mardi 29 novembre 2011

Touch : le retour de Kiefer Sutherland sur la FOX


Voici une nouvelle série qui arrivera sur la chaîne américaine FOX au printemps 2012 et qui annoncera le retour de l'éternel Jack Bauer, alias Kiefer Sutherland dans la série 24. Ici, il laisse son personnage à la gâchette facile d'agent du gouvernement pour interpréter Martin Bohm, un père de famille tout ce qu'il y a de plus lambda qui tente d'élever son jeune fils de 11 ans qui n'a jamais parlé. Sa vie va être bouleversée lorsqu'il va découvir que le garçon peut voir des choses que le commun des mortels ne peut pas.


Aussi présent au casting Danny Glover et Gugu Mbatha-Raw. C'est une création de Tim Kring, créateur entre autre de la série Heroes. Espérons un meilleur avenir pour Touch que cette dernière. Enfin, l'épisode pilote a été réalisé par Francis Lawrence (le film Je suis une légende, avec Will Smith).

dimanche 27 novembre 2011

Montreal - Tribute to Live The Language

Voici une vidéo portant sur la ville de Montréal, en réponse à celles qui ont été faites pour le compte des écoles EF International Language, que je vous avais d'ailleurs présenté ici. Ils s'étaient alors intéressé aux villes de Paris et Londres.
Pour celle de la métropole québécoise, c'est clairement un hommage au travail du réaliseur Gustav Johansson, dont ils se sont inspiré (comme vous pouvez le lire sur leur Vimeo).

C'est un bon moyen de découvrir ce qui fait l'âme de la ville de Montréal avec tous ses symboles. Je pense notamment : bière, tatouages, Mont-Royal, Festivals, bagels. Par contre, il manque la Poutine (monument gastronomique ici) et les écureuils.

Directeur de la Photographie : Xuan Pham / Roman Koscianski
Typographie : Xuan Pham / Roman Koscianski
Musique : Magnus Lidehäll
Acteurs : Eva Capik, Maxime Pépin, Emmanuelle Vatel.

Montreal - Tribute to Live The Language from RK on Vimeo.

jeudi 24 novembre 2011

Address Is Approximate, by The Theory

Voici une découverte que j'ai faite via le Tumblr de Residual-Blues, un jeune cubain vivant à Houston/Texas/USA, qui était passé par le mien (MontrealementMoi), en repostant l'un de mes posts culinaires.
Pour en revenir à la vidéo, il s'agit d'un projet personnel produit, animé, filmé, éclairé et édité par Tom Jenkins (TheoryFilms.co.uk).
Il a utilisé un Canon 5d MkII et le logiciel de Stop Motion Dragonframe.
La musique choisie en fond sonore est Arrival of the Birds du toujours aussi génial groupe Cinematic Orchestra.

Address Is Approximate from The Theory on Vimeo.

mercredi 23 novembre 2011

Breaking Dawn, part1 - My Review pas si pire


Je vous en avais parlé en juin dernier, vous présentant le pré-poster et les premiers teasers-trailers. Maintenant le film est sortie depuis vendredi dernier (mercredi dernier pour les français) et je me suis décidé à aller le voir ce mardi. J'étais prête à le descendre en flèche, à me moquer ouvertement de l'excès d'hormones des adolescentes présentes dans la salle. Et au final, il n'en ai presque rien. Moins gnangnan-fleur-bleue que j'aurais cru. Scènes de sexes policées (foutue fondue au noir), certes, mais on ne s'attendait pas à quelque chose du niveau de True Blood non plus. Quant à la scène de l'accouchement, oui on ne voit rien de l'hémoglobine (à l'exception de la chemise d'Edward), mais tout est plutôt bien suggéré. J'ai été moi-même dégoûté par les bruitages et le montage plus que réussi (beau travail de Virginia Katz).

Autre scène à forte dose de macabre, le rêve que fait Bella, la veille du mariage où elle se retrouve avec Edward en haut d'une pièce monté des plus repoussantes. Vous ne pouvez retenir une très forte expression de dégoût.



Sans parler de la grossesse de l'héroïne qui la transforme en un sac d'os ambulant. Beau travail de l'équipe des effets spéciaux et du maquillage. C'est absolument écoeurant. On se croirait devant un documentaire de la chaîne Discovery, prenant place au fin fond d'un village africain, et non dans une maison designement hors de prix au fin fond d'une forêt. En claire, de part ces quelques scènes, ce film n'est définitivement pas pour les trop jeunes spectateurs.



Évidemment, certains moments sont kitshement drôles. Je pense notamment à la farandoles de discours lors du mariage (notamment celui du shérif/papa de la mariée ci-dessus). Mais c'est ici encore une fois voulue et cela fonctionne plutôt bien. Cela donne l'opportunité aux quelques humains de l'histoire de tirer leur révérence, notamment le personnage de Jessica (Anna Kendrick qui est celle qui réussira le mieux sa reconversion post-Twilight). Même des personnages tel que Leah la loup garou, qui m'était plus qu'antipathique dans le précédent volet, à su ici se rendre attachante. Dommage cependant que nous n'ayons pas plus vu son frère, Seth, qui était un de mes personnages préférés dans le livre. Néanmoins c'est le résultat de moins de scènes consacrés aux loups garou donc on ne va pas s'en plaindre. Surtout comparé au livre où 1/3 de l'histoire, du point de vue de Jacob, leur est accordé. D'ailleurs à ce propos, l'un des rares trucs du film qui ne fonctionne pas, c'est lorsque les werewolves communiquent sous leur forme animal. Cela était ridicule dans le livre. Cela l'est resté ici.



