dimanche 14 novembre 2010

The Town - My Review : la claque


Synopsis (AlloCiné) : Doug MacRay est un criminel impénitent, le leader de facto d’une impitoyable bande de braqueurs de banque qui s’ennorgueillit de voler à leur gré sans se faire prendre. Sans attaches particulières, Doug ne craint jamais la perte d’un être cher. Mais tout va changer le jour où, lors du dernier casse de la bande, ils prennent en otage la directrice de la banque, Claire Keesey. Bien qu’ils l’aient relâchée indemne, Claire est nerveuse car elle sait que les voleurs connaissent son nom… et savent où elle habite. Mais elle baisse la garde le jour où elle rencontre un homme discret et plutôt charmant du nom de Doug…. ne réalisant pas qu’il est celui qui, quelques jours plus tôt, l’avait terrorisée.
C'est l'adaptation du best-seller de Chuck Hogan Prince of the thieves (Le prince des braqueurs).


Whouah est ma première réaction à la sortie du cinéma aujourd'hui. Ben Affleck, tu me laisses sans voix. Enivrant, excitant, surprenant, violent, effrayant, réaliste, parfaitement interprété par un casting 5 étoiles, réalisé de main de maître, captivant, brutal, une dose d'adrénaline (intelligente) en barre. Messire Affleck vous fait découvrir Boston (ville de son enfance) et plus particulièrement le quartier de Charlestown, tristement connu pour sa forte densité de braqueurs au kilomètre carré.
À l'image du Prestige où j'ai eu l'impression de vivre en temps réel le tour de magie qui se déroulait sous mes yeux et qui m'a berné de bout en bout de main de maître, The Town restera définitivement dans les annales de films de braquages. Mais résumé ce film à seulement ça, serait presque insultant tellement il est bien plus. Comme Guillaume Canet qui ne m'a jamais donné de goose bumps par ces rôles, mais m'épate à chaque fois en temps que réalisateur (Ne le dis à personne : un bijou Français, pour une fois), Ben Affleck est en train de prendre une place particulière dans mon cœur. Son travail avec The Town m'a plus qu'impressionné. Et dire que nous l'avons dit finis il y a quelques années. Tel un phœnix, il renaît de ses cendres. Et putain quel oiseau car avec ce film il m'a merveilleusement surpris comme cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Je ne m'attendais pas à ça en allant voir le film et c'est ça le meilleur : quand le réalisateur sait vous surprendre. Il n'y a pas meilleure sensation pour un cinéphile. Donc merci et chapeau bas Mister Affleck. Je serais définitivement au rendez-vous la prochaine fois, même s'il faut attendre 4 ans pour cela.


Ce film n'est pas sans rappeler Heat avec Robert de Niro et Al Pacino et surtout The Departed (Les infiltrés) avec, entre autre, le somptueux Leonardo DiCaprio. D'ailleurs l'intrigue du film de Scorcese prenait également place dans la ville de Boston et la prestation d'Affleck n'est pas sans me faire me faire penser à celle de DiCaprio. Et Ben n'a pas du tout à rougir de sa prestation qui est l'une de ses meilleures à ce jour (avec celle de Hollywoodlandet Will Hunting). Ce que j'apprécie également c'est que ce soit un artiste complet. En effet il a écrit les scénarios des deux films qu'il a réalisé (chose rarissime à Hollywood) mais aussi pour d'autres comme celui qui l'a révélé au grand public aux côtés de son meilleur pote Matt Damon,Will Hunting. Tous deux ont d'ailleurs reçu l'Oscar du Meilleur Scénario Original. Et en plus de tout ceci, il chante à l'occasion (Surviving Christmas, Hollywoodland).


