L'année dernière je vous avais déjà parlé de mon Printemps du Cinéma à l'occasion duquel j'avais vue trois films : Last Chance For Love (avec Dustin Hoffman et Emma Thompson), Milk (avec Sean Penn) et Welcome (film français avec Vincent Lindon). Cette année je fut un peu moins productive, seul deux films à mon palmarès : un film français dont on a beaucoup parlé avant sa sortie du fait de son sujet difficile et qui visiblement rencontre un succès auprès du public et un film américain, sorte d'ovni inclassable. Commençons par ce dernier.
##The Man Who Stare at Goats aka Les chèvres du Pentagone##
Synopsis (AlloCiné) : Bob Wilton (Ewan McGregor), un journaliste désespéré fait l'heureuse rencontre de Lyn Cassady (Georges Clooney), un soldat aux pouvoirs paranormaux combattant le terrorisme. Ils se rendent ensemble en Irak ou ils rencontrent Bill Django (Jeff Bridges), le fondateur de l'unité, et Larry Hooper (Kevin Spaces), soldat de l'unité qui dirige une prison.
**** Comme je le dis au dessus, un complète ovni tout aussi inclassable que drôle. Je vous en avais d'ailleurs déjà parlé (ici) en décembre dernier alors que la sortie française était perpétuellement repoussée. Hélas ce film va certainement passé inaperçu chez nous. En effet, nous étions dans la salle de cinéma cinq personnes en tout et pour tout et moi et mon meilleur pote (et un mec derrière nous) avons animé l'ambiance pendant le film par nos rires et autres pouffages/gloussements de rire tellement que c'était énorme. Les autres semblaient passifs, peut être sont-ils restés dubitatif devant l'humour très particulier de l'histoire. Visiblement cette histoire n'est pas si éloignée de ce qui s'est réellement passé. Imaginer que l'armée américaine a cautionnée et financer une troupe de soldats hippies travaillant leurs super pouvoirs afin de pouvoir traverser les murs et retrouver les gens disparus, entre autre choses... est assez surréaliste surtout en ces temps de guerre actuel. Un film qui prône une guerre pacifique est un ovni en soit, surtout venant de la part des américains.
Comme je l'avais dis dans mon précédent post, je pensais que tout ceci était l'œuvre des frères Cohen, avec leur style décalé-fou. La présence de George Clooney, portant ici la double casquette acteur-producteur, m'a trompé. Il s'agit en fait de Grant Heslov, ami de longue date de Mister What else?, qui réalisa le film. En même temps les carrières professionnelles de ces deux-là sont étroitement liées. En effet Heslov a prit part à tous ces fims où Clooney se trouvait devant ou derrière la caméra (ou les deux) : Intolérable Cruauté (coproducteur), Good Night, and Good Luck (acteur, scénariste, producteur), Jeux de dupes (acteur, producteur) et enfin Les chèvres... (réalisateur, producteur).
L'élément fort de ce film, en plus de la qualité de son écriture avec son humour noir/loufoque, c'est ses acteurs dont ce n'est pas la première fois qu'ils nous surprennent par leurs choix audacieux. On retrouve aux côtés de George Jeff Bridges fraîchement récompensé de l'Oscar© du meilleur acteur mais ici difficile de le prendre au sérieux dans son rôle de militaire hippie tentant de prodiguer la bonne parole au sein des marines pour une guerre... sans combats. Quand à Ewan McGregor, journaliste et homme désabusé après que sa femme l'ai plaqué pour un collègue de travail manchot, il cherche le salut en Irak auprès du personnage de Clooney, ex-marine capable notamment de tuer une chèvre en la fixant dans les yeux. Sérieusement, il faut le voir pour le croire. L'acteur écossais a lui aussi un parcours assez hétéroclite : entre Trainspotting et Petits meurtres entre amis de ses débuts, ou récemment I Love You Phillip Morris avec Jim Carrey, il a su prouver qu'il en avait sous le kilt. Et n'oublions pas Kevin Spacey dans le rôle du concurrent direct de Clooney : entre American Beauty et Usual Suspects, Lester Burnham ou Keyser Soze, mon cœur balance entre ces deux chef-d'œuvres.
