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vendredi 11 janvier 2013

Skyfall, le générique de Daniel Kleinman sur fond d'Adèle

Après avoir vue Skyfall, le dernier James Bond, la première chose que l'on en retient, c'est d'abord son générique graphiquement superbe et lugubre à souhaits pour symboliser le mental de Bond alors qu'il sombre, littéralement. Et pour rajouter à tout cela, la voix envoûtant d'Adèle interprète le morceau en toile de fond. Impossible d'être passé à côté de cette chanson ces dernières semaines. C'est bien simple, elle passe en boucle. Et ce n'est personnellement pas pour me déplaire. La chanteuse a une voix toujours aussi magnifique. Elle a pris une courte pause de son nouveau rôle de maman pour enregistrer ce morceau que je trouve en parfait adéquation avec le film et son héros qui est toujours la quintessence de la classe attitude en toutes circonstances. Surtout dans les combats. C'est absolument royal. Mais il nous montre en même temps les failles de l'agent secret qui ont réveillées le plaisir que j'avais rencontré lorsque j'ai découvert Casino Royal, il y a 6 ans. Et l'envie de ressortir mon dvd du placard pour me refaire un petit visionnage.


Générique Skyfall par Spi0n

lundi 6 décembre 2010

The LOSERS, Opening and End Credits


Le Main Title

Hier soir, je me suis fait une petite séance pop-corn pas prise de tête après celle ultra émotive de l'après-midi. J'avais depuis le mois dernier ce film sous le coude. La raison principal : Jeffrey Dean Morgan plus connu pour son rôle du regretté Danny Duckett dans la série Grey's Anatomy (ou du paternel des frères Winchester dans Supernatural), mais aussi ses rôles dans la comédie romantico-dramatique PS, I Love You et dans l'adaptation du graphic-novel Watchmen (et l'un des plus beaux génériques jamais conçu), avec son rôle charismatique du Comédien. Avec The Losers, il est certes moins inspiré mais cela est plus dû au scénario très mauvais et simpliste, même pour un film d'action. Il fait vraiment cheap avec ses effets vus et revus. Même si on cherche juste du divertissement devant ce film, il y a un minimum syndical à respecter. Non de Zeus.


Les Characters ID

Mais revenons-en au sujet de ce post, le générique conçu par l'agence Prologue, déjà à l'initiative de celui de Kiss Kiss, Bang Bang (un générique à l'image du film, l'un de mes préférés, excellent), Robin Hood (avec Russell Crowe), Sherlock Holmes, Accross The Universe, RocknRolla (dont celui de The Losers ressemble beaucoup dans le traité), The Painted Veil...


Le End Titles

Et pour mieux les apprécier, voici les vidéos des logos des studios façon comics et le générique de fin, qui me fait également pensé à celui très coloré du film L'incroyable destin de Harold Crick (Stranger Than Fiction). À noter que l'end titles des losers est accompagné de la célèbre chanson Don't Stop Believin' de Journey qui a été remise au goût du jour grâce à la série Glee, mais que je connaissais depuis longtemps et qui fait d'ailleurs partie de mes chansons préférées.

 The Studio Logos :


 The End Titles :

dimanche 7 novembre 2010

Human Target, opening titles



Il m'est arrivé à deux reprises de tomber sur cette série le dimanche après midi sur TF1. Elle n'a pas retenue mon attention plus que ça si ce n'est la présence de Jackie Earle Haley (mythique Rorschach dans Watchmen) et surtout son générique. Le style graphique n'est pas sans rappelé celui du film Kiss Kiss, Bang Bang, créé par Danny Yount. La musique est composée par Bear McCreary et enregistré au moyen d'un véritable orchestre, comme pour les soundtracks de films (chose plus rare pour les séries).
Produit par l'agence Imaginary Forces, ce générique fût nominé aux derniers Emmy Awards, dans la catégorie Oustanding Title Design (avec également The Pacific et Nurse Jackie, également réalisés par Imaginary). Je vous ai déjà parlé à de maintes reprises de cette agence à l'origine des génériques de Mad Men, Chuck, et plus récemment pour HBO Rubicon et Boardwalk Empire.

