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lundi 27 mai 2013

Upside Down - My Review pleine d'émerveillement


Synopsis (AlloCiné: Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance : Eden. Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam - si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse : l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse.

Premier visuel paru dans le line-up de Kinology en mai-2009.

Voici un film vraiment MAGNIFIQUE que j'ai découvert aujourd'hui au cinéma et que je voulais absolument partager avec vous. Malheureusement, aussi somptueux visuellement soit-il, il fût un complet échec commercial, dû à une sortie en salle constamment repoussée. En effet, le film a été tourné à Montréal (YEAHHHHHHH) en 2010 et n'est sortie que le 1er mai 2013 en France... Cherchez l'erreur. C'est vraiment dommage pour un film qui est une histoire originale inventée par le réalisateur franco-argentin, Juan Solanas, suite à un rêve. Il a remporté le Prix du Jury du court métrage au Festival de Cannes de 2003 et le César du Meilleur court métrage l'année suivante pour son court métrage L'Homme sans tête. C'est tellement rare de nos jours de découvrir des films à l'histoire originale qu'il était important pour moi de le signaler. Après, certains pourront reprocher la simplicité de l'histoire qui n'aurait pas autant de poids si l'histoire avait pris place dans un monde contemporain actuel. Personnellement, je ne l'ai pas trouvé si simple, surtout comparé à Avatar, qui nous présente également une histoire d'amour contrarié sous fond de dénonciation écologique. Ce film détient, pour moi, la palme de la simplicité scénaristique mais prévaut pour ses effets spéciaux.



Avec 34 millions d'€uros (50 millions de US$) de budget, dérisoire compte tenu de la quantité/qualité des effets spéciaux, mais astronomique comparé à nos productions locales, le film est un total échec commercial international au vue des recettes actuelles, n'atteignant même pas la barre des 10 millions de dollars (dixit Mojo). Quel gâchis !!!!


Et pourtant, le casting faisait envie, à commencer par le duo central : Jim Sturgess et Kirsten Dunst qui sont tous les deux très justes et s'en sortent très bien face à un tournage des plus complexes (cf. vidéos making-of ci-dessous). Décidément ce cher Jim a le don pour les histoires d'amour tragico-complexes et les films aux intrigues à tiroirs entre One Day et Cloud Atlas, ou Across the Universe plus tôt dans sa carrière (que j'ai encore plus envie de voir maintenant), un autre film qui n'a d'ailleurs pas su trouver son public malgré une histoire et un visuel époustouflants et un casting royal à n'en plus finir.
Ici, lui et Dunst sont entourés de Timothy Spall (Queudver dans Harry Potter) et quelques acteurs pure produit local de Montréal (YEAHHHH AGAIN).
J'aurais juste à me plaindre de la coiffure toujours autant juvénilement ébouriffée de Jim Sturgess, et de l'amitié entre Adam et Bob Boruchowitz que je trouve un peu facile. Le fait que ce fameux Bob est tout de suite gentil avec son collègue d'en bas me rendait suspicieuse plus qu'autre chose. La faute à la quantité de séries de complots tel Scandal que je peux regarder, et qui vous habitue à en attendre plus que ce que le premier abord peu laisser supposé.


La grande force de ce film est l'absolue beauté miroir de ce monde crée de toute pièce. Cest un ravissement pour les yeux tant toutes ces images sont de toute beauté. Un énorme coup de chapeau aux petites mains du numérique qui ont fait des miracles, vue le budget alloué qui aurait été certainement multiplié par six pour un film à effets spéciaux américain habituel. Il faut ici saluer le travail des studios : La Maison, HATCH, Vision Globale (qui dispose de 18 studios, soit une surface de 225 000 pieds carrés, soit près de 21 000 m²), la post production sonore par Vision Globale Montréal, BUF (studio français qui avait déjà conçu la partie terrestre du début d'Avatar), Onyx Films,  le Main Titles conçu par Moustache et produit par Forêt Bleue. Et pour le rassemblement des petits sous, auxquels il faut rendre hommage pour avoir cru en ce projet. Car malgré tout, ce film est vraiment de TOUTE BEAUTÉ et c'est grâce à vous tous les gens donc MERCI !!!!!!


