lundi 28 février 2011

Oscars 2011, moments de rire choisis

Voici donc un pot-pourri de vidéos que j'ai réalisé suite au visionnage, cet après midi, de la 83ème cérémonie des Oscars, diffusée hier soir en direct du Kodak Theatre d'Hollywood. Elle fut présenté par les jeunes acteurs Anne Hathaway et James Franco, histoire de rajeunir quelque peu un événement vieillissant.
Certes, les prix du Best Actor et de la Best Actrice furent remis, sans surprise, à Colin et Nathalie. Une part de moi aurait adoré voir Jesse Eisenberg gagner. Il est tellement magnifique dans le film de Fincher. Mais la soirée était celle de The King's Speech, même, au surprise, pour les prix du Best Picture et Best Director pour Tom Hopper. Bien que j'ai adoré le film (au delà de ce que j'aurais imaginé) je suis resté sur le cul quand je n'ai pas entendu le nom de David Fincher. The Social Network était ABSOLUMENT brillant et le méritait amplement. D'ailleurs cela me rappel combien l'acquisition du dvd devient de plus en plus urgent, pour renouveler le plaisir du visionnage lors de la sortie en salle.
Sinon le prix des Best Supporting Actor/Actrice sont allés, sans aucun mystère à Christian caméléon Bale et Melissa Leo pour leur rôle dans The Fighter. Mais en même temps, Bale en méritait un depuis trop longtemps, tellement cet acteur se donne à fond à chaque rôle que ce soit psychologiquement et physiquement. C'est pour moi un génie, tout comme Robert Downey Jr., comme on en fait peu. Il peut être celui qui fait parler beaucoup de lui pour ses coups de gueules à grand renfort de "F" words (comme il le dit lui-même) et être ému aux larmes quant il en vient à parler de sa femme. Adorable. Quant à Melissa, elle est si spontanée et belle en robe de soirée (diamétralement opposé à son rôle dans le film) que l'on ne peut être qu'heureux pour elle.

Mais revenons-en à ce florilège de vidéos que j'ai décidé de vous présenter ici :



Tout d'abord le début de la soirée avec les deux co-présentateurs qui apparaissent au milieu des films nominés (Inception, The Social Network, True Grit, Black Swan (the Brown Duck), The King's Speech, Back to the Future), à grand renfort d'effets spéciaux avec le renfort d'un ancien présentateur de ce show Alec Balwin et aussi le merveilleux Morgan Freeman. C'est excellent et très drôle. J'avais oublié combien Anne Hathaway pouvait être très drôle. Sans oublier le concours familial de la mère de cette dernière, ainsi que la grand-mère de James Franco (fan, tout comme moi, de Marky Mark).



Ensuite, le plaisir de voir la charmante Anne chanter divinement bien. Et enfin, la présentation de Russel Brand et la sublime Helen Mirren pour le Best Foreign Film. La surprise de découvrir Mirren parlant français, et la traduction très particulière de Brand. Très drôle.



S'en suis l'interprétation de "I See the Lights", par Mandy Moore et surtout, SURTOUT Zachary Levi que j'adore dans la série CHUCK. Ils sont les deux voix/héros du film de Disney Raiponce (Tangled) qui m'avait fait beaucoup rire. Flynn est un prince plus que charmant et voir Zac en costume-cravate rouge ne fait qu'accentuer ce sentiment.



Ensuite voici qu'arrive une petite bulle de bonheur et de légèreté. Au milieu de cette longue cérémonie, un jeune étudiant de l'école de cinéma NYU : Luke Matheny. Il remporte le prix du Best Live Action Short Film, des mains de Jake, I Love You, Gyllenhaal et Amy Adams pour le son film de fin d'études de 18 minutes God of Love. Création à l'image du réalisateur/scénariste/acteur principal, décalé et touchant. Il vous attrape le cœur et vous n'avez envie que d'une chose après sa prestation, foncer sur le net pour découvrir qui est ce grand bonhomme dégingandé ? Peut être l'un des grands réalisateurs de demain. Résultat, j'ai eu la surprise de découvrir qu'il était âgé de... 34 ans. Et moi qui pensais que c'était un tout jeune vingtenaire. Il a, tout comme moi, le super pouvoir de faire bien plus jeune que son âge. Un don très rare et parfois difficile à porter.


Un moment aussi absurde qu'hilarant avec ce mash-up d'extraits de films :
Harry Potter and the Deathly Hallows, part1 : "Tiny Ball of Light", by Ron Weasley & Hermione Granger.
Toy Story 3 : "We're Still Here", by Woody & the Toys.
The Social Network : "Fishing for Facebook", by Sean Parker.
Twilight 3, Eclipse : "He doesn't Own a Shirt", by Edward Cullen.
Ma préférence va au premier et au dernier, à pleurer de rire.



