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mercredi 12 juin 2013

"Game of Thrones" Ultimate Birthday Rap Battle & Cosplay Piano


Voici un truc bien sympa que j'ai découvert aujourd'hui, histoire de remonter un peu le moral des fans de Game of Thrones qui vont devoir attendent comme moi 42 semaines pour retrouver cette série qui nous aura fait vivre BEAUCOUP d'émotions cette année.
Rien de tel donc qu'un petit rap à l'occasion d'un anniversaire, devant un parterre d'enfants en bas âge... Enjoy!!!! C'est une création des membres de Stage 5 TV™.




Et en bonus, un nouvel exemple montrant combien les fans de cette saga littéraire/sérielle sont vraiment... fans... avec ici la partition du générique au piano et en costumes par l'équipe de CosplayPiano.
Pianiste : Sonya Belousova
Réalisateur : Tom Grey

lundi 10 juin 2013

Clip Trailer de Newsroom : ENFIN des images inédites de la saison 2

Après le premier teaser en avril dernier, puis l'invitation sur le set le mois dernier, voici le clip trailer dévoilé hier qui vient s'ajouter au Desert Trailer que l'on avait découvert il y a un peu plus d'une semaine. Nous avons donc ENFIN des images inédites à nous mettre sous la dent et il était temps, surtout après la conceptuelle promo dans le désert qui n'arrivait pas à la cheville de ce que Six Feet Under avait pu nous habituer par le passé.

mardi 14 mai 2013

Upfronts 2013, quelques nouvelles séries US prometteuses

Alors que les chaînes ont donnés le planning de la saison prochaine, avec les renouvellements/annulations de leurs séries existantes, et ont également dévoilés les premiers images de leurs futurs bébés, à grand renfort de longs trailers qui n'ont pour certains, rien à envier au cinéma. Impatiente d'être en septembre prochain pour découvrir ce que cela vaut. Certains seront certainement des pétards mouillés, d'autres de bonnes surprises, à l'image de Person of Interest ou Scandal, par exemple.
Voici pour le moment mes coups de cœur, chaîne par chaîne.


## FOX ##

Dans un futur proche où chaque policier doit faire équipe avec un robot humanoïde très évolué.
Ce trailer me plaît énormément. Ce monde futuriste semble très intéressant et j'attends avec impatience de voir la relation entre le flic (Karl Urban) et son robot (Michael Ealy). Je suis perso super fan de cet acteur qui a un regard hypnotique. Sont également présent l'anglais Mackenzie Crook (actuellement dans Game of Thrones), Lili Taylor et Minka Kelly (Friday Night Lights).




- Us and Them
Adaptation de la comédie britannique Gavin & Stacey. Gavin a rencontré Stacey, originaire de Pennsylvanie, sur Internet. Très vite, ils vont se rendre compte qu'ils vont devoir gérer leur relation à distance, tout en étant aidés par leur entourage, très différent.
Principalement encore une fois pour les acteurs impliqués dans le projet, Jason Ritter (Parenthood) et surtout Alexis Bledel (Gilmore Girls), mais aussi Jane Kaczmarek (la maman de Malcom, dans Malcolm in the middle).



Tiré de la légende de Sleepy Hollow et du film du même nom avec Johnny Depp. Sauf qu'ici, nous suivons les aventures de Ichabod Crane, propulsé à notre époque contemporaine, et d'une shérif qui s'associent pour résoudre les mystères d'une ville ravagée par une bataille entre le bien et le mal.
Je n'ai perso pas aimé le film, mais j'ai étonnement trouvé cette première bande annonce sympathique. J'aime bien le jeu du héros interprété par le britannique Tom Mison et son duo avec Nicole Beharie, et le choc des cultures de deux époques qui peu être drôle, si bien traité.




## ABC ##

C'est le spin-off de la série Once Upon a Time qui sera centré sur l'univers d'Alice au Pays des Merveilles. Même si les effets spéciaux ont l'aire encore une fois à chier, l'histoire semble des plus épiques. Reste à espérer que les scénarios et les rebondissements seront de meilleure qualité.



- Agents of S.H.I.E.L.D.
C'est l'occasion de retrouver l'acteur Clark Gregg qui interprétait l'agent Phil Coulson dans Avengers et Iron Man au cinéma. De là à espérer que Robert Downey Jr. puisse faire une petite apparition dans la série, il n'y a qu'un pas, que j'ADORERAIS qu'il franchisse. Sans oublier que le showrunner de la série n'est autre que Joss Whedon, aka le réalisateur d'Avengers.
Après les événements qui se sont déroulés dans le film, l'agent Phil Coulson retourne dans le monde de la loi où il monte une équipe très entraînée (Strategic Homeland Intervention, Enforcement and Logistics Division aka S.H.I.E.L.D) pour résoudre des affaires qui n'ont pas encore classé, nouvelles et parfois étranges.
Après un premier teaser de 7 secondes des plus efficaces, puis un autre de 30 secondes, dévoilés il y a deux jours, un vrai trailer de plus de deux minutes a été dévoilé à l'occasion du season finale de Once Upon a Time dimanche dernier. Le moins que l'on puisse dire c'est que la chaîne met le paquet dans la promotion de cette série.



Nous suivrons trois femmes un peu dépassées qui sortent tous les vendredis soirs.
Première comédie qui me fait rire. Rebel Wilson m'éclate toujours autant. Découverte dans le film Bridesmaids, carton potache féminin de 2011, mais c'est plus dans Pitch Perfect qu'elle m'a fait vraiment rire. Parce que sérieux, elle est infect dans le premier.
C'est l'occasion de retrouver également Kelen Coleman (The Newsroom) et l'acteur britannique Kevin Bishop que l'on a découvert au cinéma dans L'auberge espagnole et Les poupées russes.



- Mind Games
Clark (Steve Zahn) et Ross (Christian Slater) Edwards sont à la tête d'une société spécialisée dans la résolution de problèmes par la manipulation psychologique. Au vue de la bande annonce, c'est principalement pour ces deux acteurs et la crazyness du personnage de Steve Zahn que cette série a retenu mon attention.



- Trophy Wife
Kate, une fille qui aime faire la fête, qui, après être tombée amoureuse d'un homme, va se retrouver, du jour au lendemain, dans une famille composée de trois enfants manipulateurs et de deux ex-femmes au jugement facile.
Encore une fois, c'est le casting qui attire l'intérêt : Malin Akerman (Watchmen et beaucoup d'autres films), Bradley Whitford (il jouait Josh Lyman, mon personnage préféré dans la série The West Wing),  mais aussi Marcia Gay et Michaela Watkins.




## NBC ##


La vie d'un criminel mystérieux qui jongle entre les Feds et ses collègues criminels, alors qu'il va proposer son aide à la police pour chasser l'homme qu'il a essayé de protéger toute sa vie. Cette série signe le retour de James Spader sur le petit écran. Son personnage promet du cabotinage en diable et je dois dire que ce que j'ai vue pour le moment me plaît beaucoup. Sans oublier la réalisation qui n'est pas mal, surtout pour un network.