Ce film vient donc s'ajouter à la longue liste de films américains (même si celui-ci est franco-canadien) tournés dans la belle province. Dernier exemple en date, le dernier X-Men qui est actuellement filmé à Montréal, certainement dans les studios de La Cité du Cinéma tel : White House Down, Mirror Mirror, Source Code, Beastly, The Curious Case of Benjamin Button, 300, The Last Kiss, Wicker Park, The Day After Tomorrow (Le jour d'après), The Whole Nine Yards (Mon voisin le tueur), etc... L'histoire de certains de ces films se déroule à NYC mais comme c'est de plus en plus le cas dans la réalité, les films sont tournés dans le centre Montréal pour des questions de coût. Et le Vieux-Montréal est lui souvent utilisé pour représenter la vieille Europe sans avoir à aller jusque là-bas. Quand ce n'est pas l'aéroport désaffecté de Mirabel utilisé notamment en 2004 pour The Terminal, le film de Spielberg avec Tom Hanks (en lieu et place de l'aéroport JFK à New York), et récemment pour Warm Bodies.

Le réalisateur Juan Solanas.

Voici le générique de début conçu par les Frères Moustache et quelque exemples du travail sous fonds vert impressionnant que cela nécessite pour que la magie du cinéma opère.


Upside Down from Moustache on Vimeo.


Upside Down - Making of: Une histoire d'amour... par Lyricis
Upside Down - Making-of : Le challenge de la... par Lyricis

mercredi 3 avril 2013

Human Rights Campaign : le logo pour le mariage gay


Voici ce qui est devenu depuis quelques jours ma nouvelle photo de profil Facebook. Une vague rouge a en effet envahi ce dernier fin mars. Mais que signifie-t-il me direz-vous ? Il s'agit, à la base, du logo de The Human Rights Campaign, symbole de la communauté des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels. Cela est devenu apparenté au combat pour l'égalité des droits des américains LGBT. Voir histoire du logo via leur site officiel, et prendre part à la "vague rouge" via leur Facebook.

À l'origine le logo est composé d'un carré bleu et de deux lignes jaune. Il a été revisité en rouge dans le cadre d'une campagne menée par l'ONG en faveur du mariage homosexuel, qui a été examiné par la cours suprême américaine, qui lui a consacré deux matinées d’audiences publiques les 25 et 26 mars derniers (avant de se prononcer d'ici juin). Alors que le Sénat français va examiner le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe à partir de 16h le jeudi 4 avril, et jusqu'au 13 avril.

Pour en revenir au logo rouge de HRC présenté ci-dessus : il est devenu rapidement viral sur internet (même les stars tel Sophia Bush, Leonardo DiCaprio, Fergie, Kristen Bell, Alicia Keys, Felicity Huffman, Jake Johnson, Jaime King, Mandy Moore, Alyssa Milano, Ellen DeGeneres, etc... et certains politiques s'y mettent) via les réseaux sociaux, au point que l'Organisation a demandé à ses followers de créer leur propre version de ce dernier. Voir une sélection via leur Flickr.
En voici un exemple, pour Visible Friends Network (voir leur Facebook et leur site officiel) que j'aime beaucoup. C'est une création de Imri Jonas Merritt, à partir donc du logo et d'une illustration représentant la Statue de la Liberté et la Dame de la Justice échangeant un baiser passionné, et originalement conçu par Mirko Ilić Corp. pour The Village Voice (voir ici). C'est un studio de création  new-yorkais spécialisé dans le graphic-design, l'animation 3D, les génériques de films, et l'illustration. Voir leur site officiel, Blog et Facebook.

dimanche 17 mars 2013

Une bouteille dans la mer de Gaza - My review


Synopsis (AlloCiné) : Tal est une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples. Elle glisse la lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un mystérieux "Gazaman"...

