Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le ton est donné. Jax est le nouveau président des Sons, clairement affiché ici avec sa position centrale. Alors que l'ancien, Clay, n'a jamais été aussi isolé. Cela promet, j'espère, une belle rivalité comme la saison deux. Parce que, personnellement, la saison trois m'a laissé sur ma faim. Mais il était aussi difficile de tenir le même niveau de qualité, vue combien j'avais ADORÉ la deuxième, qui était pour moi proche de la perfection.
Réponse le 11 septembre prochain.
vendredi 13 juillet 2012
mercredi 11 juillet 2012
Laurence Anyways - My Review
Le film a beau durer 2h40, vous ne les sentez pas passer, ou presque. Grâce à des plans toujours aussi bien léchés, comme Xavier Dolan nous a habitué déjà avec ses précédents films. Je pense notamment à ces gros plans de ses héros marchant de dos, que j'avais déjà adoré dans Les Amours Imaginaires.
Je retiendrais particulièrement la scène du couple sur l'Île Noire, avec le linge qui tombe du ciel, sous fond musical de A New Error par Moderat. Musique entêtante découverte dans la bande annonce et que j'ai retrouvé avec bonheur dans le film. Pareil pour l'une de mes amie qui m'accompagnait. On fredonnait au font et en rythme ces notes que l'on avait écoutés en boucles sur nos iPod ces dernières semaines.
Autre scène magnifiquement orchestré, celle des feuilles mortes, qui se mêlent aux chevelures des deux héroïnes.
Magnifique.
En bref, ce petit bonhomme de Dolan, aux choix capillaires des plus douteux ces derniers temps (notamment lors de l'avant première Montréalaise) est vraiment très doué du haut de ses 23 ans. Il peu se permettre d'être arrogant. Son talent se voit à l'écran. Certains pourrait reprocher son style quelque peu hypster. Mais en même temps, nous n'avons rien à dire avec nos films portraitant les bobos parisiens dans leurs beaux intérieurs bourgeois, comme ce fut le cas dernièrement dans La Première fois. Un parfait exemple ou des beaux plans-décors-personnes n'en font pas un film pour autant. Là où le québécois ne retient que le meilleur, sans en abuser. Après, il y aura toujours des insatisfaits.
Toute la beauté de ce film est sacralisé dans l'histoire de se couple qui s'aime, se déchire. Avec le choix drastique de Laurence qui les éloigne, les sépare progressivement. Tel deux aimants, ils ne peuvent s'empêcher de se retrouver, même si au final la vie (et les préjugés) fait son œuvre en les séparant encore et toujours. Excellent jeu d'acteurs de la part de Melvil Poupaud (comme toujours) et Suzanne Clément (qui mérite amplement son prix cannois).
En attendant, si vous avez déjà vu les précédents films de Xavier Dolan, vous ne devriez de nouveau ne pas être déçu. Si vous ne connaissez pas son travail, c'est le moment ou jamais. Surtout que les français sont vraiment incultes en ce qui concerne la culture québécoise. À l'inverse de nos cousins qui sont toujours très calés sur tout ce qui touche à celle made in cocorico. D'ailleurs, je vous conseille grandement d'aller voir Starbuck, actuellement au cinéma en France.
samedi 7 juillet 2012
Starbuck - My Review
Synopsis (AlloCiné) : Alors qu’il s’apprête à être père, David Wosniak, éternel adolescent de 42 ans, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver.
Double piqure de rappel québécoise avec tout d'abord les retrouvailles avec une connaissance avec qui nous avons en commun cette expérience québécoise en ayant vécu un an dans la merveilleuse ville de Montréal. L'occasion de partager notre vécu, nos coups de cœur, ce qui nous manque cruellement, le choc culturel avec la France, sans parler de la déprime qui nous habite depuis notre retour.
Puis deuxième round, en propageant la bonne parole québécoise auprès de ma mère en l'emmenant au cinema pour cette petite parenthèse montréalaise, histoire de lui rappeler des souvenirs de son propre voyage. Certes, on en voit peu de la ville mais néanmoins ce fut l'occasion pour elle d'entendre de nouveau cet accent chantant, ainsi que ces expressions.
C'est ainsi que, nostalgique, j'ai un peu retrouvé de ma province de cœur, en allant au cinéma voir Starbuck, le succès de l'année dernière au Québec. Comme quoi, il faut vraiment être patient pour le découvrir de l'autre côté de l'Atlantique. Et vis-versa pour les films français là-bas. C'est marrant parce que ce film n'avait pas retenu mon attention quand j'étais là-bas, présenté comme le truc populaire de base, bien loin de mes films indies de prédilection. Mais de retour en France il faut trouver le moyen de remplir ce vide laissé par le départ et en quelque sorte le déracinement occasionné. Et ce fut une agréable surprise bin bin drôle. C'était vraiment l'fun de retrouver tout ça : l'atmosphère, les gens, l'humour.
