En ce moment je suis dans un complet trip Harry Potterien entre ma review du 7 part1 et les premières photos de la part2. Après avoir vue le 7ème film le mois dernier, je me suis fait un marathon des six précédents. Ces jours-ci j'ai regardé Harry Potter and the Half-Blood Prince. J'avais oublié combien il était drôle. C'est intéressant de voir l'évolution des personnages/acteurs, surtout concernant la relation Ron/Hermione. J'adore ce duo (Romionepour les intimes). Je suis une complète shipper quand il s'agit d'eux deux.
Avec ce post, j'ai trouvé le moyen de joindre mon obsession du mois et ma passion pour le graphisme grâce au travail de Delane Meadows, jeune Graphic Designer originaire de la Floride. Avec sa création ci-dessus intitulée The Conquest: Harry Potter and the Deathly Hallows, elle représente une cartographie des voyages des personnages du septième livre, avec une ligne de temps, illustré de différents pictos que l'on retrouve dans la carte, qui met en avant les éléments clés tout au long de la quête.
Une des raisons pour lesquelles j'adore les fêtes de fin d'année, hormis les cadeaux, l'ambiance, les illuminations, la bonne humeur communicative, etc, ce sont les moultes rediffusions de films (ou la diffusion TV-films ayant pour thème principal Noël) l'après-midi, sur les chaînes hertziennes. Aujourd'hui, il fallait choisir entre Ghost (RIP Patrick), le dernier volet de la trilogie de Retour vers le futur et enfin Just Married (ou presque), Runaway Bride en VO. Comme à mon accoutumé, je n'ai évidemment pu choisir et donc utilisé la zapette à outrance.
C'est avec toujours autant de plaisir que j'ai revu la saga de Retour vers le futur, absolument culte et qui, à mon goût, n'a pas pris une ride malgré les années. La troisième partie date quand même de 1990. Quand on sait que généralement quelque années plus tard les effets spéciaux semblent risibles, ceux qui entourent McFly, le fantastique Doc et la célèbre DeLorean DMC-12nous font toujours autant rêver. Cette trilogie fait partie des symboles des années 80-90 qui traversent les décennies mais que nous redécouvrons toujours avec le même plaisir.
Ensuite Ghost qui me rappel mes années collège, et que je redécouvre différemment maintenant que la partie masculine du couple n'est plus. Là encore les effets spéciaux ont plutôt bien traversés les années. Whoopie Goldberg est toujours aussi excellente et le couple toujours aussi magnifique et touchant. Je ne parle même pas de la scène de la poterie absolument culte et de la scène finale sous fond de Unchained Melody by Righteous Brothers. Morceau qui a dépassé le cadre filmique, à l'image du thème principal du film Philadelphia.
Enfin Just Married (ou presque) sonne le retour du trio gagnant de Pretty Woman, neuf ans après : le réalisateur Garry Marshall (à qui l'on doit cette année Valentine's Day), et le duo de stars Julia Roberts et Richard Gere. Sans oublier Hector Elizondo, majordome en 1990 et ami du héros en 1999.
Tout d'abord une remarque concernant le titre qui est encore une fois un bon exemple de cette manie qu'ont les distributeurs français de changer le titre original, Runaway Bride, (référence directe à la mauvaise habitude de l'héroïne de s'enfuir au milieu de chacun de ses mariages) en un autre titre... anglais mais sensé être plus simple donc plus compréhensif pour le spectateur français lambda. Ici c'est une référence à l'inscription, just married, généralement marqué à l'arrière de la voiture des jeunes mariés, suivi d'une partie dans la langue de Molière. Dernier exemple en date, le film de Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway Love & Others Drugs, remplacé par Love, et autres drogues. Tout en subtilité...
Ce film est la parfait occasion pour revenir plus généralement sur les romcom (abréviation deRomantic Comedy) américaines et leurs différents codes.
- Tout d'abord l'histoire prends place soit à NYC (comme The Back-Up avec Jennifer Lopez) ou dans une petite ville américaine de carte postale (façon Sweet Home Alabama, avec Reese Witherspoon, rebaptisé Fashion Victime, autre exemple de titre franglais pour le marché français).