Ce film est originalement intitulé en France Une bouteille à la mer. Mais il s'avère que c'est le même titre que le livre de Nicolas Sparks publié en 1998 et que le film dont il est l'adaptation sortie un an plus tard avec pour stars Kevin Costner et Robin Wright (Penn à l'époque).
Ici c'est un film franco-canado-israélien réalisé par Thierry Binisti d’après le livre Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti qui est sorti en France le 8 février 2012, et sortira au Canada ce vendredi. Hors, au Québec, le film sort sous le titre Une bouteille dans la mer de Gaza. Comme toujours les Québec restent fidèles au titre original, ce qui est toujours mieux que les choix souvent douteux de titres faits pour le marché français.


La force de ce film est de nous montrer la petite histoire dans la grande qu'est ce conflit israëlo-palestinien dont on nous parle tant à la tv que l'on est a oublié les tenants et les aboutissants, les acteurs et ce qui les poussent à se battent encore et toujours.
À l'image des parents de Tal (touchante Agathe Bonitzer, même si on pourrait souhaiter qu'elle soit parfois un peu moins amorphe) et leur réaction quand ils apprennent qu'elle a correspondu avec "l'ennemi" et déblatérant ce qu'ils ont entendus aux news. Nous faisons exactement la même chose, fondant notre jugement sur la base d'une ou deux sources d'informations plus ou moins contrôlés par nos Gouvernement et l'image qu'ils souhaitent que l'on perçoive de telle ou telle façon. L'ignorance est le plus grand des fléaux. C'est ce qui créé l'incompréhension et la peur, choses très dangereuses encore plus en temps de guerre. Alors oui ce propos est peut être utopique, à l'image de Miss Peace du film, mais au final qu'est-ce qui nous reste ? Ce sont deux peuples dépassés par les décisions de leurs dirigeants, qui aspirent à avoir une vie normale, comme le dis Naïm (magnétique Mahmud Shalaby, aux yeux vert des plus hypnotiques), tout ce qu'ils veulent c'est avoir des droits comme tout le monde, avoir une équipe de foot, etc...


Ce film permet de mettre des visages et d'élever deux voix hors de ce conflit, pour rendre ainsi ces scènes de bombardements (suggérées ici uniquement par le bruit des missiles et des explosions) plus tangibles. Des images d'archives présentés à la tv font le reste. Ces même images que nous voyons encore et toujours, sans réellement faire attention tout occidental protégé dans notre pseudo tour d'ivoire qu'est l'Europe. Mais ici, s'intéresser de près à la vie quotidienne de Tal et de Naïm nous fait prendre conscience de quelque chose que nous avons oublié en cours de route : ce sont des personnes comme vous et moi. Des jeunes avec des espoirs et des rêves d'un futur meilleur, pas si éloignés de nous. Et on se prends à verser une larme en voyant cette famille apeuré, sous le bruit des bombes.
C'est comme la vue de ce "mur israëlien" qui coupe le pays en deux. Cette "barrière de séparation israélienne" est une construction en Cisjordanie afin de protéger la population israélienne de toute « intrusion de terroristes palestiniens » sur le territoire israélien (voir ici pour plus de renseignements). On ne peut pas s'empêcher d'une autre aberration bien plus proche de chez nous, le mur de Berlin, et des différences de qualité de vie suivant que l'on se trouvait à l'Est ou à l'Ouest. Un mur qui n'est pas tombé il y a si longtemps. Cela fait donc d'autant plus mal de voir ces deux jeunes personnes séparés par ce mur. La scène où Naïm passe de l'autre côté est d'autant plus marquante par la solitude qui l'entoure. Si peu de son peuple ont donc le droit de passé. Cela ne rend cette scène et ce moment que plus magnifique. Tout comme quand leur deux voitures/regards se croisent. Si près et si loin à la fois. On peut toujours rêver qu'ils se retrouverons autour d'un café à Paris, même si c'est peu probable. Car ce film n'est pas une histoire d'amour à la Roméo & Juliette. C'est avant tout la rencontre de deux personnes que normalement tout oppose. Avec la menace permanente de cette insécurité qui nous laisse pensé que l'un ou l'autre périra d'une façon ou d'une autre. Au final, non, même si on aurait aimé qu'ils aient une chance de se rencontrer réellement, et d'apprendre à se connaître, et peut être à terme de s'aimer. Mais cette fin est en cela plus proche de la réalité où les happy-endings sont hélas loin d'être légion. Cela reste cependant une fin pleine d'espoir en un avenir qui s'annonce meilleur. C'est peut être déjà pas si mal. Et cela permet à nous de relativiser sur notre propre vie et à nous poser la question si elle nous convient réellement et comment faire pour la changer si ce n'est pas le cas.