À ce propos, on nous explique durant tout le film ce qu'est l'imprégnation pour un loup garou et ce que cela implique pour lui, et sa tribu, notamment dans la scène sur la plage qui nous permet de découvrir un peu le côté humain de ces bêtes velues. Oh miracle, ils sont capables aussi d'aimer, pas juste grogner. C'est évidemment pour nous préparer à la fin du film, lorsque cela arrive à Jacob, histoire que le spectateur ne soit pas trop déconcerté. Come on dude, c'est un bébé! Certains auront probablement du mal avec cela. Ayant lu le livre, cela ne m'a pas choqué et j'ai trouvé qu'ils l'avaient plutôt bien amené. D'ailleurs j'ai aimé la scène où il "flash" littéralement après avoir croisé le regard de Renesmée, nous permettant de découvrir son futur, et d'avoir un aperçu de Mackenzie Foy qui l'interprète enfant.



Sinon, le mariage nous en met pleins les yeux. C'est de toute beauté. La robe de la marié est somptueuse, et pourrait concurrencer celle de Kate Middleton, sans rougir. C'est une création de Carolina Herrera, estimé à 35000$. Mais elle est a été adapté par le designer Alfred Angelo pour en faire un modèle commercial que vous pouvez vous offrir pour la presque modique somme de 799US$ (voir sur le site officiel du créateur). Que vous soyez fan de la saga ou juste du style rétro avec sa dentelle, cette robe est faîte pour vous. Pas étonnant que l'actrice Kirsten Stewart se sentait telle une princesse durant le tournage.

D'ailleurs, le lieu où prend place la cérémonie est tout aussi magique, avec ces fleurs blanches qui semblent tombées tout droit du ciel : magnifique. Je veux la même chose pour mon propre mariage. Il me manque juste... le futur marié.



Quant à la réalisation de Bill Condon, il s'en sort plutôt bien. Je ne sais pas comment on passe de Dreamgirls avec Beyoncé, au final de la saga Twilight, mais en tous les cas c'est possible. Lui et Chris Weitz, le réalisateur de New Moon, ont réussi à relevé quelque peu le niveau de la saga. Certes, c'est loin d'être parfait mais cela reste bien meilleur que ce que Catherine Hardwicke nous avait concocté avec le premier. Sa réalisation m'avait donné le tournis et la nausée à plusieurs reprises. Ici je retiendrais les scène du cauchemar pré-mariage, puis la beauté de la cérémonie et de la robe, la gentille lune de miel pour ce qu'elle implique ENFIN, Bella enceinte jusqu'au coup et se brisant de toute part, la vision de Kirsten Stewart en anorexique puissance 10, l'imprégnation de Jacob, l'auditivement écoeurant accouchement, Edward désespéré à sauver sa bien aimée, la transformation de Bella de l'intérieur mixé avec des flashs de sa vie d'humaine, et enfin et surtout l'ouverture des yeux... rouges.



Enfin, pour ce qui est du jeux des acteurs jouant les vampires, ils s'en sortent presque bien. Ils semblent avoir gagné un peu d'humanité depuis le précédent film. À part le personnage d'Emmett Cullen (Kellan Lutz ) dont le look (blancheur quand tu nous tient) film après film fait de plus en plus peur, et Jasper (Jackson Rathbone), dont la coupe de cheveux est passé par tous les stades capilairement pitoyables. Même Carlisle (Peter Facinelli) a ici perdu un peu de sa superbe. Néanmoins, ce n'est pas le cas de Alice (Ashley Greene) qui est plus mutine et rigolote que jamais. Et Rosalie est vraiment magnifique. Elle correspond ici plus à la description qui avait été fait d'elle dans le livre comme quoi sa beauté n'avait aucun égal.

Pour ce qui est des humains, on en voit un peu plus de la mère de l'héroïne. Le mariage est également l'occasion de voir pour la première fois les parents de Bella réunis. D'ailleurs, en ce qui concerne le paternel, il est vraiment dommage que cela ce limite à un pauvre coup de fils avec sa fille pour supposément l'empêcher de la découvrir enceinte à vitesse grand V.

Et pour ce qui est du trio de tête, j'ai toujours autant de mal avec le jeu de Taylor Lautner qui interprète l'amoureux éconduit de Bella. Il manque de charisme, d'autant plus qu'il est ici supposé représenter le chef de la meute. Et puis sérieusement, un mec qui a été tant de fois rejeté par la fille qu'il aime, mais ne peut néanmoins s'empêcher de revenir à la charge encore et encore malgré que cette dernière soit mariée... pathétique. Sans parler de sa proportion à sans arrêt enlever ses fringues, et ce dès les premières secondes du film.