Le fait que ce film soit basé sur un livre, lui-même basé sur des faits réels est d'autant surprenant que l'on ne sait que pensé au terme de la séance mais sans que cela ne soit une mauvaise chose. Vous avez passé 1h30 déconnecté du temps sans être vraiment capable d'expliquer ce que vous avez vue si ce n'est le fait de conseiller les gens d'aller le voir car hélas il ne restera certainement pas longtemps à l'affiche. Une des choses qui m'a fait rire durant tout le film est que ces super soldats, entraînés à développés leurs super capacités, s'auto-nommaient des jedis. Donc à chaque fois que les deux personnages principaux argumentaient là-dessus c'était très drôle justement parce que McGregor à été un jedi, un vrai de vrai dans son cas, dans la deuxième trilogie de Star Wars. Donc quand il demande au début à Clooney qu'est-ce qu'un Jedi, c'est vraiment très drôle alors que toi spectateur a au même moment des flashs de l'acteur aka Obi-Wan Kenobi avec son sabre laser.
En bref, courez-y tant qu'il en est encore temps !
Synopsis (Gaumont) : 1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de Juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine... Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 Juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule... Du Vélodrome D'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Tous les personnages du film ont existé. Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.
*** Un film certes essentiel mais devant lequel je n'ai pas retrouvé l'émotion ressentie devant La liste de Schindler par exemple. Les acteurs sont investis, cela transparait à l'écran pas de problème. Cependant il manque peut être un supplément d'âme pour rendre ce film plus un film qu'un documentaire ou un acte de mémoire. Peut être est-ce au niveau de la réalisation, du jeux de certains acteurs (notamment les enfants) pas assez juste ou encore de la qualité des dialogues que j'ai trouvé quelque peu limite au début du film plus digne d'une production AB que d'un film traitant d'un événement ayant eu lieu durant la Seconde Guerre Mondiale. Certes cela est fait pour accentué la légèreté avant le drame mais il faut croire que la mayonnaise n'a pas pris avec moi. Je m'attendais à ressortir de la salle "toute émotionnée" hors il n'en était rien. Bien sûr, j'y suis allé de ma petite larme à différents moments du film. Il ne pouvait en être autrement devant un tel sujet et puis de toute façon je suis quelqu'un de très émotive qui vit à fond les films, dans les rires ou les larmes, comme dans la vie. La façon dont ont été traités les juifs par le gouvernement français est absolument INACCEPTABLE, à vous dégoûter d'être français. C'est d'ailleurs la première réaction que j'ai eu à la découverte de la bande annonce. Mais quelque part en chemin, cet esprit de revendication mêlé de dégout s'est perdu devant l'écran de cinéma. Oui la salle était pleine : c'est un film français, avec de nombreuses stars made in cocoricoo, traitant d'un sujet de notre histoire commune donc fédérateur pour attirer le plus grand nombre, et il sera utile de le présenter à l'école pour que les enfants n'oublient pas les horreurs commisent par leurs ancêtres en ne répétant pas les mêmes erreurs. Mais est-ce un grand film pour autant. Pour ma part non. Je m'attendais à plus. À faire preuve de trop de retenue, la réalisatrice est passée à côté de quelque chose. Après, libre à vous de juger.
Comme je l'avais dis dans mon précédent post, je pensais que tout ceci était l'œuvre des frères Cohen, avec leur style décalé-fou. La présence de George Clooney, portant ici la double casquette acteur-producteur, m'a trompé. Il s'agit en fait de Grant Heslov, ami de longue date de Mister What else?, qui réalisa le film. En même temps les carrières professionnelles de ces deux-là sont étroitement liées. En effet Heslov a prit part à tous ces fims où Clooney se trouvait devant ou derrière la caméra (ou les deux) : Intolérable Cruauté (coproducteur), Good Night, and Good Luck (acteur, scénariste, producteur), Jeux de dupes (acteur, producteur) et enfin Les chèvres... (réalisateur, producteur).