- Dracula
Dans les années 1890, Dracula est un américain entrepreneur fraîchement arrivé à Londres dans le but d'apporter la science moderne dans cette société victorienne qui, en parallèle, souhaite se venger des personnes qui ont ruiné sa vie plusieurs années en arrière. Seul petit problème, celui-ci va tomber amoureux d'une femme qui pourrait être la réincarnation de sa défunte épouse.
La série signe le retour de Jonathan Rhys Meyers, après la fin de The Tudors. Le sujet ne m'intéressait pas à la base, mais cette première bande annonce pourrait me faire changer d'avis.

Remake de la la série éponyme des années 60/70. Un flic qui, après avoir reçu une balle dans la colonne vertébrale, se retrouve dans un fauteuil roulant. Série qui permet de retrouver Blair Underwood (The Event) en tête d'affiche, ou encore Pablo Schreiber (Lights Out).





## CBS ##

L'histoire se déroule dans une agence de pub, Lewis, Roberts & Roberts Ad Agency, qui est dirigé par Simon Roberts et sa fille. Et c'est là le truc important, car ils ne sont interprétés par rien de moins que Robin Williams et Sarah Michelle Gellar. Avec, cerise sur le gâteau, Jimmy Wolk qui est pour moins une sorte de Kyle Chandler en un peu plus jeune, mais tout aussi charismatique. Je l'ai découvert en 2010 avec Lone Star, dont il était alors la tête d'affiche, aux côtés de Jon Voight et Adrianne Palicki (Friday Night Lights). La série a malheureusement été annulée alors qu'elle était pleine de promesses. L'été dernier, il a été dans Political Animals, sur USA avec rien de moins que : Sigourney Weaver, Carla Gugino, Ellen Burstyn et Ciaran Hinds... La classe.
Pour en revenir à Crazy Ones, rien que la présence de Robin Williams me donne envie de regarder le show. Il m'a fait pas mal rire dans ce trailer. J'ai particulièrement aimé son duo avec Jimmy Wolk, chantant, face à Kelly Clarkson. Pas étonnant que la demoiselle est explosée de rire. En plus, cela prends place dans une agence de pub, donc moi je dis BINGO.



Ellen, une brillante chirurgienne choisie pour opérer le Président des Etats-Unis, qui va se retrouver au centre d'une conspiration politique lorsque sa famille va être prise en otage.
Prévaut encore une fois pour le casting (Toni Collette, Tate Donovan et Dylan McDermott), même si la bande annonce semble moins intéressante que le Fall Preview (premier trailer/behind the scenes) que j'ai vu il y a un peu plus d'une semaine.

vendredi 10 mai 2013

Game of Thrones, saison 3 : première impression sur les 5 premiers épisodes


Dire que j'attendais cette saison trois est un doux euphémisme. Et pourtant j'ai plus que tardé à m'y mette au profit de rattrapage en mode marathon de d'autres séries tel Scandal ou Suits, et de la découverte récemment de Rectify. Avec toutes les critiques pour SeriesAddict qui vont avec.
Mais cette semaine je me suis dis qu'il était plus que temps de rattraper mon retard alors que HBO atteint la deuxième moitié de la saison trois avec la diffusion ce dimanche de l'épisode 6, déjà.

J'ai eu un peu de mal à me remette dans le bain avec le premier épisode qui est surtout là pour exposer les différents personnages et nous rappeler où chacun en est dans cette histoire de trônes. Sans parler des nouveaux personnages qui nous sont introduits. Mais je retiendrai toutes les scènes de Tyrion, as usual (avec l'impeccable Peter Dinklage) et particulièrement son face à face avec son père. Ce patriarche qui est décidément horrible avec ses enfants. On voit d'autant plus le contraste comparé à ses discutions avec Arya dans la saison deux. On en vient à justifier le comportement des enfants Lannister quand on voit la façon dont leur père les dénigre. Ici il ne fait rien de moins que dire combien il déteste cette moitié d'homme qui lui faut office de fils et qu'il blâme pour avoir causé la mort de sa femme en couche. Qu'elle horreur de dire cela à propre fils. Cercei avait déjà fait cet horrible reproche à Tyrion l'année dernière mais on pouvait la comprendre, petite fille qui a été privé de sa mère. Mais j'ai idée stupide de penser qu'un parent SE DOIT d'aimer ses enfants et de veiller sur eux. Et quand bien même il puisse avoir ce genre de pensée, ne pas la prononcer de vive VII face à un enfant qui n'y est pour rien.
À l'image de la confession de Lady Stark à sa toute nouvelle belle fille concernant Jon Snow et sa promesse qu'elle n'a pas tenu. Une autre scène qui m'a fait verser pas mal de larmes comme toujours quand il s'agit des Stark et encore plus de Snow.
Jon Snow qui n'est vraiment pas assez présent pour le moment. J'aurais aimé voir plus de scènes entre lui et Mance Rayder (toujours aussi impeccable Julius Caesar de ROME aka ) qui montre un roi choisi par son peuple, bien différent de ceux plus au sud qui prennent le trône par la force et le sang.


J'ai donc eu quelque difficultés à me replonger dans la série mais apprécié le deuxième épisode avec une très jolie scène entre Tyrion et Shae en mode scène de ménage des plus adorables même si beaucoup ont pu la trouver inutile. Personnellement, je suis trop amoureuse de ce personnage et de l'acteur (et je ne suis certainement pas la seule) pour être objective. Je prends toutes les scènes qui se présentent à moi, sans discuter. Mais je regrette néanmoins la passivité du perso en ce début de saison alors qu'il n'occupe plus, hélas, la place de Main du roi qui lui sied à merveille. Mais cet là que le troisième épisode est venu balayer toutes mes inquiétudes. Ne JAMAIS douter de l'instinct de survie et du pouvoir de ce personnage!!! Il devient donc le responsable de l'argent du Royaume. Rien que ça. Il est vrai que jusqu'à maintenant, il était plus passé expert dans l'art de dépenser mais je ne doute pas que Tyrion va encore une fois dépasser toutes nos espérances. Car après tout, si cette série nous a apprit une chose, c'est que dans ces jeux de pouvoir, ce qui prévaut c'est l'argent et l'art de la manipulation voir tromperie. Les gens justes et amplis d'honneur et de loyauté ne font hélas pas de vieux os dans le monde de Westeros.


Mais revenons au deuxième épisode qui nous permet de retrouver la jeune Arya et son frère Bran. Les deux acteurs ont pas mal grandi entre les deux saisons. Et c'est encore plus frappant pour le jeune homme dont la voix commence à muer. Cela m'a d'ailleurs pas mal perturbé durant le visionnage. La rencontre de la jeune demoiselle (toujours accompagné de Gendry) avec la fameuse Brotherhood Without Banners et de Brandon Stark avec le frère et la sœur Reed (qui semblent très appréciés des lecteurs) m'intéresse beaucoup. Excellente introduction. Quelque chose que j'apprécie beaucoup avec cette série qui excelle à chaque fois dans la présentation et le développement de ses personnages qui sont portés par des acteurs qui les personnifient à un tel niveau qu'ils sont souvent méconnaissables dans la vraie vie. Je pense notamment aux interprètes de Mélisandre ou d'Asha Greyjoy que j'ai peine à reconnaître dans des interviews.


