mardi 30 novembre 2010

Fringe is back tomorrow!!!!


Voici la promo, ou devrais-je dire le trailer, de l'épisode 3.08 Entrada de la généralissime série Fringe qui vient d'apparaître sur la toile. J'ai déjà dis combien j'appréciais cette série (ici) et incité les gens à signer la pétition et surtout regarder la série dans une autre longue tirade intitulée simplement SAVE FRINGE!!!!!!!!
Si vous êtes vraiment attentifs, vous aurez relevé au début de la bande annonce l'intitulé sur fond vert : The follow preview has been approved for all audiences in both universes by the Fox Broadcasting Company. Il faut savoir que les trailers américains commencent toujours avec ce fond vert. Bien sûr l'inscription n'est pas la même. Mais c'est encore une fois, un détail supplémentaire apprécié par les fans de la série.

lundi 29 novembre 2010

Philadelphia - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Andrew Beckett (Tom Hanks), brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif. Il fait appel à Joe Miller (Denzel Washington) pour le représenter.


Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai pu voir ce film et pourtant, à chaque rediffusion je suis devant mon poste de TV. Cette histoire me touche à chaque fois. À vrai dire les films traitant de l'homosexualité et des difficultés rencontrés par ces derniers pour vivre pleinement leur vie me touchent à chaque fois. Derniers exemples en date le téléfilm Bobby, seul contre tous également diffusé sur M6, ou encore les films MILK (magnifique Sean Penn) et Brockeback Mountain (Jake Gyllenhaal et le regretté Heath Ledger, superbes). Mais n'oublions pas les séries avec, entre autre, les épisodes 2.22 Best Friends et 4.10 Forever Blue de la série Cold Case traitant respectivement de l'histoire d'amour entre deux femmes en 1932, ou de celle entre deux policiers coéquipiers en 1968 qui me font verser ma petite larme à chaque fois.
Au delà de tout ceci, peut être que tout simplement les œuvres visuelles traitant de ce sujet me touche parce que j'ai des amis proches qui le sont et que je ne supporterais pas que l'on le fasse endurer cela. À vrai dire, je ne supporte pas l'injustice, le rejet parce que j'en ai moi-même fais l'objet. Je ne sais que trop bien ce que cela fait et la difficulté de dépasser tout ceci et d'arriver à se construire et à vivre sans chercher à plaire à l'opinion publique mais en étant, tout simplement, en accord avec soi-même. Bien que, hélas, cela est bien plus souvent facile à dire qu'à faire.


Une des premières choses que l'on retient du film de Jonathan Demme (Rachel Getting Married, Adaptation, Le silence des agneaux, etc) c'est la chanson magnifique qui passe le temps du générique d'ouverture, chanté par Bruce "the Boss" Bringsteen, Street of Philadelphia. Elle est même plus culte que le long métrage lui-même.
Rien que d'écouter le thème du film, et vous êtes déjà dans l'ambiance.


Il faut replacer le film dans le contexte de l'époque, où nous hétérosexuels nous rassurions tant bien que mal en nous disant que le SIDA ne touchait principalement que les homosexuels. Depuis, bien des choses ont changer, justement parce que les hétéros se sentaient "protégés". Et aujourd'hui, la maladie ne fait plus de distinction. C'est le combat de tous.
Mais en 1993, les choses sont bien différentes, comme l'homophobie. Le héros cache à ses employeurs tout d'abord ses préférences sexuelles, puis sa maladie car il sait que cela lui sera défavorable. Il est facile de critiquer ces gens qui jugent sans savoir et excluent purement et simplement les gens indésirables pour régler le problème. Mais serions-nous si différents à leur place. J'ai beau me convaincre que je suis une personne et que je veux toujours agir pour le mieux même si ce n'est pas toujours à mon avantage. Je sais également que je suis quelqu'un de peureuse. Alors, à l'époque, où la connaissance du grand public concernant cette maladie était limitée, aurais-je eu peur de serrer la main de Beckett, comme Joe Miller. C'est bien connu, ce qui nous fait le plus peur, c'est ce que nous ne comprenons pas.


Ce film marque la grande époque de
Tom Hanks
, qui signe avec Forrest Gump, deux de ses prestations les plus inspirées, et récompensées à juste titre (Oscar® du Meilleur Acteur 1994 et 1995). Il est tout simplement magnifique dans ces deux films qu'il porte littéralement sur les épaules. On ne peut être que rempli d'émotions devant ces deux rôles poignants.
Quand on voit le personnage d'Andrew Beckett s'amaigrir à l'écran, à mesure que la maladie gagne du terrain, il est impossible de rester insensible face à la double injustice à laquelle il doit faire face : entre le sida et le licenciement abusif avec le procès qui en découle.


