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vendredi 9 novembre 2012

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°100, discours de victoire & lettre à un président


Amérique, je crois que nous pouvons construire sur le progrès accompli et continuer à nous battre pour de nouveaux emplois, de nouvelles opportunités et une nouvelle sécurité pour la classe moyenne [...] Cela n'a aucune importance qui on est, d'où l'on vient, à quoi l'on ressemble et qui l'on aime. Cela n'a aucune importance qu'on soit noir, blanc, hispanique, ou asiatique, qu'on soit jeune ou vieux, riche ou pauvre, handicapé ou pas, gay ou hétéro, on peut y arriver en Amérique si on a envie d'essayer.


À occasion spéciale, C'EST LA CENTIÈME, citation spéciale. Et quoi de mieux qu'un extrait du discours de Barack Obama lors de la soirée de Victoire de mardi soir où il a été élu pour un second manda à la tête des États-Unis. Un message d'espoir et surtout d'ouverture d'esprit sur ce qui fait la mixité et la richesse des USA mais aussi, je veux croire, de notre monde en général.

Ce discours fait également écot à une autre information qui circule ces derniers jours. L'histoire d'une petite fille de 10 ans, Sophia Bailey Klugh, qui a écrit à son président, au sujet de ces deux papas et plus particulièrement concernant des camarades d'écoles qui se moquaient et jugeaient sa situation familiale. Dans sa lettre elle demande quelque conseils pour savoir quoi répondre à ces enfants qui ont visiblement été mal éduqués sur justement l'ouverture d'esprit à l'égard de la différence quelle qu'elle soit. Et la fillette a reçu une réponse d'Obama où il lui explique qu'aux Etats-Unis, il n'y a pas une seule famille pareille. Et dans notre pays, peu importe que l'on ait deux papas ou une seule maman, ce qui compte par-dessus tout est l'amour que nous nous donnons. [...] Notre différence nous unit. Toi et moi nous avons de la chance de vivre dans un pays où nous naissons égaux et ceci quelle que soit notre apparence physique, l'endroit où nous sommes nés ou qui sont nos parents. Une bonne règle de conduite est de traiter les autres de la manière dont tu aimerais qu'ils te traitent. Rappelle cette règle à tes camarades d'école, s'ils disent quelque chose qui te blesse.

Cliquez sur ces lettres pour pouvoir les lire plus en détails.

Mais ne croyez pas que le président nouvellement ré-élu répond ainsi à toutes les lettres qu'il reçoit. Sophia a ici reçu un petit coup de pouce de la part de l'un de ses deux papa qui a publié la lettre de sa fille sur son facebook pour que son message ne reste pas sans réponse. Mais je ne crois pas qu'il se serait attendu à en recevoir une si grande. Preuve encore une fois que Obama (et son équipe de petites mains s'occupant de ses réseaux sociaux) est un maître en la matière quand il s'agit de Facebook et autre Twitter, comme je l'ai déjà montré avec mon précédent post ici même.

vendredi 31 août 2012

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°099

Idėjų generatorius.Šviestuvai kitaip...(Idea generator)_by Rankdarbiai UK

The planet does not need more 'successful people'. The planet desperately needs more peacemakers, healers, restorers, storytellers and lovers of all kinds. It needs people to live well in their places. It needs people with moral courage willing to join the struggle to make the world habitable and humane and these qualities have little to do with success as our culture is the set.

 H.H. Le Dalai Lama

mercredi 27 juin 2012

Quotes of the Day aka Citation du Jour_n°098


Pleins de bon sens ce cher regretté Bob Marley. Il est vrai que parfois tu n'as pas le choix, tu dois te dépasser et trouver de la force où tu n'aurais jamais imaginé. Parce que nous sommes bien plus fort et courageux que nous le pensons.

mercredi 7 décembre 2011

"Here's to the crazy ones...", le poster


Voici un poster de 10" x 26" qui reprend les paroles de la publicité Think Different faite pour la marque Apple en 1997, et qui aurait été vraisemblablement écrit en partie par le désormais regretté Steve Jobs, directeur de la compagnie à l'époque.
Je vous avais déjà présenté cette citation, avec les publicités en déclinaison support papier dans les premiers mois de création de mon site. Il s'agissait alors de la quatrième citation. Impressionnant le chemin parcouru alors que je suis rendu à presque 100 au jour d'aujourd'hui.

