mercredi 28 décembre 2011

TITANIC et autres nouveautés on UK TV pour le printemps 2011

En avril 2012, cela fera un siècle que le Titanic est devenu tragiquement célèbre en sombrant dans les eaux glaciales de l'Atlantique. L'occasion pour la BBC de marquer le coup avec la mini-série en quatre parties de Julian Fellowes (à qui l'on doit la série Downton Abbey). L'originalité de cette mini-série sobrement intitulé Titanic, c'est qu'elle se penchera sur les souvent grands oubliés de la tragédie : la deuxième classe, et notamment certains qui ont réellement existé tel que les Widener, les Thayer, Dorothy Gibson, mais aussi les Allison, Astor, Strause, Guggenhiem, Contesse de Rothes, Duff Gordons, Molly Brown, et évidemment les serveuses, ingénieurs, stewarts et autres membres d'équipage.
Ces premières images sont plus que convaincantes. Tout comme les effets spéciaux qui ne peuvent rivaliser avec la version 3D de James Cameron qui ressortira au cinéma en même temps mais semblent néanmoins bien réussis. Les acteurs ont l'aire impeccables, comme toujours dans une production anglaise. En grande fan du Titanic, j'attends donc cela avec impatience.





Un maintenant un long trailer présentant beaucoup de nouveaux programmes pour la chaîne BBC qui semblent plus intéressants les uns que les autres. Décidément, j'adore la créativité anglaise.



Les nouveautés de la chaîne ITV. La promo marque surtout de par son choix musical : la toujours aussi somptueuse To Build A Home de Cinematic Orchestra.

The Girl With The Dragon Tattoo - My Review pleine d'amour pour Lisbeth Salander



Comme chaque mardi, c'est cinéma time. Aujourd'hui je me suis donc fait plaisir en allant voir le feel bad movie de noël, alias le dernier Fincher. Il s'agit d'un remake du premier volume de la trilogie suédoise à succès Millenium, qui avait également donné lieu à une adaptation qui date de 2009. Je n'ai jamais été intéressé par ce phénomène littéraire qui avait fait grand bruit il y a deux ans, mais les bandes annonces magistrales de la version filmique 2011 ont tout chamboulées. Mais allons droit au but avec mon ressenti, brut à la sortie de la salle.
Je ne suis peut être pas autant tombé en amour de ce film que j'ai pu l'être de The Social Network l'année dernière, mais je suis définitivement tombé sous le charme de Lisbeth (et de son interprète Rooney Mara) et cela dès les premières secondes de son apparition à l'écran. On vibre pour elle devant tant de dureté à son égard, et au contraire quand elle s'ouvre progressivement au personnage du journaliste Mikael Blomkvist (Daniel Craig, dont j'avais oublié combien il pouvait être plus que charmant). L'actrice est aussi magnétique que méconnaissable dans la peau de la hacker en herbe. On est tellement hypnotisé par son personnage que cela vous habite encore à la sortie de la projection, même dans le froid et sous la pluie, en train de coucher sur papier ces quelques lignes. Certains trouve qu'elle a un comportement qui tend parfois aux limites de l'autisme. Pour moi c'est juste une fille qui a dû faire face à beaucoup merdes tout au long de sa vie et a trouvé un moyen de gérer tout ça à sa manière, en se coupant du monde et des autres, limitant au minimum ses contacts avec autrui. Jusqu'à l'entrée en scène du journaliste, qui part certains côtés est son reflet au masculin, tant leurs deux esprits semblent fonctionné en symbiose. Même si celui de Blomkvist fonctionne un peu plus au ralenti, mais nous ne pouvons lui en vouloir. Après Lisbeth est unique. Elle ne cherche pas à plaire à quiconque. Elle reste fidèle à elle même. C'est un symbole de notre société à elle toute seule, qui va rejoindre le panthéon des femmes fortes de la filmographie de Fincher.