Le fait que les deux héros s'unissent dans la vie et la mort permet ENFIN à l'histoire d'avancer après les trop nombreux détours pris dans les précédents films. Robert Pattinson et Kristen Stewart sont au diapason et adorables à voir. Couple à la ville, cela transparaît à l'écran. Cela fait plaisir de voir Edward arrêter, du moins au début, de s'auto-flageller et sourire un peu. C'est aussi une bonne chose pour Bella, même si l'actrice a visiblement toujours autant de mal à nous montrer ses dents. Il serait de bon ton que Miss Stewart arrête de vouloir toujours être trop intense, et apprenne à sourire. Et je dis ça parce que je l'adore, et ce depuis bien avant tout le phénomène vampirique.


Pour en revenir au film, ceux qui s'attendent à de l'action seront déçu, et n'ont toujours pas compris visiblement que ce n'était pas le propos de cette saga. Au final, c'est juste une histoire d'amour, avec une pointe de fantastique. Si vous voulez voir une saga s'achever dans l'action et les larmes (brillamment) regarder Harry Potter 7, part2, parce que vous n'aurez pas plus d'action dans la deuxième partie de Breaking Dawn. Si vous êtes fleur bleue, et voulez voir une mignonne histoire d'amour avec un mariage sombteux qui s'étire en longueur, suivie d'une longue lune de miel/concours d'échecs donnant lieu à une grossesse à problèmes, alors Twilight 3, part1 est pour vous. À bon entendeur. Et les filles, surtout ne forcez pas votre mec à vous accompagner et assumez d'y aller entre girls ou tout de seule s'il faut. Si néanmoins ce monsieur vous accompagner, soyez alors sûre qu'il vous aime énormément.

Enfin, une chose qui ne change pas dans la saga, c'est la qualité de la BO. Je prends toutes plaisir à les écouter et celle-ci ne dérogera pas à la règle. On découvre de nouveau artistes, et on redécouvre même certains morceaux instrumentaux du premier, l'occasion de voir d'autant plus le chemin parcouru par le couple depuis leur première rencontre en cours de biologie. Seule bémol le titre de Bruno Mars, It Will Rain qui fait vraiment tâche au milieu du décor.

Dernière petite chose à propos du film : le manque de totale subtilité du placement produit, que ce soit la boîte de Tampax ou le moteur de recherchesYahoo!. Tous les moyens sont bon pour toucher un public féminin toujours plus vaste...



Et maintenant, on attends un an pour voir la suite et fin d'une histoire où il se passera encore moins de choses, à part assister à la croissance vitesse grand V de Renesmée, voir ses parents consommé de nouveau leur union mais cette fois en mode 100% vampirique (qui ne changera rien au final après le montage pro PG-13), le loup garou être totalement gaga d'un bébé/petite fille et le clan Cullen se préparer à une pseudo guerre avec les Volturi (qui n'arrivera finalement pas). Préparez vous à être déçu. En même temps, je dis ça mais j'irais le voir, en ne m'attendant à rien. Comme ça je ne peux que être surprise.

Quotes of the Day aka Citation du Jour_n°096

Voici une citation (création du site WordBoner) que j'ai découvert encore une fois via le Tumblr En Attendant De Trouver Un Meilleur Titre.., qui m'a ensuite amené sur le site ffffound où j'ai découvert la deuxième.


Accepte ce que tu ne peux changer.
Change ce que tu ne peux accepter.


La plus grosse erreur que tu puisses faire
est d'avoir trop peur dans faire une.

Radiolab Presents Symmetry, by Everynone

Un beau montage tout en symétrie que j'ai découvert via le Tumblr de JeanneDum : En Attendant De Trouver un Meilleur Titre.
Il s'agit d'un montage crée par Everynone, qui est "une équipe de cinéastes situé dans la forêt de séquoias", composée de trois réalisateurs : Will Hoffman, Daniel Mercadante, et Julius Metoyer III. Pour découvrir leurs frimousses, allez faire un tour ici.
Avec Symmetry, ils jouent avec notre désir d'équilibre, en cherchant à nous révéler combien les beautés imparfaites peuvent s'accorder entre elles. Ce film est fait en collaboration avec la station de radio WNYC/Radiolab.
D'ailleurs ce n'est pas la première fois qui crée ce genre de cours métrage en décidant d'illustrer un mot. On peut trouver notamment : Moments, Words, Routines, Laughs!, Losers, que vous pouvez tous retrouver sur leur site officiel. L'avant dernier est fait de clips trouvés sur YouTube de personnes rigolants à gorge déployé. Certains ont vraiment un rire communicatif. Enfin le dernier est très beau et très bien fait. Il s'intéresse aux enfants qui sont hélas tyrannisés par d'autres de leurs camarades. Je me suis reconnu dans certaines images et n'est pu retenir une larme en voyant la jeune fille pleurer face caméra. Le choix des réalisateurs de présenté un très large florilège de "losers" est intelligent car cela montre que, au final, nous sommes tous d'une certaine façon des losers. Alors arrêtons de nous croire plus fort et de croire que cela ne fait pas de mal, car ce ne sont que des mots. Les blessures du corps guérisses, mais celles du coeur jamais. À bon entendeur.

dimanche 20 novembre 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°095

Photomontage de Kendall Paulsen.
Elle fait de très beaux photosmontage que vous pouvez acquérir via son Etsy.

