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mardi 23 avril 2013

Safe Haven aka THE Best Promotion of North Carolina - My review


Après avoir découvert le premier hier soir, je ne peux que savourer la qualité significative de la dernière adaptation de Nicolas Sparks que j'ai vue l'année dernière : The Lucky One, qui est meilleur a bien des niveaux. Il avait rejoint l'année dernière mes adaptations préférées de  cet auteur :
- The Notebook (avec Ryan Gosling et Rachel McAdams)
- A Walk to Remember (avec Mandy Moore et Shane West), qui garde une saveur particulière car c'est le tout premier que j'ai découvert et qui m'a initié à ce que l'on pourrait appeler cette "saga littéraire", aka le roman de gare.
Dans le même genre que les livres des français Marc Levy et Guillaume Musso : de la romance avec une pointe de mystère et de surnaturel. C'est gentil, ça ne mange pas de pain et on sait invariablement comment cela va finir. J'ai laissé un peu tombé ces dernières années, parce que au final, quand vous en avez lu un, vous les connaissez tous. Mais cela revient par phase. Et quand un film lié à un roman de Sparks voit le jour, je me laisse généralement tenter par le livre via ma bibliothèque. Pour les deux autres, je lis généralement en quelque heures, lors d'un passage plus prolongé que d'habitude à la Fnac ou autre...

Mais revenons-en à Safe Haven, qui semblait pourtant prometteur lorsque j'ai découvert la première bande annonce. À croire qu'il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir des comédies romantiques qui peuvent être, trop souvent hélas, du grand n'importe quoi. En fait ce film est peut être plus appréciable quand vous n'avez pas lu le livre. Alors vous ne trouvez pas que tout ce qui se passe est seulement survolé. Là où la "psychologie" des personnages et de leur passé est plus approfondie, comme souvent, dans le livre. On passe d'un événement à un autre à la vitesse de l'éclair là où dans le livre les choses prennent le temps de se mettre en place et de laisser au temps le pouvoir de justement cicatriser certaines blessures. Les acteurs (Julianne Hough, Josh Duhamel, Cobie Smulders et David Lyons) ont beau donner tout ce qu'ils ont, vue le matériau de base, difficile d'être bons. Duhamel fait juste du réchauffé de tous ses précédents rôles, et Lyons qu'une énième interprétation de flic alcoolique. Sans parler de la réalisation qui n'a rien de phénoménale à l'image de la révélation d'identité de la mystérieuse voisine de l'héroïne. Je ne pouvais m'empêcher, en regardant cette scène finale, d'imaginer comment moi je l'aurais réalisé. Sans aucune prétention aucune. On se demande ce qu'a fait Lasse Hallström (Hatchi, Le chocolat, L'oeuvre de Dieu, la part du diable, Gilbert Grape) pendant tout le film, si ce n'est une grosse sieste. Où est sa patte son identité dans ce film de commande, qui est tout juste bon pour être plus un tv-film de début d'après-midi sur M6. C'est le genre de film qui prends véritablement son audience pour plus bête qu'elle n'est. Oui, nous aimons le romantisme, but seriously, en comparaison Grey's Anatomy est un chef d'œuvre du genre, car lui ne nous prends pas pour de parfaits imbéciles. Et cela fait du bien parfois.


Et ne parlons même pas des différentes similarités avec The Notebook. Sérieusement?!? Faire du réchauffé, qui plus est mauvais, n'a jamais réussi à personne. C'est limite si la fameuse scène sous la pluie n'a pas été tourné à l'exact même endroit. Seulement voilà, ici cela ressemble à un pétard mouillé qui fait vraiment pâle figure face à l'originale, culte pour les fans du couple Gosling+McAdams dont l'alchimie transparaissait à l'écran.


En fait, tous ces films prennent invariablement place dans une petite ville américaine pleine de charme dans laquelle on a envie de poser nos valises comme ces héros égarés au début de l'histoire. Et c'est au final tout ce que je retiendrais de Safe Haven (hormis la chanson Go Your Own Way by Lissie, découverte dans le trailer) : l'envie de visiter le véritable Southport.

Cela me rappel d'ailleurs mon envie, que dis-je, MON BESOIN de retourner de l'autre côté de l'Atlantique pour y faire ma vie. À chaque fois que je vois ce genre de film, carte postale/commercial au possible certes, cela me rappel toutes ces petites choses qui font que quand je me projette dans l'avenir je ne me vois pas dans ma maison au cœur d'une cité brand new d'une ville française quelconque, avec mon homme, ma petite famille, le carré de pelouse derrière et le chien. Non, ce n'est pas pour moi ça. Cela ne l'a jamais été. J'ai envie de ville nord américaine dynamique, à l'image de Montréal. Le meilleur de l'Amérique avec la passivité canadienne, less crazy et violent que ses voisins. Fût un temps où je me voyais vivre à Paris près de mes amis, mais on vieilli, on évolue, on change et nos besoins avec. Depuis mon retour en France, obligé de quitté ma province de cœur le Québec, je ne me sens plus à ma place dans la capitale française. Je n'y vois que les désagréments et absolument aucun plaisir à y vivre, si ce n'est pour un touriste. C'est bête, mais quelque part, elle est trop petite pour moi. Avoir goûté aux grandeurs nord américaines provoquent ce genre de réactions parfois.
Et paradoxalement, je pourrais me voir vivre dans ce genre de petites villes comme dans ces deux films adaptés de romans de Nicolas Sparks. Cela me rappel certaines que j'ai visité au nord de Montréal, au travers du New Brunswick, sur l'Île-du-Prince-Édouard, ou encore aux USA dans le New Hampshire ou le Vermont. Ces maisons de bois avec leur patio. Quand je m'imagine dans le futur, c'est cela que je vois. Moi assise sur une de ces chaises à bascule, sous le porche, face au soleil couchant, avec l'un de mes jeunes enfants sur les genoux. C'est con et peut être utopique. La faute à une totale américanisation de mon cerveau au travers de tonnes de séries et films made in Oncle Sam ingurgités depuis ma plus tendre enfance. Ils sont forts à ce petit jeu-là pour véhiculer leur american way of life. Leur meilleure propagande se fait définitivement au travers de Hollywood. Ça et les publicités pour Coca, Levis, Ketchup et consœur.

Voir les bande annonces de The Lucky One ici et celle de Safe Haven .

lundi 15 avril 2013

The Hunger Games 2, Catching Fire : premier teaser-trailer


Voici le premier trailer du deuxième opus, adaptation de la saga littéraire du même nom. Je vous en avais pas mal parlé l'année dernière, alors que j'avais dévoré les livres et vue le film. La suite sort donc cette année, le 22 novembre prochain.
Ici nous découvrons le début de la rébellion des différents districts, après que Katniss et Peeta aient gagné les précédents Hunger Games. Et le symbole que la demoiselle représente. Aucune image pour le moment de leur retour dans l'arène.
Néanmoins, les passages avec le président Snow (Donald Sutherland) et Plutarch Heavensbee (interprété par Philip Seymour Hoffman). Deux acteurs dont le talent n'est plus à prouvé, ce qui promet des scènes royales en perspective.
Sinon, pas assez de scènes entre Katniss et mon personnage préféré Peeta, au profit de d'autres avec Gale, perso dont je suis beaucoup moins fan. Pour cela, il faudra être patiente en attendant de découvrir une autre bande annonce montrant les Jeux de l’Expiation à et mon deuxième personnage préféré : Finnick.