Même si cela sonne un peu trop par certains côtés comme un pure produit Hollywoodien, on ne peut que crier victoire à la lecture du verdict. Les méchants paient. Le gentil meurt en martyre. Et tout s'achève à l'enterrement de ce dernier sous fond de films familiaux diffusés par la famille où on redécouvre un Beckett en bonne santé. Tout ceci accompagné d'une jolie musique qui vous attire la larmichette. En même temps, l'Hollywood libérale des artistes s'est toujours fait l'avocate des causes perdus, des misfits et autre injustices. Elle sait se poser des questions, prendre du recul et en faire un film. Il suffit de voir les différentes productions abordants la guerre en Irak, le conflit à peine commencé
, ou encore les attentats du 11 septembre 2001 quelque temps après la tragédie. L'Amérique a cette capacité tout à fait louable de s'interroger sur ses erreurs passées. Cela ne l'empêche pas de refaire les même erreurs mais elle a moins le mérite d'interpeller les gens. En France, nous avons encore bien du mal à porter à l'écran la guerre d'Algérie par exemple. Il nous ai toujours difficile d'assumer nos propres erreurs.

Donc même si ce film n'est pas parfait, comme l'Amérique, reconnaissons leur le mérite de savoir nous interpeller et de nous remettre en question pour que demain, si nous rencontrons un homosexuel, ou une personne atteinte du HIV, nous serons nous montrer ouvert d'esprit et à l'écoute. Car c'est de cela que nous avons au final le plus besoin, être écouté, compris et aimé pour ce que nous sommes.

Stars, Dreams & So Much To Do by Seb Lester

Sebastian Lester vit à Londres. C'est un concepteur de caractères typographiques, illustrateur, mais aussi artiste. Il a créé des polices de caractères et des illustrations typographiques (comme ci-dessous) pour certains des plus grandes sociétés au monde, les publications et les événements, y compris des acteurs comme Apple, Nike, Intel, The New York Times, les Jeux olympiques d'hiver de Vancouver de 2010 et la réédition finale de JD Salinger The Catcher in the Rye.

Stars
Ces mots de Vincent Van Gogh trouvèrent une résonance particulière chez l'artiste qui ressenti le besoin d'en faire quelque chose de typesque. Il existe en deux coloris et est composé de centaine de milliers de petites étoiles. Magnifique !


I know nothing
With any certainly,
But the Sight
of the Stars
Makes me
Dream.

Van Gogh


Dreams
Généralement Seb Lester joue avec deux typographies différentes mais pour Dreams il décida de repousser ses limites en utilisant, cette fois, cinq types de lettrines différents. Il voulu concevoir quelque chose qui montre sa passion pour la lettre, la polyvalence et le côté artisanal.


The Shape Our
Destiny
If We
BELIEVE
In The
BEAUTY
Of Our
Dreams


So Much To Do
Ce vieux proverbe a trouvé un écho chez le graphiste. Il a alors reprit une typo d'une affiche du 19e siècle, sans pouvoir retrouver le concepteur original. "La chaleur et le caractère des lettres se prêtent bien à cette création et l'or métallique le rend d'autant plus somptueux." Le papier Peregrina est d'un rouge rubis, ou pourpre profond, selon l'éclairage.


I HAVE SO MUCH
TO DO THAT
I AM GOING
TO BED

Vieux proverbe Savoyard


J'ai découvert ce faiseur de merveilles via le site tout aussi superbe iLoveTypography.com, tenu par John Boardley, un graphic designer/auteur Anglais qui vit au Japon.

vendredi 26 novembre 2010

Harry Potter and the Deathly Hallows, part 1 - My Review : Meilleur que le livre


Synopsis (Première) : La fin de l'aventure approche pour Harry Potter... Accompagné de Hermione Granger et Ron Weasley, le célèbre sorcier doit défendre sa vie et bien plus face à son plus grand ennemi : Lord Voldemort. La première partie commence avec la périlleuse mission menée par Harry, Ron et Hermione pour retrouver et détruire le secret de l’immortalité et du pouvoir destructeur de Voldemort : les Horcruxes. Seuls, sans les conseils de leurs professeurs ni la protection du professeur Dumbledore, les trois amis doivent plus que jamais compter les uns sur les autres. Mais des forces obscures s’immiscent entre eux pour les diviser.

WHOUAH. Décidément je m'estime vraiment chanceuse de tous les films que j'ai pu voir dernièrement au cinéma. Payer sa place pour de véritables merveilles est un pure bonheur. Après le plaisir jouissif ressenti devant The Town, puis l'excitation à tendance nerd la semaine suivante devant The Social Network, voici que j'ai pu découvrir ce mercredi (jour de sa sortie, pour une fois) le début de la fin de la GRANDE saga Potterienne, en VOST lors de mon dernier passage sur la capitale. J'aurais pu voir deux films dans le cinéma près de chez moi pour le prix que j'ai payé à l'UGC Les Halles mais sérieusement c'était le meilleur investissement que je pouvais faire de 10.50€. D'ailleurs je compte bien retourner voir le film, cette fois en VF, dans mon petit ciné habituel. Mais tout d'abord place à la critique, qui promet d'être longue.