Creative Director: Karin Fong
Designers: Jeremy Cox & Karin Fong
Animators: Jeremy Cox, Danny Kamhaji, Ted Kotsaftis & Gabe Regentin
Editor: Adam Spreng
Producer: Cara Mckenney

jeudi 4 novembre 2010

Journeyman, opening titles

J'ai découvert aujourd'hui que la chaîne W9 rediffusait une très bonne série, trop vite annulée : Journeyman. À l'époque de sa diffusion sur M6, le samedi soir, j'avais adoré cette histoire de voyageur dans le temps. Par la même occasion, j'avais découvert le magniquement charismatique Kevin McKidd qui interprète le rôle principal. C'est d'ailleurs à cause de lui que je me suis intéressé à l'une des meilleures productions télévisiuelles ever : ROME. Je me suis même remise à regarder Grey's Anatomy, le temps d'une saison, pour cet homme. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il porte tout à merveille, que ce soit une toge Romaine ou une blouse blanche.

Voici donc le générique de Journeyman avec une partition musicale, au titre éponyme, de Amanda Ghost & The Rural. Les images aux tons bleutés, qui se déroulent à reverse, sont superbes et la musique participe à rendre ce générique très beau. Enjoy!


Journeyman Opening par Americandreams

Vous pouvez même écouter le morceau en entier ici.

dimanche 3 octobre 2010

Outsourced Opening : Indian Style



Outsourced est une série comique diffusée sur la chaîne Américaine FOX chaque jeudi après Community et The Office US.
C'est l'histoire d'un jeune manager dont l'entreprise préfère délocaliser sa main d'œuvre en Inde. Il est alors envoyé là-bas pour y former les employés du service après-vente.
La série n'est pas très drôle et pour moi c'est juste le moyen de voir l'ignorance du peuple Américain à l'encontre des uses et coutumes Indiennes. Mais le générique présentant les acteurs dans le plus grand art Bollywoodien vaut à lui seul le détour.

samedi 2 octobre 2010

Buried, les affiches


Synopsis (AlloCiné) : Ouvrez les yeux. Vous êtes dans un espace clos, sous 1 tonne de terre irakienne avec 90 minutes d’oxygène et pour seule connexion vers l’extérieur un téléphone portable à moitié rechargé. Tel est le destin de Paul, entrepreneur Américain pris en otage et enfermé dans une boîte. Le temps file et chaque seconde qui passe le rapproche d’une morte certaine…


Si vous avez aimez la partie de Kill Bill où la mariée est coincée dans un cercueil et cherche un moyen de s'en extraire, vous devriez apprécier Buried sachant que le film ne parlera que de ça du premier au dernier plan. Il sortira le 3 novembre prochain sur nos écrans. Je vous conseil tout particulièrement la bande annonce interactive où Paul entre directement en contact avec vous via votre téléphone portable ou encore de tenter de le localiser via Facebook.


Mais ce qui m'intéresse ici, plus que la performance de Ryan Reynolds ce sont l'affiche du film, graphiquement superbe qui s'inspire de celle du classique Vertigo de Hitchcock designé par Saul Bass.


Voici également deux autres affiches qui n'ont finalement pas été retenues.


Le style de la première rappelle également le style de Saul Bass, notamment pour les affiches d'Anatomy of a Murder et The Man With the Golden Arm.


Mais je vous reparlerais prochainement de ce graphiste de génie, venue du dessin publicitaire, qui s'est spécialisé dans l'art de faire des génériques de films car comme il le disait si bien "un film commence réellement dès la première image". Message aux casses pieds qui ne savent jamais se taire alors que les lumières du cinéma se sont éteintes et que les premières notes du générique se font entendre.

jeudi 26 août 2010

Rubicon, main titles

En juin dernier je vous avais déjà parlé de cette série (ici). Depuis le premier épisode a été diffusé en avant première après le dernier de Breaking Bad et la saison à réellement commencée début août. L'occasion de revenir sur ce nouveau show estival bien loin des standards habituels de cette période et plus particulièrement sur son générique.