- L'héroïne est toujours entourée de sa/ses meilleure(s) amie(s) prête(s) à l'épauler en toute circonstances. Ici, cette tâche incombe à une actrice abonnée aux seconds rôles en la personne de Joan Cusack (sœur de John Cusack) qui vous fait rire rien que par les expressions de son faciès.
- La bande son, généralement emprunté à la pop actuelle ou aux vieux standards. Ici on est tout de suite mis dans le bain avec un morceau du groupe irlandais U2, I Still Haven't Found What I'm Looking For, mais aussi des reprises tel Maneater by Hall & Oates, You Can't Hurry Love by The Supremes ou encore Where Were You (on our wedding day) by Billy Joël, par Union of Sound.
- Les héros, que tout oppose au départ, finissent par se trouver des points communs qui vont les rapprocher tout au long du film, jusqu'au kiss et plus si affinités.
- Chaque film crée son propre mini code, ses propres références. Comme ici, l'anecdote des œufs.
- Généralement les héros travaillent dans un domaine artistique/culturel : journaliste/auteur, radio, mode, peintre, designer... Ce qui va bien avec le côté bobo/bohème New-yorkais. Ici monsieur appartient à la première catégorie, alors que madame bien qu'exerçant pour une fois un métier d'artisan, lorgne progressivement vers la dernière catégorie.
- La fameuse scène sous fond musical qui montre les héros séparés, vivant leur vie chacun de leur côté, en faisant défiler en accéléré les saisons (Notting Hill, Twilight 2...), ou au contraire montre leur rapprochement au travers du quotidien comme ici.
En conclusion, que l'on aime ou pas la comédie romantique, c'est un bon moyen de se divertir sans se prendre la tête. Mais attention, ce n'est pas pour autant que nous spectateurs ne soyons pas exigeants. Parfois certaines pépites font leur apparition tel Going The Distance avec Drew Barrymore et Justin Long (en couple à la ville comme à l'écran). Bien qu'après tout, ceci soit très subjectif car l'humour est quelque chose de très particulier et très difficile, à mon sens, à juger car nous ne rions pas tous aux même blagues. Par exemple, avec les séries sitcom, certains sont satisfaits s'ils souri juste devant un épisode. Alors que moi, en fan ultime de Friends (carte de membre à l'appui) j'en attends beaucoup plus. Néanmoins, quand il s'agit de comédie romantiques, je deviens vite girly et beaucoup plus tolérante. C'est donc avec toujours le même plaisir que je redécouvre, entre autre, Just Married (ou presque), sorte de vestige de la comédie à une époque où les stars faisaient encore recette et où le monde avait encore une part d'innocence, pre-11 septembre oblige (cf. scène où on voit les tours jumelles en toile de fond). C'est peu être pour cela que les comédies nous attirent tant : pour se plonger pendant 1h30 dans un monde où tout est joli et surtout où tout fini bien. Dans un monde où vous trouvez votre moitié, et au miracle réussissez à la conserver, envers et contre tout.
Preuve que ce genre de situation métrologique n'est pas que source d'ennuis pour les automobilistes mais peut aussi être source de bonheur cosmique pour les amateurs de glisse. Ou comment rendre une balade dans Montmartre atypique par un beau jour de 8 décembre 2010. Surtout quand le quartier est pratiquement déserté par les touristes.
Mention spéciale pour la montée en téléphérique... pardon Funiculaire. On a la classe, ou on l'a pas !