À la question "Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ?"

Réponse du Dalaï Lama : "Les Hommes, parce qu'ils perdent leur santé à accumuler de l'argent, ensuite ils perdent leur argent pour retrouver la santé. À penser anxieusement au futur, ils en oublient de vivre le présent.... ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir, et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu."

PARIAH, ou comment mettre le public a contribution dans le choix d'une affiche


Voici une affiche la dernière fois que je suis allé au cinéma. Elle a tout de suite retenue mon attention de par le choix des couleurs et de la mise en page du texte en centrant toute notre attention sur la définition même du mot "pariah" qui est le titre du film.
Il s'agit d'un film écrit et réalisé par Dee Rees qui s'intéresse à la vie d'une jeune adolescente de Brooklyn, Alike (Adepero Oduye), qui cherche à faire son coming out face à une mère castratrice. Dans cette quête, elle devra jongler entre les problèmes d'identités, d'amitié, de coeur brisé... Le film fût présenté enSélection Officielle au dernier Festival de Sundance, où il a d'ailleurs reçu le Excellence in Cinematography Award (Bradford Young). Parmi les producteurs exécutifs engagé dans le projet on peu notamment compter le talentueux Spike Lee, qui n'est plus à présenter.

Pour en revenir à l'affiche, la société de production Focus Features avait présenté au total cinq posters potentiels. Mais au final c'est le public qui a choisi, en votant via le Facebook du film durant tout l'été. C'est celui nommé “Subway” (présenté ci-dessus) qui a remporté les suffrages, face à quatre autres concurrents que je vous présente ci-dessous. Personnellement j'adore les couleurs et le traitement de la deuxième (“Profile”) avec la saturation de la couleur et la simplification au maximum des lignes du visages de l'héroïne, et dernière (“Title Block”) pour le grain de l'image et la réutilisation de la définition du titre du film en jouant sur le côté anonyme du personnage, car au final cela peut être chacun de nous. Qui ne s'est jamais senti un paria dans son propre monde ?

“Rooftop”
“Profile”
“Brush Stroke”
“Title Block”

Et pour se faire une idée du film, voici la bande annonce. Sortie en salle aux États-Unis le 28 décembre prochain.

vendredi 18 novembre 2011

Être créatif demande du temps, par l'agence Kreativ

Voici une découverte via un de mes amis sur Facebook, créatif/graphiste tout comme moi. Une idée intelligente et pédagogique de l'agence Kreativ, ou comment expliquer à ses clients qu'il faut du temps pour être créatif. Et oui, on ne peut pas vous pondre une idée magnifique (que vous allez rejeter parce que trop créative) si vous ne nous laissez pas suffisamment de temps. Pour cela, l'agence a fait appel aux "personnes les plus créatives au monde" (des enfants), et leur à laisser 10 secondes pour faire une horloge, puis 10 minutes.

mercredi 16 novembre 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°094

Nous sommes célibataires parce que la plupart des hommes
ne peuvent pas gérer combien nous sommes tellement géniales.

C'est ce que j'essaye de me dire les filles. Faut bien essayer de se rassurer comme on peu.
Vous pouvez trouver quantité de eCartes géniales à souhait, conçues dans le plus pure style old fashion, pour tout événement de votre choix sur le site SomeECards.com.

UnHate : nouvelle campagne Peace & Love de Benetton


Le pape Benoît XVI et l'imam de la mosquée al-Azhar du Caire Mohamed Ahmed al-Tayeb.

La marque de vêtements est définitivement passé maître dans l'art de marquer les esprits avec ses campagnes de communication, réalisées par Olivero Toscani (photographe italien qui s'était engagé pour la liberté sexuelle, les malades du sida, et plus généralement contre les discriminations envers les communautés, races et cultures) : en passant de la « multiracialité » en rapport avec le slogan de l’entreprise United Colors of Benetton, à de la provocation sous fond de message humaniste ou politique. Ces deux dernières caractéristiques sont ici réunies dans le cadre de la dernière campagne de la marque appelée UNHATE (Non à la haine).
Selon Benetton «Il s'agit d'images symboliques -avec une touche d'espérance ironique et de provocation constructive- pour promouvoir une réflexion sur la manière dont la politique, la foi, les idées, même si elles sont opposées et diverses, peuvent amener au dialogue et à la médiation».
Rare sont ceux qui n'ont pas vue l'affiche représentant un prêtre embrassant une jeune none, sortie en 1992. Difficile de ne pas penser à cette dernière en voyant les dernières créations du groupe de textile avec notamment le photomontage portraiturant cette fois le pape Benoît XVI et l'imam de la mosquée al-Azhar du Caire Mohamed Ahmed al-Tayeb.
D'ailleurs le Vatican n'aura pas perdu de temps à signifier son mécontentement et demander le retrait de cette dernière, alors que UNHATE devait être présentée dans la journée par Alessandro Benetton, vice-président de Benetton Group, à Paris pour le lancement de leur fondation. Face à la force d'internet (auquel j'apporte ici ma contribution) difficile de la faire disparaître. Encore une autre bonne façon pour Benetton de faire parler d'eux avec cette campagne à thème pacifiste montrant des dirigeants que tout oppose s'embrassant du bout des lèvres. Enjoy!