Et enfin, mais non des moindre parce qu'impliquant le beau, le magnifique, le charismatique et tout aussi drôle Robert Downey Jr. Il s'agit de la présentation, avec Jude Law, de l'award du Best Visual Effects. On retrouve la même complicité que dans Sherlock Holmes. C'est à l'image du discours de Downey lors des derniers Golden Globes, il parle avec humour de son passé. Entre temps il est passé (pour mon plus grand bonheur) chez le coiffeur mais n'a rien perdu de son mordant.

dimanche 27 février 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°053


J'aime tout particulièrement la dernière remarque : Il suffit d'y croire et de provoquer une tombé de chaussures au bon moment. Réponse faite aux commentaires plus haut disant que les princes charmants, hélas, ça n'existe pas.

C'est mignon. Il ne nous reste plus qu'à espérer et provoquer cette rafale de chaussures. Let's go girls. Let's find our prince charming!!!

2010 Salute to Cinema

Alors que dans quelque heures je serais en plein matage de la cérémonie des Oscars diffusée d'ici peu aux States sur abc, un petit retour sur les films de 2010 s'imposait.
Voici donc un melting pot de : Toy Story 3, Scott Pilgrim vs. the world, Inception, The Social Network, Black Swan, Twilight 3, Harry Potter 7 part1, Despicable Me, How Train Your Dragon, True Grit, Kick-Ass... Enjoy!!!!

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°052

Be Your Self
by Helena Bonham Carter.

J'adore ce petit bout de femme aussi atypique que bourrée de talents. J'espère qu'elle gagnera l'Oscars ce soir pour la voir monter sur scène et nous faire un discours comme celui des Bafta (le 13 février dernier). Ce photomontage est une création d'une fan de l'actrice, Claudia, que l'on peu trouver via son tumblr : ClaudiaAndThePurpleDinosaur.

Big series, small screen - by PRIME

Voici une vidéo pour le compte de la chaîne belge PRIME, à l'occasion de la diffusion de plusieurs séries américaines. Ce spot a été conçu par Steven Huybrechts dont vous pouvez découvrir plus en détail son travail via son Vimeo ci-dessous.

PRIME BIG SERIES - SMALL SCREEN from steven huybrechts on Vimeo.

director: Steven Huybrechts
producer: Sofie Gebruers
cam: Geert Verstraete
edit: Tom Willems
soundfx: Yve@Sonicville
compositing/fx: Steven Huybrechts
client: Ludo Luykx PRIME

samedi 19 février 2011

L'affiche de Burlesque revisitée par Holly Moss


Voici une affiche du film Burlesque, par l'artiste anglais Olly Moss, présenté dans le magazine EMPIRE de janvier. Je vous avais déjà présenté une précédente création de ce graphiste, extraite du même magazine, à l'occasion de la sortie du Alice aux Pays des Merveilles de Burton.

The King's Speech, by EMPIRE


Voici différents scans du magazine anglais EMPIRE, que j'avais acheté lors de mon précédent séjour londonien. L'occasion de redécouvrir leur critique, dithyrambique, du film The King's Speech.
Mais aussi de très belles photos de mon cher Colin (et le réalisateur Tom Hooper) à la clef. N'est-il pas magnifique ? Le magazine a en effet mis en avant certains films, dans un spécial Oscars.

Cliquez dessus pour lire en détails.

En bonus, mon autre coup de cœur, Aaron Sorkin, le BRILLANTISSIME scénariste du non moins génial The Social Network. Ou comment rendre une histoire sur un nerd créant un site communautaire en une expérience incroyablement excitant à haute dose d'adrénaline.

mercredi 16 février 2011

Scott Pilgrim vs. the World - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Scott Pilgrim n’a jamais eu de problème à trouver une petite amie, mais s’en débarrasser s’avère plus compliqué. Entre celle qui lui a brisé le cœur – et qui est de retour en ville – et l’adolescente qui lui sert de distraction au moment où Ramona entre dans sa vie - en rollers - l’amour n’a jamais été chose facile. Il va cependant vite réaliser que le nouvel objet de son affection traîne les plus singulières casseroles jamais rencontrées : une infâme ligue d’ex qui contrôlent sa vie amoureuse et sont prêts à tout pour éliminer son nouveau prétendant. À mesure que Scott se rapproche de Ramona, il est confronté à une palette grandissante d’individus patibulaires qui peuplent le passé de sa dulcinée : du mesquin skateur à la rock star végétarienne en passant par une affreuse paire de jumeaux. Et s’il espère séduire l’amour de sa vie, il doit triompher de chacun d’eux avant que la partie soit bel et bien "over".


Dès les premières notes et l'apparition du logo Universal façon générique de console Gameboy (nostalgie de l'enfance), on comprend que ce film va être complètement barré. Ce qui en soit n'est pas une surprise quand on sait qui est le réalisateur responsable du projet, Edgar Wright. Il est a notamment réalisé et co-écrit (avec Simon Pegg) Shaun of the Dead et Hot Fuzz. Tous deux justement avec le duo d'acteurs de choc Pegg et Nick Frost. Le premier est un pastiche des films d'horreur à la sauce Romero, le deuxième des films de cops. Quand je suis allé voir Hot Fuzz au cinéma, je me souviens m'être demandé comment un film où un flic se retrouvait muter au fin fond d'une bourgade paumé pouvait-il receler la moindre action palpitante ? C'était avant de voir le film bien sûr.


