jeudi 20 décembre 2012

Des promos de séries qui font envie pour 2013

Voici deux séries que j'attends avec impatience, parce que sérieusement depuis la rentrée, il n'y a rien qui fasse frétiller les papilles, sursauter d'excitation et d'anticipation semaine après semaine. Même Homeland qui était des plus palpitante et renversante durant la saison 1 et la première moitié de la deuxième se ramollie un peu du bout du genoux. Et puis les autres, qui ont fait leurs preuves par le passé, se ramollissent avec l'âge. Toutes les bonnes choses ont une fin on dirait.

C'est pour cela que j'attends avec impatience janvier prochain pour Shameless, dont voici deux promos très axés contes de fées, à l'image du poster ci-dessous. La première est un stop-motion look de l'histoire de la série sous forme de flip-book et l'autre c'est Fiona qui nous fait une présentation de sa propre version de fin de conte de fées.




Mais surtout mars pour la saison 3 de Game of Thrones que les producteurs nous parlent depuis le début comme promettant d'être bloody fantastic. Littéralement. Je sens que les scénaristes vont encore me briser le cœur. En attendant, ce premier behind the scenes/interviews me rend déjà folle d'impatience, alors je n'imagine pas le premier vrai trailer, et encore moins le season premier. À m'en faire pipi dessus. Pardon, c'est absolument d'aucune finesse et je m'en excuse, mais cette série est une véritable perle pas suffisamment récompensée par ses pères tellement qu'elle est merveilleusement brillante que s'en est aberrant!!! Si vous n'avez pas encore succombé, rattrapez immédiatement votre retard. Vous avez largement le temps de vous mettre à jour et de tout savoir sur la grande, la magnifique famille Stark. Et Tyrion.

The Perks of Being a Wallflower - My Review


Synopsis :  Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un "loser". En attendant, il reste en marge - jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, l'amour… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui.


La bande annonce avait retenu mon attention de fan de cinéma indépendant américain. Et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai retiré de la projection une grande satisfaction, au delà de mes attentes de bases. L'un de mes coups de cœur de cette année. Rebaptisé bêtement (comme c'est trop souvent le cas) pour le marché français Le monde de Charlie, qui fait d'ailleurs penser à un million de titres approchants. C'est généraliste et réducteur à la fois. Surtout comparé au titre original qui fait référence à l'état émotionnel et relationnel du héros dans sa vie au quotidien (que ce soit au lycée ou en famille) faisant partie de "la tapisserie".


Adapté du roman plus ou moins auto-biographique de Stephen Chbosky intitulé en français Pas Raccord (titre tout aussi déplorable, bien qu'un peu plus en lien avec l'original, mais passons), que j'ai maintenant très envie de lire. L'auteur a voulu s'éviter la déception de voir son bébé adapté sur grand écran, ce qui est souvent synonyme d'édulcoration de l'intrigue et des personnages. Quoi de mieux donc que de réaliser son livre soi-même pour restituer au mieux l'univers que l'on a crée. En ça le film français La Délicatesse était pour moi une réussite. Mais ce n'est pas toujours le cas, car écrire une histoire et la lettre en image sont deux métiers bien différents qui ne vont pas forcément de pair. En cela Chbosky s'en sort relativement bien.

Grâce notamment à un excellent choix de casting, particulièrement son trio de tête. Ils sont chacun un visage plus ou moins connu. Vous les ayez déjà croisé dans un autre film indie, un blogbuster raté ou une saga magique mondialement lue et vue.