Le montage de Kirk Baxter et Angus Wall est excellent, alternant intelligemment entre les deux héros, qui sont intimement liés. Ils sont la force vive de l'histoire, en particulier Lisbeth qui vole chacune des scènes où elle apparaît. Difficile de reconnaître celle qui plaque Zuckerman au début de The Social Network (et oui, même actrice). Elle paraît si fade et conventionnelle avec ses gentils longs cheveux sages. Quelle promotion plus que magnifique ici pour Miss Mara. Mais Daniel Craig ne se débrouille pas trop mal avec son personnage, aux antipodes du sans peur 007. Je repense notamment à l'horrible scène du chat, qui ne ménage pas le spectateur, comme quelque autres durant le film. Mais nous y reviendrons. Le reste du casting est aussi excellent, notamment Christopher Plummer, que l'on aurait aimé voir plus.



Le montage donc alternant entre Lisbeth, le journaliste et l'enquête est électrique et vous accroche à votre siège. J'ai pu personnellement pleinement tester le mien, "à bascule" (privilège de la projection UltraAVX, supposément avec un écran plus grand, un meilleur son et siège réservé) tout au long du film. Tantôt en arrière pour prendre un peu de distance avec certaines images difficiles, tantôt penché en avant pour être au plus près de l'enquête.
Dès le générique (voir le site Fubiz.net) conçu par le studio Californien Blur, vous êtes mal à l'aise, comme lorsque l'on rencontre la fille du titre pour la première fois. Cette entrée en matière, sous fond de Immigrant Song par Trent Reznor's and Karen O (que l'on entendait dans les divers trailers) m'a fait penser à la promotion qui a été faite pour la série de FX American Horror Story. En tous les cas, ce générique rempli sa part du contrat : faire comprendre au spectateur que nous n'allons pas regarder une banale enquête policière nordique, un quelconque remake, mais une nouvelle œuvre du génie Fincherien. En tous les cas, Immigrant Song et le reste de la BO vous habite au point de prendre possession de votre corps et ce encore bien après la projection. Au point de vous retrouver à taper nerveusement du pied dehors, devant le cinéma. Et vous surprenez à vous comporter quelque peu comme l'héroïne.



Personnellement, je n'avais rien à faire du phénomène Millenium avant que David Fincher s'intéresse au projet. Et maintenant, il m'a conquise au point que j'ai d'ores et déjà réservé le premier tome de la trilogie à la bibliothèque de Montréal. J'ai besoin de mon fixe de Lisbeth. Je suis en manque. Voir les adaptations suédo-danoise ne m'intéressent pas. Surtout quand on compare la qualité de réalisation, du jeu des acteurs, des décors. Certes le budget n'est pas le même, mais je suis persuadé que même un faible budget n'aurait pas raison du talent visionnaire de Fincher. De plus, pour moi il n'y a qu'une Lisbeth, et c'est celle interprété par Rooney Mara.



Pour en revenir à l'enquête à proprement parlé, elle est captivante. Certains trouveront qu'il y a quelques invraisemblances. Personnellement, je n'ai rien vue tellement j'étais plongé dans l'intrigue. Le film est très long (2h38) et pourtant on ne sent pas le temps passé. C'est un plaisir de voir Lisbeth et Blomkvist assemblés chacun de leur côté, puis ensemble, les pièces du puzzle. Ils se complètent, s'enrichissent l'un l'autre. Sans parler de leur "couple" improbable qui fonctionne à merveille. Ici c'est elle qui porte la culotte, le soigne après son agression, pour ensuite initier le tout en se "jetant" sur lui (afin d'ôter la soupape du choc post-traumatique qui s'annonce), ou encore quand elle sauve Blomkvist puis (après un poli "May I kill him?") se lance magistralement à la poursuite de son agresseur.