Conçu par l'agence Imaginary Forces, déjà à l'initiative des génériques de Chuck, Mad Men, Back to You, The Pacific... Le travail graphique est de Jeremy Cox (qui a également réalisé celui de Mad Men) et représente les codes cachés que le héros Will Travers (James Badge Dale) tente de percer à jour. Le tout sur une musique de Peter Nashel.

lundi 8 mars 2010

Wallander 'Sidetracked' Credits

J'ai découvert ce générique d'une série anglaise (avec Kenneth Branagh dans le rôle titre) par le biais d'une critique sur le site... Critictoo. C'est vraiment très beau et simple. Un jeu avec les lettres du titre de la série : simple, parfait, j'adore. Je ne sais pas du tout de quoi parle la série mais cela fait envie. La chanson s'intitule Nostalgia et est interprété par Emily Baker & the Clay Halo.

mercredi 24 février 2010

One of the BEST opening title ever : Watchmen


Après vous avoir parlé récemment de Kick-Ass (ici, ici ou encore ), je continue ma plongée dans le monde des comics avec le film Watchmen, sortie l'année dernière, que je suis en train de découvrir. D'ailleurs il me rappel quelque peu le premier car il relate également l'histoire de héros (à une exception) sans supers pouvoirs. Je n'en suis qu'au générique et je suis pour le moment sous le charme : mélange de séquences, allant des 40's aux 80's) en low-motion présentant les différents personnages avec la chanson de Bob Dylan Times They Are A-Changin' en fond sonore : Superbe. L'intégration des credits fut conçu par l'agence Californienne Yu+Co (déjà "responsable" du générique de Desperate Housewives et de nombreux autres pour le cinéma tel que 300, Il était une fois, Fast and Furious 3, Brokeback Mountain, Mémoires d'une Geisha...). Hélas il n'est plus accessible sur leur site officiel suite à une réclamation du studio. Ce à qui fit d'ailleurs réagir Lauren Indovina sur le site motiongrapher.com : "This title sequence was removed at the request of Warner Bros. I will never understand Hollywood’s approach to free publicity" (Ce générique a été retiré à la demande de la Warner Bros. Je ne comprendrai jamais l’attitude de Hollywood à l’égard de la publicité gratuite). Moi non plus, je ne comprendrai jamais leur façon de "protéger" leurs œuvres en supprimant les vidéos postées (par exemple sur YouTube) par les fans, alors que tout ceci participe à la promotion, sans aucun coûts supplémentaires pour le studio. Attention je ne parle pas de ceux qui postent des films entiers mais juste d'extraits et autres trailers/spots promotionnels...

Mais revenons-en à Watchmen : c'est une adaptation du comics (les puristes préféreront le terme roman graphique aka graphic novel en anglais) du même nom crée par Alan Moore (V pour Vendetta, La ligue des gentlemen extraordinaires...) et composé de 12 numéros publiés par DC Comics (Superman, Batman...) de septembre 1986 à octobre 1987, et considéré par beaucoup comme un chef-d'œuvre inadaptable.

Bon, le visionnage de la version Ultimate Cut risque de me prendre un certain temps vue sa durée exceptionnelle de 3h25min... Rien a voir avec la version ciné de 2h43 (et 2h35 en France) ou la Director's Cut (avec des scènes supplémentaires ou étendues) de 3h06. L'Ultimate est composée de la Director's Cut auquel on été ajouté les plans dessinés des Contes du Vaisseau noir (vendu séparément en France). Car, hélas, ces deux versions étendues ne sont pas disponibles en France (à cause d'une guerre des droits entre les studios. Cela me rappel les péripéties liées à la sortie française de la Director's Cut de Zodiac) bien que la version américaine de 3h06 soit proposée en langue et sous-titres français.

Pour la critique du film, see you soon. En attendant voici le générique :



Synopsis (Wikipedia) : L'action se déroule en 1985 dans une Amérique alternative (uchronie), dans laquelle des héros costumés et un surhomme, le Dr Manhattan, ont modifié l'histoire. Les États-Unis ont gagné la guerre du Viêt Nam et Richard Nixon en est à son cinquième mandat, mais les héros costumés sont à présent illégaux. Ils ont tous rangé les masques sauf deux : le brutal et cynique Comédien (Jeffrey Dean Morgan aka Denny Duquette dans Grey's Anatomy), qui travaille à présent pour le gouvernement, et le paranoïaque et incontrôlable Rorschach qui est recherché par la police. Lorsque Blake, alias le Comédien, est défenestré après un violent combat dans son appartement, Rorschach (Jackie Earle Haley) mène l'enquête pour découvrir qui l'a tué. Tandis que le monde se dirige vers une confrontation nucléaire, les Watchmen sont menacés par un certain « tueur de masques ».

