jeudi 18 août 2011

Harry Potter and the Deathly Hallows, part 2 - My Review un poil déçue


Juillet dernier, une nouvelle GRANDE saga s'est achevée. Cela faisait si longtemps que Harry nous tenait compagnie que l'on en avait presque oublié qu'il devrait nous quitter tôt ou tard. Et ce jour est enfin arrivé, hélas. Place maintenant à ma critique, que je n'ai pas arrêté de repoussé car cela n'est pas une mince affaire à écrire. Non pas pas à cause de la tristesse mais plus à cause de la déception engendré suite au visionnage. Il me fallait donc le revoir pour réussir à mieux le juger et l'apprécier. Je vous préviens, la lecture va être longue, mais en même temps ce n'est pas tous les jours que l'une des plus grandes sagas cinématographiques s'achève.
En effet, contrairement aux critiques dithyrambiques à travers le monde, autant dire que pour ma part j'ai été un peu déçue. OK, c'était passionnant, tous les acteurs étaient au summum de leur art. On ressentait pleinement leur engagement complet pour rendre ce final le meilleur possible. Même le jeu de Daniel Radcliffe était parfait. Il m'a impressionné pour le coup. Rien à redire, si ce n'est... qu'il était temps.


Néanmoins, je reste quelque peu sur ma fin. Le part1 restera meilleur à mon goût. Il prenait le temps de mettre les choses en place et de respirer alors qu'ici tout s'enchaîne sans temps mort au détriments de certains passages qui auraient mérités d'être plus développé. Bien sûr l'histoire/le rythme (beaucoup plus soutenu) n'est pas le même, mais cependant parfois quelque pauses auraient été salutaires. Néanmoins la réalisation de David Yates était encore une fois excellente. Rien à redire à la photographie de Eduardo Serra. Certains passages ont bénéficié d'un excellent montage (Bravo Mark Day), alternant entre Harry, Ron & Hermione, et le reste de la bataille ; ou encore le pourquoi du comment de l'engagement de Snape... superbe Alan Rickman (as always).
Mais avec le recul, j'apprends à aimer cette deuxième partie. Je n'en garde que le meilleur. Sachant à quoi m'attendre, le deuxième visionnage était plus agréable, moins frustrant, même si l'ambiance de la salle n'était plus la même des débuts.

Commençons donc par les choses qui fâchent :
-- Premièrement le combat final entre Harry Potter et Voldemort, que l'on attend depuis tant d'années. Mais qu'est ce que c'est que ce saut dans le vide et ces moultes confrontations un peu partout dans le château ? Où est donc passé le long monologue de Harry face à Tom Jedusor, se tournant autour, au milieu de la salle à manger de Poudlard entouré des combattants de tout bord qui n'en perdent pas une miette ? Où est le passage où Harry explique combien Voldemort avait tout faux concernant Severus Snape ??? Ce passage dans le livre était magique, électrique, palpitant, passionnant. J'en perds les superlatifs. Hors ici, il ne s'agit qu'une scène d'actions avec pléthore d'effets spéciaux comme le cinéma hollywoodien en fait tant. C'est la GROSSE déception de ce film. Toute cette attente pour ça. Une des rares mauvaises décisions de David Yates qui m'aura déçue. Mike Newell aura raté la résurrection de Mister V, Yates sa mort. À croire que Voldemort aura donné trop de fils à retord aux réalisateurs en charge.


-- Ensuite le passage à la cabane aux coquillages et le bank robbery de Gringotts sont tellement passé vites qu'ils en sont presque anecdotiques.


-- Le temps d'antenne de Lupin et Tongs est totalement sacrifié au profit de the big picture. Aucune allusion à leur enfant avant leur mort. Quelques phrases auraient été toujours mieux qu'un effleurement de main, avant de découvrir leur corps sans vie avec Harry. Pour la grande fan des deux personnages, surtout Lupin depuis son entrée dans le monde d'Harry dans The Prizonier of Azkaban, c'est une réelle déception. Et encore, lui au moins à le droit à quelque réplique, contrairement à sa femme qui fait juste de la figuration.