Vous pouvez acquérir ce dernier pour 95$ (+10$ pour le port) ou 195$ sous cadre (+25$ de port). Les 500 premières copies ont été déjà vendues et le deuxième (et dernier) lot d'impressions sera envoyé après Noël, sachant que les commandes ne seront plus pris en compte au delà du 17 décembre (11:59 pm, Côte Est). Donc si vous êtes fan de la marque à la pomme tout comme moi, il vous reste dix jours pour prendre vos dispositions en allant sur le site officiel. L'ensemble des bénéfices seront reversés à Acumen Fund, dont le but est de "créer un monde au-delà de la pauvreté en investissant dans des entreprises sociales, des leaders émergents, et des idées révolutionnaires". Tout un programme.

Quotes of the Day aka Citation du Jour_n°097


Si tu n'essaies pas, tu ne seras jamais.

C'est tellement vrai. C'est ce qui m'a poussé à quitter la France pour venir m'installer à Montréal. Et c'est mon mojo depuis pour essayer de nouvelles choses et rencontrer de nouvelles personnes.

Et pour répondre à la question "Êtes vous heureux ?", regardez ci-dessous.


OUI/NON.
Si "oui", "continuez comme ça".
Si "non", mais que vous "voulez être heureux" alors "changer quelque chose". Autrement c'est comme pour le reste "continuez comme ça".
Est-ce que je suis clair ?

dimanche 20 novembre 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°095

Photomontage de Kendall Paulsen.
Elle fait de très beaux photosmontage que vous pouvez acquérir via son Etsy.

À la question "Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ?"

Réponse du Dalaï Lama : "Les Hommes, parce qu'ils perdent leur santé à accumuler de l'argent, ensuite ils perdent leur argent pour retrouver la santé. À penser anxieusement au futur, ils en oublient de vivre le présent.... ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir, et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu."

mardi 13 septembre 2011

jeudi 8 septembre 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°089


Ceux qui savent faire font.
Ceux qui ne savent pas faire enseignent.
Ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants.

Muriel Barbery.
Néé le 28 mai 1969, à Casablanca, Maroc.
Extrait du livre L'élégance du hérisson (2006).
Ancienne élève de l'école normale supérieure, Muriel Barbery est professeur agrégée de philosophie et a enseigné à l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Saint-Malo. Elle vit maintenant à Kyoto, au Japon.

C'est une citation, ou tout du moins une partie, que j'ai entendu récemment dans le film One Day (par le personnage de Dexter, à Emma), et aujourd'hui sur le tee-shirt d'un client au Metro. Alors je me suis dit qu'il était temps que je l'a partage ici.

lundi 5 septembre 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°088


I had always heard your entire life flashes in front of your eyes the second before you die. First of all, that one second isn’t a second at all, it stretches on forever, like an ocean of time. For me, it was lying on my back at Boy Scout camp watching falling stars…and yellow leaves, from the maple trees, that lined our street…or my grandmother’s hands, and the way her skin seemed like paper…and the first time I saw my cousin Tony’s brand new Firebird…and Janie…and Janie…and…Carolyn. I guess I could be pretty pissed off about what happened to me…but it’s hard to stay mad, when there’s so much beauty in the world. Sometimes I feel like I’m seeing it all at once, and it’s too much, my heart fills up like a balloon that’s about to burst. And then I remember to relax, and stop trying to hold on to it, and then it flows through me like rain and I can’t feel anything but gratitude for every single moment of my stupid little life. You have no idea what I’m talking about, I’m sure. But don’t worry…you will someday.

Fin du film American Beauty, 1999.
Monologue du héros Lester Burnam, joué par Kevin Spacey.

Je vous avais déjà parlé d'ailleurs de ce superbe film et notamment de son début et sa fin, sans oublier la scène du sac plastique, culte. Pour retrouver tous ces extraits en vidéo, allez ici.

