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mercredi 28 décembre 2011

The Girl With The Dragon Tattoo - My Review pleine d'amour pour Lisbeth Salander



Comme chaque mardi, c'est cinéma time. Aujourd'hui je me suis donc fait plaisir en allant voir le feel bad movie de noël, alias le dernier Fincher. Il s'agit d'un remake du premier volume de la trilogie suédoise à succès Millenium, qui avait également donné lieu à une adaptation qui date de 2009. Je n'ai jamais été intéressé par ce phénomène littéraire qui avait fait grand bruit il y a deux ans, mais les bandes annonces magistrales de la version filmique 2011 ont tout chamboulées. Mais allons droit au but avec mon ressenti, brut à la sortie de la salle.
Je ne suis peut être pas autant tombé en amour de ce film que j'ai pu l'être de The Social Network l'année dernière, mais je suis définitivement tombé sous le charme de Lisbeth (et de son interprète Rooney Mara) et cela dès les premières secondes de son apparition à l'écran. On vibre pour elle devant tant de dureté à son égard, et au contraire quand elle s'ouvre progressivement au personnage du journaliste Mikael Blomkvist (Daniel Craig, dont j'avais oublié combien il pouvait être plus que charmant). L'actrice est aussi magnétique que méconnaissable dans la peau de la hacker en herbe. On est tellement hypnotisé par son personnage que cela vous habite encore à la sortie de la projection, même dans le froid et sous la pluie, en train de coucher sur papier ces quelques lignes. Certains trouve qu'elle a un comportement qui tend parfois aux limites de l'autisme. Pour moi c'est juste une fille qui a dû faire face à beaucoup merdes tout au long de sa vie et a trouvé un moyen de gérer tout ça à sa manière, en se coupant du monde et des autres, limitant au minimum ses contacts avec autrui. Jusqu'à l'entrée en scène du journaliste, qui part certains côtés est son reflet au masculin, tant leurs deux esprits semblent fonctionné en symbiose. Même si celui de Blomkvist fonctionne un peu plus au ralenti, mais nous ne pouvons lui en vouloir. Après Lisbeth est unique. Elle ne cherche pas à plaire à quiconque. Elle reste fidèle à elle même. C'est un symbole de notre société à elle toute seule, qui va rejoindre le panthéon des femmes fortes de la filmographie de Fincher.



Le montage de Kirk Baxter et Angus Wall est excellent, alternant intelligemment entre les deux héros, qui sont intimement liés. Ils sont la force vive de l'histoire, en particulier Lisbeth qui vole chacune des scènes où elle apparaît. Difficile de reconnaître celle qui plaque Zuckerman au début de The Social Network (et oui, même actrice). Elle paraît si fade et conventionnelle avec ses gentils longs cheveux sages. Quelle promotion plus que magnifique ici pour Miss Mara. Mais Daniel Craig ne se débrouille pas trop mal avec son personnage, aux antipodes du sans peur 007. Je repense notamment à l'horrible scène du chat, qui ne ménage pas le spectateur, comme quelque autres durant le film. Mais nous y reviendrons. Le reste du casting est aussi excellent, notamment Christopher Plummer, que l'on aurait aimé voir plus.



Le montage donc alternant entre Lisbeth, le journaliste et l'enquête est électrique et vous accroche à votre siège. J'ai pu personnellement pleinement tester le mien, "à bascule" (privilège de la projection UltraAVX, supposément avec un écran plus grand, un meilleur son et siège réservé) tout au long du film. Tantôt en arrière pour prendre un peu de distance avec certaines images difficiles, tantôt penché en avant pour être au plus près de l'enquête.
Dès le générique (voir le site Fubiz.net) conçu par le studio Californien Blur, vous êtes mal à l'aise, comme lorsque l'on rencontre la fille du titre pour la première fois. Cette entrée en matière, sous fond de Immigrant Song par Trent Reznor's and Karen O (que l'on entendait dans les divers trailers) m'a fait penser à la promotion qui a été faite pour la série de FX American Horror Story. En tous les cas, ce générique rempli sa part du contrat : faire comprendre au spectateur que nous n'allons pas regarder une banale enquête policière nordique, un quelconque remake, mais une nouvelle œuvre du génie Fincherien. En tous les cas, Immigrant Song et le reste de la BO vous habite au point de prendre possession de votre corps et ce encore bien après la projection. Au point de vous retrouver à taper nerveusement du pied dehors, devant le cinéma. Et vous surprenez à vous comporter quelque peu comme l'héroïne.