Certaines scènes peuvent se montrer très difficiles à regarder, entre les images des différents meurtres ou la scène de viol de l'héroïne, sans parler de celle de sa vengeance. Là encore le travail de réalisation et le jeu d'acteur (mention spéciale à Miss Mara) complète le tableau pour les rendre encore plus intense. Rien ne nous est caché, que ce soit la nudité ou la violence, nous avons droit à la totale, ce qui est "rafraîchissant" contrairement à ce que Hollywood à l'habitude de nous proposer.



Le film a été tourné en Suède, ce qui colle parfaitement au climat ambiant. Les teintes gris-bleu de l'image, et le fait que l'intrigue prenne place en hiver sous la neige (en opposition au soleil estival des flashs-back) nous plongent encore plus dans l'intrigue. Chaque image, chaque plan ont été pensés et cela se voit à l'écran. Même si le travail accompli par Fincher semble quelque peu en deçà de celui fait sur The Social Network, The Girl With The Dragon Tattoo reste néanmoins une œuvre de qualité bien supérieur à la moyenne ambiante, qui repousse les limite du cinéphile averti qui sommeille en nous. Rendant ce film encore plus une expérience de cinéma et l'un des meilleur long métrage de cette année.



Mes seules complaintes à l'encontre du film :
- TROP de placements produit avec une absence totale de subtilité. Peut être était-ce le plus grand écran qui les rendait encore plus énorme. Par exemple dans une scène, en l'espace de trente secondes, Liesbeth va chercher du Coke dans son frigo, allume son MacBook Pro de chez Apple, va sur Google faire des recherches, puis atterries sur Wikipedia, tout ceci en mangeant son Happy Meal bien sûr...
- le pseudo-accent de certains personnages, notamment celui de la rédactrice en chef du journal Millenium, interprété par Robin Wright.



CONCLUSION : Lisbeth. Lisbeth. LISBETH. À elle toute seule, elle et son interprète Rooney Mara valent le détour. Elle fait dorénavant partie de ces femmes pour qui je développe un amour quasi lesbien tellement le talent transparaît de leur personne. I Love You Lisbeth! Elle mérite amplement pléthore de nominations et récompenses pour son travail accompli dans ce film. C'est bien simple, Miss Mara est Lisbeth Salander. Elle éclipse littéralement chacun de ses interprètes, au point que l'on en oublierait presque que Daniel Craig est supposément le héros. Le duo qu'ils forment fonctionnent au diapason dans ce film mené de main de maître comme toujours par David Fincher. Il y a un an je déclarais un amour sans vergogne et demandait la main de ce dernier (ici). Cette fois, je ne crois pas qu'il m'en voudra si je lui préfère l'héroïne.
Pour le reste, l'enquête qui vire au thriller sous fond de paysages nordiques enneigés est aussi palpitante que déroutante. Vous restez accrochez à votre siège et ne voyez pas les 2h38 passer. Certaines scènes sont très difficiles à regarder, mais brillamment orchestrées. Le montage est acéré, les images et plans de haute qualité, accompagnés d'une score qui épouse au plus près l'intrigue, sans parler du reste du casting cinq étoiles. Un seul regret, que tout ce petit monde n'est pas enchaîné dans la foulé avec le 2 et 3, car à la fin du film on ne veut pas laisser partir Lisbeth. Le manque se fait sentir. Seule solution, aller à la bibliothèque pour pseudo-combler cela.

mercredi 21 décembre 2011

Sleeping Beauty, by Granny O'Grimm

Et maintenant un petit peu de poésie grâce à une découverte faite via encore une fois le Facebook, mais cette fois d'un ami proche, via le site fubiz.net.
Il s'agit d'une grand-mère cherchant à lire une histoire de conte de fée à sa petite fille (personnellement pour moi cela ressemblait plus à un petit garçon), d'une façon qui prête plus à faire peur qu'à aider l'enfant à sombrer dans les bras de Morphée. Le projet a été nominé dans la catégorie meilleur court-métrage d’animation aux Oscars 2010.
Je vous conseille d'aller faire un tour sur le site officiel, GrannyO'Grimm.com, qui est tout aussi superbe que ce petit film ci-dessous. Et si après tout ça, elle ne vous fait toujours pas peur, vous pouvez même devenir son "ami" Facebook ici. Vous pourrez laisser un message dans le livre d'or et lire d'autres contes de fée ou comptines.