Synopsis (AlloCiné) : Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

Voir précédents posts ici.

dimanche 17 mars 2013

Une bouteille dans la mer de Gaza - My review


Synopsis (AlloCiné) : Tal est une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples. Elle glisse la lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un mystérieux "Gazaman"...

Ce film est originalement intitulé en France Une bouteille à la mer. Mais il s'avère que c'est le même titre que le livre de Nicolas Sparks publié en 1998 et que le film dont il est l'adaptation sortie un an plus tard avec pour stars Kevin Costner et Robin Wright (Penn à l'époque).
Ici c'est un film franco-canado-israélien réalisé par Thierry Binisti d’après le livre Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti qui est sorti en France le 8 février 2012, et sortira au Canada ce vendredi. Hors, au Québec, le film sort sous le titre Une bouteille dans la mer de Gaza. Comme toujours les Québec restent fidèles au titre original, ce qui est toujours mieux que les choix souvent douteux de titres faits pour le marché français.


La force de ce film est de nous montrer la petite histoire dans la grande qu'est ce conflit israëlo-palestinien dont on nous parle tant à la tv que l'on est a oublié les tenants et les aboutissants, les acteurs et ce qui les poussent à se battent encore et toujours.
À l'image des parents de Tal (touchante Agathe Bonitzer, même si on pourrait souhaiter qu'elle soit parfois un peu moins amorphe) et leur réaction quand ils apprennent qu'elle a correspondu avec "l'ennemi" et déblatérant ce qu'ils ont entendus aux news. Nous faisons exactement la même chose, fondant notre jugement sur la base d'une ou deux sources d'informations plus ou moins contrôlés par nos Gouvernement et l'image qu'ils souhaitent que l'on perçoive de telle ou telle façon. L'ignorance est le plus grand des fléaux. C'est ce qui créé l'incompréhension et la peur, choses très dangereuses encore plus en temps de guerre. Alors oui ce propos est peut être utopique, à l'image de Miss Peace du film, mais au final qu'est-ce qui nous reste ? Ce sont deux peuples dépassés par les décisions de leurs dirigeants, qui aspirent à avoir une vie normale, comme le dis Naïm (magnétique Mahmud Shalaby, aux yeux vert des plus hypnotiques), tout ce qu'ils veulent c'est avoir des droits comme tout le monde, avoir une équipe de foot, etc...


Ce film permet de mettre des visages et d'élever deux voix hors de ce conflit, pour rendre ainsi ces scènes de bombardements (suggérées ici uniquement par le bruit des missiles et des explosions) plus tangibles. Des images d'archives présentés à la tv font le reste. Ces même images que nous voyons encore et toujours, sans réellement faire attention tout occidental protégé dans notre pseudo tour d'ivoire qu'est l'Europe. Mais ici, s'intéresser de près à la vie quotidienne de Tal et de Naïm nous fait prendre conscience de quelque chose que nous avons oublié en cours de route : ce sont des personnes comme vous et moi. Des jeunes avec des espoirs et des rêves d'un futur meilleur, pas si éloignés de nous. Et on se prends à verser une larme en voyant cette famille apeuré, sous le bruit des bombes.
C'est comme la vue de ce "mur israëlien" qui coupe le pays en deux. Cette "barrière de séparation israélienne" est une construction en Cisjordanie afin de protéger la population israélienne de toute « intrusion de terroristes palestiniens » sur le territoire israélien (voir ici pour plus de renseignements). On ne peut pas s'empêcher d'une autre aberration bien plus proche de chez nous, le mur de Berlin, et des différences de qualité de vie suivant que l'on se trouvait à l'Est ou à l'Ouest. Un mur qui n'est pas tombé il y a si longtemps. Cela fait donc d'autant plus mal de voir ces deux jeunes personnes séparés par ce mur. La scène où Naïm passe de l'autre côté est d'autant plus marquante par la solitude qui l'entoure. Si peu de son peuple ont donc le droit de passé. Cela ne rend cette scène et ce moment que plus magnifique. Tout comme quand leur deux voitures/regards se croisent. Si près et si loin à la fois. On peut toujours rêver qu'ils se retrouverons autour d'un café à Paris, même si c'est peu probable. Car ce film n'est pas une histoire d'amour à la Roméo & Juliette. C'est avant tout la rencontre de deux personnes que normalement tout oppose. Avec la menace permanente de cette insécurité qui nous laisse pensé que l'un ou l'autre périra d'une façon ou d'une autre. Au final, non, même si on aurait aimé qu'ils aient une chance de se rencontrer réellement, et d'apprendre à se connaître, et peut être à terme de s'aimer. Mais cette fin est en cela plus proche de la réalité où les happy-endings sont hélas loin d'être légion. Cela reste cependant une fin pleine d'espoir en un avenir qui s'annonce meilleur. C'est peut être déjà pas si mal. Et cela permet à nous de relativiser sur notre propre vie et à nous poser la question si elle nous convient réellement et comment faire pour la changer si ce n'est pas le cas.

mercredi 13 mars 2013

Trois bandes-annonces de films français qui font envie... pour une fois

## Pour une fois, donc c'est important de le souligner. Avec tout d'abord celle de l'adaptation du livre de Boris Vian, L'écume des jours, de Michel Gondry avec Romain Duris, Audrey Tautou (pas très fan, mais on fera avec), Gad Elmaleh (irresistible comique) et Omar Sy (je t'aime Omar, toi et ton sourire/rire), mais aussi Charlotte Le Bon (ce sourire québécois), Philippe Torreton, Alain Chabat (qui retrouve Gondry après La Science des rêves) et Aïssa Maïga (qui retrouve Romain, après Les Poupées russes). Personnellement, je n'ai pas lu ce livre apparement culte, mais cette bande annonce me donne un peu envie de m'y mettre. Au vue des premières images, je comprends pourquoi certains disaient qu'il était inadaptable. Mais si un réalisateur peu relever ce défit, c'est bien Gondry.
Enfin, merveilleux choix musical en fond sonore que Ho Hey de The Lumineers. Même si on se met à beaucoup trop l'entendre ces derniers temps, j'en suis toujours aussi fan. C'est d'ailleurs par le biais de leur Facebook que j'ai découvert cette bande annonce.




Avec cette deuxième bande-annonce, encore plus barré, je comprends mieux ce que les gens veulent dire en parlant du côté inadaptable du livre et le choix de Michel Gondry pour le réaliser est d'autant plus logique.