Personnellement, je n'avais rien à faire du phénomène Millenium avant que David Fincher s'intéresse au projet. Et maintenant, il m'a conquise au point que j'ai d'ores et déjà réservé le premier tome de la trilogie à la bibliothèque de Montréal. J'ai besoin de mon fixe de Lisbeth. Je suis en manque. Voir les adaptations suédo-danoise ne m'intéressent pas. Surtout quand on compare la qualité de réalisation, du jeu des acteurs, des décors. Certes le budget n'est pas le même, mais je suis persuadé que même un faible budget n'aurait pas raison du talent visionnaire de Fincher. De plus, pour moi il n'y a qu'une Lisbeth, et c'est celle interprété par Rooney Mara.



Pour en revenir à l'enquête à proprement parlé, elle est captivante. Certains trouveront qu'il y a quelques invraisemblances. Personnellement, je n'ai rien vue tellement j'étais plongé dans l'intrigue. Le film est très long (2h38) et pourtant on ne sent pas le temps passé. C'est un plaisir de voir Lisbeth et Blomkvist assemblés chacun de leur côté, puis ensemble, les pièces du puzzle. Ils se complètent, s'enrichissent l'un l'autre. Sans parler de leur "couple" improbable qui fonctionne à merveille. Ici c'est elle qui porte la culotte, le soigne après son agression, pour ensuite initier le tout en se "jetant" sur lui (afin d'ôter la soupape du choc post-traumatique qui s'annonce), ou encore quand elle sauve Blomkvist puis (après un poli "May I kill him?") se lance magistralement à la poursuite de son agresseur.



Certaines scènes peuvent se montrer très difficiles à regarder, entre les images des différents meurtres ou la scène de viol de l'héroïne, sans parler de celle de sa vengeance. Là encore le travail de réalisation et le jeu d'acteur (mention spéciale à Miss Mara) complète le tableau pour les rendre encore plus intense. Rien ne nous est caché, que ce soit la nudité ou la violence, nous avons droit à la totale, ce qui est "rafraîchissant" contrairement à ce que Hollywood à l'habitude de nous proposer.



Le film a été tourné en Suède, ce qui colle parfaitement au climat ambiant. Les teintes gris-bleu de l'image, et le fait que l'intrigue prenne place en hiver sous la neige (en opposition au soleil estival des flashs-back) nous plongent encore plus dans l'intrigue. Chaque image, chaque plan ont été pensés et cela se voit à l'écran. Même si le travail accompli par Fincher semble quelque peu en deçà de celui fait sur The Social Network, The Girl With The Dragon Tattoo reste néanmoins une œuvre de qualité bien supérieur à la moyenne ambiante, qui repousse les limite du cinéphile averti qui sommeille en nous. Rendant ce film encore plus une expérience de cinéma et l'un des meilleur long métrage de cette année.



Mes seules complaintes à l'encontre du film :
- TROP de placements produit avec une absence totale de subtilité. Peut être était-ce le plus grand écran qui les rendait encore plus énorme. Par exemple dans une scène, en l'espace de trente secondes, Liesbeth va chercher du Coke dans son frigo, allume son MacBook Pro de chez Apple, va sur Google faire des recherches, puis atterries sur Wikipedia, tout ceci en mangeant son Happy Meal bien sûr...
- le pseudo-accent de certains personnages, notamment celui de la rédactrice en chef du journal Millenium, interprété par Robin Wright.