Écrit et joué par Kathleen O'Rourke.
Réalisé par Nicky Phelan.
Produit par Darragh O'Connell (Brown Bag Films).
D'après une idée de Kathleen O'Rourke et John Walsh.
Musique de Gregory Magee.

Granny O'Grimm's Sleeping Beauty from Darragh O'Connell on Vimeo.

The Hobbit: An Unexpected Journey, le premier ÉNORME teaser


Alors que 10 ans plutôt, le premier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux sortait sur les écrans de cinéma, voici que Peter Jackson (via son Facebook) nous fait un cadeau de Noël avant l'heure en nous dévoilant un LONG teaser de 2 minutes 30 (courtesy of Apple) du préquel The Hobbit. Et le moins que l'on puisse dire c'est que les images sont MAGIQUES et vous ne pouvez retenir une petite larme et revoyant la Comté, Bilbon Sacquet originel (Ian Holm), Gandalf le Gris, l'épée brisée, les paysages de la Nouvelle-Zélande, ou encore Galadriel et le pays des elfs, mais aussi Gollum et son precious...
Pour ce qui est des nouveaux personnages : beaucoup, beaucoup de nains avec des noms pour la plupart similaires, donc pour le moment un peu difficile de s'y retrouver. Par contre le personnage de Richard Armittage, Thorin Oakenshield, sort déjà du lot comme étant le leader de ce petit monde. Que ce soit dans la façon qu'il nous est présenté, ou part le chant qu'il entonne, il fait définitivement penser à mon personnage préféré de la précédente trilogie : le magnifique Aragorn/Viggo Mortensen. Comme si j'avais besoin de ça, moi qui suit déjà une fan incontestable de Mister Armittage.

L’histoire de Bilbo le Hobbit : un voyage inattendu se déroule avant la précédente trilogie et suivra Bilbo Baggins/Sacquet (Martin Freeman) alors qu’il s’embarque dans une aventure avec le magicien Gandalf (Ian McKellen) et treize nains pour sauver un trésor volé et restaurer leur royaume qui a été conquis par le dragon Smaug.
La sortie est prévue sur les écrans le 14 décembre 2012. Et le deuxième chapitre de la saga, The Hobbit: There and Back Again, verra le jour le 13 décembre de l'année suivante.

jeudi 15 décembre 2011

The Artist - My Review émerveillée devant tant de poésie


Décidément ces derniers temps, le cinéma aime rendre hommage à ses prédécesseurs. Que ce soit cet été, avec le film de J.J. Abrams Super 8. Ou récemment Hugo de Martin Scorcese, qui est un hommage à la naissance du 7e art et plus particulièrement au travail de Mélies, tout ceci en utilisant la 3D (brillamment) pour faire le parallèle entre les innovations de l'époque et celle d'aujourd'hui. Ensuite avec The Artist, de Michel Hazanavicius (le réalisateur des deux OSS 117), avec son duo de choc favori Jean Dujardin et Bérénice Bejo (sa compagne dans la vie). C'est un hommage aux films noir & blanc hollywoodien des années 20-30, bourré de clins d'oeil et servi par un casting royal. Au détour de chaque scène vous reconnaissez un acteur ou une actrice américaine, plus ou moins connu : John Goodman (Al Zimmer, le producteur), James Cromwell (Clifton, le fidèle chauffeur), Penelope Ann Miller (Doris, la femme de Valentin), Missi Pyle (Constance, la co-héroïne de Valentin), Beth Grant (la domestique de Peppy), Joel Murray (le policier qui sauve Valentin), Malcolm McDowell (un acteur que Peppy rencontre lors de sa première audition)...