Pour en revenir à Pilgrim, le réalisateur ainsi que les excellentes critiques m'ont plus que donné envie de le voir. Certaines disaient même qu'il était plus énorme que Kick-Ass, qui était déjà absolument génial. Au final, oui ce film est brillant, inventif dans sa mise en scène qui utile moulte codes en lien avec les jeux vidéos, le cinéma et la pop culture en générale. Tout bon geek qui se respecte en aura un orgasme binaire. Les personnages sont totalement barés et les acteurs le leur rendent bien. Enfin l'intrigue prend place à Toronto, Canada, ce qui nous change des éternels décors californiens. Mais néanmoins mon cœur resta quand même du côté du super héros, sans pouvoirs new yorkais.
Il manque un petit quelque chose. Le coup de foudre peut être. La mou boudeuse de plusieurs des personnages y est probablement pour quelque chose.
Cependant, ne boudez pas votre plaisir. Ce film est encore une réussite pour Edgar Wright, qui prouve après Shaun of the Dead et Hot Fuzz, qu'il peut reprendre tout style et en faire ce qu'il veut. Ses idées de mise en scène me font penser au style malin de Gondry, qui m'a beaucoup déçu avec son dernier bébé. Heureusement Wright est dans la place. Qui a dit que les parodies de genre était un sous genre ? Quand c'est plus que bien fait, l'hommage est presque meilleur que l'original.
Enfin Michael Cera prouve encore une fois qu'il n'est pas le type d'acteur a s'engager dans des comédies potaches adolescentes américaines habituelles (hormis celle qui la révélé, Superbad). Et en plus, il est entouré d'un casting royal de seconds rôles (Mary Elizabeth Winstead, Brie Larson, Anna Kendrick et surtout Kieran Culkin génial dans son rôle de co-locataire homo) et caméos de choix (Chris Evans, Jason Schwartzman).

lundi 14 février 2011

Waiting For "Superman", ou comment changer le système éducatif US

Voici un documentaire à propos de tous les Superman du quotidien. Ces héros de l'ombre qui par leurs petites actions, changent les choses. Car ils refusent de se satisfaire du système quand celui-ci n'est pas équitable pour chacun. Cela fait en quelque sorte échos à mon post sur justement certaines de ses personnes hors du commun qui ont changer les choses, envers et contre tous. J'ai fait la découverte de la présente bande annonce via le blog AustenCharleyBrown.blogspot, suite à un post de la demoiselle sur mon blog.
Pour plus de renseignements, voir même pour prendre part de façon active au changement, allez faire un tour sur le site officiel.
Vous pouvez acheter le dvd via amazon.com. À l'intérieur, vous trouverez une carte DonnersChoose de 25$ avec laquelle vous pouvez soutenir le projet d'un professeur qui vous tient à cœur via www.donorschoose.org. Une très belle façon pour le spectateur de sortir de son siège confortable et rassurant, et de prendre lui aussi part à l'action en agissant à sa petite échelle pour changer le système. Make a difference!

Synopsis (AlloCiné) : Le réalisateur d'Une Vérité qui Dérange revient avec un documentaire sur les failles du système éducatif aux États-Unis. Davis Guggenheim part à la rencontre des élèves et de leurs parents, mais aussi des professeurs et membres de ce système qui essayent, jour après jour, de l'améliorer.

Happy 2nd Birthday my BLOG!


Avec quelques jours, je souhaite un BONNE ANNIVERSAIRE à mon blog qui a, depuis le 11 février, deux ans d'existence. L'année dernière, la photo illustrant cet événement était faîte par mes soins au milieu de la neige. Cette année, la douceur ne permet pas ce genre de légèreté blanchâtre. Je suis un peu flemmarde donc j'ai récupéré la photo sur un autre site.
En 2009 j'ai donc écris 113 posts. En 2010, 253. Et en 2011, jusqu'à maintenant, 48. Doucement mais sûrement ce site s'étoffe de mes diverses trouvailles et critiques personnelles. Je relis parfois avec le plaisir de la redécouverte certains de mes vieux posts. Mes blagues me font rire. Et oui, je suis bon public... pour moi-même. J'espère que vous, lecteur de passage ou plus si affinités, aimez ce que vous y trouvez. En tous les cas, je vous remercie sincèrement si vous avez pris le temps d'écrire parfois un commentaire, si cours soit-il. Cela me va toujours droit au cœur et me donne envie de persévérer à faire découvrir au plus grand monde certains choses parfois passées inaperçues du grand public, présenter les créations de graphistes qui m'inspirent, ou juste donné mon avis (en toute modestie) sur les films/séries qui m'ont passionnés.