Commençons donc par Logan Lerman, le bien nommé Charlie pour le moins introvertie suite à la perte de quelqu'un qui lui était très proche. Élément qui va avoir un effet boule de neige, faisant ressortir bien autre chose. Mais cela je vous laisse le découvrir. En bref ce n'est pas que l'éternelle histoire de l'ado en recherche identitaire. L'acteur se montre d'ailleurs très juste pour rendre des plus crédibles toutes les émotions qu'il traverse. Contrairement à ce que son jeu pouvait laisser présager pour ceux qui avaient vu le très moyen Percy Jackson. Une autre adaptation de bouquin. Décidément Hollywood ne sait vraiment faire plus que ça. Pour ma part, je l'avais découvert dans la série Jack & Bobby, trop vite avortée où il était très doué, surtout pour son jeune âge, entouré d'un ensemble d'acteurs des plus irréprochables : Matt Long (aperçu dans The Newsroom), Christine Lahti, John Slattery (qui a été depuis consacré grâce à Mad Men) ou Bradley Cooper (Alias, et maintenant au cinéma depuis le succès de Very Bad Trip. Dernier exemple, Silver Linings Playbook, où il livre une performance ROYALE de folie)...


Ensuite, mais non des moindres, nous retrouvons l'excellent Ezra Miller. Ici il rivalise de cabotinage et de charisme dans son rôle de l'ami gay qui entretien une lisais on secrète avec rien de moins que le capitaine de l'équipe de foot locale. Avec sa demi-sœur il fait fi de se peuvent penser les autres et entant bien se comporter comme bon lui semble et dire tout ce qu'il pense. Ce qui le rend immédiatement attachant. On rêverait tous d'avoir sa capacité de donner l'impression de ce les autres peuvent dire ou faire ne nous atteint. Il réveil la folie en chacun de nous pour que nous la portions tel un étendard, avec fierté. J'aurais adoré avoir un ami tel que lui au lycée. C'est libérateur et jubilatoire. J'ai hâte de voir quel sera son prochain rôle.


Enfin nous retrouvons une demoiselle que nous avons vue grandir au fil des dix dernières années dans son rôle d'Hermione Granger. Sous nos yeux elle est progressivement devenu une femme. Et moi qui n'aurais jamais cru pouvoir la dissocier de son rôle de sorcière, je fut la première surprise. On comprends tout à fait que Charlie succombe au charme de la demoiselle tant elle est à la fois attachante, drôle et pleine de grâce. Son duo avec le perso de Miller est excellent. Il fait ressortir la folie qu'elle nous avait caché depuis toujours.


Ce film, c'est aussi un bonheur pour les oreilles avec une BO que l'on meurt d'envie de posséder, particulièrement le morceau de Bowie qui fait "voler" nos héros. Séquence magnifique digne de ces petits moments magiques que le cinéma réussi à nous créer parfois.


Come on, let's be psychos together

mercredi 12 décembre 2012

Populaire - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Printemps 1958. Rose Pamphyle (Déborah François), 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard (Romain Duris), 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…


Un savant mélange du génie rétro à la française dans le style de OSS 117 ou de Potiche, saupoudré de folie compétitive, avec une pointe de romance. Ajoutez à cela un soucis de l'esthétisme propre aux années 50 poussé à son paroxysme par le réalisateur, Regis Roinsard, dont c'est le premier film. Et ce dès le générique très coloré, conçu clairement tel un hommage à ceux de Saul Bass qui était THE maître des génériques de films à l'époque où prends place l'histoire de Populaire. Ou encore Maurice Binder, qui a créé celui du film Charade avec Audrey Hepburn, mais aussi quatorze génériques des films de James Bond entre 1962 et 1989. On ne peut imaginer meilleur moyen pour se plonger tout de suite dans l'atmosphère so fifties...


Romain Duris s'essaie ici à la comédie. Ce qu'il ne réussi pas toujours durant le film. Ou peut être est-ce moi, qui n'arrivais pas à le dissocier de ses précédents rôles bien plus dramatiques. Il est néanmoins très touchant et attachant de ce rôle d'éternel second que ce soit dans son métier d'assureur ou dans le cœur de son amour de jeunesse. Tout ceci avant que Rose Pamphyle (excellente Déborah François) ne fasse irruption dans son bureau et ne bouleverse an jamais sa vie. Le compétiteur qui sommeille en lui se réveille alors dés que les doigts de la jeune provinciale se posent sur le clavier d'une machine à écrire. Il voit alors le potentiel et embarque alors sa secrétaire, et le spectateur par la même occasion, dans une compétition que nous n'aurions jamais pensé élevé au rang olympique. Et pourtant c'est la pure vérité. Néanmoins on ne peut s'empêcher de sourire quand le réalisateur succombe à l'envie de nous servir une scène de duel de tapage à la machine au ralenti. Comme toute œuvre sportive qui se respecte.