BONUS :


 Le site 6minutestomidnight.com repousse les limites de la communication virale d'un film et vous permet d'expérimenter 10 minutes de la bande annonce, "6 minutes avant minuit", de façon totalement interactive en commençant tout d'abord par entrer votre prénom puis vous n'avez plus qu'à vous laisser guider par le narrateur (Rorschach). Si vous êtes sur le sol ricain, vous pouvez même rentrer votre numéro de téléphone et ainsi augmenter l'interactivité, comme si vous y étiez.

Plus que 6 minutes avant minuit...
Et oui donner son prénom au départ avait une utilité.
Telle une séance chez le psy, essayez d'analyser ces tâches d'encres
et y détecter le symbole de chacun de chacun des Watchmen.
Bonne réponse, le premier est le smiley, symbole du Comédien.
Oups, mauvaise réponse.
Subissez alors les remontrances vocales de Rorschach.
Si (comme moi) vous n'arrivez pas à retrouver tous les symboles,
vous trouverez les solutions sur le site Yahoo Answers grâce à M Shu.
Elle vous propose même des exemples de mauvaises réponses
pour voir les réactions de Rorschach.

Quelque mois plus tard, Avatar a également choisi ce moyen de communication viral. Sauf que cette fois vous n'allez plus sur un site mais téléchargez une petite application Avatar Desktop App puis vous reviviez la bande annonce entrecoupée d'interviews et de mini-making-of dans une présentation très épurée, à l'image des outils informatiques du film.

 C'est bien connu, tout grand phénomène a le droit à sa parodie dans le dessin animés des Simpsons.


Avec un petit clin d'œil également à V pour Vendetta, ci-dessous.

Ou encore une création de Dean, du blog springfieldpunx, où il a l'habitude de parodier tous les grands phénomènes de notre culture qui ne l'ont pas encore été par les créateurs de la série.

samedi 16 janvier 2010

Bliss my ass!

Je viens de découvrir le film Whip It (renommé en France du nom de l'héroïne : Bliss), première réalisation de l'actrice Drew Barrymore avec dans le rôle principal de la reine des pistes de roller derby Ellen Page, toujours aussi attachante depuis JUNO. J'ai l'impression qu'elle apprécie les rôles de misfits/geek retro aux looks improbables mais en même temps c'est pour ça que je l'adore. Elle est excellente cette gosse. C'est le rayon de soleil de ce film tout comme le reste des derby girls d'ailleurs. Ça donne envie de faire partie de ce genre de team pour l'ambiance bien que je sais que je ne tiendrais pas deux secondes sur ces trucs à roulettes. Déjà tenir sur deux pieds est épique ! Tout cela pour dire que ce film ne révolutionnera pas le septième art mais que tous ces personnages/acteurs sont diablement attachants et nous font passer un agréable moment alors c'est ça l'important. En tous les cas, je retrouve bien le côté déluré de Miss Barrymore (que j'adore en tant qu'actrice) dans la plupart des personnage de ce film. Réalisatrice à suivre.


Sinon, voici le générique de fin façon rétro dans la présentation des différents acteurs. Cela me rappel un peu la Tarantino Touch. Les éléments graphiquement colorés me font penser quant à eux au générique de début de Superbad, dont j'avais déjà parlé ici, sauf que dans Bliss ce sont des images fixes.

Et pour finir, une petite citation extraite du générique de fin :
And to all the girls who believe they can... you can!

jeudi 12 novembre 2009

Do you want some blood? True Blood?!?


Les chaînes câblées américaines m'intéressent de plus en plus. En septembre 2008, sur HBO, je découvrais la nouvelle série "vampiresque" du créateur de Six Feet Under : True Blood avec Anna Paquin qui a bien grandi depuis La leçon de piano et qui a opter pour une couleur de cheveux blond azur (mais ça c'est un autre débat). Sexe, Sang et Rock'n Roll !!! Beaucoup de sang (privilège du câble dans un pays où règne le PG-13). Adapté de la série de romans La Communauté du Sud de l'auteur Charlaine Harris qui compte 10 tomes à ce jour. Un 11e est prévu pour 2010. Autant dire que l'affiche est alléchante. C'est le cas de le dire.

