœur de Jake Donnie Darko-Brokeback Mountain, Gyllenhall) et surtout la toujours brillante Emma Thompson.
Le graphisme simple et épuré a été conçu dans le but de représenter la façon dont les zigomatiques de Mister Crick fonctionnent. Ils remplissent son quotidien, sa solitude. Parfaitement integrés à l'image, simples et épurés, ils complètent chaque situation par les précisions qu'ils apportent. C'est au studio américain MK12 basé à Kansas City que l'on doit tout ceci.


Ci-dessus, le générique de fin également composé par MK12. Au côté structuré des indications blanches s'ajoute la couleur, comme dans vie d'Harold au fil du film.

1984 by Apple


Le mois dernier, après en avoir autant entendu parler, je me suis enfin décidé à lire ce fameux livre qu'est 1984. Bon, à vrai dire je l'avais réservé dans la bibliothèque de la chère petite ville où j'ai élue domicile en décembre dernier. Et il fût bien difficile pour cette dernière d'en récupérer un exemplaire auprès de la Bibliothèque d'Ille-et-Vilaine. Ce fut chose faite en février, et il fallut attendre mars pour que me décide enfin à y jeter un long coup d'œil.
Après lecture, force est de constater que les créateurs de Matrix et autres Terminator I, II, III... IV n'ont finalement rien inventé.
Ce récit écrit par Georges Orwell en 1948 est encore si actuel que s'en ai impressionnant. Pour la petite anecdote, sachez que l'auteur souhaitait nommer ce livre 1948 mais devant le refus de l'éditeur il inversa les deux derniers chiffres se qui nous donne le titre que nous connaissons tous.

En 1984, la marque d'ordinateurs Apple lance le Macintosh premier du nom. À cette occasion, un spot publicitaire (ayant coûté la bagatelle de 1,5 millions de $) est crée. Réalisé par Ridley Scott, il fut diffusé lors du Super Bowl, le 22 janvier. Un "petit tournoi sportif à peine suivie" par le peuple américain chaque année. Apple y voyait l'occasion de faire connaître son nouveau produit phare. Mais qu'elle idée saugrenue...

The Darjeeling Limited : Run Run Run!!!


Voici le générique du film The Darjeeling Limited, réalisé par Wes Anderson (La vie aquatique, La famille Tenenbaum) avec Owen Wilson, Adrien Brody et Jason Schwartzman. Ce plan d'entrée est un hommage aux vieux films et à leur côté burlesque avec en Guest Star Bill Murray qui apparaît en clin d'oeil.

Résumé : Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l'Inde afin de renouer les liens d'autrefois.
Pourtant, la "quête spirituelle" de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie...

lundi 20 avril 2009

Bobby : Seul contre tous (Prayers for Bobby)



J'ai découvert ce téléfilm aujourd'hui sur M6 à 13h35 (quelque mois après sa diffusion sur la chaîne américaine Lifetime, qui a fait grand bruit). La présence de Sigourney Weaver dans le casting a retenue mon attention. Le sujet de ce film, basé sur une histoire vraie, relate la vie du jeune Bobby Griffith (20 ans) issu d'une famille très religieuse qui réalise son homosexualité. Le rejet de sa famille, et plus particulièrement de sa mère, suite à cette nouvelle le conduira à mettre fin à ses jours. Cet événement bouleversera tous les idéaux de cette femme au foyer qui remettra en question tous les fondements de sa vie. Elle consacrera dorénavant son existence à la cause homosexuelle et essayera de changer les mentalités. Cette fiction est tirée du livre Prayers for Bobby de Leroy Aarons.