Ce film est une occasion de se replonger dans cette époque que la série Mad Men a élever au rang de perfection du vintage. Et Populaire n'a rien a envier à sa grande sœur télévisuelle tant le soucis de l'authenticité a été poussé à l'extrême pour le plus grand plaisir de Duris, et nous par la même occasion. Pour donner une idée chiffrée, le budget costumes atteignait 20% du total. Bien loin des 5% habituels. Et les acteurs ne sont pas en reste, entre monsieur qui a fait le pleins de films portraiturant la France d'alors pour faire sienne les habitudes de l'époque. Ou mademoiselle effectuant pendant des moins des cours intensifs de tapages à la machine à écrire (apprenant à fonctionner tout d'abord avec les dix doigts puis gagnant en vitesse), de piano et même de danse. Un entrainement digne d'une réelle athlète olympique.


Sans oublier la présence au casting de la superbe Bérénice Bejo, dans son premier rôle post-cataclysme artistien, toute auréolée de son son incroyable succès planétaire et de la pluie de récompenses qu'elle a reçu avec The Artist. Ici elle brille dans son rôle d'ex petit amie du personnage de Duris.
L'acteur qui interprète son mari, Shaun Benson, est tout aussi irrésistible avec son charme et son flegme américain. Sans oublier son so cute accent bien sûr. Pas étonnant que la belle l'est préféré au cocorico agent d'assurance.

Superbe affiche teaser du film, à l'image du générique coloré.

CONCLUSION : Un pure moment de vintage bonheur avec des acteurs habités par leurs rôles et un réalisateur plus qu'impliqué à faire de son premier long lettrage une merveille. Un pure hommage aux fifties pensé en détails. Sans oublier celui à la compétition de tapage à la machine à écrire depuis longtemps tombé dans l'oubli. Encore plus aujourd'hui alors que votre votre fidèle sujet ici présent achève d'écrire ces mots via le clavier tactile de son iPod... Un tout autre monde.

mercredi 21 novembre 2012

Smash, season 2 : premiers poster et promo


La deuxième saison de la série SMASH n'est prévue que le 5 février 2013, mais cela n'empêche pas NBC de lancer dès maintenant la promotion de cette dernière pour attiser en amont notre intérêt. Tout d'abord avec le poster présentant les membres du casting originel qui reste et en nous donnant un aperçu de tous  les nouveaux arrivants. S'en est suivi la première vidéo, diffusée originellement au milieu du télécrochet The Voice en début de semaine aux USA. S'en est suivi une sortie sur la toile d'une vidéo plus longue de 4 minutes que je vous présente ci-dessous. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça fait TRÈS envie. Le casting annonce des points lourds de la chanson et de la comédie tel que Jennifer Hudson à la voix toujours aussi magnifique, Sean Hayes (Will & Grace) que j'ai hâte de voir interagir avec Debra Messing, Jesse L. Martin (Law & Order), Jeremy Jordan (Newsies). Nikki Blonsky (excellente de charisme dans sa première expérience en tant que tête d'affiche du film Hairspray) et rien moins que Lizzie Minelli sont aussi prévu au casting. Alors moi je dis oui oui OUI.

vendredi 9 novembre 2012

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°100, discours de victoire & lettre à un président


Amérique, je crois que nous pouvons construire sur le progrès accompli et continuer à nous battre pour de nouveaux emplois, de nouvelles opportunités et une nouvelle sécurité pour la classe moyenne [...] Cela n'a aucune importance qui on est, d'où l'on vient, à quoi l'on ressemble et qui l'on aime. Cela n'a aucune importance qu'on soit noir, blanc, hispanique, ou asiatique, qu'on soit jeune ou vieux, riche ou pauvre, handicapé ou pas, gay ou hétéro, on peut y arriver en Amérique si on a envie d'essayer.