Anna Paquin (Sookie) et Stephen Moyer (Bill)

La première saison retrace l'histoire du premier tome : à la découverte aux côtés de Sookie Stackhouse du monde des vampires par le biais de son sauveur d'un soir Billl dans la petite bourgade de Bon Temps, Louisiane.

À la recherche des deux visages perdus...

La seconde reprend l'histoire du deuxième livre plutôt dans les grandes largeurs : une balade à Dallas pour Sookie et Bill à la rencontre du makeur de Eric, shérif de son État, et de la Reine (somptueuse Evan Rachel Wood qui a 100 fois plus de classe que tous les Volturie de Twilight réunis).

Ne vous avais-je pas dis qu'elle était somptueuse cette reine ?

Alexander Skarsgard (Eric) entouré de ses fidèles sujets.


Si la troisième saison ne s'éloigne pas trop de l'intrigue papier, elle devrait sonner l'arrivée des Loups-Garous à Bon Temps tandis que notre héroïne recherche désespérément son amoureux enlevé par une ex plutôt revancharde. Eric en profite pour tenter de séduire la blonde colombe et la Reine devrait refaire son apparition pour notre plus grand bonheur. Vivement l'été prochain !

Voici le générique conçu par l'agence américaine Digital Kitchen, sous la direction du directeur de création Matt Mulder. Cette agence a également conçu le générique de Dexter (que j'avais déjà présenté dans un précédent post) autre série du câble, ou encore Six Feet Under et House.



Et voici le making-of de la réalisation du générique dont les shoots se sont partagés entre la Louisiane, Seattle et Chicago (6 lieux de tournages au total). Le montage final comprends 65 plans différents. Allez faire un tour sur le site officiel, ils y expliquent tout le processus de création.

mercredi 29 avril 2009

L'incroyable destin de Harold Crick (Stranger Than Fiction)



Voici le magnifique générique d'introduction de ce film qui nous présente Harold Crick, son héros que nous allons apprendre à aimer tout au long de l'histoire. Chose qui n'est pas aisé au départ vue qu'il travaille pour le fisc. Pas la meilleure façon de se faire apprécier de ses paires, vous en conviendrez...
Sachez que ce n'est absolument pas pour l'acteur principal (Will Ferrel, une star comique aux USA) que j'ai découvert ce film mais pour ses excellentes critiques (plus que mérités) et pour la présence de la non moins magnifique Maggie Gyllenhall (sœur de Jake Donnie Darko-Brokeback Mountain, Gyllenhall) et surtout la toujours brillante Emma Thompson.
Le graphisme simple et épuré a été conçu dans le but de représenter la façon dont les zigomatiques de Mister Crick fonctionnent. Ils remplissent son quotidien, sa solitude. Parfaitement integrés à l'image, simples et épurés, ils complètent chaque situation par les précisions qu'ils apportent. C'est au studio américain MK12 basé à Kansas City que l'on doit tout ceci.


Ci-dessus, le générique de fin également composé par MK12. Au côté structuré des indications blanches s'ajoute la couleur, comme dans vie d'Harold au fil du film.

The Darjeeling Limited : Run Run Run!!!


Voici le générique du film The Darjeeling Limited, réalisé par Wes Anderson (La vie aquatique, La famille Tenenbaum) avec Owen Wilson, Adrien Brody et Jason Schwartzman. Ce plan d'entrée est un hommage aux vieux films et à leur côté burlesque avec en Guest Star Bill Murray qui apparaît en clin d'oeil.

Résumé : Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l'Inde afin de renouer les liens d'autrefois.
Pourtant, la "quête spirituelle" de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie...

vendredi 20 mars 2009

Cowboy Bebop, série d'animation japonaise

Cowboy Bebop est une série télévisée d'animation japonaise créée en 1998 par Sunrise et réalisée par Shinichiro Watanabe, qui fut adaptée en long métrage et en manga. Elle suit les aventures d'un groupe de chasseurs de primes voyageant dans un vaisseau spatial, le Bebop, en 2071.