Cette année sera, j'espère, pleine de choses nouvelles et de découvertes au delà des frontières. Prochainement, le blog devrait faire peau neuve pour inaugurer le début de cette troisième année. Enfin, quand j'en trouverais le temps et l'inspiration. Cheers.

Colin Firth, the great King


Je suis dans ma période Colin Firth. C'est plus qu'officiel après le visionnage de The King's Speech samedi soir. En fait ce plus que charmant acteur a effectué son retour en grâce dans mon cœur depuis A Single Man où sa prestation vous laisse tout retourné, encore longtemps après. Et pourtant après la merde sans nom The Accidental Husband (qui fait honte à son talent) j'avais cru que nous l'avions perdu à jamais. Mais tel un phœnix, il renaît de ses cendres plus magnifique que jamais.


C'est donc sans grande surprise qu'il emporta (pour la deuxième année consécutive) le BAFTA du Meilleur Acteur hier soir. Une statuette qui viendra tenir compagnie au Golden Globe qu'il a déjà décroché le 16 janvier dernier. Quelle honte d'ailleurs qu'il n'est pas aussi gagné l'année dernière. En attendant de voir si sa deuxième nomination aux Oscars se finalisera par une statuette le 27 février prochain.



Helena Bonham Carter qui a reçu le Bafta de Best Supporting Actress, des mains de James McAvoy. Colin Firth, le prix du Best Lead Actor. Le compositeur Alexandre Despalt a été récompensé pour sa partition musicale de la Best Original Music. Le film a également reçu les prix de Best Film, Outstanding British Film et Best Original Screenplay, pour David Seidler (à droite). Au centre, Colin Firth entouré du réalisateur Tom Hopper et de Gareth Unwin, Emile Sherman et Iain Canning. Et Geoffrey Rush, Best Supporting Actor (pas présent à la cérémonie). Cliquez dessus le montage pour voir plus en détails.


Furent également récompensés : la saga Harry Potter, par l'Outstanding British Contribution to Cinema et Sir Christopher Lee avec l'Academy Fellowhip, David Fincher le Best Director et Aaron Sorkin le Best Adapted Screenplay (une évidence) pour The Social Network, Lee Unkrich le Best Animated Film (obligé) pour Toy Story 3, Natalie Portman le Best Leading Actress pour Black Swan.

En BONUS, Helena Bonham Carter recevant son Bafta de Best Supporting Actrice.

dimanche 13 février 2011

The King's Speech - My Review


Synopsis (AlloCiné) : D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.


Il faut deux ingrédients pour faire d'un film une véritable expérience cinématographique. Premièrement, il faut bien sûr que le film soit bon. Deuxièmement, il faut un cadre approprié pour le découvrir. Si vous êtes au milieu d'un public absolument non réactif à l'histoire qui se déroule sous vos yeux, cela joue sur votre propre perception du film. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai été plus que bénie avec Le Discours d'un roi. Étant à Nantes pour la journée, j'en ai profité pour aller le voir au cinéma d'art et d'essais le Katorza à la séance de 19h50 (souvenirs d'époque étudiante). Le film était projeté dans la salle n°1, quasi pleine, et dotée d'un public plus qu'enthousiaste et réactif. Un vrai plaisir et surtout beaucoup, BEAUCOUP de rires. Chose que l'on ne peu imaginé en voyant les bande annonces. Et à aucun moment (ou presque) nous ne nous moquons du personnage mais nous rigolons avec lui, des méthodes peu orthodoxes du "docteur" Lionel Logue (Geoffrey Rush). Car ce n'est pas un énième biopic ou un period drama. C'est avant tout une histoire sur un homme des plus public qui n'aspirait qu'à rester dans l'ombre. Prendre la parole était sa plus grande peur. Chacun peu se reconnaître en cela, même nous qui sommes dépourvu de sang bleu dans nos veines. Pas besoin d'être bègue pour cela.


La grande force de ce film se trouve dans son trio : Colin Firth, Helena Bonham Carter et Geoffrey Rush. Certes Colin est impeccable, as usual. Il a effectué un énorme travail pour être le plus réaliste et juste possible. Il joue tout en subtilité et sensibilité. Les récompenses pleuvent à juste titre, tel le Golden Globes du meilleur acteur, le 16 janvier dernier. Néanmoins, il ne m'aura pas tant touché que dans sa PARFAITE interprétation dans A Single Man. Ici c'est sa partenaire Helena Bonham Carter qui est superbe de malice, douceur et bonté envers son mari. L'alchimie entre les deux acteurs irradie l'écran. Et on se prend à s'attacher à cette femme qui sera plus tard surnommé la "Reine Mère". Moi qui commençais à penser qu'il n'y avait que trop peu d'actrices charismatiques, prêtes à disparaître derrière leurs personnages, à l'image de Emma Thompson. C'était sans compter sur Mrs. Helena, aussi atypique et anti-conventionnelle dans la vie que dans ses rôles. Avec Keira Knightley, et Kristin Scott Thomas voici donc quatre actrices parmi les meilleures. Toutes britanniques. Mais que font donc les autres ?!?