## Au bonheur des ogres, avec Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Thierry Neuvic (bonne nouvelle après visionnage de cette bande annonce, JE SUIS TOUJOURS AUSSI RAIDE DINGUE DE CE TYPE. En même temps, il peu arrêter d'être aussi charmant ce con), Emir Kusturica, Guillaume De Tonquédec (Mr. Lepic dans la série Fais pas ci, fais pas ça) et Mélanie Bernier. Avec en plus ce qui semble être la voix d'Emmanuel Curtil (voix française de Chandler dans la série FRIENDS) en voix-off. Adapté lui aussi d'un roman, cette fois de Daniel Pennac, paru en 1985.
J'adore l'absurdité de certaines scènes, entre les explosions dans la galerie marchande, ou la présence de la girafe au milieu des rayons. Sans oublier le franc parler des gamins ("Tu m'prends pour un con!", "Mais c'est une couille molle ce mec!", ou encore "Ben les nibar c'est le début de la paix dans le monde."). On dirait une sorte de conte des temps modernes. Cela promet du grand n'importe quoi donc ÉVIDEMMENT j'adhère !!!
Chanson en fond sonore à la fin de la bande annonce de C2C (quatuor nantais de DJs) intitulée Happy, feat. Derek Martin.
Merci Peter Noble pour avoir mis un titre sur ce morceau, via notre SeriesAddict/forum (déclinaison du site SeriesAddict, pour lequel je fais des critiques), car impossible de m'en rappeler ! Toutes ces chansons que vous avez dans la tête, mais impossible de se rappeler son interprète, ou le titre, ou les deux. Heureusement, la section commentaires de YouTube, des sites spécialisés tel TuneFind.com, ou en dernier recours, des topics dédiés de forums divers et variés sont là to save the day. Pauvre de nous avant tout ces inventions merveilleuses, n'ayant aucun moyen de connaître le titre, pendu aux lèvres du mec de la radio pour espérer obtenir une réponse... qui ne venait jamais.




## Et enfin, Amour et Turbulences, qui fait un peu trop bobo-chic parisien au limite du supportable pour moi. Mais c'est avec Nicolas Bedos que je trouve ABSOLUMENT irrésistible. C'est un connard prétentieux qui sait pertinemment combien il est juste irrésistible, mais je m'en fout j'adore quand même. Et puis la bande annonce commence à NYC. Et se termine sous fond de Midnight City de M83., donc ça joue avec mes sentiments. M83. est un groupe français que l'on a également entendu sur les ondes et utilisé aussi à toutes les sauces dans les pubs et autres trailers. Comme quoi, c'est la loi des séries.

vendredi 1 mars 2013

Warm Bodies : les 4 premières minutes


Voici un film que j'attends avec de plus en plus d'impatience, au fur et à mesure que j'en découvre. Je vous avais d'ailleurs déjà présenté la bande annonce ici en janvier dernier. Et voilà que je reviens à la charge avec ni plus, ni moins que les quatre premières minutes du film qui restent bien dans la même veine que le trailer.


Il s'agit d'une adaptation du livre Vivants, de Isaac Marion. Et oui, encore. Hollywood n'arrive vraiment plus à créer par elle-même. Mais en même temps quand ça donne ça, pourquoi bouder son plaisir.
Le film sort en France le 20 mars prochain. L'attente n'est plus très longue.

The Host : featurettes Choose To Fight + Choose to Believe


Plus la date approche et plus je vous parle de ce film. C'est la dernière ligne droite. Il sortira aux USA le 29 de ce mois, comme le prouve le poster-décompte ci-dessous, issu du Facebook officiel. Pour la France, il faudra se montrer encore un peu patient, vue qu'il n'apparaîtra sur nos écrans que le 17 avril prochain. Encore un exemple de la stupidité des dates de sorties qui devraient parfois être mondiales. Surtout à l'époque de l'internet ultra haut-débit, du téléchargement et du streaming "officieux". 


Pour faire suite à la featurette Choose to Love que je vous avais déjà présenté, en voici deux nouvelles intitulées Choose to Fight, et Choose to Believe avec encore plus de nouvelles images. À ce stade, nous  avons probablement vu tout le film dans ces diverses vidéos promotionnelles mais personnellement je m'en fiche. J'ai lu le livre donc je sais comment tout cela se termine. J'ai adoré. Et pour patienter comme je peux, je regarde tout sur mon passage.


Et enfin, en BONUS un spot VOST, histoire de se remettre de nouveau en tête la chanson de Imagine Dragons Radioactive.

lundi 18 février 2013

Un nouvel assortiment de bande-annonces prometteuses

Décidément, en ce début d'année pas mal de bande annonces ont retenues mon attention. Après une première sélection début janvier, voici une nouvelle fournée avec un mélange de projets télévisuels et cinématographiques. Enjoy !

Tout d'abord, qu'est-ce que la petite lucarne a de beau à nous proposer en nouveautés ou nouvelles séries à venir ?

## Game of Thrones##
En premier, THE série que je n'en peu plus d'attendre le retour avec une saison 3 qui promet d'être des plus épiques. Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises ici même. Je suis plus que FAN de Game of Thrones. Vue comment je dévore chaque nouvelle image ou info concernant ces nouveaux épisodes. Je sens que ça va pleurer dans les chaumières. Mais vous savez quoi ? Quand c'est fait avec un tel brio, pourquoi s'en priver. J'aimerais juste que cette année les cérémonies de prix récompenses un peu moins Homeland (même si cette série les mérite amplement, je trouve que la saison 2 de GoT surpasse celle de la série de Showtime) et consœur pour s'atteler à récompenser ce show à sa juste valeur. Allez au delà de l'héroïc fantasy bordel de merde. Vous l'avez bien fait au cinéma avec The Lord of the Rings.




## Ray Donovan##

Parce que le casting est absolument royal : Liev Schreiber, Jon Voight, Paula Malcomson (la maman de Kadniss dans le film The Hunger Games et dans la partie irlandaise de la série Sons of Anarchy), Eddie Marsan (la mini série Little Dorrit et les films Snow White & the Huntsman, War Horse, les deux Sherlock Holmes, Happy-Go-Lucky, L'Illusionniste), Elliott Gould (qui sera pour moi toujours le papa de Monica et Ross dans FRIENDS, et un peu son perso dans les films Ocean Eleven), Dash Mihok (que l'on a vue dans pléthore de seconds rôles au cinéma, dernièrement le flic dans l'excellent Silver Linings Playbook, et à la tv), Peter Jacobson (Dr. Taub dans la série House). Dans cette promo on voit également Katherine Moennig (The L Word, que j'ai perso découvert dans le spin-off de Dawson's Creek, Young Americans) et Austin Nichols (Julian dans feu One Tree Hill). J'espère qu'ils seront tous les deux présents dans plus que juste le pilot.
La bande annonce me fait TRÈS envie. Je suis déjà fan de la chanson en toile de fond, Lose Your Soul par le duo canadien Dead Man's Bones, fondé par Ryan Gosling (mais qu'est-ce que ce gars ne sais pas faire?!? on se le demande) et Zach Shields. Je crois que je me lancerais dans la critique, au moins du pilot de Ray Donovan, sur le site SériesAddict pour lequel je rédige souvent des critiques de séries (dernièrement, c'est plus de pilots et des bilans).