Ce film m'a rappelé Harvey Milk avec Sean Penn. Tous les deux tentent de faire évoluer les mentalités sur le sujet de l'homosexualité et son acception par la société contemporaine. Que l'on soit dans les années 80 ou au 21e Siècle, le combat reste le même. Et pour ceux qui croit que nous avons évolué et que nous sommes plus tolérant, grands hétérosexuels arrogants que nous sommes... Et bien non. Certes, en surface, les gens se targuent de ne pas "avoir de problèmes avec les homosexuels" ou "d'avoir un ami gay".... blablabla. Ces commentaires me font toujours doucement rire et c'est tellement hypocrite. Ne parlons même pas des opinions des personnes qui ont trouvé Jésus notre Seigneur dans leur vie. Il n'est plus nécessaire de rappeler la grande tolérance de la Bible en ce qui concerne les homosexuels. Sujet grandement traité durant le film "Bobby : Seul contre tous". Néanmoins, n'oublions pas que le gros livre universel est sujet à diverses traductions en fonction des époques.
Plus important que tout : TOLÉRANCE, TOLÉRANCE, TOLÉRANCE. Arrêtons d'avoir peur de se qui nous est inconnu. Comme disait Einstein : Il est plus facile de détruire un atome qu'un préjugé.


Voici ci-dessous quelque extraits du téléfilm qui m'ont particulièrement touchés :

*** Discours devant le Conseil Municipal de Walnut Creek (Californie, USA) pour demander une journée en faveur de la liberté homosexuelle, Marie Griffith. ***
"L'homosexualité est un pêché. Les homosexuels sont condamnés à passer l'éternité en enfer. Si ces gens-là voulaient changer, ils pourraient être guéris de leur perversion s'ils se tenaient à l'écart de toute tentation, ils retrouveraient la normalité. Si seulement ils voulaient essayer et redoubler d'efforts si cela ne suffisait pas."
Voilà toutes les choses que j'ai dit à mon fils Bobby quand j'ai découvert qu'il était gay. Quand il m'a dit qu'il était homosexuel, mon monde s'est écroulé. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour le guérir de sa maladie. Il y a 8 mois mon fils a mis fin à ses jours en se jetant du haut d'un pont. Je regrette profondément mon ignorance de ce que sont les gays et les lesbiennes, croyez-moi. Je réalise que tout ce que l'on m'a enseigné n'était que bigoterie déshumanisante et malveillance. SI j'étais allée plus loin que ce que je considérais pour acquis. Si simplement, j'avais écouté mon fils quand il me parlait et se confiait à moi, je ne serais pas devant vous aujourd'hui, remplie de regrets. Je suis persuadé que Dieu se satisferait de l'âme aimante et douce de Bobby. Aux yeux de Dieu, la gentillesse et l'amour sont tout ce qui compte. Je ne savais pas que à chaque fois que je vouais les homosexuels aux flammes de l'enfer et que je parlais de Bobby comme d'un détraqué, d'un pervers et d'un danger pour nos enfants, je détruisais petit-à-petit son amour propre et son sens de la dignité jusqu'à ce que pour finir son esprit soit broyé irrémédiablement.
Ce n'était pas la volonté de Dieu que Bobby enjambe ce jour-là la parapet d'un pont de l'autoroute et se jette sous les roues d'un poids lourd qui l'a tué sur le coup. La mort de Bobby est le résultat direct de l'ignorance de ses parents et de leur peur du mot gay.
Il voulait devenir écrivain. Ses espoirs et ses rêves n'auraient pas dû lui être confisqués, mais ils l'ont été.
Il y a d'autre enfants comme Bobby, assit dans vos congrégations. Ils écouteront vos mises à l'index auquel chacun répondra Amen. Et très vite, cela fera taire leurs prières. Leurs prières à Dieu pour la tolérance, la compréhension et pour votre amour. Mais votre haine, votre peur et l'ignorance du mot gay auront fait tairent ces prières.
Alors, par pitié, avant de dire Amen, que ce soit chez vous ou dans votre lieu de culte, réfléchissez. Réfléchissez et souvenez-vous, il y a un enfant qui vous écoute."