Tantôt vous riez aux pitreries du héros Georges Valentin, tantôt vous pleurez en regardant sa lente chute. Jean Dujardin est magistral, mais comme il l'est toujours. Il montre encore une fois combien il peut tout faire. Son visage ultra-mobile est plus qu'utile pour interpréter cet acteur de muet. Pas besoin de paroles, son visage et même son corps entier sont un roman à ciel ouvert qu'il nous prend plaisir à découvrir page après page. Il nous charme, nous amuse, nous fait rire et pleurer. Et son duo avec le chient est royal. Mais en même temps, Jean Dujardin ne m'a pas surpris. Et ce n'est pas une critique, c'est juste qu'il avait juste déjà tout ça en lui. Nous en avions découvert, par petite touche, au fil de ces diverses expériences, que ce soit au cinéma, à la télévision, ou au théâtre. C'est un acteur caméléon qui ne s'enferme pas dans une case, et prend perpétuellement des risques. Chose hélas de plus en plus rare. The Artist en était un de plus et on ne peut que le remercier d'avoir relever ce défis. Je suis rarement impressionné par les acteurs (et le cinéma) français mais force est de constater que Jean Dujardin fera dorénavant partie de mon TOP d'acteurs incontournables, majoritairement américain-anglais-canadien. Je soutiendrais ainsi ma soeur qui l'adore depuis l'époque de Un gars, Une fille, pour le plus grand malheur de son copain, qui le trouve trop maintream/populaire. Je crois qu'avec The Artist, il va définitivement devoir revoir sa copie.


En face Bérénice Bejo, avec son petit couvre chef toujours visé sur la tête, est vraiment irrésistible et pleine de talent. Elle sait se montrer drôle, touchante et aligner les pas de danse avec une facilité déconcertante dans ce rôle de jeune première qui lui va comme un gant. Le duo qu'elle forme à l'écran avec Jean Dujardin est toujours un bonheur à voir et ce depuis OSS 17. C'est deux-là s'adorent et cela transparaît à l'écran. Ils prennent plaisir à jouer et nous à regarder. On se prend d'amour pour ce couple qui se cherche et se perd tout au long du film, en ayant peur de ne jamais les voir atteindre le bonheur. Du mélo dans son art le plus pure. Le meilleur exemple de la complicité entre ces deux acteurs, c'est la longue scène de claquettes finale en un seul plan.


La bande originale de Ludovic Bource est tout aussi royale et porte à merveille le casting et l'intrigue, remplissant les silences laissé par le muet. Je pense notamment au morceau Waltz For Peppy que l'on pouvait retrouver dans la bande annonce : magnifique.


Pour pallier l'absence de son, l'image doit décupler son pouvoir, se montrer d'autant plus symbolique, rivalisant de trucs et astuces si simples en apparences mais qui ajoutent à la magie du film. Je pense notamment à la scène où Peppy enfile le costume de Valentin, s'imaginant dans ses bras, à celle de Valentin face à une vitrine admirant un smoking, ou encore lorsqu'il regarde chez lui les vestiges de sa gloire sur grand écran et observe impuissant sa propre ombre lui faire faux bon, le cauchemar sonore qui nous surprend au même titre que le héros, mais aussi la scène où il découvre ses affaires stockées chez Peppy avec le montage qui s'acharne sur l'horloge avec les singes sculptés qui personnifie parfaitement le ressenti intérieur du héros à ce moment précis, etc... D'ailleurs grand travail du directeur de la photographie Guillaume Schiffman qui a su faire des merveilles des contraintes qu'imposait le format du film. Que ce soit avec les lumières, mais aussi les nuances de noir et blanc, qui tendent vers le gris à mesure que le héros sombre dans l'anonymat (du muet que plus personne n'entend), en opposition à l'entrée dans la lumière (du parlant) de l'héroïne.

Jean Dujardin et Guillaume Schiffman.