À occasion spéciale, C'EST LA CENTIÈME, citation spéciale. Et quoi de mieux qu'un extrait du discours de Barack Obama lors de la soirée de Victoire de mardi soir où il a été élu pour un second manda à la tête des États-Unis. Un message d'espoir et surtout d'ouverture d'esprit sur ce qui fait la mixité et la richesse des USA mais aussi, je veux croire, de notre monde en général.

Ce discours fait également écot à une autre information qui circule ces derniers jours. L'histoire d'une petite fille de 10 ans, Sophia Bailey Klugh, qui a écrit à son président, au sujet de ces deux papas et plus particulièrement concernant des camarades d'écoles qui se moquaient et jugeaient sa situation familiale. Dans sa lettre elle demande quelque conseils pour savoir quoi répondre à ces enfants qui ont visiblement été mal éduqués sur justement l'ouverture d'esprit à l'égard de la différence quelle qu'elle soit. Et la fillette a reçu une réponse d'Obama où il lui explique qu'aux Etats-Unis, il n'y a pas une seule famille pareille. Et dans notre pays, peu importe que l'on ait deux papas ou une seule maman, ce qui compte par-dessus tout est l'amour que nous nous donnons. [...] Notre différence nous unit. Toi et moi nous avons de la chance de vivre dans un pays où nous naissons égaux et ceci quelle que soit notre apparence physique, l'endroit où nous sommes nés ou qui sont nos parents. Une bonne règle de conduite est de traiter les autres de la manière dont tu aimerais qu'ils te traitent. Rappelle cette règle à tes camarades d'école, s'ils disent quelque chose qui te blesse.

Cliquez sur ces lettres pour pouvoir les lire plus en détails.

Mais ne croyez pas que le président nouvellement ré-élu répond ainsi à toutes les lettres qu'il reçoit. Sophia a ici reçu un petit coup de pouce de la part de l'un de ses deux papa qui a publié la lettre de sa fille sur son facebook pour que son message ne reste pas sans réponse. Mais je ne crois pas qu'il se serait attendu à en recevoir une si grande. Preuve encore une fois que Obama (et son équipe de petites mains s'occupant de ses réseaux sociaux) est un maître en la matière quand il s'agit de Facebook et autre Twitter, comme je l'ai déjà montré avec mon précédent post ici même.

Barack & Michelle got viral, ou le pouvoir d'une photo


S'il y a bien une vidéo que tout le monde a vue ces derniers jours, et ce à travers le monde, c'est bien celle-ci. Elle a été posté, accompagnée de ces simple trois mots "Four more years", sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) du président américain Barack Obama, le soir de sa ré-élection, mardi.

Cette fameuse photo qui a été prise à l'origine le 15 août dernier, en pleine campagne à Dubuque, en Iowa. Cette photo n'a pas été prise par le staff du président, mais par une photographe qui suit le chef d'état depuis longtemps, Scout Tufankjian. En effet, elle a publié en 2008 un roman-photo sur sa première campagne présidentielle : Yes We Can: Barack Obama's History-Making Presidential Campaign.
Et voilà que maintenant elle est l'auteur de la photo la plus virale de l'histoire des réseaux sociaux avec (à l'heure où j'écris ce message) :
4 193 337 Likes (dont moi-même) et 571 781 partages sur Facebook
802 239 retweets sur Twitter

