mardi 31 janvier 2012

Extremely Loud and Incredibly Close - My Review



Synopsis (AlloCiné) : Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l'imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, le "jour le plus noir", selon l'adolescent, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Déterminé à maintenir un lien avec l'homme qui lui a appris à surmonter ses plus grandes angoisses, il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu'il sillonne la ville pour résoudre l'énigme, il croise toutes sortes d'individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui, mais aussi avec le monde déconcertant et périlleux qui l'entoure...



 Voici un film que je n'aurais jamais cru aller voir après avoir vue la bande annonce sous fond de U2 (au demeurant pas du tout représentatif du film et son héros). Et pourtant, après avoir vue la couverture du livre dont il est adapté lors de ma visite/découverte de la librairie Chapters, je me suis rappelé qu'en France cette dernière avait déjà retenu mon attention. Cette curiosité m'a poussé à reconsidérer le film. Et après le visionnage aujourd'hui (mardi oblige), autant dire que je suis plus que ravie de ma décision. Mon premier coup de cœur de cette nouvelle année, qui remonte ainsi le niveau de mes derniers visionnages qui m'avaient tous plus ou moins laissé sur ma faim de cinéphile. Je suis donc aller le voir pour l'occasion avec ma coloc, Marie. Et il faut croire que nous prenons l'habitude de choisir des films qui vont jouer avec nos nerfs de pleureuses de madeleines. Après The Help, Extremely Loud and Incredibly Close nous a définitivement touché au cœur et transformées en grandes pleureuses. Sérieusement, je suis une grande émotive devant les films (à l'image de la vie réelle), mais cette demoiselle me bat haut la main dans la quantité de larmes versées devant un long métrage.



Mais revenons-en au film à proprement parlé. Tout comme celui de Scorsese, Hugo, il traite aussi de la quête (intimement liée à une clé) d'un jeune garçon suite à la perte paternelle, même si le film ici critiqué mérite pour moi plus sa place dans le TOP9 des nominés à l'Oscar® du Best Picture 2011 que celui de Scorsese. Tout d'abord, de par la réalisation aux petits oignons orchestré par Stephen Daldry dont j'ai découvert, après recherches suite à la projection, qu'il était le réalisateur de Billy Elliott, The Hours et The Reader. Pas étonnant que j'ai encore ici adoré son travail, vue combien j'ai aimé celui du fils de mineur/danseur.
Ici, il enchaîne les plans mettant en valeur autant la ville que le jeune héros, sans oublier tous les gens qu'il rencontre durant son périple à travers les cinq différents boroughs de NYC. La musique du compositeur français Alexandre Desplat vient ajouter à l'ensemble.
Mais aussi de par le jeu du jeune Thomas Horn, qui a été repéré par le producteur Scott Rudin dans un quizz télévisé pour enfants, et n'avait jamais joué la comédie auparavant. Au même titre que Jamie Bell avec Billy Elliot. Personnellement, je trouve son interprétation bien meilleure et plus juste que celle du jeune acteur de Hugo.
Le reste du casting n'est également pas en reste. J'ai retrouvé du plaisir à voir jouer Tom Hanks. Sandra Bullock est excellente et touchante, as usual. Charmante apparition de Viola Davis (The Help) dont je partage l'opinion du jeune héros : elle est vraiment superbe. Enfin, but not least, Max von Sydow délivre une excellente prestation toute en silence, chose très à la mode cette année entre The Artist ou le héros de Drive. Il est superbe dans son rôle du renter/grand-père qui redonne un peu le goût de vivre au jeune héros, même si je n'irais pas jusqu'à la nomination à l'Oscar® pour autant.



Pour ce qui est du sujet sous-jasent du film, à savoir la tragédie du 11 septembre 2001, elle est là tout au long. Et pour cause, vue que c'est la raison même de la disparition du père du héros. Mais ce n'est pas pour autant que le film verse dans le larmoyant facile. Certes quand le jeune garçon se présente aux inconnus en disant "mon père a péri dans le WTC le 11/09" cela attire l'attention, et approche dangereusement les larmes du coin de l'œil. Mais ça, c'est parce que vous aviez deux brailleuses/chialeuses devant l'écran. Ici, pas de musique versant dans le patho pour vous dire quand pleurer. Merci à Alexandre Desplat pour ne pas nous avoir servi une partition musicale des plus bruyantes comme j'ai pu le voir notamment dans War Horse.

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