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jeudi 21 juin 2012

Timelapse panoramique de Fenêtre sur Cour, by Jeff Desom


Voici une création de Jeff Desom qui a grand renforts de Photoshop et d'After Effects (ça donne envie d'apprendre à se servir de ce logiciel) a crée ce qu'on appel un timelapse panoramique (sorte de reconstitution des scènes en temps réél) du film d’Hitchcock : Fenêtre sur Cour (Rear Window). Il a réussi à reprendre toutes les parties des différents appartements que l'on peu voir depuis la fenêtre du héros du film interprété par James Stewart. Il les a ensuite assemblé et mis bout à bout, en suivant (surprenamment) l'ordre chronologique du film. Et voici le résultat.

Je vous conseille d'aller faire un tour sur son site officiel pour trouver encore plus d'explications sur le comment du pourquoi de ce petit film, hommage au chef d'œuvre du maître du suspense.

   

C'est une découverte que j'ai faite par l'intermédiaire du site Vodkaster.com.

lundi 16 janvier 2012

Golden Globes 2012, le sacre hollywoodien de Jean Dujardin

J'aime regardé les cérémonies de récompenses américaines, de préférence en direct, particulièrement les Oscars® et depuis l'année dernière également les Golden Globes® (voir ici ce que j'en pensais). Sauf que cette année, GRAND CHANGEMENT, je n'ai plus a veiller jusqu'aux premières lueurs du jour, car vivant à Montréal j'ai pu suivre l'émission à son heure normale de diffusion. À savoir 20H. Contrairement à l'année dernière, les nombreuses pubs ne m'ont pas dérangées. C'était au contraire l'occasion d'aller me ravitailler au frigo (heure du repas oblige) ou d'aller assouvir l'appel de dame nature. Par contre, la publicité pour l'église de Scientologie surprend et fait peur. À l'image de ceux qui ont pignon sur rue ici au Canada, comme aux USA, où cette "organisation" n'est pas considéré comme une secte.
Pour en revenir à la cérémonie, je n'avais pas de réelles attentes et peu de prix pour lesquels je tremblais d'impatience à part ceux concernant The Artist (qui continue son hallucinante carrière outre Atlantique) et le casting de The Help (Octavia Spencer en tête, mais aussi la caméléon de 2011 : Jessica Chastain).
Trois heures de cérémonie, entre coupé toutes les 15 minutes de publicités, c'est long. Là où les invités peuvent noyer leur patience dans l'alcool et la bonne boufe, le spectateur doit faire preuve d'une patience sans vergogne. Heureusement il y a quelques moments qui viennent illuminés la cérémonie :

- Le discours/monologue d'ouverture de Ricky Gervais qui présente de nouveau la cérémonie malgré certains propos tenus l'année dernière. La Hollywood Foreign Press Association et Johnny Depp/The Tourist en prennent de nouveau pour leur grade, mais aussi NBC (le diffuseur du programme), les Golden Globes® eux-même, Eddie Murphy, Mel Gibson, The Beaver de Jodie Foster, la mode des divorces hollywoodien, Justin Bieber, Helen Mirren.
Hélas, j'ai le sentiments que les apparitions du comique anglais ont été encore plus rares que l'année dernière, et qu'elles ont quelque peu perdues de leur mordant.



- La "massive erection" de Seth Rogen, à devoir présenté aux côtés de Kate Beckinsale le prix de Meilleure Actrice dans une Comédie/Comédie musicale. Et la réaction toute naturellement surprise de l'intéressé, sans oublier les rires du public.


- Le couple Felicity Huffman-William H. Macy présentant la catégorie Meilleure Actrice Second Rôle, en chanson (voir vidéo ici). Visiblement ce n'est pas la première fois qu'ils poussent la chansonnette, lors du Washington, D.C. at NARAL Pro-Choice America's Luncheon en février 2011.