La série est fortement influencé par la culture américaine : l’ouverture est un clin d’œil aux génériques des années 1960 rythmé par le titre « Tank! », hommage aux big bands du Jazz et plus particulièrement le mouvement Jazz Bebop des années 1940-60. Le générique n'est pas sans rappeler ceux des Rues de San Francisco ou encore Les Mystères de l’Ouest. La plupart des scènes d'action, des batailles spatiales aux combats d'arts martiaux, sont synchronisées avec la musique. Les épisodes sont appelés sessions (en référence aux musiciens jouant une "jam session") et leurs titres sont tirés de noms d'albums ou de chansons (par exemple Sympathy for the Devil) ou font référence à un style de musique (par exemple Jupiter Jazz) qui influencera tout l'épisode.

samedi 14 mars 2009

Trainspotting... SO CULTE !!!!!

Découvrez ou re-découvrez le de début et la fin de ce film culte pour toute une génération et pour les autres aussi. Aucune discrimination ! Voici les extraits en version originale avec cet accent so British, enfin plutôt Écossais, vue les origines d'Ewan McGregor.



Et pour les autres, comme d'hab, la version française. En même temps, là je vous pardonne. Ces anglais, pas toujours évident de décripter, et se n'est pas nos "merveilleux cours de langue" effectué par l'Éducation Nationale qui nous sauveront de cette impasse... Enfin, moi ce que j'en. J'dis rien.


jeudi 12 mars 2009

Back To You, opening titles

Voici quelques extraits du générique d'une série, diffusée sur la chaîne américaine Fox en 2007, conçu par l'agence Imaginary Forces. Encore un magnifique travail au moyen du logiciel After Effects.
Back to You fut stoppée au bout de 14 épisodes, faute de ne pas avoir trouver son public.


Synopsis de la série :
Dans les années 90, Chuck Darling et Kelly Carr étaient les stars de la chaîne locale de Pittsburgh. Ces deux présentateurs du journal étaient complémentaires, leur association magique... en tout cas devant les caméras. En coulisses, la relation entre cet égocentrique et cette "je sais tout" était pour le moins orageuse! Ainsi quand Chuck est parti travailler pour une chaîne nationale, aucune larme ne fut versée... Quelques années plus tard, au plus bas de sa carrière, Chuck reçoit une proposition qui ne se refuse pas : revenir présenter le journal sur la chaîne de Pittsburgh en compagnie de sa camarade de jeu, Kelly ! La magie est-elle encore là ?

En bonus, la vidéo du générique :

jeudi 5 mars 2009

Dead Like Me


Dexter, opening titles



Ce générique a été conçu par l'agence américaine Digital Kitchen qui a également à son actif ceux de Six Feet Under, House, Nip/Tuck...

Il s’agit d’une suite de scènes, somme toute anecdotiques, du réveil d’un homme. Seulement, l’organisation des séquences, ainsi que leur rythme, a pour but de nous rendre mal à l’aise. Tous les sens sont mis en exergue, du toucher (avec le moustique) au gout (le morceau de viande « savouré »). En passant par la scène du rasage qui est très désagréable pour vous les hommes). Derrière chaque geste anodin se cache une violence potentielle.Un générique qui résume très bien l’ambivalence du rôle de Dexter Morgan, expert scientifique le jour qui se mue en serial killer lorsque la nuit arrive, parallèle entre les gestes anecdotiques du quotidien et ceux de Dexter serial killer (mise en avant des lames de couteau et du rasoir, lorsqu’il noue ses lacets,…). La musique n’est pas en reste, avec cette mandoline rappelant à certain l’introduction de Silent Hill (le jeux, pas le film), renforçant de ce fait le malaise.

lundi 2 mars 2009

Superbad


Bon ce film est la parfaite image des trucs bien graveleux d'ados en rûte près à tout pour perdre leur virginité façon American Pie. Mais c'était l'occasion de revoir le jeune acteur, Michael Cera, qui mettait en cloque Juno dans le film éponyme. Et il apporte un peu de tendresse et beaucoup de maladresse à son personnage ce qui le rend attachant. Enfin c'est la marque de fabrique Cera, mais c'est pour ça qu'on l'aime le jeune et puis quelque chose me dit qu'il ira loin. Affaire à suivre. Dernièrement je l'ai retrouvé dans Nick and Nora's Infinite Playlist, un road-movie dans les rues et les clubs de NYC la nuit. Un film pour ados bien plus intelligent que la moyenne, avec une superbe playlist hors des sentiers battus. À voir ! En France, le film est sortie sous le titre Une nuit à New York... No comment.