L'occasion également de découvrir un autre film avec Patrick Huard (l'un des rares acteurs québécois que je connais et dont je retiens le nom, avec Marc-André Grondin) qui m'a fait de nouveau beaucoup rire, après Bon cop, Bad cop.
Enfin ici, c'est plus celui qui joue son meilleur ami, interprété par Antoine Bertrand, qui vous déride pas mal grâce à sa face et ses répliques des plus corrosives.
Le sujet du film (le don de spermes... à outrance) est des plus atypiques. C'est donc avec beaucoup de candeur et fraîcheur, à l'image du héros, qu'il est abordé. Comme le dit si bien le père de Starbuck, il faut l'aimer avec ses qualités ET ses défauts. Parce que oui, il y a des moments difficiles et saugrenus. Mais dire non à ça, se serait dire non aussi aux moments d'intense fou rires. Alors ce serait dommage de s'en priver.
De plus les français sont vraiment incultes sur leurs cousins d'outre Atlantique. Alors que ces derniers connaissent tout de nous, ou presque. Il serait alors un peu temps de renverser la tendance chers compatriotes. Cocorico, on se réveille là-dedans. Et puis pendant que l'on y est, on s'informe également sur l'actualité actuelle du Québec, et notamment le conflit qui oppose les étudiants (ainsi qu'un peu toutes les classes sociales maintenant) au Gouvernement Charest depuis maintenant plus de 4 mois. Conflit étudiant qui fait rage un peu partout dans le monde, sans que nos médias semblent intéressés de le reporter. Trop occupés à montrer en long, en large, et en travers des élections présidentielles, des dictateurs et autre promotion de bacheliers 2012.
CONCLUSION : Si vous aimé le Québec, Montréal, Patrick Huard, une bonne comédie avec de la bonne musique, des jokes en criss et autres langage fleuri de la belle province ; si vous êtes comme moi un peu orphelin de votre patrie de cœur, alors ce film et pour vous. D'ailleurs même si vous y connaissez rien au Québec et n'êtes pas fan de l'accent mais avez envie de rire bin gros, alors ce film est tout autant pour vous. Au final, faire des bébés et rigoler c'est universel, alors ne boudez pas votre plaisir.
Puis deuxième round, en propageant la bonne parole québécoise auprès de ma mère en l'emmenant au cinema pour cette petite parenthèse montréalaise, histoire de lui rappeler des souvenirs de son propre voyage. Certes, on en voit peu de la ville mais néanmoins ce fut l'occasion pour elle d'entendre de nouveau cet accent chantant, ainsi que ces expressions.
C'est ainsi que, nostalgique, j'ai un peu retrouvé de ma province de cœur, en allant au cinéma voir Starbuck, le succès de l'année dernière au Québec. Comme quoi, il faut vraiment être patient pour le découvrir de l'autre côté de l'Atlantique. Et vis-versa pour les films français là-bas. C'est marrant parce que ce film n'avait pas retenu mon attention quand j'étais là-bas, présenté comme le truc populaire de base, bien loin de mes films indies de prédilection. Mais de retour en France il faut trouver le moyen de remplir ce vide laissé par le départ et en quelque sorte le déracinement occasionné. Et ce fut une agréable surprise bin bin drôle. C'était vraiment l'fun de retrouver tout ça : l'atmosphère, les gens, l'humour.
L'occasion également de découvrir un autre film avec Patrick Huard (l'un des rares acteurs québécois que je connais et dont je retiens le nom, avec Marc-André Grondin) qui m'a fait de nouveau beaucoup rire, après Bon cop, Bad cop.
Enfin ici, c'est plus celui qui joue son meilleur ami, interprété par Antoine Bertrand, qui vous déride pas mal grâce à sa face et ses répliques des plus corrosives.
Le sujet du film (le don de spermes... à outrance) est des plus atypiques. C'est donc avec beaucoup de candeur et fraîcheur, à l'image du héros, qu'il est abordé. Comme le dit si bien le père de Starbuck, il faut l'aimer avec ses qualités ET ses défauts. Parce que oui, il y a des moments difficiles et saugrenus. Mais dire non à ça, se serait dire non aussi aux moments d'intense fou rires. Alors ce serait dommage de s'en priver.