La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy.

Le président américain Barack Obama et la bête noire des États-Unis,
le président vénézuélien Hugo Chavez.

Le président sud-coréen Lee Myung-bak (à droite)
et le dirigeant de la Corée du Nord, son «frère-ennemi» Kim Jong-il.

Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas
et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

Le président de la République populaire de Chine Hu Jintao et le président américain Barack Obama,
qui est décidément toujours représenté en position d'infériorité dans ses baisers.

Une autre photo qui ne verra pas le jour après la démission au pouvoir de l'un des protagonistes : Silvio Berlusconi. Dommage pour ce cliché partagé avec Angela Merkel, que l'on dirait tout droit issu d'une page du magazine Voici. Pas le plus réussi des photomontages de la série.


Et en Bonus, le spot publicitaire de 60 secondes. Même message, mais avec des inconnus, ce qui aide à l'identification du spectateur. Cela à un côté plus poétique mais un peu moins percutant. Néanmoins la réalisation de Laurent Chanez est très belle. Le spot est sobrement baptisé "Unhate", comme le reste de la campagne papier.

Mirror Mirror : un 2e film sur Blanche Neige tout aussi intéressant


Well, well. La première bande annonce du Snow White and the Huntsman de Rupert Sanders faisait plus que envie et j'avais commencé à dénigrer le Mirror Mirror de Tarsem Singh. Mais force est de constater que je dois revoir ma copie après avoir découvert le premier trailer de ce dernier. C'est une (deuxième) bonne surprise. Julia Roberts s'éclate littéralement dans son rôle de méchante Reine et Blanche Neige laisse les 7 nains botter les fesses de son supposé Prince. Cela promet. En tous les cas deux approches différentes valent visiblement le coup d'œil.Ce sont deux projets totalement différents qui font chacun à leur manière envie. On peut visiblement voir les deux sans avoir une impression de redite. La comparaison sera intéressante. D'un côté on a une adaptation rock'n rollement dark et de l'autre une oeuvre colorée à l'humour acéré. Maintenant il faudra voir si cela tient la route sur 2H mais cela semble en tous les cas bien partie.


Mirror Mirror réuni Lily Collins (Snow White), Julia Roberts (Evil Queen) et le très charmant et de plus en plus demandé Armie Hammer (Prince Andrew Alcott). Le film sera à l'affiche le 16 mars 2012.

mardi 15 novembre 2011

The Hunger Games, premier trailer d'une trilogie qui s'annonce épique


J'avais vue le premier teaser qui n'avait pas vraiment retenu mon attention et qui n'en disait pas beaucoup sur l'histoire à part une fille qui court dans la forêt et joue avec un arc... Je ne savais même pas que c'était l'adaptation d'un supposé phénomène littéraire qui s'étale sur trois livres, par Suzanne Collins. Mais après avoir découvert la bande annonce ci-dessous je dois dire que je suis très intéressée et ai déjà réservé le premier tome à la bibliothèque de Montréal histoire de voir ce que vaut cette histoire supposé pour enfants avec un arrière goût de 1984. En même temps la dernière fois que j'ai lu une saga "pour enfants", il s'agissait de Harry Potter (je ne compte pas Twilight) et je me souviens encore de nuits passées à lire les livres car je ne pouvais m'arrêter, totalement scotchée à l'histoire. Il paraît qu'il en ai de même avec The Hunger Games. J'attends de voir ça.
En plus le casting entourant le trio de tête Jennifer Lawrence (nominé à l'Oscar pour Winter's Bone, X-Men : Le Commencement, et récemment dans Like Crazy), Josh Hutcherson et Liam Hemsworth) est plutôt pas mal : Woody Harrelson, Lenny Kravitz, Elizabeth Banks, Donald Sutherland, Wes Bentley, Stanley Tucci.



L'histoire : les Etats-Unis sont désormais un pays totalitaire divisé en douze districts, qui après la destruction du treizième par une révolte populaire, a lancé en guise de punition les « Hunger Games ». Un jeu télévisé se tenant une fois par an, et dans lequel des adolescents sélectionnés au hasard doivent s’entretuer devant les caméras, avec comme récompense pour le dernier survivant d’assurer la prospérité de son district, promise par le pouvoir central. Pour protéger sa sœur Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence), 16 ans, se retrouve embrigadée dans ce jeu de gladiateurs pervers.
Date de sortie : le 23 mars 2012 au Canada.

lundi 14 novembre 2011

Les Tribulations d'une caissière, la bande annonce

J'avais entendu parlé de ce projet, avait lu certaines anecdotes sur le blog de Anna Sam, qui a donné lieu tout d'abord à un livre, puis à un film qui sortira le 14 décembre prochain. C'est marrant d'ailleurs de voir qu'elle fût caissière pendant huit années, à Rennes, dans ma Bretagne natale. D'ailleurs l'avant-première a eu lieu le 29 novembre dernier au Gaumont de cette dernière. Un peu de mon chez moi qui se rappel à mon souvenir alors que je suis maintenant de l'autre côté de l'Atlantique.
D'ailleurs je suis moi-même maintenant caissière ici à Montréal. Et oui, il faut bien trouvé un moyen de payer les factures. Et donc ce fût comme une redécouverte, et je me suis d'autant plus reconnue dans ce qui est dit dans la bande annonce. Le servie à la clientèle n'est définitivement pas une sinécure.