Dès le début, on sent qui rien ne sera plus comme avant. Et pour cause, nous ne découvrons pas uniquement Harry vivant ses derniers instants chez les Dursley mais également Ron dans le nouveau Terrier et Hermione qui quitte sa charmante banlieue moldue après avoir pris soin d'effacer la mémoire de ses parents. L'actrice est magnifique, à l'image de sa prestation tout au long du film où elle laisse pleinement éclater son talent. En parallèle nous assistons au discours du Ministre de la Magie en place Rufus Scrimgeour (Bill Nighy). Nous découvrons également le conseil des Mangemorts qui prend place dans le manoir des Malefoy qui sera le théâtre de multiples rebondissements. Toute cette scène pesante, vous glace le sang à mesure que vous suivez la progression de Naguini, le précieux animal de compagnie de Lord Voldemort.


S'en suit une scène très drôle avec la prise de polynectar par plusieurs membres de l'Ordre du Phœnix, tous à l'image d'Harry. Ce qui nous donne le droit à différentes versions de HP, plus ou moins efféminé et à un effeuillage de Daniel Radcliffe à répétition. Puis s'en suit l'escapade à travers le monde des moldus des plus épiques et non sans pertes du côté Team Potter.
C'est cela la magie de ce film, réussir à allier des moments dramatiques avec des moments comiques parfois même en plein milieu du drame. Merci aux Weasley pour ses moments salvateurs et principalement Ron (mon personnage préféré) qui sait détendre l'atmosphère au détour d'une remarque. Ce savant dosage effectué par le scénariste Steve Kloves qui a su garder le meilleur de la première partie du livre, reprenant même certains passages mots pour mots, apporte une dynamique tout le long. Résultat, contrairement à la version papier, on ne s'ennuie pas un seul instant. Les fans pure et dure seront plus que ravis. Normal, ce HP7 part1 est le plus fidèle, privilège de disposer d'une heure trente pour développer les 2/3 du livre. Quand on sait que la deuxième partie n'est qu'une succession d'action et de moments d'émotion à leur paroxysme, je peux d'ores et déjà dire que je me (pardonnez-moi l'expression) ferais très certainement pipi dessus.


Pour en revenir au fil de l'histoire, alors que la famille Weasley est en plein préparatifs pour le mariage de Bill et Fleur, nous avons droit à un charmant moment rempli d'émotion, de tendresse, d'amour en forme d'adieu pour le couple Harry-Ginny. D'ailleurs je profite de ce moment pour dire combien Bonnie Wright, l'interprète de notre Ginny, a bien grandie et combien elle est magnifique. Elle dégage une grâce évanescente et une beauté indéniable. À l'image d'Harry, son entré dans sa robe de soirée m'a éblouie.


S'en suit le mariage aux couleurs mauves et autres teintes bleutés féeriques, à l'image de la robe de la mariée, conçue par la costumière de la saga Jany Temime et qui représente deux phoenix se faisant face et formant un cœur. Mais cette création n'est pas s'en rappeler une robe de de la collection 2008 Alexander McQueen.


Mais les moments de bonheur ne durent jamais bien longtemps dans la vie d'Harry Potter. Le trio prend donc la fuite et se lance à la recherche des Horcruxes. Tout d'abord, un cours passage par la case 12, square Grimmaurd s'impose, le temps de revoir avec plaisir notre elf préféré Dobby (et d'admirer au passage l'évolution des effets spéciaux depuis le deuxième film), mais aussi d'assister à une leçon de piano dispensée par Hermione à Ron.


Un joli moment entre ces deux-là, début d'une longue liste distillée toute au long du film. La fan du couple que je suis était ravie. Les deux acteurs jouent au diapason et c'est adorable à voir, surtout quand il s'agit de personnages que vous suivez depuis presque une décennie.


S'en suit un GRAND Moment, à savoir le trio qui pénètre dans le Ministre de la Magie, alors aux mains de Voldemort, pour trouver Ombrage et surtout le médaillon en sa possession qui s'avère être l'Horcruxe qui coûta la vie à Dumbledore dans le précédent opus. Tout dans ces scènes se déroulant au Ministère sont absolument excellentes : de la réalisation en passant par le jeu des acteurs, et la qualité des dialogues. Les trois acteurs Mafalda Hopkirk (Sophie Thompson), Steffan Rhodri (Reg Cattermole) et David O'Hara (Albert Runcorn) qui jouent respectivement les Hermione, Ron et Harry sous polynectar sont tout simplement excellents. Le trio est rocambolesque au possible. La démarche d'Hopkirk et O'Hara sont monumentales et raisons de moultes fou-rires. Ce passage est un savant mélange (à l'image du film) d'humour et de moments terrifiants.


Puis est arrivé le moment que je redoutais le plus : le départ de Ron. J'adore ce personnage et ce depuis le tout premier film. La prestation de Rupert Grint m'avait alors impressionnée, surtout pour un gamin de 10 ans. À l'image d'Aragorn qui avait marqué mon esprit dans La Communauté de l'anneau. Ici devant le septième film, j'ai de nouveau retrouvé ce plaisir de voir cet acteur s'éclater avec son personnage, et nous par la même occasion. Quand j'ai découvert un extrait de cette fameuse scène où, sous l'emprise de l'Horcruxe à son cou, il dit ses quatre vérités à Harry : autant dire qu'il m'a foutu des frisons ce cher Rupert tellement son jeu était habité. Bon je ne suis peut être pas assez objective parce que j'adore ce personnage, mais également l'acteur (dont je continuerais de suivre la future carrière cinématographique), cependant je considère qu'avec Emma Watson il rayonne dans cet avant dernier film de par son talent et son charisme (sans oublier son humour).