Et côté grand écran me direz vous. Et bien c'est parti.

##The Company You Keep##
Là encore un très joli casting : Robert Redford, Shia LaBeouf, Julie Christie, Sam Elliott, Brendan Gleeson, Terrence Howard, Richard Jenkins, Anna Kendrick, Stanley Tucci, Nick Nolte, Chris Cooper et Susan Sarandon. Et tout ce petit monde fut dirigé par Redford. Un tableau des plus engageants.
Après pour l'histoire, il faut voir si cela tient la route de bout en bout. En tous les cas, cela semble prometteur. Sinon, vous pouvez jeter un œil à la bande annonce française qu'y m'a moins donné envie de voir le film mais qui aide à comprendre un peu mieux l'intrigue.



##Iron Man 3##

Le premier trailer ne m'avait pas intéressé plus que ça, mais celui-ci, diffusé en plein Super Bowl a le mérite d'avoir retenu mon attention avec son littéralement "extended look" de Robert Downey Jr. En même temps, comment lui résister?!? Ils jouent sur le fait que d'habitude un trailer ainsi "étendu" nous propose plus d'images inédits. Ici nous avons droit aux deux. Cela ne gâche rien et pour le coup, cela me donne un peu envie de le voir au cinéma. Chose qui n'était pas le cas après la déception que fût le deuxième film (comme c'est hélas souvent le cas avec les suites).
Et puis je dois dire que cette scène de sauvetage aérienne, alors même que l'on voit l'avion imploser en toile de fond, tout ça dans les aires, est pour le moins intriguant. On se demande comment Tony Stark va faire pour sauver toutes ces personnes. Réponse mai prochain.




##Trance##

Nouveau film de Danny Boyle, avec James McAvoy, Rosario Dawson et Vincent Cassel. Rien que ça. On a l'impression de revenir aux sources du réalisateur, à l'image de Transpotting, et en plus avec une intrigue aussi déstructuré que l'esprit du héros. Et c'est quelque chose que j'adore au cinéma.

Synopsis (AlloCiné) : Simon, un commissaire-priseur, s’allie à un gang mené par Franck, un caïd de la pègre. Ils préparent le vol audacieux d’un chef-d’œuvre de Goya. Lorsque Simon tente de flouer le gang pendant le vol, Franck le frappe violemment, le laissant inconscient... À son réveil, Simon annonce que le choc lui a fait oublier où il avait caché le tableau. Incapable de forcer Simon à révéler le lieu de la cachette, Franck et ses associés font appel à une charismatique hypno-thérapeute dans le but de le faire parler.

vendredi 15 février 2013

The Host, 1 trailer + 2 featurettes = PLEINS de nouvelles images

Voici un film que j'attends avec impatience, alors que je termine ma relecture du livre.
Ce jeudi soir, j'ai eu l'occasion de regarder la rencontre LIVE avec l'auteur et les acteurs sur YouTube, promu par Google+ et Yahoo!Movies. J'avais eu vent de l'événement grâce au Facebook dédié au film (preuve encore une fois que tout bon fan se doit d'être au maximum connecté pour ne rien manquer) et j'étais donc religieusement devant mon écran à l'heure-dite. Pour une fois que ce n'était au pleins milieu de la nuit. Le décalage horaire était à notre avantage pour une fois.


45 minutes, qui débutent avec le dernier trailer officiel ci-dessous, bourré de nouvelles images inédites, suivi de d'une interview croisée avec les invités depuis différents endroits de la planète. En effet, cela se déroulait à 11:00AM PST (comprenez Heure du Pacifique) depuis Los Angeles pour l'interviewer, Stephenie Meyer et Jake Abel (l'interprète de Ian), le centre de Londres, non loin de Trafalgar Square, pour Saoirse Ronan (Melanie/Wanda-Gaby) et la Belgique pour Max Irons (Jared). Tout un programme.
Vous pouvez revoir cet entretien sur la chaîne de Open Road Films, les producteurs, ici. Pour tout fan, c'est sympa à voir. Perso, j'ai adoré voir ça en live. On vit ainsi les problème de conection de Saoirse (adorable) en direct. C'est très comique. on lui pardonne presque de débarquer avec perte et fracas en pleine bande annonce, avec Max lui intiment silencieusement de se taire.



Ensuite, voici deux nouvelles featurettes. La première, intitulée Choose To Love, diffusé par Yahoo! Movies le lendemain de la Saint Valentin, vue son titre évocateur. La deuxième, est la dernière présentation des personnages du film : l'âme (interprété par Diane Kruger) à la recherche de l'héroïne. Elle vient après celles de Melanie, Wanda-Gaby, Jared et Ian, que vous pouvez retrouvez ici.

lundi 4 février 2013

Silver Linings Playbook - My Review happy foldingue


Synopsis (AlloCiné) : La vie réserve parfois quelques surprises… Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents.  Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.


Quelle belle surprise que ce film dont tout le monde parle et que toutes les critiques encensaient. Et je comprends pourquoi. À commencer par le casting en tous points parfait. C'est d'ailleurs la véritable force de ce long métrage, à commencer par son duo de tête.
Bradley Cooper surprend de plus en plus par la diversité et la profondeur de son jeu. Il est plus qu'une belle gueule, et il le prouve définitivement ici. Que de chemin parcouru depuis la série Alias.
Et que dire de Jennifer Lawrence, si ce n'est WHOUAH. Cette gosse (au corps de déesse à rendre jalouses toutes les gonzesses de la terre et fous de désire tous les hommes) est incroyablement talentueuse du haut de ses toutes jeunes 22 années. Je n'avais pas accroché avec ses interprétations dans The Hunger Games (mais c'est plus dû à son personnage, que je n'aimais pas, déjà dans le livre), X-Men: First Class ou Like Crazy, et pas tenté de voir le film Winter's Bone (malgré les critiques encore une fois ditérambiques et tous les prix qu'elle a reçu pour sa prestation). Mais là, chapeau. Elle est absolument charismatique et parfaite face à Cooper. Pas étonnant que le réalisateur David O. Russell (The Fighter avec Mark Wahlberg et Christian Bale) qui la considérait trop jeune pour le personnage est succombé lors de l'audition via Skype. Vue sa prestation, comme lui, on oublie les 15 ans qui séparent les deux acteurs principaux.


Mais le reste du casting n'est pas à oublier pour autant. Bien au contraire, tellement chacun donne le meilleur de soi dans ce film. Entre Robert De Niro qui donne sa meilleure prestation depuis longtemps, nous laissant un peu d'espoir pour son futur. Parce que sérieusement ses derniers rôles dans des comédies plus pourries les unes que les autres commençait à nous faire douter.
Vient ensuite Chris Tucker qui renaît de ses cendres après une certaine traversée du désert depuis le dernier Rush Hour. Il est ici très drôle, avec ce grain de folie qui caractérise tous les personnages, chacun à leur manière. Il ponctue l'histoire au gré de ses évasions.


