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jeudi 14 mars 2013

Kick-Ass 2, la première bande annonce red band


Trois ans après le précédent film, voici la suite et fin de l'histoire de Dave Lizewski, aka Kick-Ass, le super-héros sans super-pouvoirs... Cette fois il s'agit de l'adaptation de la deuxième série de BD sortie en 2011. Cette dernière, qui apportait une conclusion à l'histoire des plus pessimistes, m'avait à l'époque pas mal déçue. Dommage. Il faut croire que la déception était proportionnelle à l'engouement que j'avais eu pour la première série de bd.
J'ai donc un peu peur pour ce film, car j'avais également ADORÉ le premier. J'en avais d'ailleurs parlé en long en large et en travers sur ce blog (voir tous les posts ici). Ce qui m'avais d'ailleurs permis de le voir en avant-première, en projection privée avec d'autres blogueurs. Une belle expérience.
Et pour le moment, ces premières images sont loin de me faire le même effet que les premiers trailers découverts il y a trois ans. La magie de la nouveauté s'est dissipé, semble-t-il... Mais j'irais probablement le voir. Histoire de découvrir s'ils ont changé certaines choses à l'histoire dans l'adaptation, comme pour le précédent. Ainsi, avec un peu de chance, peut être que la fin sera moins pourrie. En tous les cas, Jim Carrey aka Colonel Stars and Stripes semble des plus crédible, et  absolument méconnaissable. Quand à l'auto-dérision de son personnage vue dans ce trailer, on dirait le digne héritier de Nicolas Cage dans le premier. Par contre, aucune trace du big combat final à Times-Square. Dommage. Je sais pas pourquoi, mais en le lisant dans le comics, je me suis douté que nous n'aurions pas la chance de le voir à l'écran. Cela aurait probablement explosé le budget du film.


Kick-Ass 2 - Red Band Trailer / Bande-Annonce... par Lyricis

lundi 21 janvier 2013

Main dans la main - My Review



Synopsis (AlloCiné) : Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se rencontrent, ils ont chacun des vies bien différentes. Hélène dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, Joachim, lui, est employé d’un miroitier de province. Mais une force étrange les unit. Au point que, sans qu’ils puissent comprendre ni comment, ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer.

Voici donc le troisième long métrage de Valérie Donzelli après La Guerre est déclarée, que j'avais découvert en 2011, alors que j'étais encore à Montréal. J'ai découvert donc sa dernière création ce soir. L'occasion de retrouver de nouveau sa muse au masculin, Jérémie Elkaïm (après Polisse l'année dernière). Définitivement toujours aussi charmant.
Ici il forme un duo amoureux avec Valérie Lemercier. Donzelli s'accordant le rôle plus secondaire de sa sœur, factrice dans la petite ville de Commercy, chef lieu de la fameuse Madeleine.
Alors quoi penser de ce film en quelque mots. C'est bizarre, décalé, burlesque avec cette histoire de "couple" collé l'un à l'autre. L'effet miroir des deux acteurs fonctionne. On sent qu'ils ont travaillé ça en amont.
Sinon la réalisatrice met bien en valeur Paris et plus particulièrement l'Opéra, mais aussi la petite ville de Commercy. Elle ne se moque pas de la province avec son œil de bobo parisienne comme cela peut être souvent le cas dans d'autre film. Ce qui est tout à fait louable.
Néanmoins, il est vrai que supporter ces différents hipsters parisiens (Constance De La Porte et consoeur) dans leur petit train-train devient légèrement agassant. Béatrice de Staël est en cela des plus convaincantes et aussi très touchantes.