L'élément fort de ce film, en plus de la qualité de son écriture avec son humour noir/loufoque, c'est ses acteurs dont ce n'est pas la première fois qu'ils nous surprennent par leurs choix audacieux. On retrouve aux côtés de George Jeff Bridges fraîchement récompensé de l'Oscar© du meilleur acteur mais ici difficile de le prendre au sérieux dans son rôle de militaire hippie tentant de prodiguer la bonne parole au sein des marines pour une guerre... sans combats. Quand à Ewan McGregor, journaliste et homme désabusé après que sa femme l'ai plaqué pour un collègue de travail manchot, il cherche le salut en Irak auprès du personnage de Clooney, ex-marine capable notamment de tuer une chèvre en la fixant dans les yeux. Sérieusement, il faut le voir pour le croire. L'acteur écossais a lui aussi un parcours assez hétéroclite : entre Trainspotting et Petits meurtres entre amis de ses débuts, ou récemment I Love You Phillip Morris avec Jim Carrey, il a su prouver qu'il en avait sous le kilt. Et n'oublions pas Kevin Spacey dans le rôle du concurrent direct de Clooney : entre American Beauty et Usual Suspects, Lester Burnham ou Keyser Soze, mon cœur balance entre ces deux chef-d'œuvres.
Le fait que ce film soit basé sur un livre, lui-même basé sur des faits réels est d'autant surprenant que l'on ne sait que pensé au terme de la séance mais sans que cela ne soit une mauvaise chose. Vous avez passé 1h30 déconnecté du temps sans être vraiment capable d'expliquer ce que vous avez vue si ce n'est le fait de conseiller les gens d'aller le voir car hélas il ne restera certainement pas longtemps à l'affiche. Une des choses qui m'a fait rire durant tout le film est que ces super soldats, entraînés à développés leurs super capacités, s'auto-nommaient des jedis. Donc à chaque fois que les deux personnages principaux argumentaient là-dessus c'était très drôle justement parce que McGregor à été un jedi, un vrai de vrai dans son cas, dans la deuxième trilogie de Star Wars. Donc quand il demande au début à Clooney qu'est-ce qu'un Jedi, c'est vraiment très drôle alors que toi spectateur a au même moment des flashs de l'acteur aka Obi-Wan Kenobi avec son sabre laser.
En bref, courez-y tant qu'il en est encore temps !
##LA RAFLE##
Synopsis (Gaumont) : 1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de Juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine... Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 Juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule... Du Vélodrome D'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Tous les personnages du film ont existé. Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.
*** Un film certes essentiel mais devant lequel je n'ai pas retrouvé l'émotion ressentie devant La liste de Schindler par exemple. Les acteurs sont investis, cela transparait à l'écran pas de problème. Cependant il manque peut être un supplément d'âme pour rendre ce film plus un film qu'un documentaire ou un acte de mémoire. Peut être est-ce au niveau de la réalisation, du jeux de certains acteurs (notamment les enfants) pas assez juste ou encore de la qualité des dialogues que j'ai trouvé quelque peu limite au début du film plus digne d'une production AB que d'un film traitant d'un événement ayant eu lieu durant la Seconde Guerre Mondiale. Certes cela est fait pour accentué la légèreté avant le drame mais il faut croire que la mayonnaise n'a pas pris avec moi. Je m'attendais à ressortir de la salle "toute émotionnée" hors il n'en était rien. Bien sûr, j'y suis allé de ma petite larme à différents moments du film. Il ne pouvait en être autrement devant un tel sujet et puis de toute façon je suis quelqu'un de très émotive qui vit à fond les films, dans les rires ou les larmes, comme dans la vie. La façon dont ont été traités les juifs par le gouvernement français est absolument INACCEPTABLE, à vous dégoûter d'être français. C'est d'ailleurs la première réaction que j'ai eu à la découverte de la bande annonce. Mais quelque part en chemin, cet esprit de revendication mêlé de dégout s'est perdu devant l'écran de cinéma. Oui la salle était pleine : c'est un film français, avec de nombreuses stars made in cocoricoo, traitant d'un sujet de notre histoire commune donc fédérateur pour attirer le plus grand nombre, et il sera utile de le présenter à l'école pour que les enfants n'oublient pas les horreurs commisent par leurs ancêtres en ne répétant pas les mêmes erreurs. Mais est-ce un grand film pour autant. Pour ma part non. Je m'attendais à plus. À faire preuve de trop de retenue, la réalisatrice est passée à côté de quelque chose. Après, libre à vous de juger.
1 commentaire:
Je recommande ici de regarder de bons films en excellente qualité https://film4k.stream/ Personnellement, j'aime bien le site, je l'utilise avec grand plaisir et je regarde tout ce qui se trouve là-bas.
Enregistrer un commentaire