*** Marie Griffith ***
"À tous les Bobby et Jane de la terre, j'adresse ces mots comme si vous étiez mes propres enfants chéris : Promettez-moi de ne jamais désespérer de la vie, ni de vous-même. Vous m'êtes très cher et je travaille très dure pour vous rendre la vie plus belle et plus sûre. Promettez-moi de ne jamais renoncer. Bobby a renoncer à l'amour. Ne faites pas comme lui. Vous êtes dans toutes mes pensées."


*** Début du Journal de Bobby Griffith ***
"Je m'appelle Bobby Griffith. J'écris ce journal dans l'espoir qu'un jour, dans de nombreuses années, je pourrais en relisant ces mots me souvenir de ce qu'était ma vie à l'époque où j'étais un adolescent un peu perdu essayant désespérément de se comprendre, et de comprendre le monde dans lequel il vivait.
J'écris aussi ceci pour que, longtemps après ma mort, d'autres puissent apprendre des choses sur moi et découvrir comment j'ai vécu mes jeunes années."

La réelle Mary Griffith (parmi les figurants)
lors de la scène de la Gay Pride de San Fransisco, à la fin du film.

lundi 6 avril 2009

A fleur de skins !!!!


Je viens de découvrir cette série il y a quelques jours, et de terminer hier soir la première saison. Cela faisait déjà quelque temps que mon meilleur pote m'en parlait. Il m'avait fait découvrir certains des spots promotionnels. Je dois dire que le côté sexe-drugs and Rock'n Roll était ce qui me rebutait à chaque fois de regarder cette série. Le côté auto-destructeur des personnages ajouté au côté trash. Mais comme je suis de ces personnes qui se disent "donnons lui une chance de faire ses preuves avant de critiquer"... Parce que je ne supporte pas les personnes qui critiquent selon ouï dire sans même avoir vue. Cela m'horripile au possible. Donc voilà, je me retrouve "obliger " de regarder ce premier épisode.


Je suis donc dans le TGV Paris-Rennes à mater l'épisode 101 Tony sur mon macbook. Je trouvais d'ailleurs la situation assez coquace avec ces nibards qui se baladent à l'écran. Me demandant si quelqu'un derrière moi regardait le même écran... Soyons réalistes, généralement, il y a toujours un morceau de drap ou une plante verte pour planquer les diverses parties de notre anatomie quand elles apparaissent devant la caméra. Là que néni. Vive les nibards, pénis et autres "lovely" paires de fesses masculines, et tout ceci sans complexe. Spéciale dédicace au perso de Chris déambulant sans soucis en tenu d'Adan dans les rues de Bristol (dans l'épisode 104). C'est rafraîchissant de voir quelqu'un qui n'est pas complexé d'être à poil, comparer à toutes ces séries américaines où les personnages sont outrés à la vue du moindre morceau de peau.


Le premier plan de la série : Tony au réveil dans son lit m'a rappelé une scène du film américain Garden State où l'on découvre de dessus le héros se réveillant dans son lit immaculé (à l'image de la chambre) tiré à quatre épingles. Ici, petite touche Skinesque : le dessus de li
t de Tony arbore un homme et une femme de face, complètement nue. Vive les anglais !!!


Au terme du visionnage de ce premier épisode, je ne savais trop que penser de cette série. Certes le scénario est bon, les répliques font mouche, les acteurs (dont c'est pour la plupart la première expérience) sont tous justes et le mode de narration (chaque épisode centré sur un personnage en particulier) est intelligent. Néanmoins, il me manquait un petit je ne sais quoi. Ce quelque chose, je l'ai s'en doute trouvé lors du visionnage du deuxième épisode centré sur Cassie, la jeune anorexique complètement lunaire que l'on dirait tout droit sortie du film Virgin Suicides. Ce personnage est passionnant et très apprécié, à juste titre. Cet épisode apporte une autre dimension à la série. La rendant à son tour quelque peu irréelle.


Voici la dernière scène de la Saison 1.
Une reprise de la chanson de Cat Stevens : "Wild World", chanté
par Mike Bailey (l'interprète de Sid) et le reste du cast de la série.

Voici deux photos promotionnelles de la saison 2.