mercredi 31 août 2011

La guerre est déclarée, une bande annonce qui fait envie


Voici un deuxième film français, avec Un heureux événement, qui m'intéresse vraiment. Et comme c'est tellement rare au milieu de la quantité de films anglo-saxons que je consomme en intraveineuse. La guerre est déclarée, qui sort aujourd'hui en France, parle également d'un jeune couple qui s'aime passionnément et décide de faire un enfant. Et c'est là que tout se complique. Ici Roméo et Juliette doivent faire face à la maladie de leur enfant et se battre. J'aime beaucoup la phrase de Roméo "Pourquoi c'est tombé sur nous ? Pourquoi Adam ?" auquel Juliette répond "Parce que l'on est capable de surmonter ça." Cela semble bien caractériser leur joie de vivre et leur envie de se battre en restant positif et happy. Comme quoi on peu sourire à la vie et tenter de conserver la positive attitude (à l'image de l'affiche) sans paraître pour autant simplet. Une belle leçon de vie et de cinéma.
Il s'agit du second long métrage de l'actrice-réalisatrice Valérie Donzelli (YEHHHH UNE réalisatrice), qui a été projeté en ouverture de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2011. Le film a aussi remporté le Prix du jury, le Prix du public et le Prix des blogueurs au Festival Paris Cinéma 2011. Ce qui me laisse à penser que je ne me trompe pas en pariant sur ce film. Vivement qu'il arrive jusqu'au Québec.

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°087


Une citation pleine de bon sens, que j'ai découvert via le Tumblr JensineTea. J'adore encore plus ce cher Stephen. Prends ça Twilite et VIVE Harry Potter !

samedi 27 août 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°086


Brian Johnson: Dear Mr. Vernon, we accept the fact that we had to sacrifice a whole Saturday in detention for whatever it was we did wrong. What we did *was* wrong. But we think you're crazy to make an essay telling you who we think we are. You see us as you want to see us... In the simplest terms, in the most convenient definitions. But what we found out is that each one of us is a brain...
Andrew Clark: ...and an athlete...
Allison Reynolds: ...and a basket case...
Claire Standish: ...a princess...
John Bender: ...and a criminal...
Brian Johnson: Does that answer your question?... Sincerely yours, the Breakfast Club.

Fin du film culte de 1985 The Breakfast Club. Vidéo ici.


Mais personnellement, j'adore cette phrase de Andrew (aka sport boy) : We're all pretty bizarre. Some of us are just better at hiding it, that's all. Pour (beaucoup) plus de citations, je vous conseille d'aller faire un tour sur l'imdb du film.


Et pour finir, un peu de graphisme avec une affiche crée par Jay Ryan, que vous pouvez acheter via le site PosterCabaret.com.

mardi 23 août 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°085


« Au Paradis (dernier balcon) des théâtres, les gens du peuple (le vrai public) faisaient alors le succès ou l’échec des drames, des mélodrames et des pantomimes qu’on jouait tout au long du Boulevard du Crime. »

“In paradise (upper balconies of theatres), the working class (the real audience), watched as plays, melodramas and pantomimes succeeded or failed, along the Boulevard du Crime.”

Jacques Siclier, au sujet du film Les enfants du Paradis,
de Marcel Carné et Jacques Prévert, Le Monde, 4 janvier 1974.

Une autre citation que j'ai découvert via mon travail pour le magazine DS, qui vient s'ajouter à celle de Muhammad Yunus.

lundi 22 août 2011

The Help - My Review


Synopsis (Cinoche) : Eugenia est une jeune journaliste blanche qui cherche à recueillir les témoignages positifs et négatifs de domestiques noires afin de publier un livre. Personne ne veut lui répondre : le climat des années 1960 au Mississippi n'étant pas toujours propice à ce genre de confessions. Elle arrive tout de même à convaincre Aibileen, qui est toujours amère après la mort de son fils, et Minny, qui a la réputation de répondre à ses employeurs. Au fil des rencontres, une amitié se forge entre ces trois femmes qui devront affronter les réactions mitigées de leur entourage.


Que dire sur ce film si ce n'est que j'ai pas un MERVEILLEUX moment devant. Un casting féminin absolument 5 ÉTOILES (comme avec Bridesmaids), à commencer par le trio de tête. Emma Stone est la raison première pour laquelle je me suis intéressé à ce film à la base. C'est bien simple, je suis un peu amoureuse (cinématographiquement parlant) de cette demoiselle, et ce depuis que j'ai vue une interview d'elle sur YouTube où j'ai adoré son franc parlé et son naturel, si rare à Hollywood surtout pour une fille de son âge (elle n'a que 22 ans). Elle m'a eu progressivement avec ses films depuis Super Bad et Super blonde - The House Bunny, puis Zombieland. Mais c'est surtout avec Easy A (son premier rôle titre) l'année dernière qu'elle m'a définitivement eu à sa botte. Son jeu d'actrice et ses mimiques sont vraiment rafraîchissants au milieu de toutes les blondes peroxydés hollywoodiennes de son âge. J'ai d'ailleurs été surprise de découvrir qu'elle était si jeune car dans sa façon de s'exprimer et de se comporter tendaient vers le contraire. Cet été, nous avons pu la voir au début du film Friends With Benefits, où elle a le privilège de rompre d'avec Justin Timberlake, puis Crazy, Stupid, Love (dont je n'ai que trop tardé à faire la critique) où elle a la CHANCE de jouer le love interest du personnage du plus que charmant et talentueux Ryan Gosling.


