jeudi 20 décembre 2012

Des promos de séries qui font envie pour 2013

Voici deux séries que j'attends avec impatience, parce que sérieusement depuis la rentrée, il n'y a rien qui fasse frétiller les papilles, sursauter d'excitation et d'anticipation semaine après semaine. Même Homeland qui était des plus palpitante et renversante durant la saison 1 et la première moitié de la deuxième se ramollie un peu du bout du genoux. Et puis les autres, qui ont fait leurs preuves par le passé, se ramollissent avec l'âge. Toutes les bonnes choses ont une fin on dirait.

C'est pour cela que j'attends avec impatience janvier prochain pour Shameless, dont voici deux promos très axés contes de fées, à l'image du poster ci-dessous. La première est un stop-motion look de l'histoire de la série sous forme de flip-book et l'autre c'est Fiona qui nous fait une présentation de sa propre version de fin de conte de fées.




Mais surtout mars pour la saison 3 de Game of Thrones que les producteurs nous parlent depuis le début comme promettant d'être bloody fantastic. Littéralement. Je sens que les scénaristes vont encore me briser le cœur. En attendant, ce premier behind the scenes/interviews me rend déjà folle d'impatience, alors je n'imagine pas le premier vrai trailer, et encore moins le season premier. À m'en faire pipi dessus. Pardon, c'est absolument d'aucune finesse et je m'en excuse, mais cette série est une véritable perle pas suffisamment récompensée par ses pères tellement qu'elle est merveilleusement brillante que s'en est aberrant!!! Si vous n'avez pas encore succombé, rattrapez immédiatement votre retard. Vous avez largement le temps de vous mettre à jour et de tout savoir sur la grande, la magnifique famille Stark. Et Tyrion.

The Perks of Being a Wallflower - My Review


Synopsis :  Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un "loser". En attendant, il reste en marge - jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, l'amour… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui.


La bande annonce avait retenu mon attention de fan de cinéma indépendant américain. Et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai retiré de la projection une grande satisfaction, au delà de mes attentes de bases. L'un de mes coups de cœur de cette année. Rebaptisé bêtement (comme c'est trop souvent le cas) pour le marché français Le monde de Charlie, qui fait d'ailleurs penser à un million de titres approchants. C'est généraliste et réducteur à la fois. Surtout comparé au titre original qui fait référence à l'état émotionnel et relationnel du héros dans sa vie au quotidien (que ce soit au lycée ou en famille) faisant partie de "la tapisserie".


Adapté du roman plus ou moins auto-biographique de Stephen Chbosky intitulé en français Pas Raccord (titre tout aussi déplorable, bien qu'un peu plus en lien avec l'original, mais passons), que j'ai maintenant très envie de lire. L'auteur a voulu s'éviter la déception de voir son bébé adapté sur grand écran, ce qui est souvent synonyme d'édulcoration de l'intrigue et des personnages. Quoi de mieux donc que de réaliser son livre soi-même pour restituer au mieux l'univers que l'on a crée. En ça le film français La Délicatesse était pour moi une réussite. Mais ce n'est pas toujours le cas, car écrire une histoire et la lettre en image sont deux métiers bien différents qui ne vont pas forcément de pair. En cela Chbosky s'en sort relativement bien.

Grâce notamment à un excellent choix de casting, particulièrement son trio de tête. Ils sont chacun un visage plus ou moins connu. Vous les ayez déjà croisé dans un autre film indie, un blogbuster raté ou une saga magique mondialement lue et vue.


Commençons donc par Logan Lerman, le bien nommé Charlie pour le moins introvertie suite à la perte de quelqu'un qui lui était très proche. Élément qui va avoir un effet boule de neige, faisant ressortir bien autre chose. Mais cela je vous laisse le découvrir. En bref ce n'est pas que l'éternelle histoire de l'ado en recherche identitaire. L'acteur se montre d'ailleurs très juste pour rendre des plus crédibles toutes les émotions qu'il traverse. Contrairement à ce que son jeu pouvait laisser présager pour ceux qui avaient vu le très moyen Percy Jackson. Une autre adaptation de bouquin. Décidément Hollywood ne sait vraiment faire plus que ça. Pour ma part, je l'avais découvert dans la série Jack & Bobby, trop vite avortée où il était très doué, surtout pour son jeune âge, entouré d'un ensemble d'acteurs des plus irréprochables : Matt Long (aperçu dans The Newsroom), Christine Lahti, John Slattery (qui a été depuis consacré grâce à Mad Men) ou Bradley Cooper (Alias, et maintenant au cinéma depuis le succès de Very Bad Trip. Dernier exemple, Silver Linings Playbook, où il livre une performance ROYALE de folie)...


Ensuite, mais non des moindres, nous retrouvons l'excellent Ezra Miller. Ici il rivalise de cabotinage et de charisme dans son rôle de l'ami gay qui entretien une lisais on secrète avec rien de moins que le capitaine de l'équipe de foot locale. Avec sa demi-sœur il fait fi de se peuvent penser les autres et entant bien se comporter comme bon lui semble et dire tout ce qu'il pense. Ce qui le rend immédiatement attachant. On rêverait tous d'avoir sa capacité de donner l'impression de ce les autres peuvent dire ou faire ne nous atteint. Il réveil la folie en chacun de nous pour que nous la portions tel un étendard, avec fierté. J'aurais adoré avoir un ami tel que lui au lycée. C'est libérateur et jubilatoire. J'ai hâte de voir quel sera son prochain rôle.