-Les apparitions de Jake Gyllenhaal ou Bradley Cooper qui sont un vrai plaisir des yeux. Yumiesss
-Le discours de remerciements d'Octavia Spencer pleins d'émotion et de spontanéité, et les réactions de la salle, notamment son amie Melissa McCarthy en pleurs, et le super enthousiasme de la table The Help. Ce prix est tout à fait mérité, et l'Oscar® se doit de suivre prochainement.



- Le speach d'Helen Mirren pour le magnifique Morgan Freeman qui recevait le Cecil B. DeMille Award, pour l'ensemble de sa carrière. L'occasion de retracer en images cette dernière. La vue du film Les Évadés m'a attiré une larme. Et celle de l'acteur prenant un bain dans un cercueil beaucoup rire.
- George Clooney remerciant Michael Fassbender pour avoir assurer le quota de nudité cette année avec Shame.
- Robert Downey Jr., égale à lui-même, nous présente The Artist.
- Les remerciements de Michelle Williams, mignonne tout plein, qui m'a attiré une petite larme.

- La très plantureuse Sofia Vergara remerciant en espagnol pour le prix de Meilleure Série Comique attribué à Modern Family. Même si je n'ai jamais regardé le show et que le surjeu de la mama hispanique a le don de m'énerver, ici cela m'a fait beaucoup rire. Surtout la traduction en parallèle en anglais du créateur/producteur exécutif Steven Levitan, qui n'avait rien à voir.
- Et enfin, mais non des moindre, parce que c'est un film que j'ai adoré et parce qu'il est français donc il ne devait pas faire partie de la sélection : The Artist, qui a reçu les prix de Meilleur Film Comédie (moment très touchant lorsque le producteur Thomas Langmann, fils du défunt cinéaste Claude Berri, rend hommage à son père) et Meilleure Musique pour Ludovic Bource.
Mais c'est particulièrement le prix du Meilleur Acteur d'une Comédie remis à Jean Dujardin que j'attendais le plus. Une petite pensée à ma sœur qui l'adore et à qui j'ai envoyé un texto dans la minute (même si je sais qu'elle dormait). Il est vraiment impressionnant. Que de chemin parcouru depuis les Nous C Nous et Un gars, Une fille. Et que de charme. Je crois que plus il vieillit, plus il devient irrésistible. Son bagout, son charme, son humour, son insolence me font de plus en plus penser à George Clooney. Rien d'étonnant que ce dernier, et son film The Descendants, soient les principaux adversaires de Jean et de The Artist. Affaire à suivre fin février prochain avec les Oscars®, si le film français est tout de fois nominé. Quatre ans après, je ne peux m'empêcher de penser (tout aussi fort qu'à l'époque) que monsieur Dujardin va marcher sur les traces de Marion Cotillard. Oui son anglais est plus qu'approximatif, mais son charme et son humour font le travail magistralement. Et quand bien même, son interprète n'est jamais loin, comme la deuxième vidéo ci-dessous le montre si bien.



mercredi 18 mai 2011

Disney Dream Portraits by Annie Leibovitz : Johnny Depp & Patti Smith

Début mars je vous avais fait découvrir trois nouvelles photographies d'Annie Leibovitz pour sa série Disney Dream Portraits. Cette fois-ci c'est Johnny Depp aka Jack Sparrow et la chanteuse/musicienne (mais aussi poète, peintre et photographe) américaine Patti Smith qui se prêtent au jeu. Des clichés (effectués à Londres dans les studios où était filmé le dernier Pirates des Caraïbes, en septembre 2010) qui apparaissent à point nommé pour la sortie au cinéma aujourd'hui de Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence. Vous pouvez retrouvez ces photos sur le site DisneyParks Blog.
Merci à Chris, encore une fois, grâce à qui j'ai fais cette découverte.

Where magic sets sail...
Johnny Depp aka Jack Sparrow.

...and adventures become legendary.
Johnny Depp et Patti Smith.
Patti Smith et la photographe Annie Leibovitz.