Mais pour en revenir à Superbad, le vocabulaire pre-pubère, virginal, pre-coïtale peut lasser les spectateurs plus âgés ou tout simplement nous les femmes. Cependant, on ne peut nier certaines crises de fou
rire notamment en ce qui concerne Mc Lovin et ses périples avec des flics vraiment, vraiment peu recommandables (clin d'œil à Seth Rogan).


En tous les cas, j'adore le générique avec nos héros qui move their bodies en rythme façon pub pour iPod Groove. Tout ça avec un max de couleurs unies, no dégradés, comme je les aime. Vive la couleur !


Desperate Housewives, l'histoire d'un générique

Ce générique est composé d'une succession de tableaux, accompagné d'une musique de Danny Elfman (compositeur attitré de Tim Burton notamment). Dès le départ, Marc Cherry (le créateur de la série) avait une idée précise de l'aspect qu'il souhaitait donner au générique : représenter les femmes désespérées au travers des époques, au moyen d'œuvres picturales plus ou moins connues.

Nous allons décortiquer chacun de ces tableaux avec une présentation tout d'abord de l'oeuvre originale, puis la ré-interprétation par l'agence yU+co (qui est également à l'origine, entre autre, de celui de la série Ugly Betty, ou des génériques de films de Ennemi d'État, Les autres, Enchanted, ou encore de la refonte des logos de Walt Disney et Dreamworks, ou la pub pour la Renault Twingo...), responsable de la création de ce générique où les images s'enchaînent comme dans un livre animé.

*** Lucas Cranach l'Ancien (Cranach the Elder), 1528 ***


Tout le monde a probablement reconnu la référence d'Adam et d'Eve et de la pomme sauf qu'ici ce n'est pas la femme qui commet la faute en mordant dans la pomme mais Adam se fait écraser par cette pomme. On peut penser au pouvoir des femmes par cette figure. Au niveau artistique, plusieurs Adam et Eve de Lucas Cranach L'ancien ont probablement servi de base à cet hommage. Elles sont visibles aux Offices de Florence et au Norton Simon Museum of Pasadena.



*** L'hypostyle du temple de Philaede de David Roberts reproduite en lithographie par Louis Haghe ***

Roberts était ce qu'on appelle un peintre topographe, c'est-à-dire un peintre s'évertuant à reproduire des lieux. De préférence éloignés, voire exotiques. Lors d'un très long voyage au Moyen-Orient, il réalisa deux importantes séries qui parurent ensuite en recueils par l'intermédiaire de la lithographie. L'un était consacré à l'Égypte (celle des Pharaons mais aussi le Caire et l'Alexandrie de son époque), l'autre à la Palestine et à ses lieux saints.


Contrairement aux autres peuples dans l'antiquité, les femmes semblent avoir vécu en parfaite égalité avec les hommes en Égypte ancienne. Ainsi le peuple vénérait également des déesses comme Isis, déesse des enfants et du mariage. Mais dans le générique c'est une autre femme qui est représentée, c'est Nefertari. Elle a été reine et épouse royale du pharaon Ramses II. Son raport avec la série ? C'était très certainement une Desperate Housewive de son époque. Elle donna 10 enfants à Ramsès (que l'on retrouve autour d'elle dans le générique) mais celui-ci ne se contentait pas uniquement d'une épouse mais avait plusieurs femmes et maîtresse, c'est peut-être ce que l'on voit dans le générique qui submerge notre Nefertari. Nefertari avait notamment participé au traité de paix entre les Égyptiens et les Hittites.