Mais le reste du casting est à l'image de leur réalisateur, tout aussi impeccable et participe énormément à la qualité de ce long métrage en rendant leur personnage plus que réel. À l'image des scènes d'action, d'une violence inouïe. Et le réalisme brut avec lequel elles sont filmées ne fait qu'accentuer tout ceci, pour notre plus grand plaisir de cinéphile. Sans parler de cette atmosphère mortuaire qui rôde et s'accentue au fur et à mesure que l'étau se ressert autour des braqueurs.

Rebecca Hall est, comme toujours, d'une beauté et d'une grâce toute en finesse. Elle apporte l'humanité qui contrebalance l'action et la violence ambiante. Elle retranscrit à merveille le choc post-traumatique qu'elle a vécue.

Jon Hamm, un acteur dont le nom devrait être ajouté à la définition des mots classe, charme, beauté, sex-apeal, charismatique, hypnotique et j'en passe des meilleurs. Révélé par la série Mad Men, on le voit de plus en plus au cinéma, pour notre plus grand bonheur. Car il faut bien avouer que le grand écran lui va à merveille. En même temps, qu'est ce qui ne va pas à cet homme, on se le demande ?!? Il a ce quelque chose inexplicable qui le rend absolument magnétique. Il est magnifique dans son rôle d'agent du FBI partie à la poursuite de l'intelligente équipe de braqueurs qui semble toujours avoir un coup d'avance.
Il se montre un adversaire de choix et ses face à faces avec Ben Affleck ou même les deux lady du film sont géniaux. Sa confrontation armée face à Jeremy Renner est flippante au possible. Je suis encore plus fan de Jon Hamm que jamais et ce film est encore une raison supplémentaire de donner une seconde chance à Mad Men.

Dernier membre du trio masculin de choc, et non des moindre, Jeremy Renner. Il est décidément excellent dans les rôles de chien fou, après The Hurt Locker (Démineurs) qui lui valu une nomination à l'Oscar du Meilleur Acteur l'année dernière. Ici, il est de nouveau charismatique dans son rôle de meilleur ami impulsif au possible qui vous fait sursauter à maintes reprises de votre siège.

Blake Lively est bien loin de l'Uper East Side de la série Gossip Girl, mais sait tenir la route face à ses aînés et nous prouve de par ses choix cinématographique qu'elle veut aller à l'encontre de l'image que l'on peut avoir d'elle. Actrice à suivre.

J'ai été aussi surprise que ravie de retrouvé l'acteur Titus Welliver, aka Dark Man dans l'ultime saison de LOST, dans le rôle du partenaire de Jon Hann.

Sans oublier deux second rôles d'excellent choix :

Pete Postlethwaite, qui restera pour moi le prête du film Romeo + Juliet (avec DiCaprio). Ici dans le rôle du machiavélique "fleuriste", qui chapeaute les opérations, il sait se montrer terrifiant toute en subtilité et son face à face avec Doug McRay (Affleck) est génial.

Et enfin, mais non des moindre, Chris Cooper, que j'adore depuis son rôle tout en ambiguïté dans American Beauty. Ici, il campe le rôle du père du héros le temps du scène mais sait laisser son empreinte autant dans notre esprit que dans celui de son fils, Doug.

Tout ceci pour dire que si vous n'avez pas encore vue ce film et que par chance il est encore à l'affiche près de chez vous, courez-y. Pour une fois que l'on peu voir un mélange de polar, film d'action intelligent (aux antipodes des productions clean made in Bruckheimer), love story, la ville de Boston ; tout ceci avec un jeu d'acteurs impeccable, encadré par une réalisation musclée et subtile à la fois. Pour moi, les scènes de course poursuite dans les ruelles Bostonnienne sont dorénavant une référence. Il me faudra absolument acquérir le dvd de ce film à sa sortie. Cela devient tellement rare que chaque fois c'est un micro-événement.