De plus les français sont vraiment incultes sur leurs cousins d'outre Atlantique. Alors que ces derniers connaissent tout de nous, ou presque. Il serait alors un peu temps de renverser la tendance chers compatriotes. Cocorico, on se réveille là-dedans. Et puis pendant que l'on y est, on s'informe également sur l'actualité actuelle du Québec, et notamment le conflit qui oppose les étudiants (ainsi qu'un peu toutes les classes sociales maintenant) au Gouvernement Charest depuis maintenant plus de 4 mois. Conflit étudiant qui fait rage un peu partout dans le monde, sans que nos médias semblent intéressés de le reporter. Trop occupés à montrer en long, en large, et en travers des élections présidentielles, des dictateurs et autre promotion de bacheliers 2012.
CONCLUSION : Si vous aimé le Québec, Montréal, Patrick Huard, une bonne comédie avec de la bonne musique, des jokes en criss et autres langage fleuri de la belle province ; si vous êtes comme moi un peu orphelin de votre patrie de cœur, alors ce film et pour vous. D'ailleurs même si vous y connaissez rien au Québec et n'êtes pas fan de l'accent mais avez envie de rire bin gros, alors ce film est tout autant pour vous. Au final, faire des bébés et rigoler c'est universel, alors ne boudez pas votre plaisir.
mercredi 4 juillet 2012
The Amazing Spider-Man - My Review
À l'occasion de quelques jours touristiques à Paris avec une amie québécoise (aka mon ex-colloc montréalaise) et sa pote américaine, j'en ai également profité pour aller voir le reboot de l'homme araignée. Certains diront qu'il était un peu tôt, seulement dix ans après la précédente trilogie, pour reprendre la franchise. Je reste assez partagé à ce sujet.
Concernant les effets spéciaux, ceux-ci ont certes progressés, avec l'ajout en plus de la 3D, sensée nous mettre encore plus dans la peau du super héros. Mais personnellement j'ai trouvé que c'était encore 3€ de perdus. De plus, les effets spéciaux de la précédente trilogie étaient très bons pour l'époque et le reste encore aujourd'hui. Nous n'avons pas le sentiment de réellement découvrir quelque chose de véritablement novateur.
Ensuite, concernant l'intrigue, on retrouve toujours Peter Parker, le geek à lunettes, pour qui les équations mathématique n'ont aucun secret. Par contre le jeune homme fait moins empoter qu'avec la version de Tobey Maguire. Ici, il arbore un petit côté "rebelle" arpentant les couloirs du lycée avec son skate, et le look qui va avec. Gros bonus, il est doté de beaucoup d'auto-dérision et d'humour. Même sans ses fameux pouvoirs, ce Peter s'en serrait très bien sortit dans la vie, que ce soit professionnellement ou sentimentalement. Le choix d'Andrew Garfield pour le rôle titre fut des plus judicieux, tellement il portraite à merveille les deux facettes de Spider-Man. Fan inconditionnel du héros, il était plus que tout indiqué pour lui rendre parfaitement justice.
Et pour lui donner la réplique, autre choix brillant de casting pour le love interest. Nous découvrons l'un des personnages emblématiques de la vie de Parker, son amour de jeunesse : Gwen Stacy. Bien avant que la rouquine Mary-Jane Watson n'entre en jeu . C'est la merveilleusement toujours brillante Emma Stone qui se colle à la tâche. L'alchimie entre elle et Garfield est des plus évidente. Notamment dans la scène où ils tentent vainement de s'inviter l'un l'autre sans beaucoup de succès. C'est vraiment très touchant d'assister à ces premiers émois adolescents. C'est sans surprise que l'on découvre qu'ils forment depuis un couple à la ville également.
Dans le troisième volet de la précédente trilogie, la blonde demoiselle avait fait une apparition anecdotique et totalement improbable, vu qu'elle faisait irruption dans la vie de Parker alors même qu'il était avec Watson. Or les fans du comics savent que Peter avait SPOILER## depuis longtemps perdu son amour adolescent dans des circonstances des plus tragiques. ##SPOILER De quoi avoir encore du gros drame pour le 2ème épisode de la nouvelle franchise. En attendant, c'est papa Stacy qui s'y colle. Et c'est bien dommage parce que le personnage et l'acteur étaient des plus intéressants, sans parler de la dynamique entre le chef de la police et Spider-Man/Peter Parker. Ce n'est pas sans rappeler cette amour-haine entre l'homme araignée et le journaliste J. Jonah Jameson. Personnage qui devrait certainement faire son apparition dans la suite.
Ce qui nous amène aux autres parents de l'histoire, disparus mystérieusement. Un mystère relancer par la scène post-générique. Personnellement, c'est un sujet très intéressant parce que totalement inédit, vis-à-vis encore une fois de la précédente saga. Peut être moins pour les lecteurs, mais à ce niveau-là je n'en ai aucune idée.