-- La mort de Fred dont nous avions tout vue dans un spot tv. Pas de dialogues. Un pauvre ralenti pour nous contenter. Cela aurait été l'occasion parfait pour donner un peu de texte à Percy et le réintroduire dans la famille du même coup. Cela n'a rien à voir avec la scène dans le livre qui était d'une force insoutenable. Et au moment où nous découvrons en même temps que Ron le corps sans vie, il n'est à aucun moment exprimé lequel des deux jumeaux est mort. Il existe des personnes qui n'ont pas lu les livres (si c'est ça existe encore) et pour qui cela restera un mystère. C'est un membre de la famille Weasley bordel !!! On les côtoie depuis pratiquement la toute première page de l'histoire, depuis ce fameux quai de gare où les jumeaux taquinent leur mère sur le fait qu'elle ne sait pas les différencier... Une tout autre époque, dure à revoir maintenant. Les Weasley sont comme pour Harry, un peu de notre famille. Perdre l'un des leurs, c'est comme nous transpercer en plein cœur. Et une telle blessure aurait mérité un traitement plus juste.


-- Le baiser entre Harry et Ginny. Il n'y a pas d'alchimie entre les acteurs et ça se voit, que ce soit dans le 6 ou dans le 7 part 2. Ils ne peuvent pas avoir à chaque fois George, pour relever le niveau, comme dans le 7 part1. Encore plus comparé à celui entre Ron/Hermione, c'est le jour et la nuit.

-- La mort de Voldemort et de Bellatrix dont le corps se transforme en poussière. Alors que dans le livre, ce dernier reste inerte mais bien palpable, concret. On réalise d'autant plus qu'il ne s'agissait que d'un être humain, comme vous et moi. Tandis que là dans le film, il disparaît un peu trop facilement. C'est une mort de cinéma dirons-nous, mais c'est un peu trop facile/prévisible.

-- Pas plus de Oliver Wood que ce que l'on voit dans la bande annonce. Les personnes pas suffisamment attentives (ou pas fan à tendance compulsive comme moi) seront passé à côté du clin d'œil, mais pour les autres déception.

Les points positifs :
-- Le kiss entre Ron et Hermione attendu depuis beaucoup TROP longtemps est bien mieux que dans le livre, sans la chandelle Potter pour gâcher la fête. Dommage néanmoins que la tête de Ruper Grint nous cache tout le spectacle.


-- Neville BAD ASS Longbottom. Ce personnage connaît ENFIN son moment de gloire. Celui qui aurait pu être le chosen one brille enfin de tout le talent qu'il avant en lui depuis toujours sans savoir comment faire. Maintenant que Harry et sa clique ne sont plus à Poudlard, c'est au tour du trio bis, Neville-Luna-Ginny de régner en mettre pour notre plus grand bonheur.


Néanmoins Neville reste Neville et il n'est donc pas à l'abri de quelque ratés (première tentative de destruction de Nagini) et discours guimauve ("Harry n'est pas mort en vain..."), mais il sait se montrer néanmoins un fameux guerrier pendant la bataille entre sur le pont et sa deuxième tentative de destruction du serpent MAGNIFIQUE. Et puis il assure quand même, tenant tête à Voldemort, armé de l'épée de Gryffyndor. Même claudiquant, il en impose pas mal. De toute façon il était promis à de grandes choses et ce dès le premier. Rappelez-vous lorsque Dumbledore accorda dix points à Gryffindor en disant qu'il est difficile de tenir tête à ses ennemis, mais encore plus à ses amis. Tant de chemin parcouru depuis Mister Longbottom.
Et puis l'entorse au livre quand, au milieu de la bataille, il ressent le besoin de déclarer son amour à Luna "since we’ll probably both be dead by dawn", parfait pour les shippers du couple comme moi. Même si, de la bouche même de Rowlings, ils ne finissent pas ensemble. C'est un petit guilty pleasure.