La bande annonce ci-dessous (que je me repasse en boucle) vous donnera une idée du film car elle retranscrit plutôt bien la monté d'adrénaline que vous ressentez durant la projection.

samedi 13 novembre 2010

Charlie St. Cloud - My Review


Synopsis : Charlie St. Cloud un jeune homme, passionné de voile, qui est très complice avec son jeune frère Sam. Mais un jour, tous deux ont un accident de voiture et seul Charlie en revient vivant. Ne pouvant faire le deuil, il décide de tout abandonner. Il devient préposé à l'entretien d'un cimetière, et se rend mystérieusement dans la forêt chaque soir au coucher du soleil pour retrouver le fantôme de son frère. Cinq ans plus tard, une jeune fille qui se prépare à faire le tour du monde en voilier revient en ville, et Charlie commence à reprendre goût à la vie.

Adaptation du livre de Ben Sherwood The Death and Life of Charlie St. Cloud.

Bon ok, vous n'allez pas vraiment me prendre au sérieux quand je vais vous dire que j'ai adoré ce film. Oui je sais c'est avec Zac Efron. Oui c'est un peu fleur bleue, surtout tout ce qui a attrait à l'histoire d'amour, et en même temps pas temps que ça. Parce que ce film c'est surtout ce lien très fort qui unis ces deux frères, qui représentent tout l'un pour l'autre. Pour une fois le plus âgé n'essaye pas de se débarrasser du cadet par tous les moyens pour pouvoir sortir avec ses amis. Il tient tant à ce dernier que lorsqu'il meurt dans l'accident de voiture Sam lui apparaît chaque soir au son des canons et ils jouent au base-ball. Les deux acteurs Zac Efron et Charlie Tahan ont une réelle alchimie qui transparaît à l'écran. Le plus jeune est plus que crédible pour son âge et l'aîné ne se débrouille finalement pas si mal dans un rôle dramatique aux antipodes du High School Musical qui l'a révélé. D'ailleurs il pleure vraiment bien sur commande. Peut être un peu trop, mais en même temps cela veut dire plus de gros plans sur ces incroyables yeux bleus. Certains trouveront que son jeu manque de charisme, moi au contraire, j'ai trouvé qu'il savait le faire tout en nuances et retranscrire la sensibilité et le désarroi dans lequel se trouve Charlie.


Et puis, en filigrane, il y a l'histoire d'amour naissante avec une autre amoureuse de la voile Tess (Amanda Crew) qui a fait battre mon petit cœur de romantique. Et oui, on ne se refait pas. Je plaide coupable. Ils m'ont donné quelque frissons. C'est mignon. Certes j'aurais adoré que tout ceci soit plus passionné, à l'image de The Notebook (N'oublie jamais) avec Ryan Gosling et Rachel McAdams. Mais en même temps, n'est pas Ryan Gosling qui veut. Mais ceci n'est pas qu'un drame.


Mais il nous arrive aussi de rire à plusieurs reprises, notamment à cause des oies qui saccagent le cimetière (cela vaut des confrontations avec le héros assez drôles), mais aussi grâce au personnage de l'ami et collègue à l'accent pseudo anglais très prononcé, Alistair Wooley (Augustus Prew).


On notera également les apparitions de deux acteurs de cinéma plus que confirmés : Ray Liotta dans le rôle de l'ambulancier qui ramène Charlie d'entre les morts et Kim Basinger dans le rôle de la mère des deux frères.


Mais également l'acteur canado-irlandais Donal Logue dans le rôle de Tink, l'entraîneur de Tess. J'adore cet acteur depuis que je l'ai découvert dans la série comique Parents à tout prix qui passait sur la deux il y a des années, dans KD2A je crois. Cette famille était irrévérencieusement drôle.