Après son départ, Hermione est inconsolable, généralement en pleurs, restant muette, perdue dans ses pensées en écoutant la radio de Ron. Ce qui nous donne le droit à une jolie scène inventée où Harry essaye de lui changer les idées en dansant, sous fond de O'Children de Nick Cave & The Bad Seeds. Pour l'occasion, David Yates à choisie exceptionnellement une chanson existante. Choix judicieux tellement elle épouse à merveille la scène et les sentiments des personnages. O'Children reste encré en vous, longtemps après le visionnage. Superbe.


C'est donc le duo Harry/Hermione qui part à la découvert du village de Godric's Hollow qui a vue naître, entre autre, le tristement célèbre Potter. Là encore source d'émotion et d'action avec un brin de terreur encore due au diabolique serpent Nagini qui a la fâcheuse habitude de foncer à gueule déployée face caméra, pour le plus grand malheur de nos nerfs. Le face à face entre Harry et Bathilda Bagshot (Hazel Douglas) est tout aussi terrifiant, tout comme la découverte de la maison (et ses secrets) de cette dernière par Hermione. Beurk. La photographie est encore une fois superbe, tout comme l'atmosphère musical.


Après avoir donc réchappé de justesse au serpent et à son maître, voici qu'un Patronus d'une biche guide Harry vers l'épée de Gryffindor laissée par un mystérieux bienfaiteur au fond d'une mare glacée. Cet événement sonne également le retour de notre cher Ronald qui sauve Harry et détruit le premier Horcruxe par la même occasion. Mais le plus dure reste à faire pour lui : retrouver les faveurs d'Hermione, ce qui est pour le moins épique, à l'image de leur couple.


Avec cette nouvelle avancée, Hermione souhaite partir à la rencontre de Monsieur Xenophilius Lovegood (Rhys Ifans, le crazy Spike dans Coup de foudre à Notting Hill, c'est lui) pour en savoir plus sur le symbole qu'il arborait en pendentif au mariage, et qui est inscrit dans le livre des Contes de Beedle the Bard, légué par Dumbledore à la demoiselle. Encore une fois, Ron apporte son brin d'humour habituel, notamment quand il décide de voter à la majorité pour aller chez Mr. Lovegood, en se rangeant évidemment tout de suite du côté d'Hermione (qui le voit venir à trois kilomètres). Durant leur visite, Xenophilius leur parle du Conte des trois frères. Un autre moment comique lorsque Hermione commence à lire l'histoire "There were once three brothers who were travelling along a lonely, winding road attwilight (crépuscule)...", et est interrompue par Ron qui préfère que l'on situe l'histoire à "midnight", comme sa mère avait l'habitude de faire (photo en haut au centre, dans l'encadré ci-dessus). Je n'ai pu m'empêcher de relever la petite pique à cette autre saga, souvent comparée à HP, Twilight (qui fait définitivement pâle figure face à celle du sorcier, encore plus avec ce film). Je pensais alors que c'était une volonté du scénariste, mais après vérification, c'était déjà présent dans le roman. Donc est-ce un jeu de mot volontaire, ou non, de l'auteur ? That is the question. En tous les cas, c'est savoureux.


D'ailleurs tout ce passage de trois minutes est absolument somptueux. Il fut conçue par Ben Hibon, qui le produisit en association avec Framestore. Il crée une sorte de parenthèse, dans la grande histoire, et pendant ces quelques minutes vous êtes transporté dans un autre monde graphiquement superbe.


S'en suit une arrivée fracassante des Mangemorts dont les héros réussissent de nouveaux à en réchapper de justesse, pour finalement se faire prendre par des Snatchers qui les conduisent tout droit vers le Manoir des Malefoy où ils seront séquestrés (aux côtés de Luna et du fabriquant de baguettes Olivander) et Hermione torturée par la diabolique Bellatrix Lestrange. Heureusement Dobby veille au grain. Il est d'ailleurs magistral, lançant des sorts à l'encontre de ses anciens maîtres qui n'ont décidément plus la grandeur d'entant (les Malefoy font vraiment pitié à voir) et on profite de cet instant de gloire d'autant plus car il sera fugace. La chute n'en ai que plus douloureuse et amorce la fin de la première partie.


Surtout quand on découvre, horrifié, que Voldemort entre en possession de l'Elder Wand, la soi-disante plus puisante des trois Deathly Hallows (Reliques de la mort).

THE END... of the first part.