Ce qui nous conduit aux parents de substitution du héros : son oncle Ben et sa tante May. Difficile de ne pas adorer la version 2012 de l'oncle quand il est interprété par Michaël Sheen, aka Best Interprète d'un président américain ever. Pour ce qui est de la tata, c'est l'occasion de retrouver Sally Field.
Et enfin, dernier adulte et possible mentor : le Docteur Connors, qui a travaillé par le passé avec le père de Peter. Ce qui amènera le héros à croiser de nouveau son chemin avec les conditions dramatiques que cela implique. Ce qui permettra d'introduire un autre personnage mythique et grand méchant de la saga. Le petit clin d'œil à Jonas Osborns est aussi des plus intéressant. Même si cela provoque, encore une fois, l'effet pervers de la comparaison avec la précédente saga et son premier méchant le Bouffon Vert qui fut fort présent, même après sa mort, au travers de son fils.
C'est un peu pour toutes ces raisons que l'on peut remettre en doute la décision de Columbia Tristar de relancer la machine à rêves du super héros qui a remis, ce genre à la mode. N'aurait-il pas mieux valu patienter une autre décennie avant de remettre les pieds dans la toile?!? Surtout que l'époque, et la concurrence, ont bien changées en dix ans. Captain America, Thor, le pot pourris The Avengers, le reboot potentiel de Hulk avec Eric Bana, et cet été le dernier volet de Batman by Nolan with Bale. Difficile de faire preuve d'originalité ET de qualité. Surtout face au dernier cité, qui concourt dans sa propre catégorie à la frontière avec les drames classiques.
Ce qui peu permettre au final à The Amazing Spider-Man de s'en sortir avec les honneurs, ce sont ses acteurs de qualité. Mention spéciale à Andrew Garfield qui porte royalement le costume, comme le rôle. Il nous donne une interprétation d'un personnage encore plus proche de nous, que Tobey Maguire. La force aussi à son âge et à sa physionomie adolescente qui le crédibilisent d'autant plus. Ici pas de tablettes de chocolat surréalistes, juste le corps d'un gars lambda. Un gars avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision. Et cela avant même avant l'arrivée des pouvoirs arachnéens. Et c'est ce qui fait toute la force de ce Spidey nouvelle version.
Même chose pour Emma Stone qui, comme toujours, illumine chacune de ses interprétations. Impossible de ne pas craquer, comme Parker, pour la plus que charmante Gwen Stacy. Elle me ferait presque aimer les blondes.
Et n'oublions pas le clin d'œil de Stan Lee (as usual), le créateur de Spider-Man, qui apporte une touche d'humour en plein milieu d'une intense scène d'action.
CONCLUSION : Les fans inconditionnels de l'homme araignée ne boudez pas votre plaisir. Vous passerez un peu plus de deux heures agréables en sa compagnie. Personnellement, cela m'a redonné l'envie de me replonger dans mes Strange, Special Strange et autres Nova. Ne vous arrêtez pas trop sur la musique de James Horner encore une fois trop présente et orchestrale, comme son habitude. Sérieusement, nous ne sommes pas entrain de regarder Le Seigneur des Anneaux. Il faudrait peut être revoir un peu ses prestations à la baisse et savoir rester humble monsieur le compositeur. Et vous spectateurs, évitez comme toujours la 3D qui n'apporte rien de plus. Il aurait peut être fallu des sièges bougeant en fonction de l'action (comme j'ai pu voir à Montréal) pour se sentir plus dans la peau du héros. Et pour les autres, cela reste du très bon divertissement. Alors ne boudez pas votre plaisir. Avant la sortie de The Dark Knight Rises le 25 juillet prochain.
lundi 2 juillet 2012
Sorkinisms - A Supercut : la déclaration d'amour à Aaron Sorkin
Je ne suis finalement pas la seule à adorer le travail de Aaron Sorkin. Un certain Kevin Porter a carrément conçu tout un montage reprenant des extraits des séries et films que le scénariste a écrit pour souligner tous les "sorkinisms". Toutes ces expressions que l'auteur aime tant qu'il les recycle dans ses différents projets.
Voici donc des scènes de : Malice, A Few Good Men, Bulworth, Sports Night, The West Wing, Studio 60..., Charlie Wilson's War, The Social Network, et même le speech de Tom Hanks des Oscars de 1993 & celui d'Aaron Sorkin lui-même devant les diplômés de l'Université de Syracuse le 13 mai 2012.
Et il fera certainement une nouvelle vidéo dès que la saison une de The Newsroom (dont je vous avais déjà parlé ici) sera achevée sur HBO. J'en ai fait d'ailleurs une longue critique très inspirée pour SériesAddict.
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