CONCLUSION : Lisbeth. Lisbeth. LISBETH. À elle toute seule, elle et son interprète Rooney Mara valent le détour. Elle fait dorénavant partie de ces femmes pour qui je développe un amour quasi lesbien tellement le talent transparaît de leur personne. I Love You Lisbeth! Elle mérite amplement pléthore de nominations et récompenses pour son travail accompli dans ce film. C'est bien simple, Miss Mara est Lisbeth Salander. Elle éclipse littéralement chacun de ses interprètes, au point que l'on en oublierait presque que Daniel Craig est supposément le héros. Le duo qu'ils forment fonctionnent au diapason dans ce film mené de main de maître comme toujours par David Fincher. Il y a un an je déclarais un amour sans vergogne et demandait la main de ce dernier (ici). Cette fois, je ne crois pas qu'il m'en voudra si je lui préfère l'héroïne.
Pour le reste, l'enquête qui vire au thriller sous fond de paysages nordiques enneigés est aussi palpitante que déroutante. Vous restez accrochez à votre siège et ne voyez pas les 2h38 passer. Certaines scènes sont très difficiles à regarder, mais brillamment orchestrées. Le montage est acéré, les images et plans de haute qualité, accompagnés d'une score qui épouse au plus près l'intrigue, sans parler du reste du casting cinq étoiles. Un seul regret, que tout ce petit monde n'est pas enchaîné dans la foulé avec le 2 et 3, car à la fin du film on ne veut pas laisser partir Lisbeth. Le manque se fait sentir. Seule solution, aller à la bibliothèque pour pseudo-combler cela.

dimanche 21 novembre 2010

The Social Network - My Review : David Fincher marry me!


Synopsis (AlloCiné) : Une soirée bien arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg), un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d'un écran à l'autre d'abord à Harvard, puis s'ouvre aux principales universités des États-Unis, de l'Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier... Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s'est imposé comme l'une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l'amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux...

C'est l'adaptation du roman The Accidental Billionaires: The Founding Of Facebook, A Tale of Sex, Money, Genius, and Betrayal (La revanche d'un solitaire - La véritable histoire du fondateur de Facebook) de Ben Mezrich, publié en 2009.


Bordel, ce que j'aime David Fincher. Je ne me lasserais jamais de le dire encore et encore. Cela fait des années que ça dure, depuis ma découverte de Fight Club (l'un de mes films préférés EVER) : une monumentale claque. Depuis il n'a cessé de créer avec Panic Room (claustrophobiquement superbe), Zodiac (un orgasme cinématographique de par la présence de trois de mes acteurs favoris : Jake Gyllenhaal, Robert Downey Jr., Mark Ruffalo), ou encore L'Étrange histoire de Benjamin Button (des effets visuels impressionnants au service d'une histoire hors du commun. Cate Blanchett toujours aussi somptueuse, mais la présence de Brad Pitt m'empêche d'adorer ce film.).
Quand j'ai donc appris que le sujet du prochain projet de Fincher portait sur Facebook et son créateur, je n'en ai à vrai dire pas pensé grand chose (contrairement à beaucoup qui se demandaient comment il pourrais capter notre attention avec un tel sujet) car l'important était uniquement que nous allions prochainement découvrir la dernière création sortie de l'esprit de ce génie en puissance. D'ailleurs, dès que fût dévoilé le premier poster, en juin dernier, l'impatience n'a fait que s'accroître.


L'unique ami, Eduardo Saverin (Andrew Garfield)
et Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg).

Après la semaine dernière où j'ai pu découvrir le deuxième film réalisé par Ben Affleck, The Town, me voilà donc de retour au petit cinéma de Retiers (qui décidément sait se montrer audacieux et diversifié dans sa sélection, bien qu'il ne soit qu'un petit cinéma associatif. La culture n'a pas de limite.) pour voir The Social Network à l'ancienne. Ce qui devient, soyons honnêtes, de plus en plus rare à l'heure actuelle. Néanmoins ce film fait partie de ceux qu'il faut voir dans les salles obscures. À l'image de Inception, c'est un long métrage qui prouve que le cinéma peut être intelligent et tout aussi diablement exaltant et divertissant.


Eduardo Saverin (Andrew Garfield), Dustin Moskovitz (Joseph Mazzello)
et Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg).