Tout cet engouement médiatique fut également une aubaine pour la marque commercialisant la robe que porte ci-dessus Michelle la merveille et toujours élégante femme de l'homme politique. Car contrairement aux idées reçues, nous femmes du petit peuple pourrions également nous offrir cette robe de la marque Asos que Madame Obama visiblement affectionne, vue que ce n'est pas la première fois qu'elle arbore un vêtement de cette griffe. En allant faire un tour sur le site de la marque on découvre que la fameuse robe, depuis épuisée, ne coûtait que 23,61 € (au lieux des 69,45€ originels qui restaient encore tout à fait accessibles). Cela prouve que Barack sait définitivement s'entourer des bonnes personnes, à commencer par sa femme qui a la présence d'esprit de l'accompagner au fin fond des États-Unis habillée non pas dans du Dior-Chanel et consœurs, mais dans des vêtements dans lesquels la ménagère américaine moyenne (dans la limite d'un certain tour de taille bien sûr) pourra se reconnaître. Car rien n'est plus fort que l'identification. C'est ce qui a fait de Michelle Obama l'atout majeur incontestable de son mari durant toute cette campagne. Le fait que cette femme n'est qu'élégance quoiqu'elle porte ne gâche évidemment rien.

lundi 1 octobre 2012

Once Upon A Time Photoshoot pour la saison 2


Voici les photos promotionnelles du casting de la série féeriquo-réaliste Once Upon a Time de la chaîne américaine ABC. Cela me rappel le travail de Madame Leibovitz dont je vous ai déjà parlé ici à maintes reprises, et plus particulièrement sa série intitulée Disney Dream Portraits.
Et c'est pourquoi j'ai voulu le partager ici avec vous, même si j'ai suivi de façon très sporadique la première saison de OUAT pour des raisons de qualité autant des scénarios que celle, déplorable, des effets spéciaux.
Néanmoins, il faut savoir reconnaître que les photos ci-dessous sont magnifiquement réalisées et représentent bien ce côté conte de fées des temps moderne. Ou le parfait choc de deux mondes. Littéralement. Ce qui, pour le coup, me fait penser à la série de photos intitulée Fallen Princesses, de la canadienne Dina Goldstein. En particulier ici avec la photo de Prince Charming au milieu de la ville.

Cliquer sur l'ensemble de photos pour les voir de plus près.

dimanche 30 septembre 2012

West Wing Reunion - Walk and Talk the Vote pour Bridget Mary McCormack

Découverte faite via le site américain TV Fanatic. Il s'agit d'une vidéo crée dans le but de promouvoir la  candidate américaine Bridget Mary McCormack non pas à la présidence des USA mais pour la Cours Suprême du Michigan. Voir son site officiel ici. Et pour cela, elle a réuni pas moins que quasiment l'ensemble du casting de la mythique série The West Wing (À la Maison Blanche). Pour la petite anecdote, il faut savoir que l'un des membre du casting, Mary McCormack (qui jouait la Deputy National Security Advisor Kate Harpe) n'est autre que la soeur de la fameuse candidate politique. Une promotion cinq étoiles pour cette dernière.

En tous les cas, le moins que l'on puisse dire c'est que le casting de The West Wing est pas mal nostalgique ces dernières années, entre le numéro "Spécial Réunion" d'Entertainment Weekly fin 2010 (voir making-of du shooting photo ici), ou la blague concocté par le site Funny or Die en mai dernier que je vous avais d'ailleurs présenté ici même.
Je déplorais d'ailleurs l'absence de Bradley Whitford qui interprétait mon personnage préféré dans la série. C'est avec joie que je l'ai retrouvé dans la vidéo ci-dessous. Même si malheureusement j'ai ainsi constaté que les années n'ont pas été tendres avec lui et qu'il n'a pas très bien vieilli. Perdant au passage de son sex-appeal au passage. Dommage.
Toujours aucun trace également de Rob Lowe qui se croit visiblement toujours mieux que les autres et ne veut plus entendre parler de la série. À moins que tout ceci va à l'encontre de ses opinions politiques, même si j'en doute fortement.