Au final ce film, malgré ce que peut laisser penser l'affiche française, est bien plus qu'une histoire d'amour. C'est surtout un questionnement sur le deuil et la difficulté de tout à chacun de savoir laisser partir les gens que l'on aime.
Évitez de lire les résumés écrits par les site dédiés au cinéma qui vous gâcheront le plaisir de certaines intrigues du film. Pour ma part j'ai été surprise et pourtant Dieu sait que je les vois venir ce genre de rebondissements en général.
Par certains côtés, ce film me fait penser aux livres de Nicolas Sparks, ne serait-ce déjà par le lieu où prend place l'histoire, Marblehead dans l'État du Massachussetts (côte est des États Unis). Bien que les paysages que l'on voit à l'écran sont issus de la côte Nord-Ouest Pacifique, plus précisément de Vancouver et ses alentours. Le Canada est décidément la destination préférée des Américains pour faire leurs films. En même temps qui les blâmerait.

Néanmoins, ce film m'aurait fait découvrir un auteur, Ben Sherwood, et donné l'envie de lire le livre qui a inspiré ce film même s'il n'est visiblement pas sortie en France. Encore une autre bonne manière d'améliorer mon anglais.

Trust your heart if the seas catch fire.
And live by love though the stars walk backward.

E. E. Cummings

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Et voici deux autres citations, qui sont au début du livre :

We are not human beings having a spiritual experience;
we are spiritual beings having a human experience.

Pierre Teilhard de Chardin

There is a land of the living and a land of the dead
and the bridge is love, the only survival, the only meaning.

Thornton Wilder

vendredi 12 novembre 2010

Fringe, saison 2 : Dr Bishop, I love you!


La semaine prochaine, sur TF1, s'achèvera la diffusion de l'excellente saison 2 de la série fantastique Fringe, originellement diffusée sur la chaîne américaine FOX (24, Glee, House...). Cette série fait partie de celles que je regarde à la télévision française, tout en appréciant la VOST (merci la TNT), parce qu'il faut bien faire des choix et que si on regardait toutes nos séries préférées en même temps que les américains ce ne serait plus vivable. Au point que parfois on sature et s'automédicamente des semaines de disette, comme dernièrement une semaine Marathon The Office US où j'ai dévoré les 3 premières saisons et le début de la quatrième. Résultat, maintenant je rattrape un peu mon retard avec notamment Chuck et Fringe. La première me fait toujours autant rire, les acteurs s'éclatent dans leur rôle de plus en plus et nous spectateurs sommes embarqués avec eux. L'injustice commune de ces deux séries est que leurs acteurs ne soient pas reconnus dans leur catégorie respective. Là où certains sont perpétuellement nominés aux Emmy ou autres Golden Globes, année après année, Zachary Levi (Chuck) ou John Noble (Dr. Walter Bishop) sont d'éternels oubliés. Et pourtant, Dieu sait qu'ils excellent, le premier dans la comédie et le second dans le drame (burlesque).


Mais revenons-en au sujet principal de ce poste, ma tendre affection et mon profond respect pour le personnage du Docteur Bishop et son interprète Messire Noble. Cet acteur est absolument magique et charismatique. Il habite complètement son personnage, le rend palpable, attachant, détestable, émouvant... Il joue avec justesse les différentes phases de cet énigmatique Docteur : entre le passé où il avait toute sa tête et aujourd'hui où il est égaré, surmédicamenté/drogué et tente de rattraper le temps perdu avec son fils... jusqu'à la fin de saison 2 qui va tout chambouler.
Le cerveau de ce cher Walter est à l'image d'un labyrinthe et nous prenons chaque semaine plaisir à nous perdre dedans, à nous laisser surprendre au détour de chaque intersection. Et parfois, sans crier gare, vous sentez la petite larme pointer le bout de son nez au coin de l'œil au détour d'une réplique ou d'un regard. Principalement à cause justement de la relation magnifique qui le lie à son fils, Peter. Ces deux-là sont adorables ensemble, même s'ils ne savent pas forcément comment ce le dire, jusqu'à l'épisode 19 où le fils l'appelle "dad". Hélas, c'est également l'épisode où ce dernier apprend la vérité sur son passé et surtout ses origines. Chose que l'on attendait depuis que nous avions découvert la vérité dans l'épisode 1.20.
C'est ce qui fait la beauté de cette saison 2, cette relation père-fils. C'est tellement peu originale ces multiples séries avec une histoire d'amour, classique, d'un homme et une femme. Ici le centre, le cœur de cette série c'est ce scientifique et sa relation si touchante avec son fils.