mercredi 13 mars 2013

Trois bandes-annonces de films français qui font envie... pour une fois

## Pour une fois, donc c'est important de le souligner. Avec tout d'abord celle de l'adaptation du livre de Boris Vian, L'écume des jours, de Michel Gondry avec Romain Duris, Audrey Tautou (pas très fan, mais on fera avec), Gad Elmaleh (irresistible comique) et Omar Sy (je t'aime Omar, toi et ton sourire/rire), mais aussi Charlotte Le Bon (ce sourire québécois), Philippe Torreton, Alain Chabat (qui retrouve Gondry après La Science des rêves) et Aïssa Maïga (qui retrouve Romain, après Les Poupées russes). Personnellement, je n'ai pas lu ce livre apparement culte, mais cette bande annonce me donne un peu envie de m'y mettre. Au vue des premières images, je comprends pourquoi certains disaient qu'il était inadaptable. Mais si un réalisateur peu relever ce défit, c'est bien Gondry.
Enfin, merveilleux choix musical en fond sonore que Ho Hey de The Lumineers. Même si on se met à beaucoup trop l'entendre ces derniers temps, j'en suis toujours aussi fan. C'est d'ailleurs par le biais de leur Facebook que j'ai découvert cette bande annonce.




Avec cette deuxième bande-annonce, encore plus barré, je comprends mieux ce que les gens veulent dire en parlant du côté inadaptable du livre et le choix de Michel Gondry pour le réaliser est d'autant plus logique.

## Au bonheur des ogres, avec Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Thierry Neuvic (bonne nouvelle après visionnage de cette bande annonce, JE SUIS TOUJOURS AUSSI RAIDE DINGUE DE CE TYPE. En même temps, il peu arrêter d'être aussi charmant ce con), Emir Kusturica, Guillaume De Tonquédec (Mr. Lepic dans la série Fais pas ci, fais pas ça) et Mélanie Bernier. Avec en plus ce qui semble être la voix d'Emmanuel Curtil (voix française de Chandler dans la série FRIENDS) en voix-off. Adapté lui aussi d'un roman, cette fois de Daniel Pennac, paru en 1985.
J'adore l'absurdité de certaines scènes, entre les explosions dans la galerie marchande, ou la présence de la girafe au milieu des rayons. Sans oublier le franc parler des gamins ("Tu m'prends pour un con!", "Mais c'est une couille molle ce mec!", ou encore "Ben les nibar c'est le début de la paix dans le monde."). On dirait une sorte de conte des temps modernes. Cela promet du grand n'importe quoi donc ÉVIDEMMENT j'adhère !!!
Chanson en fond sonore à la fin de la bande annonce de C2C (quatuor nantais de DJs) intitulée Happy, feat. Derek Martin.
Merci Peter Noble pour avoir mis un titre sur ce morceau, via notre SeriesAddict/forum (déclinaison du site SeriesAddict, pour lequel je fais des critiques), car impossible de m'en rappeler ! Toutes ces chansons que vous avez dans la tête, mais impossible de se rappeler son interprète, ou le titre, ou les deux. Heureusement, la section commentaires de YouTube, des sites spécialisés tel TuneFind.com, ou en dernier recours, des topics dédiés de forums divers et variés sont là to save the day. Pauvre de nous avant tout ces inventions merveilleuses, n'ayant aucun moyen de connaître le titre, pendu aux lèvres du mec de la radio pour espérer obtenir une réponse... qui ne venait jamais.