À ses côtés Viola Davis dans le rôle de la maid Aibileen Clark, prête à risquer le tout pour le tout en témoignant de sa condition est à la fois charismatique, touchante, sensible, apeuré. Elle nous donne une prestation à la hauteur de celle qu'elle avait déjà donné par le passé dans Doubt, face à Meryl Streep.


Enfin, Octavia Spencer est absolument RENVERSANTE. Elle vole chacune de ses scènes aux autres membres du casting. C'est un véritable électron libre, une boule d'énergie en roue libre qui vous faire rire à presque chacune de ses apparition. Mais elle sait aussi se montrer touchante et sensible quand il le faut. J'espère qu'on lui proposera encore d'autres grands rôles dans ce genre-là car elle le mérite vraiment.


Mais le reste des dames de ce casting ne sont pas en reste. Je commencerais notamment par Jessica Chastain, qui nous donne une prestation aux antipodes de son personnage plein de grâce et de retenu du dernier Malick, The Tree of Life. Ici, elle est tantôt pimpante, souriante, hilarante, en pleurs et emprunt de subtilité. Une jolie performance qui sait tenir tête à la maid Minny Jackson (Octavia Spencer), ce qui n'est pas une mince affaire. Ensemble, elles forme un superbe duo. Pendant tout le film, son visage m'était familier sans que j'arrive à la replacer. Elle est vraiment géniale et pleine de fraîcheur durant le film. Celia Foote est rejeté par les bourgeoises blanches (comme les maid noires) qui la trouve de trop petite vertu pour elles.


Difficile de ne pas mentionner Bryce Dallas Howard, tant elle joue à la perfection la "méchante" de l'histoire. Elle aussi nous donne un jeu fort inspiré, bien meilleur que sa prestation dans le Twilight 3, Eclipse. L'excellence appelle l'excellence. Ici, elle est à la hauteur de son brushing et passe de la colère à l'arrogance en un tour de main, en faisant un petit détour par la folie colérique et l'émotion. Car oui, finalement Hilly Holbrook a un cœur. Ces scènes majeur, entre la collection de cuvettes de toilettes sur son jardin et la "dégustation" de la tarte au chocolat : HILARANT !!!!
Sans oublier ses fidèles acolytes dans le film, Anna Camp (Jolene French) vue notamment dans True Blood, saison 2 et Ahna O'Reilly (Elizabeth Leefolt).


Sissy Spacek qui joue la mère de Hilly et que l'on croit être beaucoup à côté de la plaque au début du film, voulant porter un gros manteau en plein été. Et puis finalement on s'attache à elle, comme Minny la fait avec les années. C'est mignon de voir d'ailleurs comment elle veille sur elle. Non comptant d'élever les enfants, ces maids veillaient également sur les anciens. Il n'y a bien que entre les deux que les gens n'avaient hélas plus de respect pour elles. Au file de l'histoire elle se montre de plus en plus piquante, surtout alors que sa fille la mise dans un asile de vieux. Le summum étant quand elle assiste hilare à la scène de dégustation de la fameuse tarte au chocolat, recette spéciale concocté par Minny pour son ex-patronne. La salle était pliée de rire et moi avec. J'en pleurais littéralement de rire, comme le personnage de Spacek.

Sans oublier les quelque apparitions téléphoniques de Mary Steenburgen (la série Joan of Arcadia, le film The Proposal et beaucoup d'autres).


Enfin, mais non des moindres, dans le rôle de la maman de Skeeter Phelan (Emma Stone), on retrouve Allison Janney que j'ai découverte dans la série À la maison blanche (The West Wing) et qui a depuis toujours le don pour choisir des rôles haut en couleurs et des plus que diversifiés. Celui-ci ne déroge pas à la règle.

L'auteur, Kathryn Stockett, dans un caméo dans une scène du film.