C'est avec le plus grand plaisir que j'ai pu constaté qu'une grande injustice avait enfin été réparé en découvrant la listes des nominations des Golden Globe 2011 dont la cérémonie aura lieu le 16 janvier prochain. En effet, la Hollywood Foreign Press Association a ENFIN reconnue le travail de Katey Sagal dans la série Sons of Anarchy en la nominant dans la catégorie Meilleure Actrice dans une série dramatique, pour son interprétation plus qu'habitée de la matrone du clan de bikers, Gemma. Ce qui est une première pour cette série, trop méconnue et pas assez jugée à sa juste valeurs par les GG et Emmy Awards, jusqu'à maintenant. Cette nomination sonne comme un début de reconnaissance en espérant une consécration avec la statuette en janvier. Si tel serait le cas, ce serait également une récompense pour le casting complet, 5 étoiles, avec en tête Charlie Hunnam qui sait nous donner une interprétation aux antipodes du blondinet habituel. Il est absolument somptueux et heart breaking dans chacune de ses scènes. En tous les cas, c'est le mari de Sagal, et créateur de la série, Kurt Sutter qui doit être content de voir le talent de sa femme enfin reconnu. Je me souvient encore de sa colère (plus que justifié) qu'il avait exprimé via son blog lors des nominations des cérémonies 2010.
Dommage néanmoins que cette nomination soit entaché par d'autres plus que douteuses. Entre Piper Perabo pour son rôle dans la série d'espionnage sans grande prétention Covert Affairs, alors que Anna Torv nous livre dans la troisième saison de Fringe un jeu doublement impeccable, réalité parallèle oblige.
Ou encore Connie Britton, dans son rôle d'épouse du Coach Taylor, dans la trop peu regardé Friday Night Lights, elle est à l'image de son mari dans la série : épatante.
Les multi-nominés (et récompensés) Hugh Laurie (House), Michael C. Hall (Dexter), Jon Hamm (Mad Men), Bryan Cranston (Breaking Bad), bien que tous impeccables auraient pu faire une petite place au génialissime, que dis-je, au prodigieux John Noble, doublement épatant dans Fringe avec son rôle du Dr. Walter Bishop sorte de Dr. Jekyll & Mister Hyde à lui tout seul. Ou alors, au moins le nominé dans la catégorie Meilleur Acteur de second rôle dans une série.
En ce qui concerne les séries comiques, Glee remporte hélas encore la main alors que s'il y a bien quelque chose que la série ne sait pas faire ce sont des scénarios qui tiennent la route et surtout qui savent se montrer constants. Première raison qui m'a fait abandonner le show. Deuxième raison, le jeux des acteurs, approximatifs et surtout qui sont dans le sur-jeux à en devenir irritant au possible, Lea Michelle en tête (à l'image de son personnage), suivi de Matthew Morrison qui certes à une belle voix et c'est bien dandiner son postérieur face caméra mais delà à lui trouver des talents comiques (il n'a pas le 10e du génie de Steve Carell), il ne faudrait pas pousser grand mère dans les orties et enfin Jane Lynch qui est toujours à deux doigts de la caricature. Hélas, tous sont nominés. Seul rescapé, qui mérite sa nomination, Chris Colfer, qui sait avec son interprétation juste et toute en finesse rendre son personnage encore plus attachant. Sans parlé de sa voix magnifique. Je déplore juste, ENCORE UNE FOIS, que la série Chuck ne soit pas représentée. Alors qu'à mon sens, elle est bien plus drôle et que tout son casting, Zachary Levi en tête, est absolument hilarant.
En conclusion, certaines nominations font chaud au cœur, certaines sont incompréhensibles et d'autres prouvent encore une fois que argent et fort audimat riment avec nominations, peut importe la qualité, et cela au détriment de séries, et acteurs, qui le méritent vraiment.
ACTUALISATIONS :
20 décembre 2010 - Connie Britton a remporté dimanche le Satellite Awards de la Meilleure actrice dans une série dramatique. YES! Au détriment, hélas, de Katey Sagal pour Sons of Anarchy. J'adore ces deux actrices et leur prestation, même si j'aurais récompensé en priorité Katey, je suis très contente pour Connie et la série Friday Night Lights.
Aujourd'hui je suis allé au cinéma pour voir de nouveau HP7-part1, mais cette fois en français. Le public était beaucoup moins dynamique que la première fois et certaines blagues n'ont pas survécues au doublage mais ce fut néanmoins un réel plaisir de revoir ce qui sera, avec Harry Potter and the Prisoner of Azkaban, mon film préféré de la saga.