Jacki Weaver est touchante dans le rôle de la maman/épouse qui doit gérer avec les folies et autres maniaqueries des hommes de sa vie.
Mais c'est aussi Julia Stiles, méconnaissable et aux antipodes de ses rôles habituels de gentille fille, interprétant cette femme qui émascule pas mal son mari (Randy le meilleur ami de Pat) interprété par Paul Herman qui lui donne bien le change dans ce rôle de mari au bord de la crise de nerfs.
Et n'oublions pas Anupam Kher dans le rôle du Dr Patel, fan de fooball à ses heures perdues.
Mais aussi John Ortiz, aka Ronnie le partenaire de paris du Pat Senior.
Ou encore Dash Mihok dans le rôle de l'officier de police qui arrive toujours à point nommé dans les pires situations impliquant impliquants les deux Pat et plus encore. Il apporte la touche supplémentaire de burlesque à la situation. Sans jamais pour autant ce moquer de la bipolarité du héros.


Car attention, pas question ici de rire des malades mentaux. Le propre fils de 18 ans du réalisateur étant lui-même bipolaire (il joue dans le film le jeune voisin de la famille Solatano), David O. Russell insiste sur le fait que c’est l’absurdité des situations engendrées par la maladie qui prête à rire et non pas la maladie elle-même. Et c'est d'ailleurs ce que nous faisons, nous spectateurs en visionnant le film. Nous ne nous moquons pas des personnages, mais des situations parfois limites borderline qu'ils traversent. Cela en est tant absurde, que l'on en vient à rire. Même si parfois, nous sommes à la limite de pleurer également. Justement parce que c'est une maladie bien réelle et qui, replacé dans son contexte, peut se montrer difficile à affronter au quotidien. Preuve que, comme toujours, avoir une famille soudée et des amis proches aide beaucoup. Et cela est valable pour chacun d'entre nous.


Mais avant de finir, revenons-en au titre original, moins simplet que le titre français. Silver Linings Playbook est une référence directe au poème de John Milton intitulé Comus, à l'origine du proverbe "Every cloud has a silver lining". En gros, l'expression signifie qu'il y a toujours quelque chose de positif à voir dans un événement tragique. Le titre décrivait ainsi une manière de vivre en voyant le bon côté des choses, même dans les pires moments, chose plus ou moins proche de la version française. Bien plus proche de la propre nouvelle philosophie de Pat, et bien plus littéraire et noble que ce Happiness Therapy qui n'est pas sans rappeler, entre autre, au fameux Mafia Blues (alias Analyze This en VO) avec le même de Niro. Le titre Analyse-moi ça, utilisé au Québec, était en cela bien plus proche de la réalité. Contrairement à nous, les habitants de la belle province traduisent tous les titres anglais dans la langue de Molière pour bien marquer leur "territoire" de francophiles. Mais cela a au moins le mérite d'être juste et à l'image du titre original. Contrairement à nos dirigeants cinématographiques hexagonaux qui tentent de faire in avec un franglais approximatif supposé compréhensif de la masse.

jeudi 31 janvier 2013

Les Âmes Vagabondes (The Host) : nouveau poster + featurettes


Après vous avoir présenté une première sélection de posters teasers et le premier vrai trailer du film ici, voici maintenant le poster officiel et surtout 3 featurettes sur le "trio" principal Melanie Stryder/Vagabonde "Gaby" (en version originale : Wanderer "Wanda") et Jared Howe. Mais il manque à mon sens la présentation de Ian (présent sur l'affiche), parce que ce film n'est pas "que" un triangle amoureux entre le mec et la fille aux deux facettes (âme-hôte), mais définitivement un carré. Ou comment rendre encore plus compliqué cette love story.
En tous les cas, cela permet de découvrir de nouvelles images du film et un peu plus justement de Ian que l'on voit trop peu dans la bande annonce à mon goût au profit de d'autres choses qui semblent importantes pour la finalité du film et qui sont déjà dévoilées dans le trailer (comme c'est trop souvent le cas, hélas). Cela permet de voir également que certaines scènes clés du livre sont traités bien différemment dans le film, comme c'est souvent le cas dans le cas d'une adaptation. À voir après si ces choix seront judicieux. Même chose pour le choix d'acteurs bien différents du personnage de base. Je pense notamment au personnage de la traqueuse interprété par Diane Kruger qui est aux antipodes de la description littéraire.
Personnellement, je suis rendue à plus de la moitié du livre que je dévore au détriment de mes dernières nuits de sommeil. J'adore le personnage de Gaby et ses questionnements entre son espèce et les humains. Par contre, son hôte Melanie, aurait un peu tendance à m'énerver. Je l'a trouve son comportement assez juvénile parfois. Certes, elle est coincé dans son propre corps, mais bon ce n'est pas une raison. Par contre, plus j'avance dans ma lecture et plus j'apprécie le personnage de Ian, justement parce qu'il comprend l'âme toute perdue qu'est Gaby. Et parallèlement je me désintéresse de Jared qui se montre absolument insupportable avec Vagabonde, parce qu'elle a eu la malchance d'être placé dans le corps de son grand amour. Quoique, au final, c'est une chance pour les deux filles. Après, on verra comment se finira le livre. Rien ne promet d'être résolu comme je le pensais, si l'auteur planche actuellement sur deux autres livres. En attendant, même si le style littéraire de Stephenie Meyer n'est pas parfait, elle a le don pour me suspendre à ses lignes. Comme cela avait été précédemment le cas avec la trilogie vampirique Twilight que j'avais tout autant dévoré et qui avait aussi été responsables de nuits écourtés.



Et enfin, mais non des moindre, la featurette tout chaud sortie d'aujourd'hui concernant Ian. C'est franchement la plus intéressante avec celle de Wanda/Gaby, juste au dessus. Mais peut être que je pense ça parce que ce sont mes personnages préférés.

vendredi 11 janvier 2013

The Host, aka Les Âmes Vagabondes, la bande annonce et pleins de posters

Pour continuer sur la lancé des présentations de bande annonces de films qui m'ont mis l'eau à la bouche, voici l'adaptation du livre du même nom de l'auteur de la saga Twilight, Stephenie Meyer. À l'époque de sa sortie littéraire, l'histoire n'avait pas retenue mon attention. Tout encore éprise de la saga vampirique que j'avais littéralement dévorée grâce à ma bibliothèque locale. Mais depuis j'ai vu cette bande annonce qui m'a fait changer d'avis du tout au tout. J'ai eu le livre à Noël et je vais m'empresser de le dévorer en attendant la sortie en salle en avril prochain.


Synopsis (AlloCiné) : La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?

Avec Saoirse Ronan (qui a grandi depuis Lovely Bones) et Diane Kruger au casting. Mais c'est surtout pour la présence d'Andrew Niccol (Bienvenue à GattacaThe Truman ShowLord of War) au scénario ET à la réalisation, j'ai hâte de voir le résultat. Même si son dernier film, Time Out, m'a déçu, je reste une fan inconditionnelle de The Truman Show.
Et puis cette bande annonce, c'est aussi la découverte d'une chanson merveilleuse du groupe américain originaire de Las Vegas Imagine Dragons : Radioactive. Une pure merveille.