Et enfin, grand BRAVO à Michel Hazanavicius qui a eu cette idée de film muet et est allé au bout de son projet, alors même qu'Avatar battait son plein dans les salles. Il s'est documenté jusqu'à l'overdose pour connaître son sujet sur le bout des doigts. Ce sont les films de Murnau (notamment L'Aurore et City Girl, Our Daily Bread), ceux de Frank Borzage, La Foule de King Vidor, les films de Chaplin, les Fritz Lang (je pense notamment à Metropolis, un autre muet absolument passionnant), ceux de Von Stroheim, L'Inconnu de Tod Browning, etc... qui ont inspiré le réalisateur (selon ses propres dires) lors de l'écriture, et qu'il a montré comme références aux acteurs et à l'équipe. Autant de films qui mériteraient qu'on s'y intéresse.

Jean Dujardin et Michel Hazanavicius.

Et n'oublions pas Jack le petit chien (Uggy de son vrai nom) qui a lui aussi été primé à Cannes avec la Palm Dog. Il est le parfait compagnon de Valentin durant tout le film. Son duo avec Dujardin est des plus drôle, tellement ces deux-là sont complices. Il me ferait presque aimé les chiens, c'est dire.


Je vous conseille grandement la lecture du dossier de presse du film, via le site de la WarnerBros, ici qui vous permet d'apprendre pleins de choses sur sa conception et ses origines. Notamment qu'il fut tourné en couleurs, que Michel Hazanavicius a regardé plus de 300 films en amont, les contraintes qu'implique le tournage au format 1.33, l'enthousiasme des gens à Hollywood pour ce film hommage à leur histoire fait par "un espèce de fou de français dans un format qui n'existe plus", etc...
CONCLUSION : Tout dans ce film respire la beauté et la perfection : de l'affiche, en passant par la lumière, la photographie, les acteurs, la réalisation, la musique. Les deux français Jean Dujardin et Bérénice Bejo et incarnent en silence magnifiquement leur personnage respectif, tantôt dans les rires, tantôt dans les larmes, sans oublier les claquettes. Ils livrent un jeu des plus complet, à l'image des acteurs de l'époque dont le film est un brillant hommage. Ils méritent amplement toutes les nominations et prix qu'ils puissent recevoir. Pour compléter le tableau, ils sont plus que bien entouré par un casting de seconds rôles hollywoodiens qui ajoute au cachet du film. L'un de mes coups de cœur de l'année 2011. Vous le retrouverez définitivement dans mon TOP10.

lundi 12 décembre 2011

School Portrait (2011), by Nick Scott

Voici un cours film rigolo, découvert par le biais du Tumblr Residual Blues. Qui ne se rappel pas de ces séances de photos scolaires où nous avions tous l'aire ridicule. Ici nous découvrons la perspective du photographe, qui essaye de détruire psychologiquement ses modèles miniatures. Mais, comme toujours, les enfants ont le dernier mot. Vue le succès rencontré, un autre film sera révélé le jour de Noël.

Le méchant photographe qui insulte les enfants est interprété par Jonathan Rhodes.
Réalisé par Nick Scott.
Produit par Michael Berliner, de PicoPictures.co.uk.

School Portrait (2011) from Michael Berliner on Vimeo.

vendredi 9 décembre 2011

Faîtes nous donc pas chier avec notre Noël chéri

Voici une polémique que j'ai découverte via un collègue du travail. Visiblement la fête de Noël n'est pas du goût de tout le monde, et ils le disent. Certaines personnes prennent peur et otent des crèches ou interdisent les enfants de dire le mot "noël" à l'école. Mais où va le monde ?!? C'est ce que avait envie de dire le québécois Matty Bonin, via sa chaîne YouTube. Très charmant avec son bonnet de père noël, mais ça c'est hors de propos. En tous les cas, je suis d'accord avec ce qu'il dit et il m'aurait bien fait rire.