Et voici une photo et une vidéo de Smith et Leibovitz pendant le shoot photos, via DisneyParks Blog.

jeudi 3 mars 2011

Marie-Antoinette, by Annie Leibovitz


Maintenant que je suis sur ma lancé, j'ai envie de partager d'autres clichés de la déesse de la photographie, Annie Leibovitz. Et comme hier soir Arte diffusait le film Marie-Antoinette, de Sofia Coppola, je crois que cette série de photographies est plus que de circonstances. Publié dans l'édition de septembre 2006 du magazine américain VOGUE, ce shoot photos fût le premier autorisé dans le Château de Versailles en 25 ans.

Disney Dream Portraits by Annie Leibovitz, trois nouvelles photos

Pour notre plus grand bonheur, voici que Annie Leibovitz a de nouveau officié pour le compte de Disney en poursuivant sa fameuse série Disney Dream Portraits (déjà abordé ici et ici). En effet, la marque aux grandes oreilles a dévoilé hier, via son blog, ces trois clichés. Si vous suivez depuis quelque temps mon blog, vous savez que c'est loin d'être la première fois que je parle de cette fameuse photographe, dont je suis fan de l'univers.

Where Magic Speaks,
Even When You’re Not the Fairest of Them All
Dans le rôle de la reine maléfique, Olivia Wilde. Alec Baldwin est le miroir magique.
Blanche Neige et les sept nains.

Where a Moment of Beauty Lasts Forever
Penelope Cruz est Belle et Jeff Bridges le prince tout juste transformé,
durant la scène finale de La Belle & la Bête.

Where Memories Take Hold and Never Let Go
Queen Latifah est Ursula. La petite sirène.

mardi 8 février 2011

La Garçonnière (The Apartment) - My Review


Synopsis (AlloCiné) : C.C. Baxter est employé à la Sauvegarde, grande compagnie d'assurance. Dans l'espoir d'un avancement il prête souvent son appartement à ses supérieurs qui y emmènent leurs petites amies. Un jour le chef du personnel le convoque et lui apprend qu'il sait tout et lui demande aussi sa clé. Baxter est enfin promu. Mais ce qu'il ignorait c'est que le chef du personnel emmenait dans son appartement la femme dont il était amoureux.


Ce qui m'a attiré vers ce film, c'est le nom de son réalisateur, Billy Wilder. Il me disait quelque chose, et pour cause, il a également réalisé 7 ans de réflexion et Certains l'aime chaud, tous deux avec Marilyn Monroe. D'ailleurs elle partage l'affiche du deuxième avec Jack Lemmon, que l'on retrouve dans le rôle titre du film ici présenté.
Après Rope d'Hitchcock la semaine dernière, grâce à la chaîne franco-germanique Arte, j'ai aujourd'hui pu faire la découverte d'un nouveau classique de la grande époque du cinéma américain. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai adoré ce ton caustique. L'acteur principal est excellent de drôlerie mais sait également se montrer touchant à l'occasion. Une bonne raison de visionner la k7 vidéo (vestige d'une précédente diffusion à une époque révolue, avant l'arrivée de la tnt) de Certains l'aime chaud qui m'attend depuis trop longtemps. En effet, Jack Lemmon était un comique comme on en fait plus. Il y a quelque chose de très théâtrale dans sa façon de jouer (ce qui était courant à l'époque). Il sait comment prendre pleine possession du décor et c'est très agréable à regarder. Au début du film, lorsque Baxter présente son travail et la société de l'époque, cela m'a fait penser au début d'un film bien plus récent L'incroyable destin de Harold Crick. Et pour cause, les deux héros ont en commun l'art du chiffre, l'un travaillant pour une compagnie d'assurance, l'autre pour les impôts. Deux personnes à la vie somme toute banale... en apparence.
Dans ce film j'ai retrouvé l'actrice Shirley MacLaine, que j'avais adoré dans le film coloré et caustique d'Hitchcock Mais qui a tué Harry ?. Ici elle interprète la préposé aux ascenseurs, qui passe sa journée à monter et descendre au gré des besoins des employés. Elle ne laisse pas insensible le héros et leur alchimie est un plaisir à suivre à l'écran.