Tout ce casting majoritairement féminin pour une fois (ce qui est suffisamment rare à Hollywood pour le signaler) est le grand atout de ce film. Je n'ai pas lu le livre de Kathryn Stockett, dont est adapté l'histoire mais je compte bien régler cet impaire dès que je le trouverais à la bibliothèque de Montréal. Mais sinon, nous avons quelque apports masculin dans le film avec notamment Mike Vogel (déjà vue dans Cloverfield, She's Out of My League, Blue Valentine) dans le rôle du mari de l'exubérante Cella Foote et Chris Lowell (les séries Veronica Mars et Private Practice) en temps qu'amoureux de la jeune journaliste Skeeter. Mais avant cela, la scène de leur premier rendez-vous calamiteux est tordant. Isn't that what all you girls from Ole Miss major in - professional husband hunting? Tout comme leur deuxième rencontre : I've never met a woman who says exactly what she's thinking. Auquel Skeeter répond : Well, I got plenty to say.


CONCLUSION : c'est un très beau film baignant dans les années 60 avec son lot de jolies robes à fleurs et décors vintage mais aussi et surtout de ségrégation raciale, qu'elle se finisse dans le sang ou au travers d'une remarque acerbe par une blanche housewive, elle fait tout aussi mal. Et je conseille vraiment aux gens de voir ce film car j'ai réalisé en le voyant combien je suis une petite blanche dans un monde de blancs qui n'a pas eu a affronté tout ce genre de choses tout simplement parce que ma peau est plus claire. Comment avons nous, avec nos pigments plus claires, décrétés un jour que nous allions asservir ceux qui étaient un peu plus foncé que nous ? De quel droit ?!? Nous sommes tous identiques à l'intérieur pourtant. Certes maintenant les noirs et les blancs partagent les même bus et les même toilettes, et le président américain est noir. Mais la société se montre telle pour autant plus tolérante ? Parfois je me pose encore la question. Surtout en France, où avoir un présentateur noir au journal de 20H est un mini exploit. Encore beaucoup de chemin reste à parcourir pour que tout homme naisse libre et égau en droit sur cette terre.
Pour finir sur une note plus positive, je reprendrais les mots du personnage d'Octavia Spencer (Minny Jackson) : Eat my shit. Pour comprendre, voyez le film, vous en serez quitte pour une énorme crise de fou rire. Et les mots de Aibileen Clark (Viola Davis) à la petite fille dont elle s'occupe : You is kind. You is smart. You is important.
Et une autre citation de Minny Jackson, à sa nouvelle boss, Mrs. Foote, cette fois : Fried chicken just tend to make you feel better about life.
Pour d'autres excellents morceaux choisis, allez faire un tour sur le imdb du film.

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°084

C'est un clin d'oeil au premier billet de 20US$
que j'ai eu entre les mains, à la caisse du metro hier.

It is society that makes the poor.
When people are allowed to unleash their creativity,
poverty will disappear.

(C’est la société qui fait les pauvres.
Lorsque les gens sont autorisés à libérer leur créativité,
la pauvreté disparaît.)

Muhammad Yunus, né le 28 juin 1940 à Chittagong.
C'est un économiste et entrepreneur bangladais connu pour avoir fondé la première institution de microcrédit, la Grameen Bank, ce qui lui valut le prix Nobel de la paix en 2006. Il est surnommé le "banquier des pauvres".
Dixit le travail que je fais en ce moment pour la mise en page de la revue DS (Développement Social), pour un article intitulé "Faire de la finance autrement" (Alternative financing).

dimanche 14 août 2011

Bridesmaids - My Review

You're like the maid of dishonor.

Synopsis (Cinoche) : La vie d'Annie est particulièrement désordonnée. Son fiancé l’a quittée et son nouvel amant est un goujat. et sa pâtisserie est fermée. Lorsque sa meilleure amie Lilian lui annonce son mariage imminent, elle est honorée d'être choisie comme demoiselle d'honneur. Pour plaire à son amie, Annie devra tout organiser en collaboration avec les autres demoiselles d'honneur, qui ont des goûts éclectiques et dispendieux, en particulier la riche et soignée Helen. En parallèle, Annie fait la rencontre d'un policier chaleureux, Nathan Rhodes, qu'elle est incapable d'aimer malgré les nombreux efforts de ce dernier pour la séduire.