CONCLUSION : Si vous n'avez pas encore vue ce film, courez-y. C'est une merveille. Vous ne verrez pas les 2h30 passer, tant vous serez accrochez à votre siège à vivre avec le trio cette cavale à travers l'Angleterre dans le but de détruire ces fameux Horcruxes. Le fait que l'histoire soit centrée sur ces trois personnages nous permet de les découvrir pleinement, en particulier les deux fidèles seconds de Harry Potter qui sont à l'apogée de leur jeu d'acteur, connaissant leur personnage sur le bout des doigts. Même Daniel Radcliffe joue bien. Les paysages sont aussi gigantesques que magnifiques. Le côté quête n'est pas s'en faire penser à celle du Seigneur des Anneaux. Le réalisateur David Yates a réussi le pari fou de rendre la partie la plus ennuyeuse du 7ème livre absolument passionnante de bout en bout. Certains défauts mineurs subsistes mais les qualités sont telles qu'ils sont vite oubliés.
Tout au long du film, vous êtes partagé entre rire et larmes. La nostalgie vous gagne. Revoir tous ces personnages. En perdre certains, tout en sachant qu'ils ne sont que les premiers d'une longue liste. Enfin, l
a bande originale composée par Alexandre Desplat est somptueuse et sert à merveille l'intrigue en accentuant les émotions des personnages, et du spectateur par la même occasion. L'une des meilleures adaptations de la saga, avec le troisième film, qui reste mon préféré. La seule tragédie de ce film est qu'il faille attendre moins de huit mois pour voir la suite et fin (snif) de cette épique saga. L'attente va être longue.


CRITIQUE DE HARRY POTTER
AND THE DEATHLY HALLOWS, PART 2 ICI.

lundi 22 novembre 2010

SAVE FRINGE!!!!!!!!

J'adore cette série. Seulement voilà, tout ceci pourrait bientôt prendre fin pour la simple et bonne raison qu'elle ne fait plus recette. En effet l'audience à fondue comme neige au soleil outre Atlantique. C'est tout juste si 5 millions d'Américains regarde la série chaque semaine. Alors qu'ils étaient deux fois plus la saison précédente.
La FOX a donc décidé de la changé de case horaire. Au revoir le jeudi, à partir de janvier, elle sera programmé le vendredi soir. Si vous n'êtes pas familier avec la programmation Américaine, sachez que le vendredi soir est une case morte. C'est une sorte de mouroir où l'on envoi les séries au casse pipes. L'année dernière, The Sarah Connor Chronicles y a vécu ses dernières heures. Et pour cause, le vendredi soir les gens profitent de leur week-end et sortent. Ils ont donc mieux à faire que de passer la soirée devant leur téléviseur. Cependant c'est aussi la soirée qui regroupe de nombreuses séries fantastiques (Smallville et Supernatural sur theCW, et la saison dernière Ghost Whisperer et Medium sur CBS) néanmoins il faudrait un miracle pour que Fringe ne soit pas annulée.
C'est pour cela que vous fans devez faire quelque chose. Si vous vivez aux USA, branchez-vous sur la FOX le vendredi soir à 9:00PM. Faîtes découvrir la série à vos amis. Parlez-en autour de vous, sur les blogs, Facebook et autres sites communautaires. Signez la pétition Save "Fringe" (Fox), et faîtes la circuler massivement. CRÉEZ LE BUZZ car aujourd'hui, à l'heure d'internet, notre voix compte et peu faire changer les choses. À l'image du mouvement qui avait été mis en place en 2009 pour sauver la série Chuck de l'annulation au terme de sa deuxième saison. Résultat, elle est toujours à l'antenne, et a entamée sa quatrième année.
Donc faîtes passer le mot pour sauver Fringe qui, loin de se limiter au fantastique, est un programme de qualité, chose de plus en plus rare sur les networks Américains.


Et si vous n'êtes pas convaincu, voici les raisons pourquoi moi je le suis.

Récemment, alors que j'étais en plein visionnage de la saison 2 via TF1, j'avais déjà partagé avec vous mon amour grandissant pour cette série et surtout ses personnages (en particulier la relation entre un père et son fils qui était le centre de l'intrigue), sans parler de la mythologie de la série qui devenait de plus en plus fouillée semaine après semaine.
Depuis, je me suis mise à l'heure Américaine et ai dévoré les sept premiers épisodes de la troisième saison, parce que tout simplement impossible d'attendre la rentré prochaine pour savoir le pourquoi du comment. Pour quelle raison ? Deux mots: réalité alternative. Dans le season final de la première saison, nous découvrions avec Olivia qu'il existait un autre monde où notamment les Twin Towers étaient toujours debout. Tout au long de la saison deux nous avons rassemblé des informations sur cet univers parallèle, jusqu'au season final où nous avons été plongé entièrement dedans, aux côtés d'Olivia et Walter parties à la recherche de Peter. La richesse apportée aux détails pour rendre cet univers le plus plausible est saisissant et les acteurs se retrouvent, pour la plupart, à jouer deux rôles différents. Absolument brillant. Seulement voilà, dans les dernières minutes nous découvrons que notre Olivia est restée coincé dans l'univers parallèle, alors que B-Olivia (ou Bolivia comme disent les créateurs de la série) se balade en toute impunité dans notre monde.