Mais ce n'est pas la seule. Celle qui existe avec Astrid, sa dévouée assistante est toute aussi touchante. Ces deux-là se comprennent de mieux en mieux. Elle est un peu comme la fille qu'il n'a jamais eu. Au fil des épisodes/enquêtes, ils ont appris a fonctionner ensemble. La jeune demoiselle a su gérer les élucubrations du savant fou. Leur duo est souvent source de bonne humeur et allège un peu le drama ambiant. Et n'oublions pas Gene, la vache du laboratoire.


Sans oublier également Olivia Dunham interprétée subtilement par Anna Torv. Je pense notamment à l'épisode 2.13 où elle et Peter sont placés en quarantaine. Lorsque ce dernier se trouve en contact avec le virus et nettoie ses mains couvertes de sang : le regard qu'elle lui jette, plein d'inquiétude, sans retenue. On réalise le lien qu'ils ont l'un pour l'autre. Ce n'est pas forcément de l'amour, mais un grand attachement et un profond respect l'un pour l'autre. Et c'est très joli à voir, surtout quand c'est si bien joué. La Fringe Division, c'est un peu comme une grande famille : on s'aime, on se déchire, on se fait du mal, mais au final on est là l'un pour l'autre.


Mais Fringe c'est aussi une photographie superbe, avec des plans soignés et des couleurs bleutés somptueuses qui mettent en valeur les paysages de Vancouver où est tourné la série. On dirait des plans dignes du grand écran, comme ici, un extrait de l'épisode 12 de la deuxième saison.


Sérieusement, cette série parfois on oublie qu'elle passe sur l'une des trois grosses chaînes américaines tellement l'écriture est fine et l'image léchée. On se croirait presque sur le câble, jusqu'à l'audience (hélas) de plus en plus confidentielle. Que voulez-vous, Fringe requière au public un investissement très Lostien, avec son intrigue de plus en plus feuilletonnante. Mais quelque part, c'est un signe de qualité supplémentaire.

BONUS : un trailer pour l'épisode 2.20 Brown Betty qui nous plonge dans une intrigue policière au milieu des années 30. En effet Walter raconte une histoire à Ella la nièce d'Olivia, prétexte pour intégrer différents morceaux de comédie musicale, imposé par le network FOX (dans le cadre de sa semaine thématique FOX rocks) en hommage à son nouveau succès, Glee.

dimanche 7 novembre 2010

Everything Age Fast, même les réseaux sociaux !

L'agence de publicité Moma basée à Sao Paolo a créée cette série de posters à l'occasion du Maximidia Seminar Series Brésilien, en juillet dernier. Cette série vente les mérites des nouveaux systèmes de communication/sites sociaux actuels au moyen de publicités rétros dans le plus pure style années 60, nous donnant ainsi un coup de vieux à ces inventions ressentes dont nous ne pouvons déjà plus nous passer.
Estampillées "Everything Age Fast" (Tout vieilli rapidement) et illustrées d'ordinateurs et autre pseudo iPhone aux allures d'un autre siècle, ces supposées innovations ne semblent plus si merveilleuses. Un avant goût de ce que les générations futures penseront de tout ceci, nous jetant un regard en coin et un sourire plein de compassion.

YouTube : Your Films will Last Forever on YouTube The Champion Address on Internet!
Send and watch splendid and captivating films, 24/7. Sports, news, commercials and much more. The most charming and magnificent way to entertain the whole family.


Facebook : Striking Miraculous Social Team-up!
Share abundantly your photographs, stories and experiences with your friends and families. For leisure or labour, Facebook is the enchantment "next-look" in social team-ups. Eloquent, economical and modern examples of communication adequate for our times.