Vous sortez de la salle, impressionné (encore une fois) par la maîtrise de ce cher David et absolument exciter comme une puce. C'est à cela que l'on reconnaît un grand film : un scénario (made in Aaron Sorkin aka le créateur de la série À la Maison Blanche (The West Wing)) impeccable avec des répliques piquantes à souhait et un rythme soutenu tout au long des deux heures, un montage implacable allié à une musique (composée par Trent Reznor et Atticus Ross) qui participe à créer une ambiance bien particulière, sans parlé du casting sans fausses notes (mention spéciale à Jesse Eisenberg, charismatique en diable, il porte le film sur ses épaules avec une facilité déconcertante). Par son jeu, il a sur rendre Mark Zuckerberg détestable, insupportable, arrogant, imbu de sa personne, au summum de la nerd attitude (et c'est plutôt une insulte pour tous les nerds du monde entier), par moment un énorme con associal ; et dans les cinq dernières minutes du film plus humain, assez pathétique et finalement seul au monde. Ce qui est un paradoxe pour celui qui a crée un site/une machine à "amis". Pour beaucoup, cet acteur est une révélation, pour ma part, pas réellement. Cela remonte probablement à sa participation à la série La famille Green (qui révéla également Anne Hathaway) dont la diffusion en France remonte à 2001. Dernièrement nous avions pu le voir en 2008 dans Adventureland, et l'année dernière dans Bienvenue à Zombieland. Il est généralement plus habitué au cinéma indépendant. C'est pourquoi il restait inconnu (jusqu'à aujourd'hui) du grand public mais pas de moi, en grande fan de films confidentiels que je suis.

Eduardo Saverin (Andrew Garfield), Dustin Moskovitz (Joseph Mazzello),
le poulet et Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg).

Autre acteur de plus en plus incontournable depuis Boy A, Andrew Garfield qu'il est impossible de ne pas apprécié vue qu'il joue le rôle de l'ami trahie. Il sera encore plus difficile de passé à côté vue qu'il reprends le rôle de Peter Parker/l'homme araignée dans le reboot de Spider-Man, prévu pour 2012. En grande fan du comics et des films de Sam Raimi, je serais au rendez-vous.
Enfin, ce fût l'occasion de revoir Joseph Mazzello qui était absolument inoubliable dans la mini-série The Pacific. Au point d'ailleurs de m'être sentie quelque peu frustrée devant son rôle plus limité dans The Social Network.
J'ai également eu le plaisir de croiser, le temps d'une scène, Wallace Langham alias la fouine Hodges dans CSI, Vegas (la seule, l'unique) dans le rôle de l'un des investisseurs d'un demi million de $. Mais aussi l'actrice Rashida Jones, que j'ai pu voir, notamment, dans le film I Love You, Man et la série The Office. Elle joue actuellement dans le dérivé de ce dernier Parks and Recreation. Dans le film, elle interprète l'une des avocates chargés de la défense de Zuckerberg.



Enfin dans le lot des prestations plus qu'inspirées, l'acteur Armie Hammer a eu double dose de travail puisque j'ai découvert qu'il interprétait en réalité Cameron Winklevoss et Tyler Winklevoss. Les jumeaux ne forment en réalité qu'une seule et même personne. Impressionnant. Généralement les effets spéciaux et autres trucs pour ce genre de supercherie, je les repère à trois kilomètres donc chapeau bas Mister Fincher. Il faut néanmoins savoir que dans les scènes où les deux frères étaient visibles à l'écran, Armie Hammer était aidé de Josh Pence pour donner le change. Ensuite le visage de Hammer était apposé digitalement sur celui de Pence. Double travail donc pour Armie qui modula son jeu en fonction du frère qu'il incarnait (voir l'analyse du langage du corps par le Dr. Lillian Glass). Néanmoins, les deux acteurs ont dû travailler en amont pour agirent comme deux vrais jumeaux, notamment au niveau de la diction et des gestes qui devaient se compléter.

Divya Narendra (Max Minghella), et les frères jumeaux Winklevoss
(Armie Hammer et sa doublure Josh Pence).