Ce qui nous amène au 3.03, la série débute, pour moi, vraiment avec cet épisode. Entre tout ce qui arrive à Jamie et son duo formé avec Brienne qui est vraiment passionnant. Tout ce qui arrive à Jamie nous montre que vraiment personne n'est en sécurité dans ce show, même un Lannister. Et c'est vraiment très intéressant de voir la relation de confiance et respect qui s'instaure entre ces deux personnages alors qu'il nous confie ce qui se cache réellement derrière son surnom le Kingslare.


Une des grands gagnants de cette saison c'est également Deanary, qui a finis de crier à qui veut mieux l'entendre "where are my dragons" de la saison dernière. Elle prends ENFIN son destin en main, et son armée par la même occasion. Cet fin d'épisode 4 est tout simplement ÉNORMISSIME. Elle devient un vrai concurrent dans la course au trône. Finalement, tous ces combats de coc à Westeros semblent assez vains quand vous avez d'un côté le feu des dragons et de l'autre le froid des Dead Walkers qui vont bientôt s'abattent sur la capitale. Ou encore et toujours trouvé le moyen de redistribuer les cartes, comme cette série sait si bien le faire.


Et que dire de papa Lannister qui est ABSOLUMENT IMMONDE avec ses enfants. Pour lui rien n'est plus importe que perpétuer le nom de la famille. Mais quand il s'agit d'aimer ses enfants qui ne sont que déception pour lui, c'est tout autre chose. On se demande d'ailleurs qu'est ce que Tyrion, Cercei et Jamie peuvent bien faire pour réussir à satisfaire leur père. Quoiqu'ils fassent, ce n'est jamais suffisant pour cet homme froid éprit de pouvoir. C'est à vous glacer le sang, à l'image de ses têtes à tête avec Tyrion et Cercei, qui atteignent le summum de l'horreur en fin d'épisode 5. Quel père absolument horrible. On comprends mieux le pourquoi du comment que ces personnages sont devenus ce qu'ils sont, et on en vient à avoir de la pitié pour eux. Oui, je sais l'absence d'amour paternel n'est pas une excuse. Et pourtant... Plus ça va et plus je les aime ces trois-là, exception faite de Tyrion que l'on aime évidemment instantanément et cela dès le début de la série. Mais Cercei et Jamie ont su progressivement, petit à petit se montrer tantôt touchants, brisés, poignants. Nous montrant au delà de la carapace leurs faiblesses et rendant ainsi leurs personnages parmi les plus passionnants du show. Un grand coup de chapeau à Lena Headey et Nikolaj Coster-Waldau qui sont en grande partie responsables de cela.
Pour rester dans le domaine des patriarches, un énorme coup de chapeau à Diana Rigg qui est dans son rôle de Olenna Tyrell, matriarche de la famille, est impressionnante de talent. Elle clou le bec à absolument tout le monde, même Tyrion. C'est dire. Ce nouveau personnage est tout de suite passionnant et d'un charisme fou, qui trouve tout de suite sa place dans la série, comme si elle était là depuis le début. Encore une grande force de Game of Thrones : des personnages à la poigne de fer, interprétés par des acteurs au talent apparemment sans limites. Un pure régal pour les yeux !!! 

dimanche 5 mai 2013

The Newsroom, season 2 : Invitation to the set

Le 14 juillet prochain pour une saison 2, sur HBO. Après un premier teaser, sans aucune images inédites, nous présentant juste les studios de la chaîne fictive ACN reprenant vie, voici cette fois un court behind the scenes nous présentant quelques image du tournage inédites et interviews du casting. Voir mes critiques de la première saison, sur SériesAddict du pilot ainsi que le BILAN de la saison 1.

mardi 30 avril 2013

The Good Wife, Season 4 Finale : TIME TO APOLOGIZE!!!


Être fan implique de virer quelque peu crazy super fort, et super vite. Parfois au détriment d'une certaine logique ou une prise de réflexion nécessaire. Dernier exemple en date, ma réaction suite au visionnage des dernières secondes du season 4 finale de la géniale série The Good Wife. Il voyait pour moi ce réaliser ENFIN quelque chose initié dans l'épisode 415 : la potentielle collaboration future d'Alicia et Cary pour fonder ENSEMBLE leur propre cabinet d'avocats. C'était une idée initié par ce dernier. Et même si l'héroïne était flattée par la proposition et quelque peu intriguée et intéressée. Elle avait pris la décision de la sécurité en acceptant plutôt la place tant convoité de nouvel associé de Lockhart/Gardner, avec la sécurité financière que cela impliquait pour elle et pour ses enfants. Même si on pouvait regretter son choix, on ne pouvait réellement le remettre en question, car au final Alicia EST "the good wife". Même si elle devenue bien plus libre et pleine de confiance en elle maintenant, avec un petit côté less "good" quand elle a trompé son mari avec Will, elle prends généralement les bonnes décisions.
Seulement, nous fans sommes beaucoup moins rationnels quand vient le moment de parler de nos shows préférés. Et pour nous, cette possible alliance Florrick, Argos & Associates a fait office d'ÉNORME carotte (comme je l'ai abordé dans mon précédent post, toute en colère, apparemment pour rien), nous donnant envie de continuer à regarder le show pour la voir se concrétiser. Cette évolution potentielle de l'histoire est devenue bien plus intéressante que les histoires de coucheries de Peter, ou de manipulations électorales, de complots de bureaux au sein de Lockhart/Gardner, ou encore la liaison de Will & Alicia. Et pourtant, je suis une shippeuse. Il suffit qu'une série a une histoire d'amour à rebondissements pour que je sois généralement à fond dedans, plus que pour les autres intrigues. Dernier exemple en date avec le couple Olivia+Fitz dans la série SCANDAL, ou le personnage d'Harvey dans SUITS. Mais ici, je dois bien avouer, que je n'ai cure de la possible résurrection des sentiments entre Alicia et son boss. Je suis passée au delà. Ils ont depuis longtemps crevé l'abcès de cette tension sexuelle latente qui régnait entre eux en devant amans durant la première moitié de la saison 3. Depuis, ils ont chacun pris des chemins différents. Malheureusement, les scénaristes ont maladroitement ramené l'idée sur le tapis dans le 4.14. Et ma grande peur s'est vue confirmé avec leur dernier baiser échangé dans ce season final. Heureusement, l'héroïne fait ce qui me semble être le choix judicieux (même à moi la romantique à deux balles) le choix de carrière, en prenant ENFIN en main sa vie professionnelle. En cessant d'être l'instrument des autres de part sa relation maritale.