## Et enfin, Amour et Turbulences, qui fait un peu trop bobo-chic parisien au limite du supportable pour moi. Mais c'est avec Nicolas Bedos que je trouve ABSOLUMENT irrésistible. C'est un connard prétentieux qui sait pertinemment combien il est juste irrésistible, mais je m'en fout j'adore quand même. Et puis la bande annonce commence à NYC. Et se termine sous fond de Midnight City de M83., donc ça joue avec mes sentiments. M83. est un groupe français que l'on a également entendu sur les ondes et utilisé aussi à toutes les sauces dans les pubs et autres trailers. Comme quoi, c'est la loi des séries.

samedi 2 février 2013

Happy crêpes party day, by les Lapins Crétins

Aujourd'hui c'est la Chandeleur, alors à vos poëles et faites pêter les crêpes. En mode bretonne bien sûr, comme tout bon Lapin Crétin ridicule qui se respecte, bien sûr...
Bonne fête de la crêpe les gens!!!! Miam alors. :) Sur ce, moi j'y retourne de ce pas en manger une autre.


jeudi 31 janvier 2013

Mon TOP coups de coeur filmiques de 2012

Avec le mois de janvier vient comme chaque année l'heure du bilan et du fameux TOP 10 des meilleurs films de l'année précédente. Et cette année, c'est 11 films pour le prix de 10. Je ne pouvais choisir parmi  tous ces films. Ne voulant en laisser un, au profit d'un autre. C'est pourquoi, j'ai "contourné" le problème en proclamant une double dose de cinéma québécois, avec Starbuck et Laurence Anyways. Je suis nostalgique de ma belle province et j'assume.
Contrairement aux deux années précédentes (TOP 2010, TOP 2011), il n'y a pas un film qui ressort clairement comme THE N°1 de la liste. Chacun m'a plu pour différentes raisons plus ou moins personnelles. Néanmoins, c'est un TOP des plus diversifiés où la supprématie américaine n'est plus. Juste à la moyenne avec cinq films dans le classement. Et encore Skyfall est anglo-américain. À ceci vient s'ajouter 3 films made in France. Ce qui est un exploit. Cocorico. 2 comédies des plus burlesques et un drame au réalisme des plus poignants. On sent que l'année passé, loin de la France, m'a permis d'en apprécier d'autant plus les productions de mon pays d'origine, sans oublier mes classiques américains et en y ajoutant une pincée canadienne. Pardon, québécoise.
Ce qui nous donne un bon cru 2012. Cela reste évidemment subjectif, comme tout classement. Chacun peu avoir son mot à dire et être en accord ou non avec ce dernier.




Populaire

The Perks of Being a Wallflower

Snow White and the Huntsman

Du Vent dans mes mollets

Skyfall

Silver Linings Playbook

21 Jump Street



Bien, mais... : The Hunger Games, The Vow, Looper (idée originale et brillante, mais en attendait plus du final), Man on a Ledge (beaucoup trop prévisible, n'apporte rien à tout ce qui a été déjà fait dans le genre), The Impossible (le sujet difficile n'en fait pas pour autant un grand film. Vaut le coup d'œil avant tout pour le jeux d'acteurs, à commencer par le jeune anglais Tom Holland dont c'est le premier film. Talent à suivre), Un heureux événement.

