vendredi 27 février 2009

Standoff, opening titles



Je n'ai pas vraiment accroché sur cette série (une énième série policière), tout comme les spectateurs américains visiblement car elle fût rapidement annulée. Mais son bon point était son générique.
J'adore le Noir & Blanc donc obligé que je l'apprécie. Il me rappel par certains côtés celui du film
Kiss Kiss, Bang Bang, dans l'enchaînement des plans.

United States of Tara by SHOWTIME

La chaîne câblée Showtime m'intéresse de plus en plus. Après y avoir déjà découvert Dirt, Dexter, Californication, Weeds j'attendais de voir. Car force est de constater que ces séries mettent l'accent (trop ?) sur le sexe à outrance. OK l'Amérique puritaine a parfois besoin de se soulager, au sens propre comme au figuré. Mais il y a quand même des limites : je n'ai pas pu aller au delà de la saison 1 de Dirt et Weeds à cause de ça. Bien que j'adore Californication qui est un peu, pour moi, une sorte de Sex & the City au masculin et le blood-blood-blood de Dexter ne me pose pas de soucie. C'est peut être pour cela que j'adore True Blood (diffusé sur HBO) qui est un condensé de sex and blood and sex and blood and... Bon OK, un peu excessif parfois mais ce que c'est bon comparé au trop clean Twilight.


C'est donc avec un certain intérêt que j'ai voulu découvrir la nouvelle fournée concoctée par la boulangerie Showtime. Toni Collette au générique, Diablo Cody (la brillante scénariste du film Juno) à l'origine du projet et du scénario du pilote... Et produit, entre autres, par un réalisateur promit à un grand avenir : un certain Spielberg quelque chose... Tout ça me semblait plus qu'alléchant.


L'histoire : une mère de famille, Tara, tente de contrôler sa vie entre son boulot de décoratrice, son mari, c'est deux enfants et... ses trois autres personnalités... Ahhhh, satanés dédoublements de la personnalités. Nous, pauvres gens normaux ne sommes pas conscient de la chance que nous avons de n'avoir à nous occupé que d'une seule personnalité de dingue (enfin là, je parle pour moi, quoique...).
En effet, depuis que Tara a décidé d'arrêter ses médicaments (qui l'abrutissaient) pour pouvoir s'occuper de ses enfants, avoir une vie de couple et une activité professionnelle "normale", les "autres personnalités" ont
refait leur apparition. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser toute la petite famille vit plutôt bien cette situation, à part Charmaine la soeur de Tara qui ne sait comment réagir face à tout ceci. Voici différents extraits du génériques de la série qui plante le décor.

Buck, vétéran du Vietnam, fan de bière-motos et armes à feux
La femme au foyer so 50's, Alice
T, l'adolescente obsédée

Toni Colette est excellente dans son rôle, comme toujours. Les fans de Sex & the City retrouveront avec plaisir l'interprète de Aidan (John Corbett, qui n'a pas prit une ride). Les deux acteurs inconnus qui interprètent les enfants ne resteront pas inconnus bien longtemps. Ils n'ont rien à envier à leurs aînés car ils sont tous les deux brillants et justes. Mention spécial au jeune garçon dans son look rétro-intello, et je ne parle même pas de celui de sa meilleure amie (je veux les mêmes lunettes!!!).
Maintenant, il faudra juger la série au fil de la saison et voir comment Tara, ses doubles et le reste de la famille évoluent.

Et l'autre point fort de cette série, c'est son générique. Au premier abord, il m'a rappelé celui de Desperate Housewives, notamment au niveau de l'enchaînement des différents tableaux. Le tout sur un morceau du groupe The Polyphonic Spree. Cette animation de dessins cartonné prenant vie est tout simplement superbe.



Pour vous donnez un avant goût du show voici une bande annonce qui présente assez bien les différents personnages sans oublier les multi-personnalités de Tara.


jeudi 26 février 2009

La TV du futur en 1969



Cette petite vidéo nous montre que certaines personnes avaient déjà tout compris sur la TV de demain !!!!!

mardi 24 février 2009

He's Not That Into You (Ce que pensent les hommes) - My Review


Hier je suis allé voir ce film, parfaite image de la comédie romantique Hollywoodienne avec ses têtes d'affiches abonnées, bon gré mal gré, aux films à l'eau de rose (Jennifer Aniston en tête). Au vue du casting "extra large", on aurait également pu craindre un effet tristement célèbre :
Astérix & Obélix 3, où une palette de stars tentent de masquer le fait que le scénario tient sur une feuille de PQ. Néanmoins, se serait fort injuste de limiter ce film juste à ça.


Le point de vue de cette comédie est originale dans le sens où elle se moque des clichés (voir vidéo en bas du message) habituels et qu'elle nous montre les points de vue des deux parties. C'est sympa de voir que les femmes vont interpréter les "signes" d'une certaine manière là où l'homme ne voulait absolument faire passer aucun message !!!


Le personnage de Drew Barrymore est bien ancré dans notre société actuelle : le mec lui laisse un message au boulot-elle le rappel chez lui-il lui envois un mail sur son Backberry-elle lui envois un texto-ça se termine par des échanges via son Myspace... Quand on ne communique pas également via MSN, Facebook, Skype et autre... blog (tiens donc... strange). Comme son personnage nous le rappel, ce
sont autant de moyens de se faire larguer dans les grandes largeurs. Elle est loin l'époque du papier + stylo et blanco ou du téléphone hideux au combiné super lourd qui nous faisait raccrocher plus par fatigue que par choix.