L'histoire prends principalement place dans la garçonnière de Baxter où défiles quatre de ses collègues et leur conquête d'un soir. Le héros subissant bon gré mal gré les inconvénients de cette situation, ce qui nous amène à différentes situations plus ou moins cocasses, notamment avec ses voisins de palier.
Le film se déroule en 1960, ce qui ne peut que me faire penser à la série Mad Men. Et même si tout semble rose en apparence (comme dans la série) on découvre sous le vernis de la société carte postal de l'époque, les travers du commun des mortels pas si différents des nôtres. Ici c'est surtout l'opportunisme et la corruption dans le milieu du travail : je te donne ce dont tu as besoin, et tu me donnes ce que je souhaite, en l'occurrence pour Baxter la promotion tant rêvée.
Car le héros se trouve hélas bien vite pris au piège dans un cercle vicieux, obligé de perpétuellement céder son appartement, ou bien dire adieu à une promotion qui met tant de temps à arriver. Au milieu de tout ceci, son flirt avec Fran arrive comme une bulle d'aire, qui explose hélas quand il découvre qu'elle est la maîtresse de son boss. Miroir, mon beau miroir... On est alors aussi attristés que lui.


Ce film est donc un petit bijoux que je vous conseille grandement si vous n'avez pas encore eu la chance de le découvrir. Vous tomberez sous le charme de Jack Lemmon et Shirley MacLain, ainsi que de tous les seconds rôles qui les accompagnent. Un vent de fraîcheur, multi-récompensé à l'époque, à juste titre.

mardi 31 août 2010

Tant qu'il y aura des hommes, surtout Montgomery Clift - My Review


Hier soir j'ai pu découvrir grâce à Arte le film Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity) de Fred Zinnemann (Le Train sifflera trois fois), datant de 1953. Décidément, la chaîne franco-allemande me permet de me tenir à jour niveau classiques cinématographiques, que ce soit avec les films d'Hitchcock, Charade avec Audrey Hepburn ou encore Metropolis, etc...


Vous ne voyez peut être pas de quel film je veux parler mais vous avez tous vue une fois une photo de cette scène mythique de baiser langoureux sur la plage échangé entre le Sergent-Chef Milton Warden (Burt Lancaster) et Karen Holmes (Deborah Kerr) qui a été depuis maintes fois reprises au cinéma. Je me souviens de l'avoir vue remaké l'année dernière dans le premier épisode de la série One Tree Hill. Et bien oui, pourquoi pas, chacun ses références après tout.
En attendant voici un extrait de la scène originelle de 1953.


Résumé (Wikipedia) : 1941. Récemment transféré à la caserne de Schofield dans les îles Hawaii, Robert Lee Prewitt (Montgomery Clift), ancien boxeur, est sollicité par le capitaine Holmes pour remonter sur le ring afin de défendre l'honneur du régiment et favoriser la propre promotion du capitaine. Mais Prewitt, qui a rendu un homme aveugle lors d'un précédent combat, refuse et va faire l'objet de constantes brimades et humiliations dans cette base où les déchirements et les rencontres amoureuses vont prendre toute leur symbolique la veille de l'attaque aéronavale japonaise sur Pearl Harbor.

C'est un film sur l'armée et plus particulièrement les relations des soldats entre eux. C'est aussi un réquisitoire contre les institutions militaires et leurs agissements parfois douteux, ce qui lui valu d'ailleurs une certaine réputation à sa sortie. Il fut traité notamment de « ragoût humaniste » pour s'être plus attardé sur les sentiments de ces soldats plutôt que de présenté le côté virile de leur profession.