C'est ainsi que dans la troisième saison, nous alternons les épisodes dans les deux mondes avec une Olivia dans chaque. Une semaine, nous partons à la découverte de l'univers parallèle avec notre Olivia et Walternate, le diabolique double de Walter. Mais nous retrouvons également (l'autre) Charlie et nous familiarisons très rapidement avec Lincoln, le dernier membre du trio qui fait partie d'une Fringe Division bien plus bad-ass. La semaine suivante, nous retrouvons notre monde avec Walter & Peter, de nouveaux réunis, et Bolivia. D'ailleurs, coup de chapeau à Anna Torv qui sait apporter la subtilité nécessaire pour rendre les deux Olivia bien distincte. Absolument magnifique.

Jake Gyllenhaal singing on SNL

Après le précédent post portant sur deux films sortant prochainement et ayant pour point commun le très charmant Jake Gyllenhaal. J'adore ce mec depuis Donnie Darko qui fût une véritable claque. Dès lors, j'ai vue à peu près tous ses films.
À l'époque de la promotion du film Zodiac, il fût l'invité d'honneur de la célèbre émission comique Américaine Saturday Night Lights (qui a révélée Tina Fey et bien d'autres) le 13 janvier 2007 (l'épisode 10 de la 32e année). C'est à dire que nous le retrouvons tout au long de l'émission dans différents sketchs aux côtés des acteurs/comiques habituels de l'émission. Vous pouvez voir des photos de ces différentes interventions sur le site d'une fan : iheartjakemedia.com.

Voici donc une vidéo que je ne me lasse jamais de revoir, qui est l'opening de l'émission où il parodie une chanson du film Dreamgirls, And I’m Telling You I’m Not Going. Il se transforme alors sous nos yeux en drag-queen avec robe assortie. Si vous ne l'avez pas encore vue, qu'attendez-vous ? C'est absolument culte ! C'est qu'il chante bien ce con.


J'ai fait cette vidéo (merci iMovie) à partir de celle de bbmbrokie07 (ci-dessous), seule vidéo que j'ai pu trouvé sur YouTube relatant ce GRAND moment de chanson. On peu d'ailleurs y retrouver d'autres moments de l'émission tel que Law & Order, Friends In Wheelchairs (avec l'actrice de Away We Go), ou encore Stock Footage Awards. Merci donc à ce, ou cette, Américain(e).



BONUS : clip du groupe Vampire Weekend, pour la chanson Giving Up The Gun dans lequel Jake fait une apparition lors d'un match endiablé.

Source Code, avec Jake Gyllenhaal : first trailer

Synopsis (Première) : un militaire (Jake Gyllenhaal) teste une machine qui lui permet de vivre les huit dernières minutes de la vie de n’importe qui. En l’occurrence celui d’un homme qui périt dans un attentat où son train explose. Ses supérieurs lui ordonnent de retrouver les auteurs de l’attentat, quitte à revivre indéfiniment ces huit minutes. La mission dérape quand elle se met à provoquer une schizophrénie chez le militaire… Sortie Française le 4 mai 2011.



Cette première bande annonce donne envie de voir la suite. Entre l'actrice Michelle Monaghan (que j'ai découvert dans Kiss Kiss, Bang Bang et adore depuis) et surtout le beau, le magnifique, l'extrêmement talentueux Jake Gyllenhaal. Bien que ses derniers films (trop blockbusters) m'aient moins convaincus j'attends de voir. Je veux retrouver l'excitation ressentie devant Donnie Darko, Brokeback Moutain ou encore Zodiac. Please Jake, fais-moi de nouveau vibrer par ton talent. Cela manque de plus en plus à Hollywood.

BONUS : le trailer d'un autre de ses films qui sort le 29 décembre en France (et le 24 novembre aux USA), Love & Other Drugs avec Anne Hathaway. La première bande annonce n'avait pas retenue mon attention plus que ça, contrairement à celle-ci.

Mafiosa, saison 3, débute ce soir sur Canal +


Aujourd'hui fut dévoilé, via la page Facebook de la série, trois superbes affiches qui résument bien l'univers, et l'atmosphère de cette série made in Corse. Vous pouvez également découvrir d'autres clichés, trailers et interviews sur le site officiel. Et pour ceux, comme moi, qui n'ont pas Canal +, pas de panique. La chaîne propose (comme pour le lancement de la saison 3 d'Engrenages) de découvrir gratuitement l'épisode 3.01 ce soir, en même temps que les abonnés à 20H50, via le site officiel ou la page Facebook de la série. Alors, à vos écrans !


Ces affiches viennent s'ajouter à la première, dévoilée en octobre dernier qui met en avant, bien sûr, la femme la plus dangereuse de Corse, Sandra Paoli, jouée de main de mettre par Hélène Fillières. Preuve en est, elle est absolument détestable. La chef mafieuse est, à l'image du personnage de Joséphine Karlsson, dans la série Engrenages, brillamment interprétée par Audrey Fleurot (qui sera de nouveau à l'affiche d'Un village français, sur France 3, le 28 novembre, pour le début de la troisième saison).