Enfin, dernier membre du trio, mais non des moindres le somptueux et brillantissime australien Geoffrey Rush. Quel charisme. Quelle auto-dérision et sens de la mise en scène. Il peu tout jouer et le fait merveilleuse durant tout le film, rendant toutes ses lettres de noblesse à cet homme de l'ombre qu'était le véritable Lionel Logue. Il pourrait faire partie de ma précédente présentation de ces héros du quotidien. La relation de confiance qui s'instaure entre lui et le Duc d'York/Roi George VI est très touchante et drôle à la fois, tout comme celle qu'il a avec ses fils et sa femme.


Mais ces trois acteurs sont également entourés d'un casting de seconds rôles cinq étoiles, tout un tas de visages que nous avons l'habitude de voir dans diverses productions anglaises (tv, films), sans forcément se souvenir de leur nom :
- Timothy Spall (Winston Churchill) que le grand public connaît plus pour son interprétation de Queudver dans la saga Harry Potter.
- Michael Gambon (le Roi George V) également dans HP à partir du troisième film en temps que Dumbledore.
- Jennifer Ehle (Myrtle Logue). J'ai passé tout le film a essayé de me rappeler où je l'avais vue auparavant avant de réaliser qu'elle avait déjà partager l'affiche aux côtés de Mr. Firth dans Orgueil et Préjugés (version BBC 1995), en tant qu'Elizabeth Bennet. Les shippers de ce couple phare apprécieront.
- Derek Jacobi (L’Archevêque Cosmo Langi), déjà vue notamment dans Gladiator.
- Guy Pearce (Edward VIII).


CONCLUSION : Si vous n'avez pas encore vue ce film, ne boudez pas votre plaisir. Si vous n'aimez pas les period drama, pas de problème car The King's Speech n'en suit pas les codes. Contrairement aux idées reçues, c'est très drôle, et ce durant tout le film. Si vous avez la chance d'être dans une salle aussi remplie qu'enthousiaste, vous passerez deux heures de pure bonheur so british. Parce que c'est justement anglais et donc merveilleusement bon. Des acteurs irréprochables au service de la petite histoire au milieu de la grande (le début de WW2). Pour découvrir un homme de l'ombre qui faisait de petits miracles, et un roi aussi méconnu que discret. Ce film est aussi l'occasion de voir différemment la Reine Mère, au delà de la petite bonne femme toujours vêtue de bleu. On regrettera d'ailleurs que le film fût réaliser après sa mort, à sa demande auprès du scénariste, car nous aurions pu alors la respecter à sa juste valeur pour son soutien inébranlable auprès de son mari. Parce que Colin, Colin, COLIN : talent, dignité, majestueux, beau, la classe anglaise personnifiée. 2011 est encore une fois l'année Colin Firth qui ne devrait vraiment plus se cantonner aux seconds rôles de comédies romantiques, quand il porte si bien un film sur ses épaules. La pluie de récompenses qu'il reçoit pour ce film, ainsi que celles qu'il gagna en 2010 pour sa prestation dans A Single Man, sont plus que méritées. The King's Speech est officiellement mon premier coup de cœur de cette année.

jeudi 10 février 2011

The USB Typewriter™ by Zack Zylkin


C'est absolument hallucinant. J'ADORE !!! Moi aussi je veux transformé ma vieille machine à écrire en clavier pour le iPad que je n'ai pas, ou plus simplement pour mon ordi. Rassurez-vous, Zack Zyklin l'a fait pour vous. Cela s'appelle le USB Typewriter. Vous pouvez l'acheter via le site etsy.com. La geek que je suis est complètement fan.

The Great Gatsby by Out of Print & Mikey Burton


Voici un tee-shirt que je trouve bien sympa, autant par son graphisme simple et ses couleurs épurées. Il s'agit d'une création de Mikey Burton en partenariat avec Out of Print. La mission de OOP est qu'à chaque fois qu'un tee-shirt est vendu, un livre est envoyé à une communauté dans le besoin, pour favoriser la lecture notamment en Afrique. Le tee-shirt ci-dessus met en scène le roman The Great Gatsby (Gatsby le magnifique) de F. Scott Fitzgerald. Vous pouvez l'acquérir sur le site de Out of Print, version homme ou femme.
Le design des tee-shirts de ce site me fait penser à la marque Franklin & Marshall, dans le plus pure vintage style. Pas étonnant que j'adore, toute vintage girl que je suis !


Mais généralement, le site reprends d'anciennes couvertures qu'il décline sur tee-shirts et autres sweat comme ici avec le classique de Jane Austen Pride & Prejudice (Orgueil et Préjugés). La couverture ici reprise date d'une édition de 1894 et fut réalisée par l'illustrateur Hugh Thomson (1860-1920). Elle est véritablement de toute beauté.