En fait nous sommes des victimes. Comme nous l'explique le personnage de Ginnifer Godwin au début du film : les mères, pour éviter de nous faire souffrir avant l'heure, nous font croire que les morveux de sexe masculin du bac à sable sont méchants avec nous parce qu'ils sont FOUS de nous. Off course (ton perplexe... ). Avec cette idée de départ erronée (merci 'man pour les séances de psychanalyse futures à essayer de comprendre le pourquoi du comment du truc) plus les contes de fées qui nous bourrent le crâne du "vécurent heureux" et eurent un max de relations sexuelles (d'où le "beaucoup d'enfants", à moins que ce ne sois l'immaculé conception) on ne peut que merder sur toute la ligne ! Croire que THE prince charmant va pointer son nez un jour, et que de préférence, il nous rappellera le lendemain après avoir cueilli notre "petite fleur". But he never call... I'm crying on the inside...
Dans ce film, les gens mariés ne sont pas vraiment heureux. Les célibataires s'éclatent pour certains, désespèrent de trouver "the one" pour d'autres, il y en a d'autres encore qui sont en couples mais qui ne sont pas marié pour autant.

J'apprécie d'ailleurs le point de vue du personnage de Ben Affleck qui explique à sa douce et tendre qui cela ne minimise pas l'amour qu'il lui porte mais juste qu'il ne croit pas en cette institution créée de toute pièce par notre société. Je vous vois venir, mais non il est tout à fait sérieux et aime sa "femme" bien plus en comparaison avec celui marié qui aime la sienne car il se sent obligé par les voeux qu'il a formulé. OK, je suis célibataire et quelque peu aigri sur les bords, néanmoins je trouve ce point de vue sensé. Des fois, j'ai l'impression que l'on se marie/fait des enfants/achète une maison, non pas par choix mais pour suivre un effet de masse pousser par la famille (quand est-ce que tu me donne un petit fils?!?!?), les amis, les voisins et la sociétés contemporaine en général. Si vous ne rentrez pas dans le moule, vous êtes tout de suite catalogué comme le paria sans foi ni loi. Très héros de comics sur les bords. Sauf qu'au lieu de comprendre le Bouffon Vert, Terminator, Joker ou autre Dark Vador, on se retrouve juste à combattre un préjugé. Qui aurait cru qu'une comédie romantique m'aurais fait autant psychoter ? Oueh, c'est peut être pour ça que je suis seule, je me pose trop de questions...

En tous les cas, pour finir sur une touche d'humour, voici un petit bêtisier qui m'a fait beaucoup rire!!! Ces trois acteurs sont craquant et mention spéciale au génial Justin Long qui joue trop bien, quelque soit les personnages. Bah oui, si je suis allé voir ce film c'était quand même pour mater du mâle !

mercredi 11 février 2009

Who Wants to be a Slumdog Millionaire ? - My Review


Il y a des films dont la réputation les précède. Des petits films dont tout le monde parle (De façon modéré néanmoins. Rien à voir avec le buzz suite à la pluie de récompenses aux Golden Golden puis aux Oscars) et un coup de coeur en découvrant la bande annonce. Alors on y va, on y court. Et quel choc, quel bonheur de retrouver Danny Boyle, après Transpotting et Sunshine. Dès les premières minutes du film, on ne peut que se prendre d'affection pour le personnage de Jamal interprété brillamment par le jeune acteur britannique Dev Patel (et très charmant en plus de ça...).


Certains personnes pourrait reprocher au film son approche façon clip des bidonvilles de Bombay. Je ne suis pas du tout d'accord. Je trouve que, au contraire, tout ceci participe à la magie de ces lieux, de ces personnages haut en couleurs, de ces gueules cassés qui commencent la partie avec de mauvaises cartes mais arrivent à transformer l'essai au delà du possible. La force de ce film, c'est le pouvoir de l'espoir, la conviction pour Jamal que quoi qu'il arrive il retrouvera Lathika, en allant jusqu'à participer au Qui Veut Gagner des Millions local parce qu'il sait qu'elle adore cette émission.


Tout le long du film, on vibre d'émotions avec le héros, tel une pile électrique sur notre siège, tentant de contenir nos nerfs. Ah cette fameuse scène vous pouvez appeler un ami... Ce téléphone qui sonne encore et encore dans le vide... Décrochera-t-elle à temps ?
Et pour combler le tout, cette musique indou entraînante magnifique qui nous accompagne tout le long et nous habite longtemps après être sortie de la salle. Un grand MERCI au compositeur A.R Rahman !!!!

BIENVENUE À VOUS, HONORABLES VISITEURS

Et voilà, je fais mon entré sur la toile. Enfin pour être exacte ma deuxième entrée puisque l'année dernière j'avais déjà ouvert un blog auquel je dois dire je n'ai pas été très fidèle. Facebook a fait son apparition dans ma vie et a su m'apporter, sans trop de contraintes, ce dont j'avais besoin.

Mais bon, je me suis fait violence et ai décidé que tous ces journaux intimes commencés dans mon adolescence mais jamais terminés n'étaient pas un signe. Non vraiment, je peux le faire, je peux tenir un blog et le mettre à jour. Pas quotidiennement non plus. Faut pas pousser grand-mère dans les orties... Néanmoins, je décide, en ce jour solennel d'essayer de vous parler de mon univers, mes coups de coeurs, mes envies du moment (un chocolat chaud avec un max de chantilly dessus... yumi) ; mais aussi pourquoi pas, de mes coups de gueules (et oui ça m'arrive parfois).

En tous les cas, je vais essayer de mettre à profit ce trop plein de temps libre forcé qui m'ai alloué pour remplir ce site à fond-de la mort qui tue-qui déchire sa race-etc...