-- Madame Weasley combattant face à Belatrix et lui balançant son fameux "Not my daughter you BITCH!". J'ai exulté littéralement de joie dans la salle. Depuis le temps que j'attends d'entendre cette ligne, ayant peur qu'ils la coupe au montage. Définitivement plus pour les enfants ce film.


-- L'ultime face à face entre Snape et Voldemort d'une grande violence difficilement tolérable même si tout est suggéré à travers une vitre. Le trio retranscrit parfaitement la terreur qui nous habite. Et ensuite l'au-revoir du professeur à Harry "you have your mother's eyes". Sans parler de la magnifique succession de moments de la vie de Rogue que Potter découvre dans la pensine. Un excellent travail de réalisation et de montage qui atteint son paroxysme lorsqueRogue découvre le corps de Lilly sans vie sous les yeux du bébé en pleurs. La scène m'a fait pleurer à chaudes larmes. Excellent travail de Alan Rickman toujours aussi impeccable mais qui peu ici nous montrer encore plus de son talent. Ce personnage était définitivement bien plus qu'un professeur arborant le même sinistre durant tout ce temps.


-- Après donc que Harry a vue les souvenir de Rogue, le silence prends de nouveau place, intensifiant la scène alors que le personnage a appris en un minimum de temps que Rogue (comme Dumbledore l'avait dit) a toujours été de son côté, a aimé toute sa vie sa mère (Always), que son patronus était le même que celui de Lilly Potter et que c'est donc lui qui avait déposé l'épée dans la mare dans le part1, et enfin que Harry a été maintenu en vie jusqu'à maintenant (like a pig) pour pouvoir mourir au bon moment de la main même de Voldemort. Cela fait un peu beaucoup à encaisser pour une seule personne. D'où le silence parfaitement approprié qui rend la scène encore plus percutante, au milieu du capharnaüm de la bataille, et ajoute de la puissance au jeu de Daniel Radcliffe déjà très bon comme dans tout le reste du film (cela me fait bizarre de le dire, mais c'est la pure vérité).

-- Luna qui tient tête à Harry en se faisant entendre pour la première fois haut et fort. Vive Luna ! Sans parler que c'est grâce à elle qu'ils savent que c'est le diadème de Rowena Serdaigle qu'il faut chercher. Et en plus elle sait également à qui s'adresser pour le retrouver. She's the best. Evanna Lynch, à l'image de son personnage, a su se montrer attachante dès son arrivé dans la mythologie dans le 5e tome/film et gagner instantanément la sympathie du public. J'espère vraiment que l'actrice va continuer dans la voie de la comédie et que nous aurons d'autres occasions de la voir jouer, pourquoi pas, des rôles à l'opposé de la rêveuse Luna.


-- Les moments de silence complet qui intensifient encore plus la scène (dans Gringotts avant que le dragon explose tout, juste après que Harry est vue dans la pensine la vérité sur Snape et du même coup sur lui-même, ou encore lorsque Voldemort comprends que le Harry est après les Horcruxes).

-- La scène d'Harry qui tente de garder la tête hors de l'eau (après avoir sauté du dos du dragon) alors qu'il a des visions horribles du carnage que Voldemort est entrain de commettre quand il comprends que le trio a mis la main sur une autre partie de son âme, est tout simplement superbement terrifiante. Ce gros plan sur Harry avec les remous de l'eau, c'est magnifique.

-- Le progrès des effets spéciaux qui sont tout simplement superbes. En témoigne la LONGUE liste de personnes/studios qui ont travaillé sur le film dans le générique de fin. Je pense notamment à la scène du trio sur le dragon, où ils sont reconnaissables. Rien à voir avec Harry sur le trôle dans le premier film par exemple. Ou encore pour ce qui est des sorts, de la fumée des Mangemorts en mouvement, de la beauté évanescente des fantômes, et de façon plus générale de la bataille de Poudlard.