Et pour finir, quelque posters tous chauds, tous beaux, qui surfent sur cette vague d'affiches teasers qui placent leur message en filigrane sur les silhouettes des personnages, à l'image de The Social Network (voir review ici), Laurence Anyways (voir review ici), Cosmopolis (là c'est plus tout le personnage que juste le portrait), même In Time (que j'ai cité plus haut), et encore beaucoup d'autres .
Pour en revenir aux Âmes Vagabondes : Choose to Love, Believe et/ou Fight. De quoi relancer l'intérêt du spectateur.

jeudi 20 décembre 2012

The Perks of Being a Wallflower - My Review


Synopsis :  Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un "loser". En attendant, il reste en marge - jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, l'amour… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui.


La bande annonce avait retenu mon attention de fan de cinéma indépendant américain. Et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai retiré de la projection une grande satisfaction, au delà de mes attentes de bases. L'un de mes coups de cœur de cette année. Rebaptisé bêtement (comme c'est trop souvent le cas) pour le marché français Le monde de Charlie, qui fait d'ailleurs penser à un million de titres approchants. C'est généraliste et réducteur à la fois. Surtout comparé au titre original qui fait référence à l'état émotionnel et relationnel du héros dans sa vie au quotidien (que ce soit au lycée ou en famille) faisant partie de "la tapisserie".


Adapté du roman plus ou moins auto-biographique de Stephen Chbosky intitulé en français Pas Raccord (titre tout aussi déplorable, bien qu'un peu plus en lien avec l'original, mais passons), que j'ai maintenant très envie de lire. L'auteur a voulu s'éviter la déception de voir son bébé adapté sur grand écran, ce qui est souvent synonyme d'édulcoration de l'intrigue et des personnages. Quoi de mieux donc que de réaliser son livre soi-même pour restituer au mieux l'univers que l'on a crée. En ça le film français La Délicatesse était pour moi une réussite. Mais ce n'est pas toujours le cas, car écrire une histoire et la lettre en image sont deux métiers bien différents qui ne vont pas forcément de pair. En cela Chbosky s'en sort relativement bien.

Grâce notamment à un excellent choix de casting, particulièrement son trio de tête. Ils sont chacun un visage plus ou moins connu. Vous les ayez déjà croisé dans un autre film indie, un blogbuster raté ou une saga magique mondialement lue et vue.


Commençons donc par Logan Lerman, le bien nommé Charlie pour le moins introvertie suite à la perte de quelqu'un qui lui était très proche. Élément qui va avoir un effet boule de neige, faisant ressortir bien autre chose. Mais cela je vous laisse le découvrir. En bref ce n'est pas que l'éternelle histoire de l'ado en recherche identitaire. L'acteur se montre d'ailleurs très juste pour rendre des plus crédibles toutes les émotions qu'il traverse. Contrairement à ce que son jeu pouvait laisser présager pour ceux qui avaient vu le très moyen Percy Jackson. Une autre adaptation de bouquin. Décidément Hollywood ne sait vraiment faire plus que ça. Pour ma part, je l'avais découvert dans la série Jack & Bobby, trop vite avortée où il était très doué, surtout pour son jeune âge, entouré d'un ensemble d'acteurs des plus irréprochables : Matt Long (aperçu dans The Newsroom), Christine Lahti, John Slattery (qui a été depuis consacré grâce à Mad Men) ou Bradley Cooper (Alias, et maintenant au cinéma depuis le succès de Very Bad Trip. Dernier exemple, Silver Linings Playbook, où il livre une performance ROYALE de folie)...


Ensuite, mais non des moindres, nous retrouvons l'excellent Ezra Miller. Ici il rivalise de cabotinage et de charisme dans son rôle de l'ami gay qui entretien une lisais on secrète avec rien de moins que le capitaine de l'équipe de foot locale. Avec sa demi-sœur il fait fi de se peuvent penser les autres et entant bien se comporter comme bon lui semble et dire tout ce qu'il pense. Ce qui le rend immédiatement attachant. On rêverait tous d'avoir sa capacité de donner l'impression de ce les autres peuvent dire ou faire ne nous atteint. Il réveil la folie en chacun de nous pour que nous la portions tel un étendard, avec fierté. J'aurais adoré avoir un ami tel que lui au lycée. C'est libérateur et jubilatoire. J'ai hâte de voir quel sera son prochain rôle.


Enfin nous retrouvons une demoiselle que nous avons vue grandir au fil des dix dernières années dans son rôle d'Hermione Granger. Sous nos yeux elle est progressivement devenu une femme. Et moi qui n'aurais jamais cru pouvoir la dissocier de son rôle de sorcière, je fut la première surprise. On comprends tout à fait que Charlie succombe au charme de la demoiselle tant elle est à la fois attachante, drôle et pleine de grâce. Son duo avec le perso de Miller est excellent. Il fait ressortir la folie qu'elle nous avait caché depuis toujours.


Ce film, c'est aussi un bonheur pour les oreilles avec une BO que l'on meurt d'envie de posséder, particulièrement le morceau de Bowie qui fait "voler" nos héros. Séquence magnifique digne de ces petits moments magiques que le cinéma réussi à nous créer parfois.


Come on, let's be psychos together

vendredi 3 février 2012

The Hunger Games : deuxième trailer

Le 19 janvier dernier, je vous avais présenté (ici) pas mal de nouvelles photos promotionnelles, mais aussi un poster et une première chanson de la BO. Cette fois, c'est une nouvelle bande annonce d'un peu plus d'une minute qui vient de faire son apparition pour "fêter" les 50 jours avant la sortie du film. La promotion est plus que jamais en fonction. Que ce soit au travers de la page Facebook, de la chaîne YouTube (qui ressemble plus à un site à part entière dédié au film qu'autre chose), ou des sites annexes (CapitolCouture.pn et TheCapitol.pn).
Ce deuxième trailer, vient s'ajouter au premier dévoilé en novembre 2011, que je vous avais présenté ici. Ce n°2 est centré encore plus que jamais sur l'héroïne Katniss (et de sa relation avec sa sœur et Gale, sans oublier la présentation du fameux Geais moqueur), pour ma plus grande frustration, en grande fan du personnage de Peeta que je suis. J'espère qu'ils nous dévoileront prochainement un autre court trailer qui fera cette fois-ci la part belle à l'autre tribut du district 12.


Cela vient s'ajouter à l'apparition hier de cette nouvelle photo ci-dessous où nous pouvions découvrir l'héroïne aux côtés de Cinna, son styliste (interprété par Lenny Kravitz) alors que cette dernière s'apprête à entrer dans l'arène des fameux Jeux de la faim.