The Lucky One, by Nicolas Sparks : trailer et featurette du film

Je peux parler le plus sérieusement du monde de cinéma et de films de qualité qui passeront au dessus du commun des mortels. Et parfois je vais m'enflammer pour tes comédies romantiques à deux balles. C'est moi, incapable de construire une relation amoureuse pérenne, dans toutes mes contradictions. Ici en plus, il s'agit d'une nouvelle adaptation du romancier à bestsellers Nicolas Sparks, intitulé The Lucky One (Le porte-bonheur, dans la version française). À ne pas confondre avec The Lucky Ones, avec Rachel McAdams, Tim Robbins et Michael Peña.
Ce qui a retenu mon attention, en premier lieu, c'est la présence de Mister Zac Efron... Et oui, je suis doublement faible. Ce petit brin de mec est loin de me laisser insensible. En voyant la bande annonce, je ne peux m'empêcher de repenser au film Charlie St. Cloud, que j'avais vue l'année dernière et beaucoup aimé. Autre grand atout pour le film The Lucky One, la présence au casting de Taylor Schilling que j'ai découvert et adoré dans la regretté série Mercy Hospital, mais aussi la toujours géniale Blythe Danner. Donc en bref, un film que j'irais très certainement voir à sa sortie. Parce que personne n'est parfait et qu'il faut l'assumer. Qui sait, cela pourrait même être une bonne surprise. Cela arrive parfois.



mercredi 7 décembre 2011

"Here's to the crazy ones...", le poster


Voici un poster de 10" x 26" qui reprend les paroles de la publicité Think Different faite pour la marque Apple en 1997, et qui aurait été vraisemblablement écrit en partie par le désormais regretté Steve Jobs, directeur de la compagnie à l'époque.
Je vous avais déjà présenté cette citation, avec les publicités en déclinaison support papier dans les premiers mois de création de mon site. Il s'agissait alors de la quatrième citation. Impressionnant le chemin parcouru alors que je suis rendu à presque 100 au jour d'aujourd'hui.

Vous pouvez acquérir ce dernier pour 95$ (+10$ pour le port) ou 195$ sous cadre (+25$ de port). Les 500 premières copies ont été déjà vendues et le deuxième (et dernier) lot d'impressions sera envoyé après Noël, sachant que les commandes ne seront plus pris en compte au delà du 17 décembre (11:59 pm, Côte Est). Donc si vous êtes fan de la marque à la pomme tout comme moi, il vous reste dix jours pour prendre vos dispositions en allant sur le site officiel. L'ensemble des bénéfices seront reversés à Acumen Fund, dont le but est de "créer un monde au-delà de la pauvreté en investissant dans des entreprises sociales, des leaders émergents, et des idées révolutionnaires". Tout un programme.

Quotes of the Day aka Citation du Jour_n°097


Si tu n'essaies pas, tu ne seras jamais.

C'est tellement vrai. C'est ce qui m'a poussé à quitter la France pour venir m'installer à Montréal. Et c'est mon mojo depuis pour essayer de nouvelles choses et rencontrer de nouvelles personnes.

Et pour répondre à la question "Êtes vous heureux ?", regardez ci-dessous.


OUI/NON.
Si "oui", "continuez comme ça".
Si "non", mais que vous "voulez être heureux" alors "changer quelque chose". Autrement c'est comme pour le reste "continuez comme ça".
Est-ce que je suis clair ?

lundi 5 décembre 2011

Manhattan in motion, by Mindrelic

Voici un montage de Josh Owen, aka Mindrelic, de Rochester aux USA alors qu'il a passé plus d'un mois à New York. Ce clip est le résultat d'heures de films armé d'un Canon 5D mark II, et de deux Canon 7D. Musique : Lights Dim du groupe newyorkais The American Dollar.

Mindrelic - Manhattan in motion from Mindrelic on Vimeo.

Et voici en bonus, une deuxième vidéo intitulée NYC - Mindrelic Timelapse qui regroupe une collection de ses plans préférés de la ville qui ne dort jamais, qu'il a fait quelque mois auparavant.

NYC - Mindrelic Timelapse from Mindrelic on Vimeo.