Ainsi qu'une photo du frère et de la sœur ennemis, qui a fait son apparition sur la toile en août dernier. Avec ce cliché, le soulagement pour ma part. Tierry Neuvic (Jean-Michel Paoli, le frère) est toujours là, ce qui est une condition sinéquanone pour regarder cette troisième saison qui n'aurait aucune raison d'être, sans lui. Mais avant cela, il d'abord faut que je regarde la deuxième saison qui annonce la guerre au sein même du clan entre le frère et la sœur. J'ADORE Tierry Neuvic ! Il est la raison première pour laquelle j'ai regardé Mafiosa, après l'avoir découvert dans Clara Sheller. C'est un acteur Français très talentueux qui sait faire des choix audacieux. Il est même à l'affiche du dernier Eastwood, Hereafter, aux côtés de Cécile de France et Matt Damon. Oui vous avez bien entendu. Encore un frenchy qui s'exporte dans les productions Américaines. Une autre preuve que son talent (et sa gueule d'ange) ne passe pas inaperçue.

dimanche 21 novembre 2010

The Social Network - My Review : David Fincher marry me!


Synopsis (AlloCiné) : Une soirée bien arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg), un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d'un écran à l'autre d'abord à Harvard, puis s'ouvre aux principales universités des États-Unis, de l'Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier... Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s'est imposé comme l'une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l'amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux...

C'est l'adaptation du roman The Accidental Billionaires: The Founding Of Facebook, A Tale of Sex, Money, Genius, and Betrayal (La revanche d'un solitaire - La véritable histoire du fondateur de Facebook) de Ben Mezrich, publié en 2009.


Bordel, ce que j'aime David Fincher. Je ne me lasserais jamais de le dire encore et encore. Cela fait des années que ça dure, depuis ma découverte de Fight Club (l'un de mes films préférés EVER) : une monumentale claque. Depuis il n'a cessé de créer avec Panic Room (claustrophobiquement superbe), Zodiac (un orgasme cinématographique de par la présence de trois de mes acteurs favoris : Jake Gyllenhaal, Robert Downey Jr., Mark Ruffalo), ou encore L'Étrange histoire de Benjamin Button (des effets visuels impressionnants au service d'une histoire hors du commun. Cate Blanchett toujours aussi somptueuse, mais la présence de Brad Pitt m'empêche d'adorer ce film.).
Quand j'ai donc appris que le sujet du prochain projet de Fincher portait sur Facebook et son créateur, je n'en ai à vrai dire pas pensé grand chose (contrairement à beaucoup qui se demandaient comment il pourrais capter notre attention avec un tel sujet) car l'important était uniquement que nous allions prochainement découvrir la dernière création sortie de l'esprit de ce génie en puissance. D'ailleurs, dès que fût dévoilé le premier poster, en juin dernier, l'impatience n'a fait que s'accroître.


L'unique ami, Eduardo Saverin (Andrew Garfield)
et Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg).

Après la semaine dernière où j'ai pu découvrir le deuxième film réalisé par Ben Affleck, The Town, me voilà donc de retour au petit cinéma de Retiers (qui décidément sait se montrer audacieux et diversifié dans sa sélection, bien qu'il ne soit qu'un petit cinéma associatif. La culture n'a pas de limite.) pour voir The Social Network à l'ancienne. Ce qui devient, soyons honnêtes, de plus en plus rare à l'heure actuelle. Néanmoins ce film fait partie de ceux qu'il faut voir dans les salles obscures. À l'image de Inception, c'est un long métrage qui prouve que le cinéma peut être intelligent et tout aussi diablement exaltant et divertissant.


Eduardo Saverin (Andrew Garfield), Dustin Moskovitz (Joseph Mazzello)
et Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg).

Vous sortez de la salle, impressionné (encore une fois) par la maîtrise de ce cher David et absolument exciter comme une puce. C'est à cela que l'on reconnaît un grand film : un scénario (made in Aaron Sorkin aka le créateur de la série À la Maison Blanche (The West Wing)) impeccable avec des répliques piquantes à souhait et un rythme soutenu tout au long des deux heures, un montage implacable allié à une musique (composée par Trent Reznor et Atticus Ross) qui participe à créer une ambiance bien particulière, sans parlé du casting sans fausses notes (mention spéciale à Jesse Eisenberg, charismatique en diable, il porte le film sur ses épaules avec une facilité déconcertante). Par son jeu, il a sur rendre Mark Zuckerberg détestable, insupportable, arrogant, imbu de sa personne, au summum de la nerd attitude (et c'est plutôt une insulte pour tous les nerds du monde entier), par moment un énorme con associal ; et dans les cinq dernières minutes du film plus humain, assez pathétique et finalement seul au monde. Ce qui est un paradoxe pour celui qui a crée un site/une machine à "amis". Pour beaucoup, cet acteur est une révélation, pour ma part, pas réellement. Cela remonte probablement à sa participation à la série La famille Green (qui révéla également Anne Hathaway) dont la diffusion en France remonte à 2001. Dernièrement nous avions pu le voir en 2008 dans Adventureland, et l'année dernière dans Bienvenue à Zombieland. Il est généralement plus habitué au cinéma indépendant. C'est pourquoi il restait inconnu (jusqu'à aujourd'hui) du grand public mais pas de moi, en grande fan de films confidentiels que je suis.