Au final donc, du bon, que dis-je du TRÈS bon David Fincher. Absolument maîtrisé. La narration déstructurée était une très bonne idée pour maintenir l'intérêt du spectateur, dès le début du film. Mélanger les procès opposant Mark Zuckerberg vs. l'ex-meilleur ami Eduardo Saverin, Mark Zuckerberg vs. les Winklevoss twins & Max Minghella et les moments prenants place à Harvard ou en Californie.
Le scénario est un pure bijou grâce à l'écriture, un mélange satiro-comique tout en finesse que nous devons à la plume du brillant Aaron Sorkin. Je pense, entre autre, au ping-pong verbal des jumeaux. Sans parler du ton de certaines scènes comme notamment la pseudo-réconciliation de Zuckerberg & Eduardo alors que la copine de ce dernier met le feu au cadeau qu'il lui a offert. Ou encore la conversation entre Zuckerberg & Sean Parker, dans la boîte de nuit, parfaitement orchestré sous fond de musique entêtante qui prend presque le pas sur ce qu'ils sont entrain de se dire. Cette scène n'est pas sans me rappeler celle aux tons bleutés dans 25th Hour, avec Edward Norton.
Enfin, la musique apporte beaucoup à l'ambiance qui sait se montrer électrique voir même oppressante par certains moments. Au point que vous ressortez de la salle tout excité, comme après un fix d'une drogue quelconque (non pas que je sache l'effet que cela face, ce n'est que pure spéculation).
Le film reste coincé dans votre tête bien après le visionnage. Un pure plaisir jouissif qui s'ajoute à celui de la semaine dernière. Décidément, je m'estime très chanceuse, cinématographiquement parlant. C'est vraiment le pied quand c'est si bon. C'est grâce à ce genre de productions qu'il est encore très agréable de payer une place de cinéma.

Le scénariste Aaron Sorkin et le réalisateur David Fincher.

Emily to Mark Zuckerberg: You’re going to be successful, and rich. But you’re going to go through life thinking that girls don’t like you because you’re a nerd. And I want you to know, from the bottom of my heart, that that won’t be true. It’ll be because you’re an asshole.

samedi 19 juin 2010

The Social Network by David Fincher, premier poster et autres trailers


Hier fut dévoilé la première affiche du prochain film d'un des réal que j'ADORE, à savoir David Fincher. Dans The Social Network, il traitera de la vie des deux créateurs du site communautaire qui n'est plus à présenter. L'histoire est basée sur le roman de Ben Mezrich The Accidental Billionaires, à propos de la fondation de Facebook: "A Tale of Sex, Money, Genius and Betrayal."
On retrouve sur ce premier poster l'acteur Jesse Eisenberg (Zombieland, Adventureland, Cursed, The Village) qui interprète le co-fondateur Mark Zuckerberg, étudiant du campus d’Harvard à l'époque. Justin Timberlake joura, quant à lui, l'ami de Zuckerberget autre co-fondateur Sean Parker, qui a également créé Napster, mais aussi le britannique Andrew Garfield (Boy A, L'Imaginarium du docteur Parnassus) dans le rôle de l'autre co-fondateur Eduardo Saverin.
"You don't get to 500 millions friends without making a few enemies" : "On ne parvient pas à 500 millions d'amis sans se faire quelques ennemis". Cela promet de découvrir des choses intéressantes mais il faudra être patient vue que le film devrait sortir le 1er octobre prochain aux USA. En attendant, vous pouvez recommander le film sur Facebook via le site officiel du film...


Le co-fondateur Mark Zuckerberg.

ACTUALISATIONS (26 juin) : le premier teaser trailer, qui ne montre aucune images du film, mais juste des extraits audio. En bref, le teaser de base habituel.



(9 juillet) : le teaser trailer... B, qui n'en montre pas beaucoup plus, mais bon.


(15 juillet) : le trailer, avec ENFIN les premières images du film. La musique que l'on peut entendre est une reprise de Creep de Radiohead, interprétée par Scala & Kolacny Brothers.

mercredi 18 mars 2009

The VERY Curious Case of Benjamin Button - My Review

Sur cette affiche, on retrouver les mots Life en filigrane,
l'un à l'envers (Button) et l'autre à l'endroit
(Daisy et nous tous), derrière le titre.