C'est drôle de me dire que plus jeune, mon but dans la vie était de devenir bobo... Oui je sais, c'est débile. Mais j'avais dans l'idée que si je finissais ainsi à Paris, cela serait le signe que j'avais réussi, du moins professionnellement. Néanmoins ici, tout ce que je vois c'est une succession de personnes ridicules et égocentriques telle une farandole de personnes aux lunettes les plus improbables et énormes les unes que les autres. La hipster-attitude dans toute sa splendeur. Je réalise que j'aime le côté bobo mais dans une certaine mesure et c'est ce que je déplore un peu des parisiens, et même de certains de mes amis vivant là-bas qui se sont parisianisé avec le temps. Ou tout l'art de la superficialité et du bien paraître.
Et pourtant, tout ceci n'est qu'une infime partie du film, mais qui m'a vraiment gêné dans mon appréciation du long métrage dans son ensemble. Jusqu'à la bouffée d'aire new yorkaise finale. YES NEW YORK bitches!!!!! Quel bonheur de revoir ce cher Chrysler qui a été ma boussole l'été dernier pour retrouver notre hôtel. C'est drôle de voir combien je recherche les films américains indépendants à tendance hipster mais combien j'exècre la même chose dans les productions nationales... La femme est définitivement pleine de contradictions. Et moi encore plus. Disons que même dans leurs productions il y a une limite à la hipster-attitude. Je suis une fille normale dans le fond. Une fille de la campagne toute simple. Même si je pense quand même avoir un regard et une approche plus graphique et artistique que la moyenne.

Pour en revenir au film. Comme son précédent, il est décalé. Mais peut être aurais-je poussé encore plus dans le burlesque, vue le sujet, à l'image de The Party de 1968 et autre Panthère Rose, avec une pointe de Jacques Tati.
Reste les seconds rôles, tous excellents : Béatrice de Staël (tantôt casse pieds, tantôt touchante dans le rôle de la meilleure amie assistée), Valérie Donzelli (la soeur fan de danse de salon), Sébastien Noiré (qui joue son gentil époux) et Serge Bozon (son fameux partenaire de danse malchanceux...), sans oublier Lyn Thibault dans le rôle de l'assistante d'Hélène à la voix si particulière qui quitte Paris pour suivre son copain au Canada, plus particulièrement Winnipeg. Good for you girl!!! Et les deux ministres interprétés par Philippe Laudenbach et Antoine Chappey. Quelle magnifique scène de striptease. Lemercier est superbe et toute en grâce. Cette course dans Paris juste vêtue d'un... rideau... est digne des meilleures pubs de parfum.

samedi 1 septembre 2012

Banksy + Tom Hanks = Hanksy's Art

La plupart d'entre vous  ont déjà entendu parlés de Banksy, le street artiste anglais, essentiellement connu pour ses pochoirs en milieu urbain et également comme peintre et réalisateur (Faites le mur ! (Exit Through the Gift Shop) sortie en 2010).
Voici qu'un petit nouveau a fait son apparition dans les rues cette fois-ci new-yorkaises, avec un nom assez similaire : Hanksy. Et pour cause, puisqu'il reprend le style de son prédécesseur dans une sorte d'hommage.


Quand on remonte à ses premières créations via son Tumblr on peu découvrir que le choix du nom était en réponse direct à celui de représenter dans ses créations murales l'acteur américain Tom Hanks. D'où le nom de l'artiste : un mix de Banksy + Tom Hanks.


Contrairement à l'artiste anglais qui dénonce, Hanksy s'amuse juste à mettre des stars hollywoodiennes dans des situations ou corps ridicules, pour mieux nous divertir. Et aussi à rendre hommage à d'autres street artistes, tel Moustache Man (aka Joseph Waldo, qui a été arrêté par la police de New York le 22 juin 2011) avec, par exemple, son pochoir de Drew Barrymore ci-dessous.


Moustache Man était connu auprès de la population new-yorkaise pour ses graffitis de moustache sur les panneaux publicitaires de la ville, et tout particulièrement dans le métro. Il se contentait d'écrire le mot «moustache» sur des publicités, en complétant d'une petite spirale. Ce qui ne plaisait pas aux annonceurs. Sérieusement. C'est mignon, contrairement à BEAUCOUP de tags que l'on peu voir dans la rue et les transports en commun. Mais quand cela touche à la pub/société de consommation/argent ce n'est plus du tout la même chose. Et il ne marquait rien de blasphématoire, raciste, choquant ou vulgaire. Juste un peu d'humour dans ce monde de brutes. Humour que Hanksy  a donc décidé de reprendre et diffuser.