Alors qu'elle quitte la suite de l'hôtel en liesse suite à la victoire de Peter, on fait un parallèle avec la fin assez identique du 2.20, alors qu'elle découvrait que son mari l'avait trompé avec non moins que sa meilleure amie d'alors, Kalinda. Ici, elle quitte l'hôtel pour des raisons tout autres : peut être qu'elle prend conscience qu'en devenant la première dame de l'Ilinois, et donc la plus influente, cela lui confère une certaine "sécurité" lui permettant de prendre de tout lâcher pour lancer sa propre Firme. Et permettre par la même occasion à Julianna Margulie de briller tel une main de fer dans un gant de velour la saison prochaine, plus que jamais.

NakedHeat.Tumblr

Dans mon précédent post publié ce matin, je vous expliquais par A plus B qu'elle ne faisait pas, dans les dernières secondes de la saison, face à Cary (comme les images nous le laissaient présager) mais plutôt à Will, quoique. Et après une intense discussion sur le Forum de SériesAddict, qui a chamboulé tous mes aprioris après le visionnage de l'épisode, vient le temps de la raison. Il semblerait que Robert et Michelle King vont réellement nous donner l'opportunité de découvrir cette nouvelle alliance professionnelle qui va tout chambouler à Lockhart/Gardner, qui sera déjà fragilisé par le supposé départ de Diane à la Cours Suprême. Car après vérification et comparaison avec un autre cliché de l'entrée de chez Alicia, finalement Cary se trouve bien sur le pas de sa porte. Et pourtant cette peinture verte et toutes ces boiseries ne collaient pas, dans ma mémoire, avec l'entrée de son appartement. La preuve en images, avec les deux photos comparatives ci-dessous.


Comme quoi, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Nobody is perfect. Je reconnais mon erreur. Je n'ai jamais été aussi ravie d'avoir tort. Et j'attends donc avec une grande, une énorme impatience cette 5e saison, qui devrait éviter le piège qui incombe à une série arrivée à sa cinquième année comme je vous l'avais présenté dans un précédent post, avec le The Lifespan of Every TV Show Ever, by Winston Rowntree.

The Good Wife, Season 4 Finale : LE COUP DE GUEULE !!!!!!


Durant mon premier visionnage, la scène finale m'a conquise. Pleine de promesses et de renouveau pour la saison 5 de The Good Wife. Puis, après une remarque plus que pertinente sur le topic de la série, sur le Forum de SériesAddict, et un re-visionnage plus détaillé avec recherche des 7 erreurs.... Just FUCK alors !!!!!!! Je déteste quand on se fout de ma gueule et encore plus quand je ne l'ai pas vue. Parce qu'en général je repère ces facilites scénaristiques justement de part leur mise en scène des plus codée. Mais là non. Tellement heureuse de voir Cary sur le pas de la porte d'Alicia, signe que Florrick, Argos & Associates allait ENFIN devenir réalité. Mais non. À y regarder de plus près, la background de Cary ne ressemble EN RIEN au couloir de chez Alicia. Et il semble très (trop?) crispé pour se trouver face à elle. Même chose pour elle, et sa réaction face miroir devant la porte qui ressemble plus à une ado qui s'apprête à ouvrir à son amoureux, après s'être mise en situation verre de vin à la main. Et en même temps, si l'on pousse encore plus loin en regardant vers où vont les yeux d'Alicia, ils semblent se porter sur une personne de petite taille, ou du moins égale à la sienne. Donc moins un homme, et encore moins le grand Will. Maybe Kalinda alors... Mais pour le coup, cela ne concorde pas avec l'état émotionnel d'Alicia devant son miroir. En bref, plus de questions au final.


Même si les premières interviews des King ou de Matt Czuchry (Cary) vont dans le sens du nouveau cabinet. Peut être est-ce une tactique pour mieux nous duper... Alors qu'ils préfèrent jouer sur un énième potentiel rapprochement entre l'héroïne et Will. La chose que les scénaristes ne voient pas c'est que le jour où ils sont arrivés avec la carotte du potentiel nouveau cabinet, celle ci a éclipsé et de loin la micro carotte de cette potentielle relation. Perso, j'ai shippé ces deux-là. Dans les premières saisons. C'est maintenant de l'histoire ancienne. On va de l'avant. Elle va mieux avec son mari et cette aventure avec son boss a été plus que consommé. Donc enough is enough. Monsieur et Madame King, il ne fallait pas venir avec une plus grosse carotte. Maintenant que vous avez lancé l'idée de ce nouveau cabinet, nous voulons le voir se concrétiser. Histoire de faire réellement évoluer cette série et son héroïne de façon significative dans cette saison 5 plutôt que de rester sur vos acquis et dynamiques de départ. Mais malheureusement il semble que c'est ce que vous nous réservé. Et bien, j'espère que vous allez être déçus et surpris à votre jeu en voyant la réaction des fans. Et j'en viens même à espérer une chute d'audience pour vous faire comprendre qu'il est tant de donner un coup de pied dans la fourmilière et de prendre des risques. Voilà. C'était le coup de gueule du jour. Espérons que beaucoup d'autres en feront de même. À bon entendeur.

lundi 29 avril 2013

Rectify, "Always There" - My Review


VOICI LA CRITIQUE DU PILOT QUE J'AI EFFECTUÉ POUR SÉRIESADDICT.FR

Au fin fond de la petite ville de Paulie, en Georgie, Daniel Holden, un homme qui, après avoir passé 19 ans dans le couloir de la mort à cause du viol et du meurtre de sa petite amie, est relâché grâce aux preuves liées à son ADN. Il redécouvre alors ce qu’est la vie en liberté.

Le Festival de film de Sundance n’est plus ce qu’il était par le passé. Il a perdu de sa superbe avec le temps, perdant par la même occasion sa raison première : la découverte de petits films indépendants, au profit d’un regroupement de hipsters se croyants au fin fond de leur cher Utah plus intelligent que leurs homologues hollywoodiens. Le Festival crée par Robert Redford en 1985 révèle encore certaines pépites telle que Little Miss Sunshine, en 2006. Mais cela fait de plus en plus office d’exception.
Le fossé entre films d’auteurs et blockbusters s’est affiné avec les années. Les premiers sont de plus en plus difficiles à mettre sur pied, et les deuxièmes attirent ponctuellement de façon exponentielle, mais plus généralement de moins en moins. Les petits et gros films partagent de plus en plus, hélas, un cruel manque de qualité et de créativité. Et pour cause, la créativité et les acteurs de cinéma sont maintenant plus présents sur le petit écran, qui n’a pas peur de proposer des histoires compliqués avec personnages ambivalents à tendance perturbés, pouvant êtres destinés à une fin tragique, là où le cinéma court désespérément après le happy-end que ses spectateurs lui demande en masse. Tout le contraire des téléspectateurs.
La TV américaine a vécu un complet renouveau grâce aux chaînes du câble tel HBO ou AMC (qui ne proposait, à la base, que du cinéma et fait partie du groupe AMC Networks avec IFC, WE tv, et… Sundance Channel), et plus récemment grâce aux sites internet à la demande tel Netfix.