Et en bonus, un centre commercial qui a pas mal d'humour et aime organiser des trucs loufoques à ses heures perdues. Bienvenue au Cora Rennes.

vendredi 11 novembre 2011

Livre de Tapas typographique par Guillaume Bouisset

Voici une découverte que j'ai fait récemment via Tumblr (encore lui) avec une autres des créations de ce cher monsieur, pour illustrer le film de Sergio Leone Il était une fois dans l'ouest. Si j'ai bien effectué mes recherches, il serait vraisemblablement de l'école parisienne ESAG Penninghen. En grande fan de l'art de la typographie, comme toujours, c'est plus particulièrement sa réalisation d'un livre de Tapas qui a retenu mon attention. Son travail de la lettre est absolument superbe. Du grand art. Je suis fan.

Snow White and the Huntsman : premier trailer et nouveaux posters


Je dois bien avouer que ce film ne m'intéressait au départ pas du tout si ce n'est pour la présence de Kristen Stewart dans le rôle titre. Et ce ne sont pas les premiers posters sous fond gris dévoilé au dernier Comic-Con qui m'auront fait changer d'avis. Néanmoins, avec la découverte de la premier bande annonce aujourd'hui, je dois revoir drastiquement mon jugement sur cette relecture du conte de Grimm. En effet là où les premières images semblaient cheap et n'auguraient rien de bon, voilà que le trailer nous présente des effets plus que convaincants avec une méchante reine des plus diaboliques (Charlize Theron) et des combats qui s'annoncent épiques. Vous noterez sur l'affiche ci-dessus la présence des fameux 7 nains qui ont vont plus du côté du Gimli de la Terre du Milieu que de ceux qui arborent nos jardins. Le fait que ce soit les même producteurs que ceux du Burtonnien Alice aux pays des merveilles est plus en sa défaveur, vue combien j'ai trouvé ce dernier mauvais (voir ma critique ici). D'ailleurs le deuxième poster ci-dessous, avec sa végétation luxuriante, m'a fait tout de suite penser à l'un représentant Alice.



Et dans la même lignée nous avons cette très belle bannière qui regroupe les trois personnages phares, Blanche Neige, la diabolique Reine et le chasseur. Le moins que l'on puisse dire c'est que la bande annonce et ces posters donnent plus qu'envie. On a l'impression que c'est la promesse pour le spectateur de se plonger dans un univers à la Seigneur des Anneaux et cela fait très envie.
Traitement totalement différent du Mirror Mirror de Tarsem Singh (à l'affiche le 16 mars 2012), avec Lily Collins, Julia Roberts et Armie Hammer, qui traitera certes du même sujet (l'héroïne qui combat pour son destin sans attendre son prince charmant) mais façon comédie d'aventure acidulé et baroque, aux vues des premières photos.
Snow White and the Huntsman sortira sur les écrans nord-américain le 1er juin 2012, et en France (sous le nom Blanche Neige et le chasseur) le 30 mai.

mardi 8 novembre 2011

Shameless US, saison 2 : trailers et behind the scenes

Après vous avoir présenté un premier poster et quelque cours teasers fin octobre, voici qulque nouvelles images à nous mettre sous la dent. Hier, un nouveau trailer est apparu sur la toile, via le facebook de la série, qui présente également des extraits de la nouvelle série House of Lies, avec Kristen Bell (l'éternelle Veronica Mars) qui suivra Shameless.


Et aujourd'hui, toujours via le Facebook de la série, voici qu'une nouvelle vidéo, cette fois entièrement consacré aux Gallagher, a été dévoilée. Elle s'intitule Working it Gallagher Style. L'occasion de retrouver tous les personnages, en mode estival, toujours aussi barrés. Pour notre plus grand bonheur de sériphage.



Ou encore, via le YouTube de Showtime une autre vidéo avec pleins de nouvelles images mixées avec des interviews du casting.

lundi 7 novembre 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°093


Give all of us gathered here tonight the strength to remember that life is so very fragile.
We are all vulnerable, and we will all, at some point in our lives… fall.
We will all fall.
We must carry this in our hearts… that what we have is special.
That it can be taken from us, and when it is taken from us, we will be tested.
We will be tested to our very souls.

Coach Taylor (Kyle Chandler) à son équipe des Panthers, durant l'épisode pilot de la magique série Friday Night Lights.

J'ai mangé tous les bonbons d'Halloween, by Jimmy Kimmel

Le présentateur américain Jimmy Kimmel a lancé un défi aux parents, dire à leurs enfants qu'ils avaient mangé tous les bonbon d'Halloween. Il a ensuite présenté une compilation des meilleures réactions durant son émission. Fous rires garantie.

dimanche 6 novembre 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°092

Source : le Flickr de Nagendran Sandraprakasam
aka JourneyToNoWhere, de Penang en Malaisie.