Déceptions : Life of Pi (à part tous les passages filmés à Montréal), War Horse (Spielberg fait dans le cinéma old school qui a visiblement encore ses fans, mais, pour une fois, ce n'est pas mon cas. Sans parler du jeu plate de l'acteur principal), American Reunion (des retrouvailles ratées, les héros ont vieillis et ne sont plus du tout drôle, surtout comparé à 21 Jump Street qui était une barre de rires pendant 1h50. Une véritable surprise comique en la personne de Channing Tatum et quel super duo qu'il forme avec Jonah Hill), Dark Shadows, Le Corbeau, Ma première fois, Savages, On For The Money (la plus grosse merde de Katherine Heigl, à date, enfin pour le moment), Les Tribulations d’une caissière (dialogues et jeux d'acteurs cousus de fil blanc).

Et films à rattraper en 2013 : Any Day Now (avec Alan Cumming qui promet une nouvelle performance), Liberal Arts (deuxième réalisation de Josh Radnor aka Ted Mosby dans la série How I Met Your Mother, après Happythankyoumoreplease sortie en 2010), Cloud Atlas (qui demande plusieurs mois avant de sortir en France, mais qui promet un déluge d'images magnifiques et de complexité pour le cerveau, vue le côté déstructuré de l'histoire).

mercredi 12 décembre 2012

Populaire - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Printemps 1958. Rose Pamphyle (Déborah François), 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard (Romain Duris), 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…


Un savant mélange du génie rétro à la française dans le style de OSS 117 ou de Potiche, saupoudré de folie compétitive, avec une pointe de romance. Ajoutez à cela un soucis de l'esthétisme propre aux années 50 poussé à son paroxysme par le réalisateur, Regis Roinsard, dont c'est le premier film. Et ce dès le générique très coloré, conçu clairement tel un hommage à ceux de Saul Bass qui était THE maître des génériques de films à l'époque où prends place l'histoire de Populaire. Ou encore Maurice Binder, qui a créé celui du film Charade avec Audrey Hepburn, mais aussi quatorze génériques des films de James Bond entre 1962 et 1989. On ne peut imaginer meilleur moyen pour se plonger tout de suite dans l'atmosphère so fifties...


Romain Duris s'essaie ici à la comédie. Ce qu'il ne réussi pas toujours durant le film. Ou peut être est-ce moi, qui n'arrivais pas à le dissocier de ses précédents rôles bien plus dramatiques. Il est néanmoins très touchant et attachant de ce rôle d'éternel second que ce soit dans son métier d'assureur ou dans le cœur de son amour de jeunesse. Tout ceci avant que Rose Pamphyle (excellente Déborah François) ne fasse irruption dans son bureau et ne bouleverse an jamais sa vie. Le compétiteur qui sommeille en lui se réveille alors dés que les doigts de la jeune provinciale se posent sur le clavier d'une machine à écrire. Il voit alors le potentiel et embarque alors sa secrétaire, et le spectateur par la même occasion, dans une compétition que nous n'aurions jamais pensé élevé au rang olympique. Et pourtant c'est la pure vérité. Néanmoins on ne peut s'empêcher de sourire quand le réalisateur succombe à l'envie de nous servir une scène de duel de tapage à la machine au ralenti. Comme toute œuvre sportive qui se respecte.


Ce film est une occasion de se replonger dans cette époque que la série Mad Men a élever au rang de perfection du vintage. Et Populaire n'a rien a envier à sa grande sœur télévisuelle tant le soucis de l'authenticité a été poussé à l'extrême pour le plus grand plaisir de Duris, et nous par la même occasion. Pour donner une idée chiffrée, le budget costumes atteignait 20% du total. Bien loin des 5% habituels. Et les acteurs ne sont pas en reste, entre monsieur qui a fait le pleins de films portraiturant la France d'alors pour faire sienne les habitudes de l'époque. Ou mademoiselle effectuant pendant des moins des cours intensifs de tapages à la machine à écrire (apprenant à fonctionner tout d'abord avec les dix doigts puis gagnant en vitesse), de piano et même de danse. Un entrainement digne d'une réelle athlète olympique.