Rectify a donc débuté le 22 avril dernier sur la chaîne américaine, Sundance Channel, prenant la suite de la série de Jane Campion : Top of the Lake. Rectify commencera ici dès le 9 mai, à 21h, sur le Sundance Channel français.
Prouvant encore une fois que le système de diffusion est véritablement en plein changement, comme dernièrement avec Netfix pour House of Cards, ou HBO pour Game of Thrones, qui proposent leurs séries aux spectateurs de façon internationale. Il était temps que cela commence à se démocratiser.

Ce premier épisode est tout dans la contemplation. C’est comme si Terence Malick renaissait de ses cendres créatives, abandonnant le cinéma, pour une association télévisuelle avec Jason Katims.
En fait, il ne s’agit d’aucun des deux, mais du partenariat de Ray McKinnon (vu dans Deadwood et Sons of Anarchy) et des producteurs de Breaking Bad (Mark Johnson et Melissa Bernstein). Ce qui n’est pas mal du tout, vous en conviendrez.


La scène diffuseur n’est finalement pas un hasard, car à mesure que vous regardez ce season premier, c’est comme si vous regardiez un long-métrage et non une série. Seul le générique, mélange de photographies retraçant la vie de cette famille, vous le rappelle. D’ailleurs, très beau montage agrémenté de ces quelques notes d’instruments à corde et percussions. Le rythme de l’épisode est très lent. L’image, les couleurs et le montage sont très travaillés. Le jeu des acteurs est absolument irréprochable. Mention spéciale à Aden Young qui est magnifique tout en retenue, mélange de force tranquille et candeur.

Abigail Spencer est charismatique dans ce rôle de sœur qui s’est toujours battue pour la libération de son frère. Elle est son meilleur avocat. Elle est tellement heureuse de retrouver enfin son frère, qu’elle irradie de bonheur, blaguant et souriant en sa compagnie, ce qui est contagieux et apporte la lumière dont Daniel a justement besoin. D’ailleurs l’actrice irradie tout bonnement l’écran de sa beauté naturelle, sans fard. Elle est juste superbe.


J. Smith Cameron est également magnifique dans ce rôle de la mère, qui fait tout pour ne rien montrer de ses émotions à l’extérieur, ne sachant comment gérer le retour de son fils au sein du foyer.


Au premier visionnage, plus de références cinématographiques viennent à l’esprit, tel :
- La ligne verte, pour le parallèle fait avec le héros retrouvé auprès du corps de sa petite amie sans vie et la même façon dont il en a été déduit qu’il était le meurtrier.
D’ailleurs le sénateur pourrait avoir besoin d’une petite lecture de la psychologie pour les nuls, car il ne connaît rien de ce que l’on appelle « état de choc » visiblement. Déduisant que parce que Daniel a été retrouvé sans larmes, ni cris auprès du corps, c’est évidemment la réaction d’un tueur de sang-froid. Qui plus est, s’agissant du petit ami de la victime.
- Les évadés, pour la difficulté d’acclimatation à la vie en société, après avoir passé tant d’années dans le système carcéral. En prison, il avait ses livres et son « lethal injection humor ». Dehors, il découvre un monde rempli d’écrans plats, d’ordinateurs, tablettes et autres portables, et de personnes qui ont continués leur vie sans lui.
- les films de Malick pour la photographie emprunte de mélancolie.


Comme Daniel le dit aux journalistes, à sa sortie de prison, il a passé ces vingt dernières années ne faisant pas de projet de futur. Se trouver dans le couloir de la mort ne vous donne pas vraiment cette chance. Il soit donc repenser sa vie d’une tout autre façon. Quoi faire de ce nouveau demain qui s’offre à lui ? Quoi faire d’autre que passer ses journées sur son lit ? Comment apprendre à interagir de nouveau avec le monde extérieur dont il a été coupé si longtemps ? Autant de questions auxquelles nous tentons de répondre avec lui.
Pour souligner son malaise dans ce nouveau monde, c’est comme si chaque son était amplifié, histoire de souligner sa difficulté d’acclimatation et nous aider par la même occasion à comprendre par quoi il passe. Notamment dans les petites scènes de la prison qui ne peuvent nous laisser indifférents et mal à l’aise, favorisant l’empathie.

Nous avons tous vécu, à un moment donné de notre vie, sans pour autant être passé par la case prison, un événement qui a plus ou moins changé notre quotidien, que ce soit un passage à l’hôpital plus ou moins prolongé, le choix ou l’obligation de quitter sa ville/famille ou son pays pendant un certain temps et revenir après alors que les gens ont évidemment continués à vivre, sans vous. Et vis versa. Vous avez changé/évolué/vieilli de votre côté, et quand vous retrouvez les vôtres, c’est comme si une certaine connexion était rompu. 
Ce qui pourrait expliquer que pour le moment, à part avec sa sœur, il est plus simple à Daniel de communiquer avec son jeune demi-frère ou la femme de son autre demi-frère, car il n’y a pas souvenirs passés communs avec lesquels comparer.
A tout cette partie émotionnelle/relationnelle, vient en plus s’ajouter le facteur société de consommation et produits à l’obsolescence programmée parfois difficile à suivre pour nous au quotidien, alors imaginez avec un hiatus de 19 ans…


La difficulté est au final autant pour lui de reprendre pied dans « la vraie vie » que pour sa famille de se réhabituer à sa présence, et à une certaine « normalité » qu’ils n’ont presque jamais connu. Comme le dit si bien Janet à sa fille.
Mais on voit aussi combien cette expérience a pu bousiller toute cette famille à différents niveaux, même s’ils essayent de ne pas perdre la face, à l’image de la mère qui est tout en retenue. Ou la sœur qui tente de rester forte, même face à l’acharnement de la police, mais n’est au final une jeune femme ayant dû porter un poids trop important, sauver son frère, la moitié de sa vie.

L’autre difficulté de Daniel est de faire face à la ville et ses habitants qui le considèrent toujours aussi coupable, car au final il n’a pas été innocenté, mais sortie de prison grâce à un providentiel test ADN qui s’avérait ne pas être le sien. Ses plus fervents opposants se trouvent parmi les hommes de loi, à commencer par le sénateur et le shérif qui seront visiblement prêt à tout pour le renvoyer dans le couloir de la mort. C’est comme si cette saison n’allait qu’être un interlude, un cours répit, avant de devoir peut être de nouveau faire face à la mort. Quelle vienne de la main du Gouvernement, ou de celle d’un habitant souhaitant faire justice lui-même.

La ville de Griffin, dans l’état de Georgie, où est tournée la série, représente est un personnage à part entière, bien loin des sets hollywoodiens ou new-yorkais habituels. Et c’est vraiment rafraîchissant. Tout comme le fait que cela prenne place en décors réels et avec ses accents du sud. C’est comme si un vent de Friday Night Lights vous entourait, et c’est très agréable.

I’m not sure what to make of this drastic change of course in my life.