Religion is an insult to human dignity.
With or without it,
you’d have good people doing good things
and evil people doing bad things,
but for good people to do bad things,
it takes religion.

Steven Weinberg, physicien américain, né le 3 mai 1933 à New-York.

Happy New Year 2011!, by Paul Pajot

Voici une création d'un graphiste français, habitant à Londres, Paul Pajot. J'ai découvert ça via son blog. Je vous conseil également d'aller jeter un œil à son site officiel qui recèle quelque pépites typographiques. Décidément la jeunesse m'énerve. Il faut vraiment que je me bouge le cul et crée moi aussi.
Pour en revenir à sa "carte de vœux" pour l'année 2011 ci-dessous, c'est un mélange d'humour et d'insouciance. C'est adorable et donc je suis fan, toute fleur bleue et enfant dans l'âme que je suis.

vendredi 4 novembre 2011

Burning Man, un poster magnifique


Sans parler du fait que Matthew Goode porte le rôle central, il n'en faut pas plus pour me faire saliver d'avance. Sans rire, cet homme a l'une des plus belles et sexy voix qu'il m'est été donné d'entendre. C'est indécent. Il n'a qu'a parler et je suis à ses pieds. Plus sérieusement, cela fait plusieurs années que je suis son parcours cinématographique que ce soit l'année dernière dans Leap Year (avec Amy Adams), le droit au cœur A Single Man (avec Colin Firth) ou encore le somptueux Watchmen. Et cela que je l'ai découvert depuis le film Chasing Liberty avec Mandy Moore.
Ici dans l'un de ses premiers rôles titres, il interprète un chef anglais travaillant dans un restaurant chic de Bondi Beach en Australie, essayant de remettre de l’ordre dans sa vie et celle de son fils tout en étant constamment entouré par les femmes… Burning Man est un film australien réalisé par Jonathan Teplitzky, un nom que je vais garder en mémoire.


Le film a été présenté en sélection officielle au dernier Festival du Film de Toronto (tiff). Avec cette première bande annonce je suis également tombé sous le charme de la photographie qui est superbe. J'attends donc avec beaucoup d'intérêt la sortie de ce film.


Et pour vous faire une idée sur le monsieur et sa plus que charmante voix, voici une interview lors du tiff.

jeudi 3 novembre 2011

Nouvelle flopée de bandes-annonces prometteuses

## Tout d'abord, un film qui semble du grands n'importe quoi (dans le bon sens) qui n'a rien à voir avec la série du même nom, même si on devrait avoir un caméo de Johnny Depp à un moment donné. Ici l'histoire est centré sur deux personnages (Jonah Hill et Channing Tatum) que tout opposent, qui vont devenir les meilleurs amis du monde et des flics plus ou moins performants, qui vont devoir retourner au lycée pour le boulot. Même si on a du mal à croire que Tatum a le physique d'un adolescent et que c'est pour moi loin d'être le meilleur acteur de la terre (malgré son succès de plus en plus grandissant), la dynamique du duo fonctionne plus que bien à l'écran. Cela promet un bon moment en perspective.




## Ensuite, un nouveau trailer pour le film de Cameron Crowe (Jerry Maguire), avec Matt Damon. J'ai définitivement envie de le voir. Surtout qu'il sort le 23 décembre, donc c'est parfait pour les fêtes. En total contradiction avec le film de David Fincher, The Girl with the Dragon Tattoo, qui sort deux jours plus tôt. Je vous avais d'ailleurs déjà présenté ces deux films ici.




## Un autre film adapté d'une incroyable histoire vraie, Big Miracle, avec l'excellent John Krasinski (qui est brillant dans la comédie ici ou mais sait aussi mêler avec le drame comme dans la brillante série The Office), la toujours adorable Drew Barrymore, Kristen Bell (l'héroïne de la série Veronica Mars). L'histoire : Trois baleines grises de Californie sont retrouvées prises au piège dans la glace Artique en octobre 1988. Leur situation critique est l'occasion d'un véritable mouvement médiatique dans la minuscule ville de l'Alaska. Ce film sortira en février 2012. Mention spéciale à la superbe chanson du groupe indie américain Passion Pit, Moth's Wings, extrait de l'album Manners sortie en 2009.




## Le très attendu My Week With Marilyn, avec la caméléon Michelle Williams, mais aussi Eddie Redmayne, Kenneth Branagh, Dominic Cooper, Emma Watson et Judi Dench. Un film qui montre encore une fois combien derrière le mythe il y avait juste Norma, une femme qui voulait être aimé pour elle-même et non l'image qu'elle renvoi. Sans parler de son besoin de prouver qu'elle pouvait être une actrice talentueuse, bien plus que l'image de pin-up qui lui colle encore aujourd'hui à la peau.



## Enfin un documentaire The Swell Season, qui suit pendant deux ans le duo du film Once (sortie en 2006), qui est également un couple dans la vie, au fil de leur tournée et du succès médiatique.