Je viens tout juste de découvrir ce film, samedi dernier. J'étais plus qu'impatiente de voir la dernière réalisation de David GOD Fincher. Je vénère ce type depuis Fight Club. Je suis une grande fan de tous les effets visuel que ce réalisateur a su apporter dans chacun de ses films. C'est sa troisième collaboration avec Brad Pitt. Pour ceux qui ne me connaisse pas, autant dire que Pitt n'a absolument aucun effet sur ma personne. Savoir qu'il serait le héros du film n'a pas provoqué les gloussements hystériques similaires à ceux de certaines demoiselles dans la salle de cinéma. Je voulais voir ce film pour Fincher et uniquement pour cette raison. Je dois bien avouer que pour les effets visuels cinématographiques dont lui seul a le secret, je me suis trompé de film. Benjamin Button est l'œuvre de la maturité diront certains, pour Fincher l'histoire de cet homme hors-normes nécessitait cette sobriété. L'histoire et la qualité des acteurs parle d'elle même, pas besoin de fioritures. Néanmoins, je n'arrive pas à le qualifier de chef d'œuvre. Je ne sais pourquoi. Est-ce que mon mon manque d'enthousiasme à l'égard du Brad y est pour quelque chose ? Lors de la projection du précédent film de Fincher Zodiac, c'était comme si Noël/Anniversaire étaient tombé le même jour : l'un de mes réal. fétiche mettant en scène trois des acteurs les plus talentueux (membres assidues de mon TOP 5) Jake Gyllenhaal (dont j'étais fan bien avant toute la folie Brokeback Mountainesque, à savoir depuis Donnie Darko), le toujours généralissime Robert Downey Jr (depuis Ally McBeal) et Marc Ruffalo (depuis Ma Vie sans Moi et qui m'a rendu éprise de désir dans In the Cut).

Idée simple pour les affiches : présenter le titre du film,
le nom des acteurs et le mot Life
en filigrane à l'envers, comme la vie de Button.

Néanmoins, force est de reconnaître que Mister Pitt nous donne ici sa plus belle prestation. Une heure s'écoule avant que nous ne le découvrions et il nous quitte quelque temps avant la fin du film. Tel un fantôme qui habite ces lieux pour on ne sait quelle raison et disparaît toute aussi mystérieusement. Mystère, c'est le maître mot qui caractérise Button. Cet être exceptionnel, différent des autres et qui n'aspire qu'à pouvoir être normal ne serais-ce que temps. L'histoire est rendue toute à fait crédible grâce à la magie du maquillage et des effets spéciaux que je tiens à saluer. Car tout ceci n'aurait pu être possible sans eux et je suppose qu'ils furent responsables d'une grande partie du budget du film (150 millions de $$). Mais cela en valait la peine. Quand on suit Button jeune, enfin... vieux, enfin... jeune dans un corps de vieux, et qu'au travers d'un regard on reconnais celui de Pitt. Impressionnant. Magique. À l'image de ce petit être qui, contre toute attente, va vivre et se créer sa propre existence, son propre droit à la vie comme tout à chacun. Je me suis sentie réellement proche du personnage (comme beaucoup je présume). Les étapes par lesquelles il doit passer. Créer sa propre chance avec les cartes qu'on lui a donné au départ. Not easy! Plusieurs fois, durant le film, j'ai eu la larmichette à l'oeil. OK plus qu'une larme. Cet est si touchant. Ces gens qui l'ont aimé durant sa vie sont tous plus incroyables les uns que les autres et une grande leçon d'humanité, à commencer par celle qui deviendra sa mère. Cette femme qui a su, instantanément, voir le beau en ce petit être. C'est une déesse des temps modernes. Nous devrions tous en prendre un peu l'exemple et apprendre à être plus tolérant.


Cate Blanchett n'est pas en reste, dans un de ses plus beaux rôles. Elle n'a jamais été aussi belle et gracieuse que lorsqu'elle danse dans ce film.


C'est intéressant de voir le mot "Life" qui apparaît sur les affiches en filigrane derrière le titre, alors que tout au long de sa vie le héros est confronté à la mort. Enfant, il a l'apparence d'un vieillard et son univers une maison de retraite. Puis tout au long de sa vie, les êtres qui lui sont cher l'abandonne. Sans parler de la narration avec le personnage de Daisy, qui raconte l'incroyable histoire de Benjamin Button à sa fille sur son lit de mort. La mort nous entoure durant toute l'histoire. D'ailleurs Fincher le dit lui-même : c'est une histoire sur la mort. Là où Pitt disait : c'est une histoire d'amour. Les deux ont raison, c'est une histoire d'amour entouré par la mort qui n'aspire qu'à une chose avoir la chance de pourvoir vivre cet amour.