Grafiskt Forum Dec. 1951 Cover, by Helge Rehnström

Alors que nous avons entamé depuis quelque jours notre calendrier de l'avant de cette fin d'année 2011, rien de mieux qu'un peu de Christmas Spirit avec ce charmant Santa Claus/Père Noël. Un peu de typo, quelques coups de pinceaux stratégiquement placés et VOILÀ. Il s'agit d'une affiche qui a 60 ans, et n'a pas pris une ride. Je l'ai découverte via le Tumblr très inspirant DesignersGoToHeaven.com.
Grafiskt Forum était une revue suédoise, éditée entre 1950 et 1970. Elle comportait de nombreux articles et créations typographiques, avec quelques incursions dans la conception graphique, qui prendra d'ailleurs de plus en plus en plus d'importance au fil des années. Pour retrouver un énorme florilège des pages de ce magazine, je vous conseille d'aller faire un tour sur le Flickr de bustbright, un studio de Los Angeles composé des designers Katie Varrati et Derrick Schultz.

Will Smith, the thinker of happiness

Voici quelques pensées intéressantes du merveilleux Will Smith. Je n'en l'aime que plus maintenant. Ses paroles sont pleines d'inspiration. Certaines dates notamment de l'époque de la sortie du film The Pursuit of Happyness (À la recherche du bonheur), en 2006. Ou comment chacun a des rêves et qu'il doit faire le maximum pour les réaliser plutôt que d'avoir des regrets ou être envieux du succès des autres. Sans oublier, savoir rester humble et travailler très dure pour ce que l'on veut.

Typographies en tous genres

Voici deux belles créations typographiques que j'ai découvert tout d'abord via le Tumblr de Jeanne Dum (ici et ).
La première est une création de Parra. Il s'agit d'un poster en sérigraphie pour le magazine It's Nice That, datant de 2010.
La deuxième fait partie d'une série d'illustrations typographiques intitulée Cursed Words, deCasey Ligon.
C'est ainsi que j'ai découvert d'autres sites pleins de richesses tel que FromUpNorth.com ou encore Typeverything.com, et PostersOfFortune by tdc.


Voici également une création à base de calligraphie, de Niels Shoe Meulman, un artiste, graphic designer, et directeur artistique. Il est originaire d'Amsterdam.

dimanche 4 décembre 2011

The Fun Theory, prendre du plaisir à changer les choses

Voici une vidéo que mon ami anglais Robin m'a fait découvrir, car il sait combien j'aime les choses qui sortent de l'ordinaire. Je pense que quand il m'a envoyé le lien vers cette vidéo, il devait s'attendre à la voir atterrir à un moment donné ou un autre sur ce blog. Merci donc Robin pour cette nouvelle découverte.
Il s'agit d'une campagne orchestré par Volkswagen, comme vous pouvez le voir avec le logo à la fin de la vidéo. Et oui, la grande multinationale essaye de faire dans le sentimental/humain. Mais bon, ne privons pas pour autant notre plaisir. Car cet escalier/piano à le mérite de faire sourire et on regrette juste qu'il soit juste dans le métro de Stockholm.
Le site internet TheFunTheory.com est fondé sur l'idée que quelque chose d'aussi simple que prendre plaisir à faire quelque choses est la meilleure façon de changer les attitudes des gens, au mieux. Be it for yourself, for the environment, or for something entirely different, the only thing that matters is that it’s change for the better.
Vous pouvez découvrir d'autres "fun ideas" sur le site, tel que recycler les bouteilles de verre, rouler moins vite, jeter ses déchets avec plaisir. La plus drôle étant la machine arcade/recyclage verre. Dommage néanmoins que plus les vidéos sont récentes et plus elles ressemblent à une ôde à la marque de voiture dont on parle en long en large et en travers. Plus rien à voir avec la première vidéo ci-dessous, conçu pour créer le buzz et l'intérêt du public sans que ce soit trop "commercial".