En attendant de découvrir la suite et fin l'année prochaine, voici un florilège de photos glanées sur la toile, ou extraites des bande annonces ou encore de making-of : celle en bas à gauche où l'on peut voir Neville, en sang, arborer l'épée de Gryffindor, celle de Ron et Hermione sur fond vert pour le baiser attendu depuis 7 ans, ou encore celle en bas à droite qui semble nous dévoiler la salle sur demande occupée par l'armée de Dumbeldore, et juste au dessus le trio trempé vraisemblablement juste après le vol à dos de dragon, etc...
Cliquez sur la mosaïque pour voir les photos plus en détail.
Et maintenant voici une sélection de photos issues du tournage dans la gare de King's Cross, pour les scènes du prologue. Les acteurs ont été vieilli (magie du maquillage) pour l'occasion. Cela réussi à certains mieux qu'à d'autres. Les demoiselles restent superbes, mais les hommes doivent faire fassent au début de la calvitie. Dure, dure...
Cliquez sur la mosaïque pour voir les photos plus en détail.
Et en BONUS, je voulais juste parler de ce cher Matthew Lewis, plus connu par les fans de la saga sous le nom de Neville Longbottom (Londubat en français). Qui aurait parier sur le timide personnage au début de la saga ? Je ne sais pas vous, mais je n'ai jamais été fan de Daniel Radcliffe. Même aujourd'hui, bien que sa barbe de quelque jours dans la première partie des Reliques de la mort lui aille bien, ce n'est pas Ron/Rupert Grint. Comment ça, je ne suis pas objective ?!? Alors que force est de constater que Mister Lewis dégage pas mal de sex-appeal. Don't you think ladies?? NEVILLE ROCKS!!!
Et pour finir, une petite parodie, mixant le son de la bande annonce du dernier Potter avec des images d'Austin Power. Bizarre mais tordant.
Je déteste 2010. C'est une année de merde qui m'aura pris tous les chats que j'aimais. Vivement que cette année de merde se termine. Après avoir perdue ma Charlotte adorée qui m'aura été fidèle pendant 9 d'années, voici que la seule auquel je tenais énormément m'a quitté hier également. J'aime mes chats, je suis une personne à chats c'est comme ça. Chacun son camp. Il y a ceux qui préfèrent les chiens, moi c'est les félins. Mais maintenant, rien ne sera plus comme avant, parce que même si je tiens à celles qui restent, cela ne me fera jamais aussi mal que pour les deux qui m'ont quitté à deux mois d'intervalles. Je les adorais, Charlotte et Gribouillie.
Ma chère tendre casse pieds Gribouille qui adorait par dessus tout le lait. C'est ce qui aura eu raison d'elle au final. Son petit estomac fragile de chat n'aura pas supporté ce trop plein de laitage. Et dire qu'il y a encore quelque jours, je lui chuchotais à l'oreille S'il te plaît ne me quitte pas. J'ai déjà perdue Charlotte. Vie encore longtemps. "Live long and prosper." Cela ne lui aura, au final, pas porté plus de chance qu'à ma Chacha. Mais je t'aurais énormément aimé ma tendre Gribouille. Repose en paix, où que tu sois. J'espère juste que c'est un bel endroit, plein de verdure. Mille baisers.
Gribouillie, dit Gribouille.
2005 - mercredi 8 déc. 2010
Repose en paix ma chère, tendre et douce Gribouille chatouilles.
J'espère que tu es heureuse et en paix où que tu sois.
Une autre découverte issue de mes petites flâneries by trumblr, cette fois via Only Ogres Know, qui l'a elle-même subtilisé à Your Mom Follow. J'aime bien l'idée de ce message simple et pourtant si anti-conformiste dans une société où tout le monde cherche à rentrer dans un moule.