J'ai découvert tout ceci grâce à Camille, la bloggeuse de CuirDeRussieBlog.

Elle s'appelait Sarah - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vel d'Hiv. En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942. Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial. Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont-ils se mêler pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ? La vérité issue du passé a parfois un prix dans le présent...
C'est l'adaptation du best-seller éponyme de Tatiana de Rosnay.


Je ne regarde que très peu de films français. Je ne supporte pas le style franchouillard. En fait je sui très (trop) attentive aux nouveaux américaines et donc je ne m'arrête que rarement sur un projet made in cocorico. Néanmoins, ici la présence de Kristin Scott Thomas, la plus française des actrices britanniques a eu raison de moi. Dire que j'aime cette actrice est un doux euphémisme. Je l'ADORE. C'est une déesse, à l'image de Natalie Portman. Excepté que Mrs. Scott Thomas a quelque chose d'intouchable car à chaque fois elle est d'une juste et d'une classe qui n'ont d'égal que son talent. Donc gigantesque. C'est bien simple, elle fait partie de ces femmes qui vous ferait presque devenir lesbienne. Elle est splendide et son minuscule accent anglais est irrésistible. Je l'ai découverte, comme beaucoup je pense, dans Quatre mariages et un enterrement. Après, je l'ai retrouvé au gré de L'Homme qui murmurait a l'oreille des chevaux, Arsène Lupin, Ne le dis à personne, Deux soeurs pour un roi,Confessions of a Shopaholic (seule fois où je ne l'ai pas aimé. Son personnage est absolument caricatural et une honte au talent de l'actrice).
Elle s'appelait Sarah a réveillé mon envie d'en voir plus de la charmante actrice. Il y a longtemps que je t'aime, que j'ai manqué la semaine dernière sur France 3, est le prochain sur la liste. Suivront Un mariage de rêve (pour elle et pour Colin Firth, le magnifique) etGosford Park (il faudrait vraiment que je le vois un jour). En attendant la sortie au cinéma deBel Ami avec Robert Pattinson, Uma Thurman et Christina Ricci.


Mais n'oublions pas les autres acteurs du film, Mélusine Mayance en tête, qui sont tous excellents. La bonne surprise, c'est que au gré des recherches de l'héroïne, nous voyageons de Paris, à New York, en passant par Rome. Ce film ne se limite donc pas à la langue de Molière, mais aussi le yiddish, l'anglais, et un soupçon d'italien. Le personnage de Kristin Scott Thomas est américaine, donc une bonne partie des passages avec elle, ou plus généralement se passant aux USA, sont dans la langue de Shakespeare. C'est hallucinant, même quand je cherche à regarder un film français, je trouve le moyen d'en choisir un avec de l'anglais dedans. C'est plus fort que moi.


Enfin, je tiens à dire que j'ai trouvé ce film bien plus poignant et intéressant que La rafle, que ce soit dans le passage dans le vélodrome du Vel d'hiv ou dans le camp de transit de Beaune-la-Rolande. Elle s'appelait Sarah évite cette impression de film de mémoire académique que j'avais ressentie avec celui de Rose Bosch. Le choix du réalisateur d'un montage parallèle de ces deux destins, tantôt celui de Sarah, en juillet 1942, ou celui de Julia, de nos jours, rend le film plus poignant et permet de lever tout au long des 1H45 le mystère sur les secret de Sarah et sa famille. Le seul regret, c'est que l'on se demande bien comment tout ceci peu se terminer pour l'héroïne, mais aussi la famille, après qu'elle ait ouvert cette boîte de Pandore. Un sentiment mitigé donc à la fin du film, qui fût néanmoins un voyage mélancolique très agréable. Mention spéciale à la photographie, très belle.

mardi 8 février 2011

La Garçonnière (The Apartment) - My Review


Synopsis (AlloCiné) : C.C. Baxter est employé à la Sauvegarde, grande compagnie d'assurance. Dans l'espoir d'un avancement il prête souvent son appartement à ses supérieurs qui y emmènent leurs petites amies. Un jour le chef du personnel le convoque et lui apprend qu'il sait tout et lui demande aussi sa clé. Baxter est enfin promu. Mais ce qu'il ignorait c'est que le chef du personnel emmenait dans son appartement la femme dont il était amoureux.