Montgomery Clift et Frank Sinatra.

Une nuance de jeu que Montgomery Clift maîtrisait à la perfection. Son interprétation du jeune Prewitt est impressionnante de justesse. Sa ressemblance avec James Dean, autant physique qu'au niveau de son jeu, m'a doublement impressionné. Enfin vue qu'il est l'aîné de Dean c'est plutôt Jimmy qui lui ressemble. D'ailleurs il l'admirait beaucoup, il était même le protégé de Cliff et signait ses autographes "Jimmy Dean Clift". Il fait partie de ses rares acteurs comme James Dean (j'ai acheté un livre de photos sur lui, sur une photo où il boit un café il pourrait entré en concurrence avec Georges What else? Clooney) ou Marlon Brando (j'étais toute chose devant Un tramway nommé Désir où il représentait la quintessence de la virilité masculine) qui étaient beaux selon les canons de beauté de leur époque mais restes toujours aussi sexy selon nos critères actuels. Et c'est suffisamment rare pour le signaler.
Mais dans ce casting 3 étoiles, Burt Lancaster est loin d'être en reste. Le regard langoureux qu'il jette au personnage de Deborah Kerr ferait fondre la banquise toute entière. Sérieusement, je ne sais pas comment la donzelle faisait pour tenir sur ses deux jambes quand il la regardait ainsi mais il faudrait qu'elle me donne sa recette car il est pour moi impossible de sortir indème d'un regard made in Lancaster. Hormis cela, son interprétation est tout aussi superbe et son personnage, leader qui s'ignore, aussi charismatique que captivant.
Et si vous avez des doutes, regardez cette photo extraite du film Les démons de la liberté (Brute Force), le deuxième film de sa carrière, où il incarne un détenu de la prison de Westgate qui rêve de s'évader. Si c'est pas du mal dans toute sa splendeur, je ne sais pas ce qu'ils vous faut. Son regard bleu azur est d'une profondeur défiant le noir et blanc.


Mais j'en oublierais presque le dernier membre du casting, plus connu de tous pour ses talents de chanteur que d'acteur : Monsieur Frank Sinatra, qui reçu d'ailleurs un Oscar pour son interprétation de l'ami de Prewitt, Angelo Maggio. Insubordonné et porté sur la boisson, il finira en camp disciplinaire. Sinatra rend ce personnage très touchant et attachant.

Montgomery Clift, Donna Reed et Frank Sinatra.

Pour finir, j'ai particulièrement apprécié les moments musicaux du film. Comme le Private 2ème classe Robert Lee Prewitt était un clairon dans sa précédente affectation, nous avons droit à quelques morceaux joués par Montgomery Clift qui sont particulièrement inspirés comme celui dans le bar que vous pouvez sur une des photos un peu plus haut (et tout en bas de cet articles) ou encore la scène ci-dessous où il pleure son ami disparu, en musique. Magnifique.


En bref, Tant qu'il y aura des hommes est un film a découvrir pour ces acteurs d'un autre temps qui n'ont pas pris une ride et donne une leçon aux jeunes acteurs d'aujourd'hui qui se contente trop souvent de rester en surface dans leur interprétation ou attendent que l'on les glorifies un peu trop quand ils font réellement leur job. C'est intéressant de revenir un peu plus à ce qu'était la classe Hollywoodienne d'alors avec ces acteurs qui n'ont franchement rien à envier aux jeunes prépubères actuels. Il est toujours important de savoir d'où l'on vient poru avancer. Maintenant je vais m'intéresser d'un peu plus près à la carrière des messieurs Clift et Lancaster en espérant que Arte ou France 3 puissent m'aider dans cette tâche.