*** Les Époux Arnolfini de Jan Van Eyck, 1434 ***
Cette peinture date de la Renaissance, du courant Nord (peintres des Pays-Bas). C'est une commande de monsieur Arnolfini, à l'occasion de ses fiançailles. Ce que montre cette image c'est la condition de la femme à cette époque, on voit le regard bas de la femme, elle est soumise. La question de la vertu, de la fidélité et du pêché sont centrales dans ce tableau. Dans le générique cette scène est tirée à l'extrême, on voit la femme balayer le peau de banane que son époux viens de jeter par terre.


*** American Gothic de Grant Wood ***
Wood est surtout connu pour cette oeuvre dans laquelle beaucoup d'américains se reconnaissent. Le troisième tableau représente un couple de fermiers à la mine peu réjouie. L'homme tient la fourche, symbole du travail et de l'argent. Là où la femme est cantonnée au travail domestique, ce qui explique son retrait sur le tableau. Dans le générique on la voit d'ailleurs finir dans une boîte de sardine et remplacée par la pin up (peinte par Gil Elvgren dans les années 50) bien plus jeune. La femme a toujours une image de soumise et ce n'est pas à elle de décider. On sait bien que dans la série c'est Gabrielle qui trompe son mari avec un homme plus jeune.


Grant Wood a voulu montrer, à travers ce tableau, la vie des Américains en campagne. Ses modèles ont été son dentiste et sa sœur (photo ci-dessous).



*** Of Course, I can! de Dick Williams, 1944 ***

Affiche de propagande de la Seconde Guerre Mondiale, visant à inciter les femmes au rationnement des aliments pour éviter tout problème de pénurie.

"Bien sûr je peux ! Je suis on ne peut plus patriotique,
et les coupons de rationnemment ne m'inquiètent pas !"

Dans le générique, la femme croule sous le poids des provisions qui lui échappent des mains. Parmi ces dernières on retrouve la boîte de Campbell's Tomato Soup d'Andy Wahrol. Néanmoins, la femme gagne en importance. Alors que les hommes sont au front, elles participent à la construction des appareils militaires et ainsi affirment leur indépendance.


*** Romantic Couple et Arguiing Couple de Robert Dale ***
La boîte de conserve vient se nicher dans une animation de deux œuvres de Robert Dale, avec la femme qui pleure et qui donne un coup de poing à son mari. La femme au foyer n'a plus peur de s'affirmer face à son époux. L'époque où elle était soumise est révolue.


On pense reconnaître le style de Lichenstein, et pourtant il s'agit en fait de Robert Dale. Il fait partie du mouvement
Pop Art. Comme Lichtenstein, il s'inspire des BD américaines (comics) et utilise les trames d'imprimerie agrandies comme fond.


Puis, retour sur un montage de Lucas Cranach l'Ancien avec les héroïnes qui viennent se placer sous l'arbre pour recueillir le fruit défendu.
Retour au départ. Les femmes n'ont même plus besoin d'attraper le fruit. Il leur tombe dans les mains. Le fruit défendu leur est autorisé, pour avoir subi tant de vengeances pendant les siècles.


Si les actrices apparaissent à la toute fin du générique, au moment où l’on revient au jardin d’Eden du début, c’est suite à la demande expresse d’ABC. Comme souvent, les chaînes imposent un visuel du ou des héros de la série (House, Ghost Whisperer).

Aujourd'hui les femmes travaillent, les hommes font de la figuration. Ils vont retourner au foyer s'occuper des enfants, des tâches ménagères. Et ce n'est pas eux qui vont prendre les décisions. Mais il y a une ambiguïté, puisqu'il s'agit d'un tableau représentant la Génèse : tout le monde connaît l'importance de la Bible aux États-Unis. Comment mener une vie de pécheresse lorsqu'on est croyant et qu'on vit dans un pays croyant ? On devient une Desperate Housewife.

Pour info, il n'y a jamais eu de pomme dans la Génèse. C'est le "fruit défendu", sans précision duquel. Suite à une erreur de traduction dans la Vulgate (la bible traduite en latin) : les deux mots "mauvais" et "pommier" se trouvent être en latin "malum" et "malus", et "pomum" signifie "fruit". C'est ainsi que le "fruit défendu" est devenu une pomme depuis le Moyen-âge, notamment dans les représentations picturales. (Merci à Vierges Songes pour ses précisions.)



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