Ce qui m'a attiré vers ce film, c'est le nom de son réalisateur, Billy Wilder. Il me disait quelque chose, et pour cause, il a également réalisé 7 ans de réflexion et Certains l'aime chaud, tous deux avec Marilyn Monroe. D'ailleurs elle partage l'affiche du deuxième avec Jack Lemmon, que l'on retrouve dans le rôle titre du film ici présenté.
Après Rope d'Hitchcock la semaine dernière, grâce à la chaîne franco-germanique Arte, j'ai aujourd'hui pu faire la découverte d'un nouveau classique de la grande époque du cinéma américain. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai adoré ce ton caustique. L'acteur principal est excellent de drôlerie mais sait également se montrer touchant à l'occasion. Une bonne raison de visionner la k7 vidéo (vestige d'une précédente diffusion à une époque révolue, avant l'arrivée de la tnt) de Certains l'aime chaud qui m'attend depuis trop longtemps. En effet, Jack Lemmon était un comique comme on en fait plus. Il y a quelque chose de très théâtrale dans sa façon de jouer (ce qui était courant à l'époque). Il sait comment prendre pleine possession du décor et c'est très agréable à regarder. Au début du film, lorsque Baxter présente son travail et la société de l'époque, cela m'a fait penser au début d'un film bien plus récent L'incroyable destin de Harold Crick. Et pour cause, les deux héros ont en commun l'art du chiffre, l'un travaillant pour une compagnie d'assurance, l'autre pour les impôts. Deux personnes à la vie somme toute banale... en apparence.
Dans ce film j'ai retrouvé l'actrice Shirley MacLaine, que j'avais adoré dans le film coloré et caustique d'Hitchcock Mais qui a tué Harry ?. Ici elle interprète la préposé aux ascenseurs, qui passe sa journée à monter et descendre au gré des besoins des employés. Elle ne laisse pas insensible le héros et leur alchimie est un plaisir à suivre à l'écran.


L'histoire prends principalement place dans la garçonnière de Baxter où défiles quatre de ses collègues et leur conquête d'un soir. Le héros subissant bon gré mal gré les inconvénients de cette situation, ce qui nous amène à différentes situations plus ou moins cocasses, notamment avec ses voisins de palier.
Le film se déroule en 1960, ce qui ne peut que me faire penser à la série Mad Men. Et même si tout semble rose en apparence (comme dans la série) on découvre sous le vernis de la société carte postal de l'époque, les travers du commun des mortels pas si différents des nôtres. Ici c'est surtout l'opportunisme et la corruption dans le milieu du travail : je te donne ce dont tu as besoin, et tu me donnes ce que je souhaite, en l'occurrence pour Baxter la promotion tant rêvée.
Car le héros se trouve hélas bien vite pris au piège dans un cercle vicieux, obligé de perpétuellement céder son appartement, ou bien dire adieu à une promotion qui met tant de temps à arriver. Au milieu de tout ceci, son flirt avec Fran arrive comme une bulle d'aire, qui explose hélas quand il découvre qu'elle est la maîtresse de son boss. Miroir, mon beau miroir... On est alors aussi attristés que lui.


Ce film est donc un petit bijoux que je vous conseille grandement si vous n'avez pas encore eu la chance de le découvrir. Vous tomberez sous le charme de Jack Lemmon et Shirley MacLain, ainsi que de tous les seconds rôles qui les accompagnent. Un vent de fraîcheur, multi-récompensé à l'époque, à juste titre.

lundi 7 février 2011

Vanity Fair, The 2011 Hollywood Issue

Comme chaque année voici donc l'édition du fleuron des acteurs hollywoodiens actuels, avec un aperçu du portfolio à la clé (source). La suite suivra prochainement. Celle de Helena Bonham Carter est originale et décalée, à l'image de la femme. Et j'aime bien Jesse Eisenberg sur celle du trio Facebookien. Il commence à devenir un homme. Intéressant !
En attendant, vous pouvez retrouvé ceux des années précédentes ici : 2008, 2009 et 2010. Ma préférence va à celui de 2008, qui reprends les grands classiques du maître Hitchcock.

De gauche, à droite : Ryan Reynolds, Jake Gyllenhaal, Anne Hathaway,
James Franco, Jennifer Lawrence, Anthony Mackie, Olivia Wilde, Jesse Eisenberg,
Mila Kunis, Robert Duvall, Joseph Gordon-Levitt, Andrew Garfield,
Rashida Jones, Garrett Hedlund, and Noomi Rapac.
Cliquez dessus pour voir plus en détails.

Le trio de The Social Network : David Fincher (réalisateur), Aaron Sorkin (scénariste),
and Jesse Eisenberg (acteur principal). Photographiés par Annie Leibovitz, à NYC.

Helena Bonham Carter, photographié par Tim Walker, à Londres.

Natalie Portman, photographié par Peggy Sirota.

Nicole Kidman, photographié par Norman Jean Roy, dans la Hidden Trace Farm,
à Frankin, dans le Tennessee.

Hailee Steinfeld & Elle Fanning, photographiés par Paola Kudacki, à NYC.

Annette Bening, photographié par Patrick Demarchelier.