Olivia Penpraze, 19 ans : un visage pour tous ces enfants tyranisés


C'est via Tumblr que j'ai découvert la tragique disparition de cette jeune américaine qui avait de multiples problèmes dans sa vie, dont le point de départ était toutes les méchancetés verbales qu'elle avait pu subir pendant des années au quotidien sur la toile, et qui l'ont conduit un stade grave de dépression avec de très (trop) nombreux passages à l'hôpital. Cette jeune demoiselle se prénommait Olivia Penpraze et n'avait que 19 ans. Toute la communauté Tumblerienne s'est retrouvé en émois face à ce qui est, tristement, un véritable phénomène de société. Chacun publiant/rebloguant photo/texte/etc la concernant, même si cela n'a rien à voir avec le thème général de leur Tumblr, pour montrer son soutien à la famille et aux personnes qui vivent le même calvaire.


Quand j'étais jeune je subissais ce genre de chose de la part de mes camarades. Mais une fois chez moi, j'étais en sécurité, à l'abris de tout ceci. Ce qui n'est hélas plus le cas pour les jeunes d'aujourd'hui, envahis jusque dans leur plus profonde intimité par Facebook et autre réseau de blogosphère. Le cas de cette jeune australienne relance le débat, car quelque jours avant son suicide, elle avait envoyé une dernière vidéo (dont le gif ci-dessus est est un extrait) sur son compte YouTube (depuis fermé) où elle disait combien elle était à bout et que cette fois ce serait une tentative qui réussirait. Chaque année en mai, depuis 2009, elle tentait de se suicider. Cette année, elle n'a même pas eu le courage d'attendre jusque-là. Fin avril, elle tenta de nouveau, laissant son cerveau mort. Et ses parents ont débranchés quelques jours plus tard les machines qui la retenaient à la vie.
Ce qui est dommage, c'est qu'elle a tant aidé des jeunes dans la même situation qu'elle, qui sont encore en vie aujourd'hui GRÂCE à elle, à ses paroles, à son soutien, son écoute. Mais elle était arrivée à un stade où juste le négatif et les critiques prévalaient. Comme c'est souvent le cas dans la vie. On retient bien plus le négatif que les belles choses que les gens nous disent.


Depuis, de nombreux Facebook et sites se sont crée à sa mémoire tel Our-Angel-Olivia.tumblr.com, où les gens peuvent déposés un message pour Olivia, ou pour témoigner de leur propre mal-être et y trouver du soutien, d'autres y déposent des messages d'espoir pour continuer ce que Miss Penpraze a lancé. Ils mettent aussi a disposition une liste de numéros de téléphone d'aides pour l'Australie, les USA, l'Angleterre et le Canada. En France il existe aussi des organismes qui sont à votre écoute, tel SOS AmitiéPhare Enfants-ParentsSOS Suicide Phenix, etc...
Pour que tout ceci ne soit pas arrivé en vain, et que tout ce qu'elle a apporté de son vivant perdure aujourd'hui et dans le futur. RIP Olivia Penpraze.
Mais c'est à nous aussi de faire attention dans notre entourage. Nos amis. Notre famille. Nos collègues de travail. Peut être que certains appellent à l'aide et que nous ne les entendons pas, ou ne voulons pas les entendre. Parce que nous aussi à notre petit niveau, nous pouvons peut être faire la différence. Car c'est souvent avec des petits rien que la vie peu changer du tout au tout.

lundi 3 septembre 2012

Call Your Girlfriend, by Lennon & Maisy Stella

Voici deux jeunes demoiselles à la voix superbe, et aux techniques instrumentales des plus intéressantes. Il s'agit de deux sœurs, Lennon 12 ans et Maisy 8 ans, qui n'en sont pas à leur coup d'essai vue leur chaîne YouTube. Elles sont visiblement passé le mois dernier dans l'émission America's Got Talent!, dixit leur page Facebook.