BILAN : Un très bel épisode comme le cinéma fait de moins en moins, et la tv de plus en plus. Le style est très lent et empli d’une certaine contemplation mélancolique qui vous touche instantanément en plein cœur. Chose rare dès le premier épisode. Un grand bravo à Ray McKinnon et à la chaîne Sundance qui fait ainsi son entrée fracassante auprès de ses grandes sœurs du câble et prouve qu’il faudra dorénavant compter avec elle.

mardi 23 avril 2013

The Lifespan of Every TV Show Ever, by Winston Rowntree

Une petite analyse pas mal du tout du fonctionnement de nos chères séries tv, même si j'ajouterais comme remarque pour les saisons 2, que c'est souvent quitte ou double. En effet, une série qui rencontre un grand succès dès le début, provoque énormément d'attentes de la part de l'auditoire pour la suite. Et parfois les créateurs sont dépassés, n'ayant pas anticiper tout ceci. Ce fût le cas avec LOST, Desperate Housewives, Veronica Mars, Prison BreakHomeland, etc... Parfois, c'est aussi parce qu'une série n'était prévue originellement que pour une saison et fût renouvelée face au succès. La série carcérale citée ci-dessus en est le meilleur exemple. Pour moi, il n'existe qu'une saison de cette série, à l'image au cinéma de Matrix, où il n'y a jamais eu de trilogie, mais un seul et unique excellent. La force du mental pour réécrire l'histoire. 

Cliquez sur ce "graphique" pour le voir plus en détails.

Person of Interest, Season 1 - My Review


John Reese, agent de la CIA, présumé mort, est engagé par Harold Finch, un milliardaire reclus pour contrer la criminalité à New York à l’aide d’une mystérieuse machine qui leur donne des numéros de personnes potentiellement en danger.

Mercredi dernier s’est achevé la diffusion sur TF1 de la première saison de cette série de qualité au terme du 1.21, soit deux épisodes avant la fin de cette dernière. Une pratique hélas trop habituelle de la part de nos chaînes hertziennes qui s’étonnent ensuite de la baisse du nombre de leurs téléspectateurs. Et pourtant, le cliffhanger concocté à la fin du 1.23 est là pour justement susciter l’envie du spectateur de revenir devant son écran dans quelques mois pour découvrir la saison 2. Et si la ménagère, cible chérie des annonceurs, attendra sagement cette date, les plus impatients se tourneront vers d’autres sources. Trop déçus par une chaîne qui n’a encore une fois aucune considération pour son public. À une époque où de plus en plus de séries atteignent, voir dépassent, le niveau créatif du 7e art, nous spectateurs sommes en droit de nous montrer tout aussi exigent que n’importe quelque cinéphile averti.
Et visiblement la chaîne commerciale ne le comprendra jamais. Une autre pratique discutable dont elle est passée maître en la matière avec ses différents cop-shows, est la diffusion dans le désordre.
Person of Interest a miraculeusement presque réchappé à ce traitement barbare. Et pourtant, son apparent côté procedural ne jouait pas en sa faveur. Mais contrairement aux autres séries proposées par sa chaîne originelle CBS, elle possède de multiples fils rouges qui viennent se tisser en toile de fond au fil de cette première saison. Rendant progressivement, mais sûrement, le téléspectateur addict.

Personnellement, je n’avais pas du tout accroché aux promos de la première saison, lors de son lancement à la rentrée 2011 sur CBS
Comme beaucoup, j’avais adoré Michael Emerson qui avait réussi le tour de force de rendre son personnage de Benjamin Linus attachant dans Lost. Et Jim Caviezel était un acteur qui avait plus que prouvé son talent au cinéma notamment dans le film La ligne rouge ou à la TV dans The Prisoner. Mais le côté paranoïa, everybody’s watching you, très peu pour moi.
Néanmoins, dès que vous donnez une chance à la série en commençant par regarder le pilot, vous êtes happés par les personnages et l’intrigue à tiroirs. La grande force de la série réside dans son duo principal, deux personnages brisés qui vont trouver un sens à leur vie dans ce but commun : sauver des vies pour trouver une certaine rédemption et paix de l’esprit pour leurs agissements passés. 


C’est là où tout le talent de ces deux acteurs qui les portraiturent de façon très juste instantanément, les rendant crédibles et humains alors que nous ne savons pratiquement rien d’eux.
L’un a inventé une mystérieuse machine. L’autre est un ancien agent secret déchu qui a visiblement perdu l’amour de sa vie, sa seule chance d’aspirer à une « vie normale ». Au fur et à mesure, ils apprennent à se faire confiance et même à se confier certaines choses, et en même temps apprennent à respecter la vie privée de l’autre.


Viennent ensuite s’ajouter la team de policiers, l’une qui enquête sur ce fameux man in a suit et l’autre ripoux jusqu’à la moelle qui va se retrouver bien malgré lui à travailler pour le compte du secret duo. D’ailleurs, chacune des scènes de Lionel face à John ou Harold sont excellentes. Mention spéciale là aussi à Kevin Chapman qui rend son personnage vraiment attachant. Ses réactions et remarques sont souvent drôles. On s’attache progressivement à lui, s’inquiétant qu’il s’investisse de plus en plus dans le dark side de la police. Et l’on se prend à penser que John devrait se montrer un peu plus gentil et mieux considérer son travail.
Par contre, un peu plus difficile avec la good-cop Carter. Rien à redire sur le jeu de Taraji Henson, mais c’est plus sur le personnage en lui-même du policier foncièrement bon. Trop bon, donc vite ennuyeux. Pareil, quand on découvre son passé de négociateur militaire. Quand vous suivez une série telle que Homeland, ou récemment le film Zero Dark Thirty, vous avez du mal à vous sentir concerné par cette gentille scène de parlote. Par contre, son jeu du chat et de la souris avec John est très intéressant. Dommage que la chaîne ait poussé les scénaristes à ce que Carter arrête de poursuivre le duo, pour travailler avec eux si rapidement.


En cela, certains « cas de la semaine » sont plus approximatifs que d’autres. On voit venir les rebondissements et certaines victimes sont clairement coupables comme le nez au milieu de la figure. Mais pas suffisamment pour que Reese s’en rende visiblement compte. Ce qui est assez préjudiciable quand on considère que cet ancien agent a été certainement entraîné pour déceler ce genre de détails.
Ce qui nous amène justement à qui se cache réellement derrière la création de Person of Interest. Rien de moins que Jonathan Nolan, le frère de Christopher, avec qui il a co-écrit les deux derniers volets de la saga cinématographique Dark Knight ou encore The Prestige. Sans oublier la présence de J.J. Abrams, en tant que producteur exécutif, qui nous redonne du même coup confiance en sa capacité d’être à l’origine de projets tv qui ne sont pas des pétards mouillés. Rien d’étonnant alors que cette série soit bien plus qu’un simple procedural.