Donc allez-y, éclatez-vous. FAÎTES DES CHOSES ÉPIQUES, BORDEL DE M@#$%. C'est que j'essaye de faire. Prendre plus de risques. J'essaye d'aller au delà de ma confort zone. C'est flippant, mais je pense que cela en vaut la peine. C'est bien connu, mieux vaut des remords que des regrets. So let's try to be happy, for once.
Une petite bricole que j'ai trouvé sur le tumblr de OnlyOgresKnow, qui l'a elle-même piqué à Don't Lose Your Muchness. J'aime bien me balader parfois sur ces sites tumblr dont je ne connais même pas la signification, si ce n'est que j'apprécie leur côté épuré. Et pour cause les utilisateurs ne postent que des photos (souvent poétiques ou qui invitent au voyages) et un peu de texte à de rares occasions.
Hier soir, je me suis fait une petite séance pop-corn pas prise de tête après celle ultra émotive de l'après-midi. J'avais depuis le mois dernier ce film sous le coude. La raison principal : Jeffrey Dean Morgan plus connu pour son rôle du regretté Danny Duckett dans la série Grey's Anatomy (ou du paternel des frères Winchester dans Supernatural), mais aussi ses rôles dans la comédie romantico-dramatique PS, I Love You et dans l'adaptation du graphic-novel Watchmen (et l'un des plus beaux génériques jamais conçu), avec son rôle charismatique du Comédien. Avec The Losers, il est certes moins inspiré mais cela est plus dû au scénario très mauvais et simpliste, même pour un film d'action. Il fait vraiment cheap avec ses effets vus et revus. Même si on cherche juste du divertissement devant ce film, il y a un minimum syndical à respecter. Non de Zeus.
Et pour mieux les apprécier, voici les vidéos des logos des studios façon comics et le générique de fin, qui me fait également pensé à celui très coloré du film L'incroyable destin de Harold Crick (Stranger Than Fiction). À noter que l'end titles des losers est accompagné de la célèbre chanson Don't Stop Believin' de Journey qui a été remise au goût du jour grâce à la série Glee, mais que je connaissais depuis longtemps et qui fait d'ailleurs partie de mes chansons préférées.
Synopsis (AlloCiné) : À la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
Message à tous les amis de la terre : Quand l'un de vos plus proches amis ce retrouve à l'hôpital, vous partez pas en vacances à l'autre bout de la France en vous disant que ça changera pas grand chose, que de toute façon il va se remettre. Ne faîtes pas genre, on part quand même mais on raccourci nos vacances pour être là plus tôt près de lui. Parce qu'il faut pas oublier son petit confort quand même.
J'ai été dans le cas du personnage de Jean Dujardin, pendant un bout de temps, et si j'ai bien retenu une chose, c'est dans ces moments-là que l'on a le plus besoin de vous BORDEL DE MERDE. Alors oui ça fait mal de voir l'autre dans un mauvais état. On sait pas quoi dire. On se sent con et on a envie de chialer. Mais seulement voilà, vous c'est pas le problème. Le soucis, le centre de toutes les attentions, c'est l'autre dans son lit d'hôpital qui n'a jamais eu autant besoin de vous, de votre chaleur, de votre amour, de vos rires, de vos blagues, de votre amitié tout simplement.
Concernant le film, certes long mais sans pour autant que ce soit un handicape car on ne voit (presque) pas le temps passé même si on se demande comment ce "film de potes" peu bien finir. Jusqu'à l'événement lacrymale final bien sûr. C'est peut être le reproche principal que je pourrais faire, quand tout le monde pleure à l'écran, il n'est pas difficile de faire pleurer toute la salle. D'ailleurs c'était assez impressionnant d'entendre les spectateurs renifler, tout comme moi, plus ou moins fortement. Surtout quand la salle est quasiment pleine, ce qui est hélas très rare pour le petit cinéma associatif Le Resteria. La programmation du dernier Potter la semaine prochaine devrait également lui assurer de confortables recettes. C'est tout le mal que je lui souhaite.