Et quelques photos de l'édition du 10 février du magazine hebdomadaire américain The Hollywood Reporter de cette année, avec de charmantes photos du trio d'acteur Jennifer Lawrence, Liam Hemsworth et Josh Hutcherson, avec le réalisateur Gary Ross. Voir d'autres photos de l'envers du décor du photoshoot ici.

mardi 31 janvier 2012

Extremely Loud and Incredibly Close - My Review



Synopsis (AlloCiné) : Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l'imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, le "jour le plus noir", selon l'adolescent, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Déterminé à maintenir un lien avec l'homme qui lui a appris à surmonter ses plus grandes angoisses, il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu'il sillonne la ville pour résoudre l'énigme, il croise toutes sortes d'individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui, mais aussi avec le monde déconcertant et périlleux qui l'entoure...



 Voici un film que je n'aurais jamais cru aller voir après avoir vue la bande annonce sous fond de U2 (au demeurant pas du tout représentatif du film et son héros). Et pourtant, après avoir vue la couverture du livre dont il est adapté lors de ma visite/découverte de la librairie Chapters, je me suis rappelé qu'en France cette dernière avait déjà retenu mon attention. Cette curiosité m'a poussé à reconsidérer le film. Et après le visionnage aujourd'hui (mardi oblige), autant dire que je suis plus que ravie de ma décision. Mon premier coup de cœur de cette nouvelle année, qui remonte ainsi le niveau de mes derniers visionnages qui m'avaient tous plus ou moins laissé sur ma faim de cinéphile. Je suis donc aller le voir pour l'occasion avec ma coloc, Marie. Et il faut croire que nous prenons l'habitude de choisir des films qui vont jouer avec nos nerfs de pleureuses de madeleines. Après The Help, Extremely Loud and Incredibly Close nous a définitivement touché au cœur et transformées en grandes pleureuses. Sérieusement, je suis une grande émotive devant les films (à l'image de la vie réelle), mais cette demoiselle me bat haut la main dans la quantité de larmes versées devant un long métrage.



Mais revenons-en au film à proprement parlé. Tout comme celui de Scorsese, Hugo, il traite aussi de la quête (intimement liée à une clé) d'un jeune garçon suite à la perte paternelle, même si le film ici critiqué mérite pour moi plus sa place dans le TOP9 des nominés à l'Oscar® du Best Picture 2011 que celui de Scorsese. Tout d'abord, de par la réalisation aux petits oignons orchestré par Stephen Daldry dont j'ai découvert, après recherches suite à la projection, qu'il était le réalisateur de Billy Elliott, The Hours et The Reader. Pas étonnant que j'ai encore ici adoré son travail, vue combien j'ai aimé celui du fils de mineur/danseur.
Ici, il enchaîne les plans mettant en valeur autant la ville que le jeune héros, sans oublier tous les gens qu'il rencontre durant son périple à travers les cinq différents boroughs de NYC. La musique du compositeur français Alexandre Desplat vient ajouter à l'ensemble.
Mais aussi de par le jeu du jeune Thomas Horn, qui a été repéré par le producteur Scott Rudin dans un quizz télévisé pour enfants, et n'avait jamais joué la comédie auparavant. Au même titre que Jamie Bell avec Billy Elliot. Personnellement, je trouve son interprétation bien meilleure et plus juste que celle du jeune acteur de Hugo.
Le reste du casting n'est également pas en reste. J'ai retrouvé du plaisir à voir jouer Tom Hanks. Sandra Bullock est excellente et touchante, as usual. Charmante apparition de Viola Davis (The Help) dont je partage l'opinion du jeune héros : elle est vraiment superbe. Enfin, but not least, Max von Sydow délivre une excellente prestation toute en silence, chose très à la mode cette année entre The Artist ou le héros de Drive. Il est superbe dans son rôle du renter/grand-père qui redonne un peu le goût de vivre au jeune héros, même si je n'irais pas jusqu'à la nomination à l'Oscar® pour autant.



Pour ce qui est du sujet sous-jasent du film, à savoir la tragédie du 11 septembre 2001, elle est là tout au long. Et pour cause, vue que c'est la raison même de la disparition du père du héros. Mais ce n'est pas pour autant que le film verse dans le larmoyant facile. Certes quand le jeune garçon se présente aux inconnus en disant "mon père a péri dans le WTC le 11/09" cela attire l'attention, et approche dangereusement les larmes du coin de l'œil. Mais ça, c'est parce que vous aviez deux brailleuses/chialeuses devant l'écran. Ici, pas de musique versant dans le patho pour vous dire quand pleurer. Merci à Alexandre Desplat pour ne pas nous avoir servi une partition musicale des plus bruyantes comme j'ai pu le voir notamment dans War Horse.

mercredi 28 décembre 2011

The Girl With The Dragon Tattoo - My Review pleine d'amour pour Lisbeth Salander



Comme chaque mardi, c'est cinéma time. Aujourd'hui je me suis donc fait plaisir en allant voir le feel bad movie de noël, alias le dernier Fincher. Il s'agit d'un remake du premier volume de la trilogie suédoise à succès Millenium, qui avait également donné lieu à une adaptation qui date de 2009. Je n'ai jamais été intéressé par ce phénomène littéraire qui avait fait grand bruit il y a deux ans, mais les bandes annonces magistrales de la version filmique 2011 ont tout chamboulées. Mais allons droit au but avec mon ressenti, brut à la sortie de la salle.
Je ne suis peut être pas autant tombé en amour de ce film que j'ai pu l'être de The Social Network l'année dernière, mais je suis définitivement tombé sous le charme de Lisbeth (et de son interprète Rooney Mara) et cela dès les premières secondes de son apparition à l'écran. On vibre pour elle devant tant de dureté à son égard, et au contraire quand elle s'ouvre progressivement au personnage du journaliste Mikael Blomkvist (Daniel Craig, dont j'avais oublié combien il pouvait être plus que charmant). L'actrice est aussi magnétique que méconnaissable dans la peau de la hacker en herbe. On est tellement hypnotisé par son personnage que cela vous habite encore à la sortie de la projection, même dans le froid et sous la pluie, en train de coucher sur papier ces quelques lignes. Certains trouve qu'elle a un comportement qui tend parfois aux limites de l'autisme. Pour moi c'est juste une fille qui a dû faire face à beaucoup merdes tout au long de sa vie et a trouvé un moyen de gérer tout ça à sa manière, en se coupant du monde et des autres, limitant au minimum ses contacts avec autrui. Jusqu'à l'entrée en scène du journaliste, qui part certains côtés est son reflet au masculin, tant leurs deux esprits semblent fonctionné en symbiose. Même si celui de Blomkvist fonctionne un peu plus au ralenti, mais nous ne pouvons lui en vouloir. Après Lisbeth est unique. Elle ne cherche pas à plaire à quiconque. Elle reste fidèle à elle même. C'est un symbole de notre société à elle toute seule, qui va rejoindre le panthéon des femmes fortes de la filmographie de Fincher.