Les bonnes critiques sur les affiches de cette comédie ont eu raison de moi. J'ai découvert le film aujourd'hui et je ne le regrette absolument pas. À vrai dire je le reverrais avec plaisir. ENFIN une bonne comédie pour les femmes, avec des femmes dans les rôles principaux. Produit par Judd Apatow, le spécialiste des comédies potaches de mecs tel que 40 ans, toujours puceau , En cloque, mode d'emploi, SuperBad... Ici sous la plume de Kristen Wiig qui s'avère être également l'héroïne principale et de Annie Mumolo, nous aussi les femmes avons droit à notre film potache. Mais de quoi vous réconcilier avec le côté graveleux, comme avec la scène d'essayage qui fini de façon absolument dégeulassement drôle dans les toilettes ou à même le bitume dans la rue.


L'actrice principale/scénariste Kristen Wiig est une VÉRITABLE DÉCOUVERTE et pourtant je réalise que je l'ai croisé dans plusieurs films par le passé (Adventureland, Whip It, Crazy Night) et dans Paul que j'ai encore plus envie de voir maintenant. Elle fait partie de ces nombreux comiques américains qui ont fait leurs armes dans Saturday Night Live et brillent actuellement dans l'émission et de plus en plus au cinéma tel Jason Sudeikis (vue récemment dans Horrible Bosses), Andy Samberg (vue dans I Love You, Man et récemment au début de Crazy, Stupid, Love et bientôt dans What's Your Number?), Bill Hader (En cloque, mode d'emploi, SuperBad, Forgetting Sarah Marshall, Délire Express, mais aussi aux côtés de Wiig dans Adventureland et Paul). Ici elle est tantôt hilarante, tantôt touchante, voir exaspérante. J'adore son brushing wake-up casual et son côté un peu à côté de ses pompes totalement fauchée parce que c'est tout moi dans la vie. Comme toujours dans les comédies américaines, les héros sont soit à leur compte (ou du moins ici elle était la patronne d'une pâtisserie ouverte en pleine récession) soit travaille dans le domaine culturel (photographe, journaliste, artiste, etc), voir les deux en même temps.


Mais le reste du casting féminin n'est pas en reste, peuplé non pas de stars mais d'actrices que vous avez pour sûre croisé ailleurs sans pour autant avoir retenu le nom tel Rose Byrne (découverte par la série Damages et récemment au cinéma dans X-Men, First Class) qui est ici détestable au possible mais incroyablement drôle, Maya Rudolph (Away We Go), Melissa McCarthy (qui restera pour moi éternellement Sookie St. James dans la série Gilmore Girls). Sans parler de l'apport de seconds rôles masculin avec Jon Hamm (le désormais culte Don Draper de la série Mad Men et au cinéma le sublime agent du FBI dans le nom moins génialThe Town ou Sucker Punch) qui nous prouve qu'il sait jouer avec son image et qu'il a beaucoup d'auto-dérision tellement son personnage est ridicule, mais aussi Chris O'Dowd (Good Morning England, et la série anglaise It Crowd, prochainement dans Friends with Kids avec justement Kristen Wiig et Jon Hamm).


Bien que déjà moultes films traitant du mariage/demoiselles d'honneur/crêpage de chignon avec entre autre Meilleures ennemies, Made of Honor, Un Mariage trop parfait, 27 Dresses, Just Married (ou presque), etc. Bridesmaids sort bien plus du lot car il évite les clichés habituels : les héroïnes ne sont pas nunuchement cruches, elles peuvent se montrer potaches comme les mecs (comme dans la vie), le scénario n'est pas cousu de fils blanc. C'est un parfait contre pieds au ramassis de conneries que fut Sex & the City les films, qui étaient une complète honte à ce que la série avait d'irrévérencieux et de politiquement incorrect qui respirait néanmoins la vérité. C'est cela que l'on retrouve justement ici, les filles sonnent justes. Elles pourraient être nos copines, ou nous-mêmes. Cela changent des poupées Barbies stéréotypées auxquelles nous avons le droit généralement dans les comédies. Car oui la femme peut être belle et drôle. Nous aussi nous savons nous moquer de nous même. Quand c'est bien fait, pourquoi s'en priver.