Sans oublier la présence au casting de la superbe Bérénice Bejo, dans son premier rôle post-cataclysme artistien, toute auréolée de son son incroyable succès planétaire et de la pluie de récompenses qu'elle a reçu avec The Artist. Ici elle brille dans son rôle d'ex petit amie du personnage de Duris.
L'acteur qui interprète son mari, Shaun Benson, est tout aussi irrésistible avec son charme et son flegme américain. Sans oublier son so cute accent bien sûr. Pas étonnant que la belle l'est préféré au cocorico agent d'assurance.

Superbe affiche teaser du film, à l'image du générique coloré.

CONCLUSION : Un pure moment de vintage bonheur avec des acteurs habités par leurs rôles et un réalisateur plus qu'impliqué à faire de son premier long lettrage une merveille. Un pure hommage aux fifties pensé en détails. Sans oublier celui à la compétition de tapage à la machine à écrire depuis longtemps tombé dans l'oubli. Encore plus aujourd'hui alors que votre votre fidèle sujet ici présent achève d'écrire ces mots via le clavier tactile de son iPod... Un tout autre monde.

dimanche 24 juin 2012

Ma Première Fois - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Zachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires. Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce à une maîtrise parfaite de sa vie. Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l’année du bac, durant six mois, ils vont vivre un amour contre lequel on ne peut rien, le vrai, le grand, celui qui marque une vie pour toujours.

Attention à la présence de SPOILERS sur l'intrigue. Si vous lisez la suite sans avoir vu le film, c'est à vos risques et périls. Je vous aurais prévenu.


Parce que des jolis gens dans un joli décor de fucking hipsters, avec des mouvements de grue de malade qui coûtent la moitié du budget ça ne fait pas pour autant un bon film. Sans parler des dialogues cousus de fil blanc. Les acteurs sonnent faux à chacune de leur tirade. Bon pour corser un peu les choses, on ajoute une meilleure amie suicidaire. Mais elle se loupe, alors c'est pas si pire. En même temps avec un titre comme ça on pouvait s'attendre à du cucul la praline mais la bande annonce n'avait rien laissé présagé. L'abus de bougies en trop de circonstances. La putain de scène de kiss sous la pluie. Le gentil beau-papa à lunettes (super hip) super compréhensif (Vincent Perez) versus la méchante maman/Mouloud publicitaire (Judith El Zein). La perte de virginité florale de la demoiselle, parfaitement orchestrée par son chéri d'amour. La fille studieuse qui tombe amoureuse du méchant garçon dont l'amour, le vrai, va le changer à jamais.


En écrivant ces lignes je réalise combien tout ceci a un GROS air de A Walk To Remember. Jusqu'à sa fin tragique. Ce n'est pas parce que vous tuez l'un des deux amoureux que cela fera un bon film. C'est vu et revu. Entre le film précédemment cité, Titanic, Brokeback Mountain, The Constant Gardener, Moulin Rouge, Romeo + Juliet, Love Story, Ghost, Se Souvenir des belles choses, Le Voile des illusions, Liaisons dangereuses, Philadelphia, P.S I Love You, Neverland, Atonement (pour ne citer qu'eux) sont déjà passés par là, en faisant un bien meilleur travail. Finir par le drame n'en fait pas un chef d'œuvre. Il est plus facile de faire rire que de faire pleurer. En voici encore un parfait exemple. Et puis le faux suspense de qui va y passer... Sérieusement. Dès les premières secondes du film, on a la réponse à cette question. Et ne parlons pas de la scène d'adieux sur le lit de mort où cette dernière à le temps de dire tout avant son dernier souffle. On se croirait dans un mauvais western ou un film de guerre patriotique. Donc, vous l'aurez compris, une grosse déception. Ce n'est pas avec ce film que le cinéma français va remonter dans mon estime. Heureusement qu'il y a La Délicatesse, Intouchables, Polisse ou récemment De Rouille et d'Os pour remonter un peu le niveau.