Eduardo Saverin (Andrew Garfield), Dustin Moskovitz (Joseph Mazzello),
le poulet et Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg).

Autre acteur de plus en plus incontournable depuis Boy A, Andrew Garfield qu'il est impossible de ne pas apprécié vue qu'il joue le rôle de l'ami trahie. Il sera encore plus difficile de passé à côté vue qu'il reprends le rôle de Peter Parker/l'homme araignée dans le reboot de Spider-Man, prévu pour 2012. En grande fan du comics et des films de Sam Raimi, je serais au rendez-vous.
Enfin, ce fût l'occasion de revoir Joseph Mazzello qui était absolument inoubliable dans la mini-série The Pacific. Au point d'ailleurs de m'être sentie quelque peu frustrée devant son rôle plus limité dans The Social Network.
J'ai également eu le plaisir de croiser, le temps d'une scène, Wallace Langham alias la fouine Hodges dans CSI, Vegas (la seule, l'unique) dans le rôle de l'un des investisseurs d'un demi million de $. Mais aussi l'actrice Rashida Jones, que j'ai pu voir, notamment, dans le film I Love You, Man et la série The Office. Elle joue actuellement dans le dérivé de ce dernier Parks and Recreation. Dans le film, elle interprète l'une des avocates chargés de la défense de Zuckerberg.



Enfin dans le lot des prestations plus qu'inspirées, l'acteur Armie Hammer a eu double dose de travail puisque j'ai découvert qu'il interprétait en réalité Cameron Winklevoss et Tyler Winklevoss. Les jumeaux ne forment en réalité qu'une seule et même personne. Impressionnant. Généralement les effets spéciaux et autres trucs pour ce genre de supercherie, je les repère à trois kilomètres donc chapeau bas Mister Fincher. Il faut néanmoins savoir que dans les scènes où les deux frères étaient visibles à l'écran, Armie Hammer était aidé de Josh Pence pour donner le change. Ensuite le visage de Hammer était apposé digitalement sur celui de Pence. Double travail donc pour Armie qui modula son jeu en fonction du frère qu'il incarnait (voir l'analyse du langage du corps par le Dr. Lillian Glass). Néanmoins, les deux acteurs ont dû travailler en amont pour agirent comme deux vrais jumeaux, notamment au niveau de la diction et des gestes qui devaient se compléter.

Divya Narendra (Max Minghella), et les frères jumeaux Winklevoss
(Armie Hammer et sa doublure Josh Pence).

Au final donc, du bon, que dis-je du TRÈS bon David Fincher. Absolument maîtrisé. La narration déstructurée était une très bonne idée pour maintenir l'intérêt du spectateur, dès le début du film. Mélanger les procès opposant Mark Zuckerberg vs. l'ex-meilleur ami Eduardo Saverin, Mark Zuckerberg vs. les Winklevoss twins & Max Minghella et les moments prenants place à Harvard ou en Californie.
Le scénario est un pure bijou grâce à l'écriture, un mélange satiro-comique tout en finesse que nous devons à la plume du brillant Aaron Sorkin. Je pense, entre autre, au ping-pong verbal des jumeaux. Sans parler du ton de certaines scènes comme notamment la pseudo-réconciliation de Zuckerberg & Eduardo alors que la copine de ce dernier met le feu au cadeau qu'il lui a offert. Ou encore la conversation entre Zuckerberg & Sean Parker, dans la boîte de nuit, parfaitement orchestré sous fond de musique entêtante qui prend presque le pas sur ce qu'ils sont entrain de se dire. Cette scène n'est pas sans me rappeler celle aux tons bleutés dans 25th Hour, avec Edward Norton.
Enfin, la musique apporte beaucoup à l'ambiance qui sait se montrer électrique voir même oppressante par certains moments. Au point que vous ressortez de la salle tout excité, comme après un fix d'une drogue quelconque (non pas que je sache l'effet que cela face, ce n'est que pure spéculation).
Le film reste coincé dans votre tête bien après le visionnage. Un pure plaisir jouissif qui s'ajoute à celui de la semaine dernière. Décidément, je m'estime très chanceuse, cinématographiquement parlant. C'est vraiment le pied quand c'est si bon. C'est grâce à ce genre de productions qu'il est encore très agréable de payer une place de cinéma.

Le scénariste Aaron Sorkin et le réalisateur David Fincher.

Emily to Mark Zuckerberg: You’re going to be successful, and rich. But you’re going to go through life thinking that girls don’t like you because you’re a nerd. And I want you to know, from the bottom of my heart, that that won’t be true. It’ll be because you’re an asshole.