Mes scènes favorites, absolument drôlissimes :
- l'héroïne complètement stone dans l'avion qui fait tourner en bourrique le stewart et fiche en l'aire le voyage à Las Vegas en se faisant arrêté/expulsée de l'avion
- quand l'officier Rhodes apprend à Amy comment être un vrai cup, l'utilisation du radar...
- lorsqu'elle cherche à se faire pardonner auprès de l'officier Rhodes à grand renforts de délits automobiles.
- l'essayage qui vire au drame
- la prise de bec avec une adolescente à la bijouterie

Et pour finir, voici un florilège de citations plus croustillantes les unes que les autres :

Ted (à Annie) : I wouldn't want to make you explain what our relationship is to all those people. That would suck for you.

Officer Rhodes : Do you want to tell a cop about it? We're just like priests except we would tell everybody afterwards.

Une ado de 13 ans à la bijouterie : You're weird.
Annie : I'm not weird. OK?
L'ado : Yes, you are
Annie : No, I'm not! And you started it.$
L'ado : No, you started it! Did you forget to take your Xanax this morning?
Annie : Oh, I feel bad for your parents.
L'ado : I feel bad for your face.
Annie : OK... well, call me when your boobs come in.
L'ado : You call me when yours come in.
Annie : What do you have, four boyfriends?
L'ado : Exactly.
Annie : OK... yeah, have fun having a baby at your prom.
L'ado : You look like an old mop.
Annie : You know, you're not as popular as you think you are. 13-Une ado de 13 ans à la bijouterie : I am very popular.
Annie : [mimant une fellation] Oh, I'm sure you are... very... popular.
L'ado : Well, you're an old, single loser who's never going to have any friends.
Annie : You're a little cunt!

Gil (à Annie) : Before you make those kinds of demands you should put a note on your door that says, "Do not come into my room and read my diary and wear my clothes."

Annie : What kind of a name is 'Stove' anyway? What, are you like a kitchen appliance or something?
Le stewart Steve : No. My name is Steve and I'm a man.
Annie : You are a flight attendant.

Lillian (à Annie) : Why can't you be happy for me and then go home and talk about me behind my back like a normal person?

dimanche 24 juillet 2011

Double dose de Ryan Gosling

Tout d'abord un extrait de la comédie Crazy, Stupid, Love dont je vous avais déjà parlé en avril dernier et qui sortira vendredi prochain. On retrouve ici Ryan Gosling et la sublime/cute Emma Stone. J'adore toutes les expressions qu'elle sort, entre Seriously!!! It's like you're Photoshop (dans la bande annonce) ou ici I know what happen in the PG-13 version of tonight. et I'm here to BANG the hot guy that hit on me at the bar. Je suis d'accord avec le personnage de Gosling, elle est "ADORABLE".



Ensuite un tout autre genre avec Drive dont la bande annonce a ENFIN été dévoilé au Comic-Con il y a quelque jours. Depuis que le long-métrage de Nicolas Winding Refn a été présenté en compétition, et récompensé, au dernier Festival de Cannes pour sa mise en scène, j'avais vraiment hâte de découvrir un trailer digne de ce nom. Et autant vous dire que ce dernier m'a plus que conquis. Ryan Gosling est parfait, comme toujours, dans une prestation différente de ce que l'on a pu voir par le passé. Plus noir et en même temps plus action guy. Il en a fait du chemin ce charmant canadien depuis que je l'ai découvert dans la série pour ados Classe croisière (voir vidéo à la fin du post) où il avait le rôle du boulet de service, mais que je trouvais si attachant. Déjà à l'époque, c'était le seul qui sortait du lot.


Le casting qui l'accompagne met l'eau à la bouche : Carey Mulligan, Christina Hendricks (la sculpturale secrétaire de Mad Men), Bryan Cranston (dans un rôle qui semble meilleur que ce que le cinéma a l'habitude de proposé au génie de Breaking Bad), Ron Perlman (Sons of Anarchy Forever) et Oscar Isaac (le perfide directeur de l'orphelinat dans Sucker Punch).



Autre film, avec In Time (avec Justin Timberlake dans le rôle titre), dont la bande annonce et le casting font très envie et dont j'attends la sortie en salles, septembre prochain, avec impatience.

BONUS : le générique et des photos de la série canadienne de 1997 Classe croisière (Breaker High). Attention, ça pique les yeux. Et si cela ne vous a pas suffit, allez faire un tour sur la chaîne You Tube de BreakerHighFan, vous y trouverez quelques épisodes.


dimanche 15 mai 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°068


On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va.

Christophe Colomb