La phrase de la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar : "C’est une histoire qui m’est proche puisqu’elle raconte beaucoup de choses de ma première histoire d’amour – ma grande histoire d’amour. Je suis une absolue romantique..." Et bien moi aussi je suis une éternelle romantique à tendance ULTRA fleur bleue, mais comme dirait ma mère faut pas pousser mémé dans les orties. Il y a une limite à la décence. Il faut croire que je n'ai pas été touché par la grâce de l'amour pour comprendre à sa juste valeur ce fameux film. À vous de juger.

vendredi 22 juin 2012

De rouille et d'os - My Review


C'est intense. C'est brute. C'est particulier. C'est de Audiard. Le goût de la rouille comme celui du sang dans la bouche. Et l'os brisé, sectionné. Comme ceux que se fracasse Matthias dans les combats, ou les jambes que Marie perd. Deux âmes brisées, au sens propre comme au figuré, qui se trouvent, apprennent à s'apprivoiser, puis s'aimer.


Très beau travail de réalisation et de photographie notamment au niveau de l'utilisation des ralentis et du traitement de la lumière. Le chef opérateur à bien fait sa job. Chapeau également pour le travail d'intégration, ou plutôt de disparition, des jambes dont tout le monde parle.


Quant à Marion Cotillard, après La Môme elle prouve encore une fois combien elle peut donner à un personnage au point que l'on en oublie l'actrice. Ici elle est loin d'être présentée à son avantage. Pas autant par l'absence de jambes mais plutôt de maquillage et autre brushing. Elle est brute de naturel, au même titre que son partenaire, la révélation. Et tout les deux brillent de leur imperfection.

CONCLUSION : Un film français brute, touchant et humain porté par ses acteurs au diapason, et mis en images avec perfection par Audiard.

lundi 2 avril 2012

Le Mouv Campaign : Non, ce n’était pas mieux avant

Voici la dernière campagne d'affiches faite pour la radio Le Mouv, intitulée “Non, ce n’était pas mieux avant”, dans un style rétro (donc évidemment j'adore). Le but est de montrer que l'évolution du Mouv, comme de la société et du progrès, cela a du bon parfois, notamment vis-à-vis de certaines inégalités ou désagréments de la vie d'avant. Cela marche peut être pour la société en général, mais moins pour la station de radio, pour laquelle on aurait tendance au contraire à penser que c'était mieux avant. Campagne faite par DDB Paris et découverte faite via Fubiz.net.

mardi 27 mars 2012

Un Heureux événement - Ma Review hormonale


La découverte d'un acteur incroyablement beau que l'on aimerait bien avoir comme homme : Pio Marmai. Mais par contre, il ne resterait jamais habillé tant et si bien que l'on aurait envi de le toucher, le désirer, lui faire l'amour chaque jour que dieu fait. Comment ça c'est le printemps et je suis en chaleur?!? Ça se voit que vous n'avez pas vue le bellâtre se mouvoir, parler, sourire, séduire à grand renforts de jaquettes DVD. Au point que l'on a du mal à comprendre l'héroïne qui s'enfonce dans sa déprime post-partome, rempli d'un amour trop envahissant pour sa fille, quand elle n'est pas en larmes. 



Certes il est bon de traiter le sujet souvent passé sous silence de la dépression chez les jeunes maman, parce que à trop dire que "c'est le plus beau métier du monde" on en oubli toute la difficultés et les moments difficiles. Même Gwenat Paltrow est passé par là. N'empêche, moi qui a du mal avec les enfants (même si je m'améliore avec le temps) ce film n'est pas pas pour rassurer l'anxieuse que je suis. Coup de chapeau à Louise Bourgoin, que j'adore depuis son époque Miss Météo à Canal (que j'adore) qui sait se montrer des plus crédibles.
Pour vous donner un aperçu, aller jeter un œil à la bande annonce que j'ai présenté dans un précédent post ici.