Enfin, nous avons le ou plutôt les différents grands méchants : Elias, vraisemblablement le Gouvernement qui a maintenant le contrôle sur la Machine, les flics ripoux de HR (Human Resources) que nous découvrons par l’intermédiaire de Fusco, ou encore la hackeuse Root.
À l’heure actuelle, le plus passionnant reste Elias qui nous a été parfaitement introduit dans la série dès le 107 qui a sonné en même temps un tournant dans le show. La fin de cet épisode était magique, avec Elias et ses hommes de main marchant sur le boardwalk de Coney Island, sous fond de Sinnerman par Nina Simone. Venni. Vetti. Vecci. La relation de respect qu’il a pour John est vraiment très intéressante. Sans parler de la main mise qu’il a visiblement sur la police de New York, qui fait de lui un adversaire de choix. De plus, il est incarné par l’impeccable Enrico Colantoni. Quand vous êtes comme moi fan de la série Veronica Mars, difficile d’associer son super paternel dans le rôle d’un patron de la pègre, qui se considère lui-même comme l’evolution of organized crime.


Par contre, j’ai trouvé que le mid-season (et cela ne tient qu’à moins) avait quelque chose de plus intense et de plus maîtrisé dans sa finalité que le season final a proprement parlé. Entre John en danger de mort + Finch risquant tout pour le sauver + les adieux/remerciements par téléphone+Carter qui découvre qu’ils travaillent ensemble et les laisse filer + When Things Explode by Unkle feat. Ian Astbury. Parfaite addition de tous les éléments dramatiques, accompagnés d’une parfaite bande-son, comme la série en avait parfois le secret. Cette fin donnait pour le coup beaucoup plus envie de voir la suite. 

Pour finir, ce qui participe à la qualité de la série, c’est son lieu de tournage. Comme souvent, New York devient un personnage à part entière. Mais ici, encore plus que dans d’autres séries.
En effet, ils ne se limitent pas à nous montrer les lieux les plus touristiques, bien au contraire, nous avons droit à un savant mélange de lieux et monuments connus de tous et de quartiers bien plus intimistes, loin des clichés carte postale. Ce qui ajoute encore et toujours à la richesse de la série.


Sans parler de la bande-son. Chaque fin d’épisode est généralement agrémentée d’un excellent morceau musical qui fait du bien à vos oreilles. L’occasion de découvrir ou redécouvrir Fever Ray, Mogwai, Cat Power, Unkle feat. Ian Astbury, Massive Attack, The XX, etc…


Reese: Bad things happen to people every day. You can't stop them.
Finch: What if you could?


VOIR L'INTÉGRALITÉ DU BILAN SUR SÉRIES ADDICT.

mardi 16 avril 2013

Game of Fucks : un max de jurons pendant 1min30

Depuis que la série a repris sur HBO, j'ai paradoxalement cessé pratiquement d'en parler ici. Oui, je sais, je suis toujours d'une logique implacable. Mais je me suis lancé dans des marathons de d'autres séries ces dernières semaines et n'ai, pour le coup, pas encore commencer à visionner cette fameuse saison 3. Alors que trois épisodes ont déjà été diffusés, il serait plus que temps que je m'y mets. En attendant, voici un petit recap de toutes les insultes qui ont pu être proférées dans les deux premières saisons. Just for fun!

lundi 15 avril 2013

The Newsroom, saison 2 : premier teaser

La série journalistico-politique d'Aaron Sorkin revient le 14 juillet prochain pour une saison 2, sur HBO. Je suis très contente de cette nouvelle, vue combien j'ai adoré la première saison (voir mes critiques sur SériesAddict du pilot et le BILAN de la saison 1). Malheureusement, je serais trop occupé par le boulot à ce moment-là, mais j'ai bien l'intention de rattraper tout ça, dès que j'aurais un moment de libre au terme de l'été. Voici un premier teaser qui ne montre aucune image inédite, juste les studios de la chaîne d'informations fictive ACN qui reprennent progressivement vie. Rendez-vous prochainement pour une vrai première bande annonce. Can't wait!
Voir précédent post, avec des trailers de la première saison ici.

vendredi 12 avril 2013

Veronica Mars Movie : la dernière ligne droite !!!!

Ça y est. This is it! Plus que 16H pour faire votre devoir de fan de la série, si ce n'est pas déjà fait.  GO TO KICKSTARTER!!!!! Même 1$, histoire de battre le record de backers de KickStarter. À l'heure actuelle nous en sommes à 83 582 backers, $5 293 858 de donation. L'objectif secret, pas si secret, de Rob Thomas et Kristen Bell, était depuis le départ les 5 millions de dollars. Objectif qui a été atteint hier.



Et pour remercier ceux qui ne donnent que 10$, qui n'avait jusqu'à maintenant droit à aucun cadeau : voici des stickers crées pour l'occasion. C'est pas le poney de Veronica, mais c'est déjà pas mal.


Et des remerciements de la part de Logan, himself, Jason Dohring et un encouragement pour la dernière ligne droite en proposant des cadeaux spéciaux pour les fans de son personnages. Et dieu sait que nous sommes nombreux.

LOGAN LOVERS
50 Logan Lover's Packages ($150)
100 Logan Lover's Deluxe Packages ($250)
Qui donne droit à tous les cadeaux habituels à ce montant + une photo en édition limité, signé par Jason avec un message personnalisé de votre choix.



Et ceux de Kristen Bell, notre chère Veronica, depuis son lit toute jeune maman qu'elle est.



Pour retrouver tous mes anciens posts sur le sujet, c'est par ici que ça se passe.

jeudi 11 avril 2013

Scandal, Season 1 - My Review

Voici une série dans lequel je me suis lancé vendredi dernier. Dévorant quasiment toute la première saison en une soirée/nuit et depuis j'avance avec grand pas, ayant dépassé le middle season 2 EPIC. Que de twists, de retournements de situation, de cliffhangers à la pelle. De quoi vous en décrocher la mâchoire tant cette série devient des plus addictives et surprenante. Bien loin de sa saison 1 des plus inégales sur laquelle je vais revenir ci-dessous. Critique/BILAN que vous pourrez également retrouver sur le site spécialisé SériesAddict.



Olivia Pope est patronne d’un cabinet de gestion de crises. Elle est entourée d'avocats débutants et confirmés, d'un expert en litige, d'un hacker et d'une détective. Fitzgerald Grant, le président des Etats-Unis, est un vieil ami qui lui demande son aide lorsqu'une de ses assistantes fait courir le bruit qu’ils ont eu une aventure.

Alors que la série vient de débarquer récemment en France sur Canal+, l’occasion est donc parfaite pour revenir sur cette première saison de seulement 7 épisodes.
Je viens juste de découvrir la série à cause de l'histoire compliqué entre l'héroïne et le président. Tout le côté passionné de ces deux-là m'a attiré en bonne shippeuse girly que je peux être parfois. Nobody is perfect, surtout pas les critiques. Donc ce bilan sera le plus objectif possible, sauf concernant ce fameux couple. Vous êtes prévenus.


