samedi 13 novembre 2010

Charlie St. Cloud - My Review


Synopsis : Charlie St. Cloud un jeune homme, passionné de voile, qui est très complice avec son jeune frère Sam. Mais un jour, tous deux ont un accident de voiture et seul Charlie en revient vivant. Ne pouvant faire le deuil, il décide de tout abandonner. Il devient préposé à l'entretien d'un cimetière, et se rend mystérieusement dans la forêt chaque soir au coucher du soleil pour retrouver le fantôme de son frère. Cinq ans plus tard, une jeune fille qui se prépare à faire le tour du monde en voilier revient en ville, et Charlie commence à reprendre goût à la vie.

Adaptation du livre de Ben Sherwood The Death and Life of Charlie St. Cloud.

Bon ok, vous n'allez pas vraiment me prendre au sérieux quand je vais vous dire que j'ai adoré ce film. Oui je sais c'est avec Zac Efron. Oui c'est un peu fleur bleue, surtout tout ce qui a attrait à l'histoire d'amour, et en même temps pas temps que ça. Parce que ce film c'est surtout ce lien très fort qui unis ces deux frères, qui représentent tout l'un pour l'autre. Pour une fois le plus âgé n'essaye pas de se débarrasser du cadet par tous les moyens pour pouvoir sortir avec ses amis. Il tient tant à ce dernier que lorsqu'il meurt dans l'accident de voiture Sam lui apparaît chaque soir au son des canons et ils jouent au base-ball. Les deux acteurs Zac Efron et Charlie Tahan ont une réelle alchimie qui transparaît à l'écran. Le plus jeune est plus que crédible pour son âge et l'aîné ne se débrouille finalement pas si mal dans un rôle dramatique aux antipodes du High School Musical qui l'a révélé. D'ailleurs il pleure vraiment bien sur commande. Peut être un peu trop, mais en même temps cela veut dire plus de gros plans sur ces incroyables yeux bleus. Certains trouveront que son jeu manque de charisme, moi au contraire, j'ai trouvé qu'il savait le faire tout en nuances et retranscrire la sensibilité et le désarroi dans lequel se trouve Charlie.


Et puis, en filigrane, il y a l'histoire d'amour naissante avec une autre amoureuse de la voile Tess (Amanda Crew) qui a fait battre mon petit cœur de romantique. Et oui, on ne se refait pas. Je plaide coupable. Ils m'ont donné quelque frissons. C'est mignon. Certes j'aurais adoré que tout ceci soit plus passionné, à l'image de The Notebook (N'oublie jamais) avec Ryan Gosling et Rachel McAdams. Mais en même temps, n'est pas Ryan Gosling qui veut. Mais ceci n'est pas qu'un drame.


Mais il nous arrive aussi de rire à plusieurs reprises, notamment à cause des oies qui saccagent le cimetière (cela vaut des confrontations avec le héros assez drôles), mais aussi grâce au personnage de l'ami et collègue à l'accent pseudo anglais très prononcé, Alistair Wooley (Augustus Prew).


On notera également les apparitions de deux acteurs de cinéma plus que confirmés : Ray Liotta dans le rôle de l'ambulancier qui ramène Charlie d'entre les morts et Kim Basinger dans le rôle de la mère des deux frères.


Mais également l'acteur canado-irlandais Donal Logue dans le rôle de Tink, l'entraîneur de Tess. J'adore cet acteur depuis que je l'ai découvert dans la série comique Parents à tout prix qui passait sur la deux il y a des années, dans KD2A je crois. Cette famille était irrévérencieusement drôle.


Au final ce film, malgré ce que peut laisser penser l'affiche française, est bien plus qu'une histoire d'amour. C'est surtout un questionnement sur le deuil et la difficulté de tout à chacun de savoir laisser partir les gens que l'on aime.
Évitez de lire les résumés écrits par les site dédiés au cinéma qui vous gâcheront le plaisir de certaines intrigues du film. Pour ma part j'ai été surprise et pourtant Dieu sait que je les vois venir ce genre de rebondissements en général.
Par certains côtés, ce film me fait penser aux livres de Nicolas Sparks, ne serait-ce déjà par le lieu où prend place l'histoire, Marblehead dans l'État du Massachussetts (côte est des États Unis). Bien que les paysages que l'on voit à l'écran sont issus de la côte Nord-Ouest Pacifique, plus précisément de Vancouver et ses alentours. Le Canada est décidément la destination préférée des Américains pour faire leurs films. En même temps qui les blâmerait.

Néanmoins, ce film m'aurait fait découvrir un auteur, Ben Sherwood, et donné l'envie de lire le livre qui a inspiré ce film même s'il n'est visiblement pas sortie en France. Encore une autre bonne manière d'améliorer mon anglais.

Trust your heart if the seas catch fire.
And live by love though the stars walk backward.

E. E. Cummings

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Et voici deux autres citations, qui sont au début du livre :

We are not human beings having a spiritual experience;
we are spiritual beings having a human experience.

Pierre Teilhard de Chardin

There is a land of the living and a land of the dead
and the bridge is love, the only survival, the only meaning.

Thornton Wilder

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