En plus, cerise sur le gâteau, elles vont faire leur début dans la fiction. Ni plus, ni moins que celles de la chaîne américaine ABC dans la nouvelle série de cette rentrée : Nashville (site officiel). Comme son titre l'indique, cette série se déroule au Texas, et plus particulièrement dans le monde de la musique country. C'est également l'occasion de retrouver certains acteurs habitués au petit écran : Connie Britton (Friday Night LightsAmerican Horror Story), Hayden Panettiere (Heroes), Eric Close (FBI : portés disparus). Cette série fait partie des rares nouveaux shows de 2012-13 qui a retenu mon attention, principalement à cause de l'actrice principale : Connie Britton. Je l'ai découverte dans Friday Nights Lights (l'une des meilleures séries EVER) et ADORÉ. Mais ça vous le savez sans doute déjà si vous suivez un peu mon blog, ou via mes critiques de la dernière saison sur SeriesAddict.

Florence + the Machine, by Chris Gugliotti


Voici une découverte que j'ai fait via un Tumblr que je suis. Il s'agit d'une création de Chris Gugliotti qui visiblement apprécie énormément la chanteuse Florence du groupe Florence + the Machine, vue la quantité d'œuvres dédiées à l'interprète sur son site officiel. À découvrir également, son Tumblr.

samedi 1 septembre 2012

I could have done this on Mac, by Briar Mark

Voici un projet de fin d'études des plus atypique à l'heure où tout le monde se sert de Photoshop. Mademoiselle Briar Mark, originaire d'Auckland (en Nouvelle Zélande), a décidé de faire un brin de couture plutôt que laisser son ordinateur faire toute la job, ou presque. Il lui a fallu 30 minutes X 3 couleurs pour chaque lettre. Pour un total de 25 lettres, cela représente 2 250 minutes, soit 37.5 heures de travail...
Mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est loin d'en être à son coup d'essai, comme on peu le voir ici ou . J'aime l'humour qu'elle met dans ses projets. Plus exactement dans le choix des textes : entre I could have done this on Mac (J'aurais pu faire ça sur Mac) ou This would have taken 8 seconds to type (Cela aurait pris 8 secondes à taper).
Je vous conseille plus que grandement d'aller faire un tour sur son Tumblr qui est une mine de découvertes de ses travaux mais aussi d'autres, des plus divers et variés. Vraiment très intéressant.


I COULD HAVE DONE THIS.. from Briar Mark on Vimeo.

Banksy + Tom Hanks = Hanksy's Art

La plupart d'entre vous  ont déjà entendu parlés de Banksy, le street artiste anglais, essentiellement connu pour ses pochoirs en milieu urbain et également comme peintre et réalisateur (Faites le mur ! (Exit Through the Gift Shop) sortie en 2010).
Voici qu'un petit nouveau a fait son apparition dans les rues cette fois-ci new-yorkaises, avec un nom assez similaire : Hanksy. Et pour cause, puisqu'il reprend le style de son prédécesseur dans une sorte d'hommage.


Quand on remonte à ses premières créations via son Tumblr on peu découvrir que le choix du nom était en réponse direct à celui de représenter dans ses créations murales l'acteur américain Tom Hanks. D'où le nom de l'artiste : un mix de Banksy + Tom Hanks.


Contrairement à l'artiste anglais qui dénonce, Hanksy s'amuse juste à mettre des stars hollywoodiennes dans des situations ou corps ridicules, pour mieux nous divertir. Et aussi à rendre hommage à d'autres street artistes, tel Moustache Man (aka Joseph Waldo, qui a été arrêté par la police de New York le 22 juin 2011) avec, par exemple, son pochoir de Drew Barrymore ci-dessous.


Moustache Man était connu auprès de la population new-yorkaise pour ses graffitis de moustache sur les panneaux publicitaires de la ville, et tout particulièrement dans le métro. Il se contentait d'écrire le mot «moustache» sur des publicités, en complétant d'une petite spirale. Ce qui ne plaisait pas aux annonceurs. Sérieusement. C'est mignon, contrairement à BEAUCOUP de tags que l'on peu voir dans la rue et les transports en commun. Mais quand cela touche à la pub/société de consommation/argent ce n'est plus du tout la même chose. Et il ne marquait rien de blasphématoire, raciste, choquant ou vulgaire. Juste un peu d'humour dans ce monde de brutes. Humour que Hanksy  a donc décidé de reprendre et diffuser.