Mais sinon Les petits mouchoirs, c'est tout d'abord un casting magnifique qui se compose du gratin cinématographique Français, pour la plupart des amis du réalisateur : Valérie Bonneton (absolument CULTE pour les fans de la drôlissime série Fais pas ci, fais pas ça dans le rôle de Madame Lepic), François Cluzet (que j'ADORE depuis Ne le dis à personne qui reste mon film by Canet préféré), Marion Cotillard (qu'on ne peut qu'aimer depuis La Môme), Jean Dujardin, Gilles Lellouche (acteur caméléon de plus en plus immanquable, que j'ai très envie d'aller voir dans À bout portant), Benoît Magimel, Laurent Lafitte, Louise Monot (que j'ai découvert dans la saga de l'été La prophétie d'Avignon et plus récemment aux côtés de Dujardin dans le dernier OSS 117). Enfin Annie Marivin (alias Annabelle, la chérie de Dany Boon dans Bienvenue chez les Ch'tis) joue la fameuse Juliette qui obnubile les pensées et le téléphone d'Antoine (Lafitte).
À noter les apparitions du chanteur Mathieu Chédid (ami de Canet depuis qu'il a fait la BO de Ne le dis à personne), Maxim Nucci et Sara Martins (de la série by Canal +Pigalle, la nuit) dans les rôles des histoires d'un soir de Marie (Cotillard).
Les petits mouchoirs, c'est aussi différents moments très drôles tel le passage sur le truc pneumatique, tout d'abord (Vincent) Magimel et Eric (Lellouche), puis Marie (Cotillard) qui n'arrête pas de jurer comme un charretier. C'est hilarant. Plus elle hurle, plus c'est drôle. Tout comme le personnage de Cluzet, Max, qui râle constamment, particulièrement dans la scène où son bateau, et même lui, s'enlisent dans la vase. Ou encore les péripéties téléphoniques d'Antoine (Lafitte) au sujet de son ex, Juliette.
En bref, tous ces moments comiques sont très savoureux et surtout sonnent justes, contrairement aux dialogues de nombreuses comédies. On a l'impression que les acteurs ont pu improviser pas mal. Ils s'entendent à merveille et cela transparaît à l'écran. Certains reprochent à Canet de ne faire appel qu'à des amis. Ils sont tous excellents dans leur rôle respectifs, alors sérieusement où est le problème ?
Sinon, j'ai encore une fois adoré la BO, comme avec Ne le dis à personne. Décidément les choix musicaux du réalisateur sont très proches de mes goûts personnels (Jef, The Isley Brothers, Damien Rice, Janis Joplin, Ben Harper). Un florilège de chansons anglo-saxonnes old school très savoureux.
Au final, le dernier film de Guillaume Canet ne restera pas mon préféré mais j'aurais néanmoins pris beaucoup de plaisir devant, grâce aux acteurs et à cette sacré bande de potes. Néanmoins, le public plus âgé aura certainement plus de mal avec les, à en croire certaines personnes avec qui j'ai parlé à la sortie du cinéma. L'évolution de la société et des mœurs aidant, ce n'est pas si étonnant. Certains sujets tabous alors, ne le sont plus maintenant. Les barrières entre les sexes s'amenuisent, les femmes parlent de façon plus cru, les hommes se font la bise même entre eux et la consommation de cannabis (et autre poudre blanche) est plus qu'illustré . Certaines choses ont du bon, d'autre moins. Ce sont les aléas de l'évolution.
Une petite pensée pour ma sœur chérie qui vit à Chambéry à l'année et où il est tombé hier entre 40 et 60 centimètres de neige. AH, la montagne ça vous gagne ! Elle m'a envoyé un lien vers cette vidéo que j'ai eu envie de partager avec vous, honorables lecteurs, et pour lui montrer que je peux parlé d'autre chose que de culture. En tous les cas, je suis bien dans ma Bretagne où ça floconne légèrement, juste histoire d'avoir un très léger manteau blanc. Rien à voir avec l'extrémité ouest Bretonne, et encore moins avec Chambéry. J'espère juste que ça ne va pas s'aggraver et m'empêcher d'aller, accessoirement, travailler.