Le montage de Kirk Baxter et Angus Wall est excellent, alternant intelligemment entre les deux héros, qui sont intimement liés. Ils sont la force vive de l'histoire, en particulier Lisbeth qui vole chacune des scènes où elle apparaît. Difficile de reconnaître celle qui plaque Zuckerman au début de The Social Network (et oui, même actrice). Elle paraît si fade et conventionnelle avec ses gentils longs cheveux sages. Quelle promotion plus que magnifique ici pour Miss Mara. Mais Daniel Craig ne se débrouille pas trop mal avec son personnage, aux antipodes du sans peur 007. Je repense notamment à l'horrible scène du chat, qui ne ménage pas le spectateur, comme quelque autres durant le film. Mais nous y reviendrons. Le reste du casting est aussi excellent, notamment Christopher Plummer, que l'on aurait aimé voir plus.



Le montage donc alternant entre Lisbeth, le journaliste et l'enquête est électrique et vous accroche à votre siège. J'ai pu personnellement pleinement tester le mien, "à bascule" (privilège de la projection UltraAVX, supposément avec un écran plus grand, un meilleur son et siège réservé) tout au long du film. Tantôt en arrière pour prendre un peu de distance avec certaines images difficiles, tantôt penché en avant pour être au plus près de l'enquête.
Dès le générique (voir le site Fubiz.net) conçu par le studio Californien Blur, vous êtes mal à l'aise, comme lorsque l'on rencontre la fille du titre pour la première fois. Cette entrée en matière, sous fond de Immigrant Song par Trent Reznor's and Karen O (que l'on entendait dans les divers trailers) m'a fait penser à la promotion qui a été faite pour la série de FX American Horror Story. En tous les cas, ce générique rempli sa part du contrat : faire comprendre au spectateur que nous n'allons pas regarder une banale enquête policière nordique, un quelconque remake, mais une nouvelle œuvre du génie Fincherien. En tous les cas, Immigrant Song et le reste de la BO vous habite au point de prendre possession de votre corps et ce encore bien après la projection. Au point de vous retrouver à taper nerveusement du pied dehors, devant le cinéma. Et vous surprenez à vous comporter quelque peu comme l'héroïne.



Personnellement, je n'avais rien à faire du phénomène Millenium avant que David Fincher s'intéresse au projet. Et maintenant, il m'a conquise au point que j'ai d'ores et déjà réservé le premier tome de la trilogie à la bibliothèque de Montréal. J'ai besoin de mon fixe de Lisbeth. Je suis en manque. Voir les adaptations suédo-danoise ne m'intéressent pas. Surtout quand on compare la qualité de réalisation, du jeu des acteurs, des décors. Certes le budget n'est pas le même, mais je suis persuadé que même un faible budget n'aurait pas raison du talent visionnaire de Fincher. De plus, pour moi il n'y a qu'une Lisbeth, et c'est celle interprété par Rooney Mara.



Pour en revenir à l'enquête à proprement parlé, elle est captivante. Certains trouveront qu'il y a quelques invraisemblances. Personnellement, je n'ai rien vue tellement j'étais plongé dans l'intrigue. Le film est très long (2h38) et pourtant on ne sent pas le temps passé. C'est un plaisir de voir Lisbeth et Blomkvist assemblés chacun de leur côté, puis ensemble, les pièces du puzzle. Ils se complètent, s'enrichissent l'un l'autre. Sans parler de leur "couple" improbable qui fonctionne à merveille. Ici c'est elle qui porte la culotte, le soigne après son agression, pour ensuite initier le tout en se "jetant" sur lui (afin d'ôter la soupape du choc post-traumatique qui s'annonce), ou encore quand elle sauve Blomkvist puis (après un poli "May I kill him?") se lance magistralement à la poursuite de son agresseur.



Certaines scènes peuvent se montrer très difficiles à regarder, entre les images des différents meurtres ou la scène de viol de l'héroïne, sans parler de celle de sa vengeance. Là encore le travail de réalisation et le jeu d'acteur (mention spéciale à Miss Mara) complète le tableau pour les rendre encore plus intense. Rien ne nous est caché, que ce soit la nudité ou la violence, nous avons droit à la totale, ce qui est "rafraîchissant" contrairement à ce que Hollywood à l'habitude de nous proposer.



Le film a été tourné en Suède, ce qui colle parfaitement au climat ambiant. Les teintes gris-bleu de l'image, et le fait que l'intrigue prenne place en hiver sous la neige (en opposition au soleil estival des flashs-back) nous plongent encore plus dans l'intrigue. Chaque image, chaque plan ont été pensés et cela se voit à l'écran. Même si le travail accompli par Fincher semble quelque peu en deçà de celui fait sur The Social Network, The Girl With The Dragon Tattoo reste néanmoins une œuvre de qualité bien supérieur à la moyenne ambiante, qui repousse les limite du cinéphile averti qui sommeille en nous. Rendant ce film encore plus une expérience de cinéma et l'un des meilleur long métrage de cette année.



Mes seules complaintes à l'encontre du film :
- TROP de placements produit avec une absence totale de subtilité. Peut être était-ce le plus grand écran qui les rendait encore plus énorme. Par exemple dans une scène, en l'espace de trente secondes, Liesbeth va chercher du Coke dans son frigo, allume son MacBook Pro de chez Apple, va sur Google faire des recherches, puis atterries sur Wikipedia, tout ceci en mangeant son Happy Meal bien sûr...
- le pseudo-accent de certains personnages, notamment celui de la rédactrice en chef du journal Millenium, interprété par Robin Wright.



CONCLUSION : Lisbeth. Lisbeth. LISBETH. À elle toute seule, elle et son interprète Rooney Mara valent le détour. Elle fait dorénavant partie de ces femmes pour qui je développe un amour quasi lesbien tellement le talent transparaît de leur personne. I Love You Lisbeth! Elle mérite amplement pléthore de nominations et récompenses pour son travail accompli dans ce film. C'est bien simple, Miss Mara est Lisbeth Salander. Elle éclipse littéralement chacun de ses interprètes, au point que l'on en oublierait presque que Daniel Craig est supposément le héros. Le duo qu'ils forment fonctionnent au diapason dans ce film mené de main de maître comme toujours par David Fincher. Il y a un an je déclarais un amour sans vergogne et demandait la main de ce dernier (ici). Cette fois, je ne crois pas qu'il m'en voudra si je lui préfère l'héroïne.
Pour le reste, l'enquête qui vire au thriller sous fond de paysages nordiques enneigés est aussi palpitante que déroutante. Vous restez accrochez à votre siège et ne voyez pas les 2h38 passer. Certaines scènes sont très difficiles à regarder, mais brillamment orchestrées. Le montage est acéré, les images et plans de haute qualité, accompagnés d'une score qui épouse au plus près l'intrigue, sans parler du reste du casting cinq étoiles. Un seul regret, que tout ce petit monde n'est pas enchaîné dans la foulé avec le 2 et 3, car à la fin du film on ne veut pas laisser partir Lisbeth. Le manque se fait sentir. Seule solution, aller à la bibliothèque pour pseudo-combler cela.