The Boundaries of Life and Death, by Saskia Kretzschmann

The Boundaries which divide life from death are at best shadowy and vague.
Who shall say where the one ends, and where the other begins?

Edgar Allan Poe

Voici une création de l'allemande Saskia Kretzschmann. Ce court-métrage est basé sur la citation de Edgar Allan Poe. C'est le résultat de son travail durant le 5ème semestre à l'Université des sciences appliquées d'Anhalt. Il s'agissait d'un projet solo et le travail conceptuel, la création et la mise en œuvre de l'animation ont pris environ trois mois.


The Boundaries of Life and Death from Saskia Kretzschmann on Vimeo.

vendredi 31 août 2012

Une grosse dose de graphisme... logesque

Et on continu sur notre lancé graphique avec cette fois une petite sélection de logos, toujours découvert via le blog LaCuisinedugraphiste.net.

Tout d'abord la très belle identité graphique pour Cavalli Wine & Stud Farm, réalisée par le studio sud africain Studio Botes. Cavalli fait dans l'élevage de chevaux/restaurant/vigneron. Multitâches à outrance. Je trouve vraiment que ce mélange d'élégance et de simplicité est magnifique avec le "c" qui rappel le fer à cheval. Vraiment MAGNIFIQUE.



Un logo pour l'agence Fat Rabbit Creative, qui utilise la typo Gotham mais que je trouve particulièrement intéressant pour la beauté du dessin du lapin. Cela me rappel un travail que j'avais effectué pour une association avec une fée. Sauf qu'ici, le trait est épuré à l'extrême et de façon brillante. Je crois que je pourrais retravaillé encore quelque peu ma copie. Pour trouver d'autres logos faisant appel à la Gotham, je vous conseille d'aller faire un tour, et d'apporter votre contribution à l'occasion sur le Tumblr GothamLogos.



Enfin, le Web Designer/Graphic Designer roumain Stefan Asafti s'est lancé dans une création intéressante de logos fait à partir de ceux des marques concurrentes. Exemple : le logo de Pepsi à base de ceux de Coca avec la base-line de ce dernier. Et ainsi de suite pour différentes marques d'informatique/photo/fast-food... Un clin d'œil assez intéressant à ces dernières qui savent très bien, au moyen de publicités comparatives, rabaisser leurs opposants. Pour retrouver l'ensemble de ses créations, allez faire un tour ici.

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°099

Idėjų generatorius.Šviestuvai kitaip...(Idea generator)_by Rankdarbiai UK

The planet does not need more 'successful people'. The planet desperately needs more peacemakers, healers, restorers, storytellers and lovers of all kinds. It needs people to live well in their places. It needs people with moral courage willing to join the struggle to make the world habitable and humane and these qualities have little to do with success as our culture is the set.

 H.H. Le Dalai Lama

Une grosse dose de graphisme... typographique

Ayant été débordée cet été, entre autres à NYC, je n'ai pas eu le temps de vraiment alimenter mon blog ici même. J'ai suivi de loin celui de Julien : La Cuisine du graphiste.net. Et l'heure est maintenant venu de reporter tout ce qu'y a retenu mon attention et que je veux partager avec vous ici-même.

La lettrine agréable du dessinateur hawaïen Matthew Tapia.


Le Designer, bon vivant, type aficionado and fan of espresso Mads Burcharth.


La typographie Abril, crée par Veronika Burian et José Scaglione
spécifiquement pour l'éditorial.
Elle a d'ailleurs remporté une médaille d'or, catégorie fontes originales,
lors du dernier European Design Awards.


Et pour finir sur une petite pointe d'humour.
Quoique personnellement je me serais moqué encore et toujours de la Comic Sans MS,
plutôt que la Helvetica que j'aime et utilise à profusion.