-- Madame Malfoy qui est absolument magnifique dans ce film. Alors que son mari n'a jamais été aussi profondément pathétique (et en même temps irrésistible), elle brille par son charisme et son humanité. Le jeu tout en subtilité de l'actrice est superbe. Au milieu de toute cette guerre de pouvoir, elle prends son destin en main et réalise que l'important au final est son fils. Elle n'a que faire de savoir si Harry Potter est mort ou non, ni ce que cela implique pour son ex maître en puissance. La scène où elle s'agenouille est superbe, surtout quand elle se retourne très lentement vers Voldemort pour dire "mort".


-- Au même titre, voir le fils Drago enfin choisir son camp et découvrir que au fond ce n'est qu'un enfant, arrogant certes, mais qui ne veut pas tuer. Le regard qu'il jette à Harry quand ce dernier lui demande pourquoi il n'a rien dit à Bellatrix (à la fin du part1) alors qu'il savait pertinemment qu'il s'agissait du chosen one.


Superbe scène lorsque son père, puis sa mère lui demandent de les rejoindre. Le voir hésiter, à penser rester du côté des "gentils" est très touchant. Au final, au milieu de tout ce merdier, il ne choisi pas un camp, mais tout simplement sa famille et ensuite ils tournent le dos à tout ceci. Se lavant les mains de qui gagne ou perd au final. Le plus drôle dans tout ça, c'est lorsque Voldemort le prends dans ses bras. Il ne réalise pas alors qu'il se trouve face à celui qui a désarmé Dumbeldore et donc été, pendant un temps, le véritable possesseur de l'Elder Wand. Ironie quand tu nous tiens.


-- Le fait que Harry dise au revoir à Ron et Hermione avant de se rendre dans la Forêt Interdite, contrairement où dans le livre il part sans se retourner. Cela ne fait qu'intensifier encore plus la grande force, le lien profond qui uni ce trio. Hermione qui fond en larmes et veut venir avec luialors que Ron se passe de mots, son regard est suffisamment éloquent. Ils sont meilleurs amis depuis toujours, ils comprennent donc ce que Harry est obligé de faire.

-- Le clin d'œil au deuxième film/livre lorsque Harry tombe sur des pixies (petites créatures bleues qui volent dans tous les sens) dans la salle sur demande, alors qu'il cherche le diadème.

-- L'excellent montage entre le combat d'Harry vs. Voldemort d'un côté, et Ron/Hermione/Neville vs. le snake de l'autre. Avec Voldemort qui réalise qu'il n'est plus qu'un alors que tous ses précieux horcruxes ont été détruits.
D'ailleurs tout au long du film on le voit progressivement douter, prendre peur de plus en plus. Et avec cette peur il devient de plus en plus dangereux et extermine tout sur son passage même au sein même de ses rangs. Le massacre dans Gringotts sous les yeux apeurés des Malfoy est a vous glacer le sang. Cela faisait peur dans le livre. C'est parfaitement retranscrit dans le film, on est mal à l'aise au possible.
La scène où du haut de la falaise il tente de briser le bouclier qui entoure l'école avec l'aide de sa baguette que la caméra va jusqu'à s'insinuer dans la fissure qui ce créée dans cette dernière est superbe. Sans parler de la peur qui se lit sur le visage de Voldemort, comme s'il commençait à sentir que ses pouvoirs commencent à s'amenuiser.

-- La bande son du compositeur français Alexandre Desplat qui s'est encore une fois surpassé après pourtant son excellent travail pour la première partie, particulièrement avec les morceaux : Lily's Theme, Courtyard Apocalypse, Battlefield, ou encore Statues.