## Mais n'oublions pas le cinéma français dans tout ça. Avec tout d'abord la première réalisation d'une actrice que j'aime beaucoup Mélanie Laurent : Les Adoptés. Sortie le 23 novembre sur les écrans français. Pour les écrans québécois, il faudra hélas se montrer plus patient.


## Puis le film Ma première fois, qui traite du sujet vue et revue de l'amour adolescent. Mais la bande annonce laisse présager de quelque chose de différents avec des acteurs convaincants, qui sort quelque peu des clichés habituels. Le film sortira le 18 janvier 2012.

The Ides of March - My review


Synopsis (AlloCiné) : Stephen Meyers (Ryan Gosling) est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris, qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment…


Décidément je suis vraiment réfractaire au travail de George Clooney en tant que réalisateur, et The Ides of March ne dérogera pas à la règle. Je ne comprends pas tout l'engouement dont l'acteur a fait l'objet et ce dès sa première réalisation (Good Night, and Good Luck en 2006). Quand au jeu de Ryan Gosling, certes il est bon (comme toujours), mais pour moi c'est loin d'atteindre sa performance dans DRIVE. Donc déçue par ce film dont j'attendais bien plus, surtout après avoir vue la bande annonce. Il s'agit d'un bon film traitant sur la politique et le pouvoir qu'elle a de corrompre et détruire tous les idéaux des personnes liées de prêt ou de loin à ce milieu, que l'on soit démocrate ou républicain. Tout est bon pour arriver à ses fins. Rien de nouveau au soleil que nous n'ayons pas vue dans bien d'autres films traitant de ce sujet. Ou peut être est-ce moi qui est perdu un peu plus de mes idéaux (à l'image du héros) vis-à-vis de la politique en général et des démocrates en particulier, qui ne valent finalement pas mieux que les foutus éléphants. Et pourtant rien ici que l'on ne savait ou soupçonnait déjà, mais la constatation n'en reste pas moins amère, à l'image de tous les idéalistes concernant Obama.


Tout le long du film on voit le héros sombrer progressivement aux mains des griffes de tous ses aînés, que ce soit Tom Duffy (magistral Paul Giamatti) chef de campagne du clan adverse, son ami et confident Paul, son "amie journaliste" Ida, son boss le gouverneur Morris. Tous le poignarde dans le dos à un moment donné ou un autre, et on ne voudrait définitivement pas être à sa place. Mais au fur et à mesure qu'il se débat, gérant en parallèle sa pseudo relation avec la stagiaire sources de problèmes, il apprends en s'abaisse au niveau de ses adversaires, prêt à tout pour sauver sa peau. Comme le montrait la bande annonce, tout le monde n'allait pas en sortir indemne, mais ce ne fût pas la personne que j'aurais penser. Elle n'aura vraiment servi qu'à cela finalement, représenter la part d'humanité qui s'en est allé. Snif. Cela nous toucherait presque s'il on avait un tant soit peu s'attacher au personnage. Ce qui n'est pas le cas. Au final, le héros sort, en apparence, victorieux obtenant tout ce qu'il aurait pu souhaiter. Et pourtant le sourire s'en est allé, à l'image de cette scène où son candidat s'allie publiquement avec le sénateur Thompson, ce qui lui confère une victoire quasi-assurée. Oui son candidat va gagner, mais l'envie, le plaisir n'y sont plus. Victoire amère. Et le contraste n'est que plus flagrant comparé au début du film.


D'ailleurs cette scène fait écho à celle du début avec la jeune stagiaire apportant les cafés, sous fond de speech de Morris. Tout semble identique et en même temps, tout a changer. Bonne idée de la part du réalisateur. Tout comme la scène finale qui s'achève sur le visage de Stephen Meyers/Ryan Gosling. D'ailleurs c'est assez drôle de voir que Clooney a décidé de clore son film exactement de la même manière que Nicolas Winding Refn, avec DRIVE, le génie en moins. En même temps Gosling est tellement magnifique à bien des niveaux, et la maturité lui a apporté une force, teinté de faiblesse absolument superbe, que l'on a envie de le partager avec le monde. Néanmoins, encore une fois, faut-il un réalisateur capable de capturer tout ceci et là où Refn l'a absolument sacralisé aux delà de toutes espérances, Clooney doit encore faire ses preuves. En plus, vue comment il vieilli (d'autant plus flagrant aux côtés du jeune premier Gosling) plus ou moins bien (les tonnes de fonds de teint ne peuvent tout cacher) il devient plus qu'urgent pour lui de parfaire son travail derrière la caméra et d'arrêter au passage de se mettre en scène. Parfois il vaut mieux se limiter à un secteur d'activité à la fois. En attendant, The Ides of March aurait pu être un meilleur film si la réalisation avait su mieux mettre à profit son casting quatre étoiles. À défaut, je regarderais Jeux de dupes (Leatherheads) pour John Krasinski qui est (avec Gosling) l'un de mes acteurs favoris, sans néanmoins beaucoup d'espoirs.

Tom Duffy: Get out, now. Or otherwise...
Stephen Meyers: Otherwise, I'll end up like you?
Tom Duffy: Yeah, you end up being a jaded, cynical asshole, just like me.