lundi 21 décembre 2009

Hommage à Chaplin

Durant les vacances de fin d'année, la chaîne Arte nous donne l'opportunité de découvrir ou redécouvrir Charlie Chaplin au travers de ces principaux chefs d'œuvre. Pour ma part, je fais partie de la première catégorie et j'ai donc découvert hier soir Le Dictateur (1940) et je suis resté scotchée devant la scène finale où le barbier juif qui à prit la place dudit dictateur à cause d'une erreur de la part des soldats, se retrouve devant la foule pour faire un discours. Et force est de constater que les sujets abordés sont toujours d'actualité. Cela est magique, vous prends au cœur et vous attriste en même temps quand vous prenez conscience que finalement l'humain n'a pas évolué depuis et que nous traversons toujours les même problèmes avec la recherche de la technologie qui détruit notre cœur ainsi que notre avidité de pouvoir. Triste constat que Chaplin avait déjà percé à jour à l'époque. Sa façon de dépeindre ce sosie d'Hitler alors même que la guerre faisait rage en Europe est d'autant plus impressionnante. Il utilisa l'humour pour aborder les sujets des juifs et de leur enfermement dans des camps, de la guerre, du nazisme et de la folie d'un homme qui atteint sont paroxysme dans la scène du ballon. Voyez vous-même :




Voici la retranscription du discours du barbier juif joué par Charlie Chaplin dans la vidéo ci-dessus :

A Jewish Barber aka the Dictator : I'm sorry, but I don't want to be an emperor. That's not my business. I don't want to rule or conquer anyone. I should like to help everyone if possible; Jew, Gentile, black man, white. We all want to help one another. Human beings are like that. We want to live by each other's happiness, not by each other's misery. We don't want to hate and despise one another. In this world there is room for everyone, and the good earth is rich and can provide for everyone. The way of life can be free and beautiful, but we have lost the way. Greed has poisoned men's souls, has barricaded the world with hate, has goose-stepped us into misery and bloodshed. We have developed speed, but we have shut ourselves in. Machinery that gives abundance has left us in want. Our knowledge has made us cynical; our cleverness, hard and unkind. We think too much and feel too little. More than machinery, we need humanity. More than cleverness, we need kindness and gentleness. Without these qualities, life will be violent and all will be lost. The airplane and the radio have brought us closer together. The very nature of these inventions cries out for the goodness in men; cries out for universal brotherhood; for the unity of us all. Even now my voice is reaching millions throughout the world, millions of despairing men, women, and little children, victims of a system that makes men torture and imprison innocent people. To those who can hear me, I say, do not despair. The misery that is now upon us is but the passing of greed, the bitterness of men who fear the way of human progress. The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish. Soldiers! Don't give yourselves to brutes, men who despise you, enslave you; who regiment your lives, tell you what to do, what to think and what to feel! Who drill you, diet you, treat you like cattle, use you as cannon fodder. Don't give yourselves to these unnatural men - machine men with machine minds and machine hearts! You are not machines, you are not cattle, you are men! You have the love of humanity in your hearts! You don't hate! Only the unloved hate; the unloved and the unnatural. Soldiers! Don't fight for slavery! Fight for liberty! In the seventeenth chapter of St. Luke, it is written that the kingdom of God is within man, not one man nor a group of men, but in all men! In you! You, the people, have the power, the power to create machines, the power to create happiness! You, the people, have the power to make this life free and beautiful, to make this life a wonderful adventure. Then in the name of democracy, let us use that power. Let us all unite. Let us fight for a new world, a decent world that will give men a chance to work, that will give youth a future and old age a security. By the promise of these things, brutes have risen to power. But they lie! They do not fulfill that promise. They never will! Dictators free themselves but they enslave the people. Now let us fight to fulfill that promise. Let us fight to free the world! To do away with national barriers! To do away with greed, with hate and intolerance! Let us fight for a world of reason, a world where science and progress will lead to all men's happiness. Soldiers, in the name of democracy, let us all unite! Hannah, can you hear me? Wherever you are, look up Hannah! The clouds are lifting! The sun is breaking through! We are coming out of the darkness into the light! We are coming into a new world; a kindlier world, where men will rise above their hate, their greed, and brutality. Look up, Hannah! The soul of man has been given wings and at last he is beginning to fly. He is flying into the rainbow! Into the light of hope, into the future! The glorious future, that belongs to you, to me and to all of us. Look up, Hannah. Look up!