La série en elle-même partage de nombreux points communs avec sa grande sœur Grey’s Anatomy, à commencer par leur créatrice commune : Shonda Rhimes.
Elles ont toutes les deux débutées en mi-season, pour remplir les cases horaires vacantes de ABC, y ont rencontrées le succès et furent donc renouvelées pour une saison complète (aux USA, la première en est déjà à sa 9e saison, Scandal à sa 2e, avec des audiences en constante augmentation).
Ici, les blouses blanches de Seattle font place aux gladiator in suits de Washington, mais le sujet reste au final le même : les histoires d’amour contrariés. Meredith et Mc Dreamy ont trouvés leurs dignes successeurs dans le duo Olivia+Fitz, quintessence du couple impossible que la ménagère va immédiatement adorer. C’est du pure soap comme Rhimes sait nous décliner à l’infini. Et c’est loin d’être une critique, tant nous sommes beaucoup de spectatrices (moi la première) à aimer ce genre de grandes histoires d’amour romantico–impossible qui illuminent notre quotidien parfois terne. La valeur ajouté indéniable ici reste le choix des acteurs dont l’alchimie est des plus palpables, à chaque fois que Kerry Washington et Tony Goldwyn partagent une scène ensemble. Cela me rappel la même complicité et force des scènes entre Ellen Pompeo et Patrick Dempsey au tout début de leur histoire, et ce fameux will they/won’t they. On retrouve, hélas le même genre de triangle amoureux, avec la femme du monsieur qui complique évidemment la donne.


Goldwyn s’en sort bien dans son rôle de président charismatique. Mais peut être ne suis je pas assez objective, comme Miss Pope perdant ses moyens face à lui et son regard des plus expressifs, sous fond de The Light by The Album Leaff (leur thème musical officiel). Et dire que 23 années plus tôt, nous l’avions détesté dans le film Ghost, brisant le joli couple de Demi Moore et Patrick Swayze. Vieillir lui a été des plus bénéfiques, contrairement à son partenaire d’alors (may he rest in peace) qui avait un peu trop usé hélas de la chirurgie esthétique. Tout comme Dempsey avec GA, la série apporte un second souffle à sa carrière, et de toucher un tout nouveau public.

Par contre, on ne peut en dire autant de l’interprète principale, tant Miss Washington a tendance à surjouer dans son rôle de big boss qui arrive soi-disant à discerner dans les yeux des gens la part de vérité et de mensonge de leur discours. Ce qui est loin d’être toujours le cas. L’actrice se montre plus juste dans ses scènes face au Président des Etats-Unis.
En comparaison, le jeu de Bellamy Young dans le rôle de l’épouse bafouée est beaucoup plus intéressant, loin de jouer juste la méchante épouse que l’on peut facilement détester. Bien au contraire.
Le personnage de Cyrus, interprété par Jeff Perry, est également très intéressant.


Les quelques problèmes majeurs de cette première saison sont :
- les dialogues sonnent parfois creux
- lu montage entrecoupé de cet énervant bruit de déclencheur d’appareil photos et succession de clichés qui est tout de suite irritant
- trop de musique en fond sonore
- ce "paper board" crappy qui fait trop genre loft de hipsters vue et revue dans trop de shows
- la partie loi ne peut définitivement pas rivaliser avec The Good Wife et la partie politique avec à la série politique de référence The West Wing (seul point commun, la présence de Joshua Malina au casting, ici en tant qu'assistant U.S. Attorney), ou la toute ressente House of Cards
- l’expression des gladiators in a suit... fait plus rire qu’autre chose.

La mise en place des premiers épisodes est quelque peu laborieuse. Les affaires prises en charges par le cabinet manquent d’intérêt et de profondeur. Les deux derniers épisodes sont les plus maîtrisés. L’avant-dernier, fait de flash-backs, permet d’en savoir plus sur la rencontre du couple maudit, mais aussi de comment Olivia a réuni sa fine équipe. Cela permet également d’en savoir plus sur la fameuse équipe de collaborateurs qui entoure Olivia Pope, en particulier l’ex-agent de la CIA/hacker Huck (Guillermo Diaz, bien loin de son rôle d’infirmier gay dans Mercy Hospital).
Quand au dernier épisode, il nous permet de découvrir tout ce que cachait l’affaire Amanda Tanner, le fil rouge de la saison, avec ses tenants et aboutissants qui vont bien au delà d’une « simple » histoire de maîtresse. Et c’est là que la série trouve enfin son rythme, qui va s’intensifier en saison 2 pour atteindre des sommets de tension et cliffhangers insoutenables que l’on est loin d’imaginer ici. Si vous avez du mal avec ces sept premiers épisodes, persévérez, vous serez agréablement surpris et deviendrez vite accros et proportionnellement politico-paranos à la limite du soutenable. Vous êtes prévenus.


En regardant cette courte première saison, je ne pouvais m’empêcher de penser à Person of Interest qui en était également à ses débuts l’année dernière. Là où la série de Jonathan Nolan et J.J. Abrams a su tout de suite (que ce soit au travers des scénarios, du jeu d’acteurs, ou de la/du réalisation/montage) se montrer très juste dès son pilot ; tout ou presque est à améliorer dans Scandal (les premiers scénarios, les personnages et le jeu d’acteurs).
Au final, comme je l’ai dit plus haut, la série est plus proche de Grey’s Anatomy, le complot politico-judiciaire en plus.

Seule question majeure : où se cachent les enfants du Président ? J’en viens à croire que ces derniers sont une pure invention du couple présidentiel. Peut-être que c’est cela, la véritable conspiration de la série…

We Are Gladiators, Gladiators in Suits.



Et une promo (intitulée Every Inch) spécialement diffusée au cours de la dernière cérémonie des Oscars, fin février dernier, avec pour fond sonore la chanson Meant by Elizaveta, qui risque fort de vous rester en tête.



Et une autre, intitulée Meet Your New Obsession, qui met en avant les excellentes critiques de la série, en reprenant la même musique.

dimanche 7 avril 2013

Veronica Mars Movie : les premières exclusivités de backer

Comme j'ai contribué à ce merveilleux projet vendredi de la semaine dernière (voir mon post ici) et donc j'ai droit en tant que tel à des exclusivités, distillés au compte gouttes par le créateur de la série Rob Thomas.
En voici donc ici un petit échantillon :

# 2 avril = d'ordre casting, Jason Doring est OFFICIELLEMENT on board, aux côtés de Kristen Bell et du serveur qui dit "Your check, sir.". Ne manque plus que Enrico Colantoni, le papa de Veronica, et je suis personnellement comblée !!!! Du moi que j'ai mon trio phare, moi je suis comblée. Avoir Weevil (Francis Capra) serait la cerise sur le gâteau.

# 4 et 5 avril = Deux extraits du scénario que Rob Thomas est entrain d'écrire.


# 5 avril = le design des deux tee-shirts intitulés California Noir et Mini-Blinds, uniquement pour nous les backers, sont dévoilés.


Voir tous mes posts sur ce merveilleux projet. Et si vous n'avez pas encore apporté votre contribution, fans de Veronica Mars, c'est le moment ou jamais. C'est par ici que ça se passe sur KickStarter. Il ne vous reste PLUS QUE 5 JOURS avant la clôture, en espérant atteindre les fameux 5 millions de dollars. Et pas d'excuses pour ceux qui ne sont pas américains, amis européens et d'ailleurs, vous avez une grande chance de faire partie des la nouvelle longue liste de pays qui peuvent contribué. Alors GO GO GO!!!!! Moi c'est déjà fait.