-- Les rares moments de légèreté comme quand :
- Le professeur McGonnagal se comporte comme un grand enfant ("I always want to use that spell"), ou encore quand elle incite le jeune Finigan a mettre à profit son art explosif (clin d'œil au fait qu'il y a toujours quelque chose qui explosait à la figure de ce dernier tout au long des différents films).


- Ou Ron à propos de Ginny qui n'a aucun regard pour lui, quand le trio revient à Hogwards, au profit de Harry. "Six months she hasn't seen me and It's like I'm a frankie first-year. I'm her brother. (Seamus) She has many brothers and only one Harry. (Ron) Shut up Seamus."
Ou quand il fait preuve de génie avec Hermione, lui montrant du même coup qu'il n'a jamais perdu une miette de ce qu'elle disait.


- Lorsque le trio arrive dans la salle sur demande et recherche de l'aide auprès des élèves présents, sur un objet ayant appartenu à Rowena Serdaigle qu'ils doivent retrouver. Et lorsque ces derniers leur posent différentes questions, la réponse est invariablement "we don't know". Sans les lumières de Luna (encore et toujours) ils seraient encore entrain de chercher.


- Et les incartades de Rusard, toujours à côté de la plaque.


Et comme tous les films de la saga, cela s'achève par le trio. Tout ce qui compte au final, c'est eux trois que ce soit maintenant ou 19 ans plus tard. Comme nous l'avait si bien montré le part1, ils sont la force vive de toute cette saga. Harry ne serait rien sans Ron et Hermione et nous sans eux trois.


En tous les cas, milles merci à J.K. Rowling pour cette merveilleuse histoire et à tous les gens qui ont travaillé sur les films pendant près d'une décennie pour transposer cette magie sur grand écran. Cela n'a pas toujours été simple, il a fallu faire des choix qui ne pouvaient plaire à tout le monde. Mais au moins, avec le 7e tome divisé en deux parties, nous avons eu la chance d'avoir une fin digne de ce nom qui ne soit pas tronqué. Certes, je n'ai pas adoré ce film a mon premier visionnage, mais comme pour le troisième c'est avec le temps et le recule que je serais mieux l'apprécier et ne retenir au final que les meilleurs moments. C'est comme dans la vie.
Pour ce qui est des acteurs, ils ont clairement donné leur maximum (visible à chaque instant à l'écran au point qu'il en est presque palpable) et nous ont embarqué avec eux dans l'aventure. Que de chemin parcouru pour le casting d'enfants, et plus particulièrement le trio principal, depuis le premier film. Ils sont passé du stade d'enfants inconnus à jeunes adultes planétairement connus. C'est l'effet Harry Potter. Souhaitons leur le meilleur pour leur future carrière loin de Poudlard.
Quand à nous, il faut aussi clore ce passage de notre vie pour nous ouvrir à de nouvelles histoires, même si cela ne sera jamais vraiment fini. Harry Potter restera dans nos cœurs bien plus que je n'aurais jamais imaginé au début de tout ceci quand j'ai découvert le premier film puis me suis plonger dans les différents livres jusqu'à devenir accro comme tout bon potterphile qui se respecte. Et puis la magie perdure :
- entre Pottermore, le site lancé par Rowling
- le Warner Bros. Studio Tour construit en lieu et place des studios anglais de Laevesden (à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Londres) où a été tourné la saga, et qui ouvrira ses portes au printemps 2012 (voir vidéo)
- sans oublier le parc d'attractions d'Orlando, en Floride.
En tous les cas, une chose est sûre, je le transmettrais à mes enfants. Le jour où je deviendrais mère, je n'aurais qu'une hâte qu'ils grandissent pour que je puisse alors leur compter la merveilleuse histoire d'un petit sorcier binoclard. En espérant qu'ils seront à leur tour aussi passionnés par ces livres et feront ainsi perdurer pour les générations suivantes ALWAYS.

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