Halle Berry, photographié par Patrick Demarchchelier, à Woodland, Beverly Hills

dimanche 6 février 2011

Sound of Noise - My Review

Aujourd'hui, j'ai fait un doublé cinématographique dans mon petit cinéma art et essai habituel :
14H30 - The Green Hornet, la dernière création du français Michel Gondry, avec Seth Rogen et Cameron Diaz. Une grosse déception devant ce film de super héros. Je me suis beaucoup ennuyé. Mais où est donc passé la patte de Gondry ?!? Absorbée dans la production made in Hollywood, I guess. Jay Chou dans son rôle de Kato, le concepteur de la super voiture du Frelon Vert/karaté kid ne peut pas sauver le tout. Ses scènes de combats sont géniales, tout comme celles impliquant la voiture, que je rêverais de pouvoir conduire. Mais cela est loin d'atteindre le niveau de Kick-Ass.
17H - Sound of Noise, film suédois sortie en France en 2010 mais produit en 2008, ou la rencontre d'un policier avec une comédie musicale à tendance clipesque. Un bijoux sonore venant du froid. Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes pour la Caméra d'Or 2010.


Synopsis (AlloCiné) : L’officier de police Amadeus Warnebring est né dans une illustre famille de musiciens. Ironie du sort, il déteste la musique. Sa vie bascule le jour où un groupe de musiciens déjantés décide d’exécuter une œuvre musicale apocalyptique en utilisant la ville comme instrument de musique. Il s’engage alors dans sa première enquête policière musicale...

Il est bon d'aller voir des films qui ont été fabriqués loin de la machine à rêve Hollywoodienne, histoire de découvrir de nouvelles têtes, une nouvelle langue, une autre façon de penser et de raconter des histoires. Ce qui est chose faîte avec l'ovni Sound of Noise. Cela me fait d'autant plus réalisé combien je deviens, involontaire, stéréotypé par les films (et autres séries) made in America. J'en viens à prévoir l'action avant qu'elle se produise, parce que je me met à penser comme une Américaine de base (no offense). Or ici, il est tout simplement impossible de prévoir le prochain mouvement de ses freaks musicaux, et c'est ça qui est jouissif.


Dès la scène d'ouverture dans la camionette, où le personnage de Sanna Persson se lance dans une conduite effrénée accompagné d'une musique d'une musique au diapason, nous sommes mis dans le bain. Nous réalisons que la musique ne sera pas qu'un fond sonore mais prendra une place importante, comme ici à l'arrière du véhicule en la personne du batteur (et de sa batterie) Magnus Börjeson. Le son ne reste pas hors caméra bien longtemps.



Le groupe des Six Drummers est constitué de 5 garçons : Magnus Börjeson, Fredrik Myhr, Johannes Björk, Marcus Haraldson Boij, Anders Vestergård et une fille : Sanna Persson. Ce sont tous des musiciens professionnels, en dehors de Sanna qui est actrice. Tous utilisent leurs véritables identités dans le film.


Le film est divisé en 4 partitions musicales (sans compter la scène de présentation), faisant partie d'un grand projet mis en place par des sortes de terroristes sonores des temps modernes, MUSIC FOR ONE CITY AND SIX DRUMMERS :

1. DOCTOR, DOCTOR, GIMME CAS (IN MY ASS)
2. MONEY 4 U HONEY
3. FUCK THE MUSIC. KILL! KILL!
4. ELECTRIC LOVE

Ma préférence va aux scènes dans la salle d'opération (de part le choix des accessoires et le facteur humain impliqué) et la banque (face aux clients, public sidéré), de part la parfaite alliance des sons environnants. Brillant. La dernière est très belle visuellement de part le jeu avec les lumières de la ville. Les quelques passages où la partition prend vie de façon graphique sont également bien trouvés.
Tout le long de l'histoire, c'est un choc des cultures entre le flic Amadeus Warnebring (Bengt Nilsson) qui déteste la musique bien qu'issu d'une famille de musiciens, et la bande des Six Drummers. Mais aussi entre la musique classique, bien propre sur soi, présenté dans un cadre très beau et clean, devant un parterre de personnes sur leur 31, face à un amas de sons bruts qui une fois associés crées une mélodie. Le conformisme vs. la créativité de l'instant. L'art à son état le plus brut, et donc le plus pure et original vs. l'image que ce fait monsieur tout le monde de ce que devrait être l'art. Ce film est également une apologie du son et de l'importance qu'il a dans tout long métrage, et dans la vie en général.

Si vous n'avez pas encore vue ce film en salle, partez ardemment à sa recherche et ne boudez pas votre plaisir. C'est une joie pour les yeux et les oreilles. Payer une place pour un tel projet, c'est montrer que le spectateur peu vouloir découvrir des choses hors des sentiers battus et ainsi permettre peut être à d'autres projets anticonformistes de voir le jour. Alors soyez spectateur citoyen, votez suédois. Vous ne serez pas déçu. Moi j'apporte ma petite contribution en étant allé le voir en salle, puis en partageant ici la bonne parole auprès de vous.

1. DOCTOR, DOCTOR, GIMME CAS (IN MY ASS), en images... et son.

La bande annonce.