Mais je crois que je vous reparlerais du Charlot car ce soir j'ai rendez-vous avec Les temps modernes. Critique du Taylorisme en perspective.

mardi 17 novembre 2009

Annie Leibovitz's "Killers Kill, Dead Men Die", the Film Noir Series



Après avoir abordé la période Disney d'Annie Leibovitz dans un précédent post, je vous présente de nouveaux travaux de ce génie photographique. C'est d'ailleurs avec cette série que j'ai découvert cette photographe. Voici le Portfolio Hollywood 2007 pour le magazine Vanity Fair. Les photos racontent le meurtre du détective Oscar (Bruce Willis) sous fond de film noir. Au fil des clichés, nous tentons de découvrir qui est le coupable, jusqu'à la Grande Révélation Finale.

Bruce Willis (Oscar, the Gumshoe), Ben Affleck (Dan O’Bannion, the Shamus) et Tobey Maguire (Jimmy).

Kirsten Dunst (Laura Lydeker, the Heiress), Bruce Willis et James McAvoy (Sam Brady, the Shutterbug).

Rinko Kikuchi (Tamiko Ohira, the Queenpin), Abigail Breslin (the Orphan), Bill Nighy (Abelard), Penelope Cruz (Doña Perfecta, the Songbird) et Ben Affleck.

Sharon Stone (Estelle Willisford, the Society Dame), Anjelica Huston (Greeley-Waddington, the Society Broad), Diane Lane (Ethel Barringsley, the Restless Wife).

Alec Baldwin (James Archer, the Homicide Detective), Jennifer Connelly (Muriel Slade, the Informer), Aaron Eckhart (Mack Shaughnessy, the Cop).

James McAvoy, Jennifer Hudson (June Holliday, the Trush), Jessica Biel (the Lady in Red), Patrick Wilson (the Pretty Boy), Kerry Washington (the Debutante), Adam Beach (the Swell), Derek Luke (the College Boy), Amy Adams (the Society Girl) and Evan Rachel Wood (Betty).

Pedro Almodóvar (the Club Owner) et Penelope Cruz.

Jessica Biel, Djimon Hounsou (Sugar Foot Robinson, the Champ), Sylvester Stallone (Mike “Tiny” Galento, the Trainer), Robert Downey Jr. (Simmons, the Boxer), Forest Whitaker (Magic Pete, the Corner Man) et Tobey Maguire.

Naomi Watts (Rebecca Lydeker, the Skirt) et Peter O'Toole (James O’Hanlon, the Watchman).

Judi Dench (Alma, the Maiden Aunt) et Helen Mirren (Tilda Lydeker, the Aristocrat).

Edward Norton (Sloan, the Undercover Cop), Kate Winslet (Minsky, the Undercover Lday Cop), Robert de Niro (Marlon Doppel, the Racketeer), Jennifer Connelly, Helen Mirren et Julianne Moore (the Mystery Woman).

Diane Lane, James Franco (Robert Barringsley, the Unsuspecting Husband), Tobey Maguire, Jessica Alba (Lydia, the Kid Sister), Kirsten Dunst et Robert Downey Jr.

Helen Mirren et Kate Winslet.

Jack Nicholson (the Killer).

Pour plus de détails et des interviews, allez faire un tour sur le site officiel du magazine.
Sinon pour en revenir à Miss Leibovitz, je reparlerais d'elle et notamment de sa série de photo "La Belle et la Bête" avec Drew Barrymore ou encore "Alice au Pays des Merveilles" avec Keira Knightley, voire le "Portfolio Hollywood 2009" avec les duos Réalisateur-Acteur. Encore de beaux clichés en perspective !