Enfin nous retrouvons une demoiselle que nous avons vue grandir au fil des dix dernières années dans son rôle d'Hermione Granger. Sous nos yeux elle est progressivement devenu une femme. Et moi qui n'aurais jamais cru pouvoir la dissocier de son rôle de sorcière, je fut la première surprise. On comprends tout à fait que Charlie succombe au charme de la demoiselle tant elle est à la fois attachante, drôle et pleine de grâce. Son duo avec le perso de Miller est excellent. Il fait ressortir la folie qu'elle nous avait caché depuis toujours.


Ce film, c'est aussi un bonheur pour les oreilles avec une BO que l'on meurt d'envie de posséder, particulièrement le morceau de Bowie qui fait "voler" nos héros. Séquence magnifique digne de ces petits moments magiques que le cinéma réussi à nous créer parfois.


Come on, let's be psychos together

mercredi 12 décembre 2012

Populaire - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Printemps 1958. Rose Pamphyle (Déborah François), 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard (Romain Duris), 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…


Un savant mélange du génie rétro à la française dans le style de OSS 117 ou de Potiche, saupoudré de folie compétitive, avec une pointe de romance. Ajoutez à cela un soucis de l'esthétisme propre aux années 50 poussé à son paroxysme par le réalisateur, Regis Roinsard, dont c'est le premier film. Et ce dès le générique très coloré, conçu clairement tel un hommage à ceux de Saul Bass qui était THE maître des génériques de films à l'époque où prends place l'histoire de Populaire. Ou encore Maurice Binder, qui a créé celui du film Charade avec Audrey Hepburn, mais aussi quatorze génériques des films de James Bond entre 1962 et 1989. On ne peut imaginer meilleur moyen pour se plonger tout de suite dans l'atmosphère so fifties...


Romain Duris s'essaie ici à la comédie. Ce qu'il ne réussi pas toujours durant le film. Ou peut être est-ce moi, qui n'arrivais pas à le dissocier de ses précédents rôles bien plus dramatiques. Il est néanmoins très touchant et attachant de ce rôle d'éternel second que ce soit dans son métier d'assureur ou dans le cœur de son amour de jeunesse. Tout ceci avant que Rose Pamphyle (excellente Déborah François) ne fasse irruption dans son bureau et ne bouleverse an jamais sa vie. Le compétiteur qui sommeille en lui se réveille alors dés que les doigts de la jeune provinciale se posent sur le clavier d'une machine à écrire. Il voit alors le potentiel et embarque alors sa secrétaire, et le spectateur par la même occasion, dans une compétition que nous n'aurions jamais pensé élevé au rang olympique. Et pourtant c'est la pure vérité. Néanmoins on ne peut s'empêcher de sourire quand le réalisateur succombe à l'envie de nous servir une scène de duel de tapage à la machine au ralenti. Comme toute œuvre sportive qui se respecte.


Ce film est une occasion de se replonger dans cette époque que la série Mad Men a élever au rang de perfection du vintage. Et Populaire n'a rien a envier à sa grande sœur télévisuelle tant le soucis de l'authenticité a été poussé à l'extrême pour le plus grand plaisir de Duris, et nous par la même occasion. Pour donner une idée chiffrée, le budget costumes atteignait 20% du total. Bien loin des 5% habituels. Et les acteurs ne sont pas en reste, entre monsieur qui a fait le pleins de films portraiturant la France d'alors pour faire sienne les habitudes de l'époque. Ou mademoiselle effectuant pendant des moins des cours intensifs de tapages à la machine à écrire (apprenant à fonctionner tout d'abord avec les dix doigts puis gagnant en vitesse), de piano et même de danse. Un entrainement digne d'une réelle athlète olympique.


Sans oublier la présence au casting de la superbe Bérénice Bejo, dans son premier rôle post-cataclysme artistien, toute auréolée de son son incroyable succès planétaire et de la pluie de récompenses qu'elle a reçu avec The Artist. Ici elle brille dans son rôle d'ex petit amie du personnage de Duris.
L'acteur qui interprète son mari, Shaun Benson, est tout aussi irrésistible avec son charme et son flegme américain. Sans oublier son so cute accent bien sûr. Pas étonnant que la belle l'est préféré au cocorico agent d'assurance.

Superbe affiche teaser du film, à l'image du générique coloré.

CONCLUSION : Un pure moment de vintage bonheur avec des acteurs habités par leurs rôles et un réalisateur plus qu'impliqué à faire de son premier long lettrage une merveille. Un pure hommage aux fifties pensé en détails. Sans oublier celui à la compétition de tapage à la machine à écrire depuis longtemps tombé dans l'oubli. Encore plus aujourd'hui alors que votre votre fidèle sujet ici présent achève d'écrire ces mots via le clavier tactile de son iPod... Un tout autre monde.