Twitter : The Sublime, mighty community with just 140 letters!
A virtual locality with a wide assortment of people. That's Twitter! A notorious new mechanism that lets you maintain virtual contact with family and friends no matter where they are. By following, or being followed, you will enjoy previously unimagined experiences like sharing incredible amounts of information including video, photographs etc. Twitter is a truly magnificent tool!


Skype : The Fabulous Voice System Able to Put your Family Together.
Skype lets the finest quality for you and your relatives to communicate via internet. The healthiest, most economical and secure way to keep vigorous family bonds miles away. It's more than a telephone. It's a real audio-visual miracle that will put you in contact with a brand new world.


Creative Director: Rodolfo Sampaio
Art Director: Marco Martins
Copywriter: Adriano Matos
Illustrator: 6B Studio

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°042

Play Time, par Tati. 1967.

Le cinéma, c'est un stylo, du papier
et des heures à observer le monde et les gens.

Jacques Tati.

Human Target, opening titles



Il m'est arrivé à deux reprises de tomber sur cette série le dimanche après midi sur TF1. Elle n'a pas retenue mon attention plus que ça si ce n'est la présence de Jackie Earle Haley (mythique Rorschach dans Watchmen) et surtout son générique. Le style graphique n'est pas sans rappelé celui du film Kiss Kiss, Bang Bang, créé par Danny Yount. La musique est composée par Bear McCreary et enregistré au moyen d'un véritable orchestre, comme pour les soundtracks de films (chose plus rare pour les séries).
Produit par l'agence Imaginary Forces, ce générique fût nominé aux derniers Emmy Awards, dans la catégorie Oustanding Title Design (avec également The Pacific et Nurse Jackie, également réalisés par Imaginary). Je vous ai déjà parlé à de maintes reprises de cette agence à l'origine des génériques de Mad Men, Chuck, et plus récemment pour HBO Rubicon et Boardwalk Empire.

Creative Director: Karin Fong
Designers: Jeremy Cox & Karin Fong
Animators: Jeremy Cox, Danny Kamhaji, Ted Kotsaftis & Gabe Regentin
Editor: Adam Spreng
Producer: Cara Mckenney

vendredi 5 novembre 2010

Issue #136 of Computer Arts Projects and others alphabets, by MWM

Si vous suivez un peu l'actualité de ce blog, le nom de Matt W. Moore aka MWM vous est normalement familier. En effet, à l'occasion de son triptyque mural pour Dulux Valentine, dans le cadre du projet Walls Are Dancing réalisé en mai et juin dernier, je vous l'avais présenté à trois reprises (ici, ici ou encore ).


Mais ce graffeur ne se borne pas aux murs. Il s'est aussi s'approprier le support papier comme ici avec l'illustration d'un article de 8 pages, "Classic Folios" (où comment créer intelligemment un portfolio, qu'il soit axé sur la presse, le web et la vidéo), dans le n°136 du magazine Computer Arts Projects de mai 2010.


Et ce n'est pas là sa première expérience de la lettrine, loin de là. Comme peuvent en attester ces différents alphabets qu'il a conçu.

En 2006, Alphafont 1.0.
En 2007, Alphafont 2.0.
En 2009, Alphafont 3.0

Vous pouvez même acquérir le livre pour la modique somme de 33$ sur le site de MWM.

jeudi 4 novembre 2010

Journeyman, opening titles

J'ai découvert aujourd'hui que la chaîne W9 rediffusait une très bonne série, trop vite annulée : Journeyman. À l'époque de sa diffusion sur M6, le samedi soir, j'avais adoré cette histoire de voyageur dans le temps. Par la même occasion, j'avais découvert le magniquement charismatique Kevin McKidd qui interprète le rôle principal. C'est d'ailleurs à cause de lui que je me suis intéressé à l'une des meilleures productions télévisiuelles ever : ROME. Je me suis même remise à regarder Grey's Anatomy, le temps d'une saison, pour cet homme. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il porte tout à merveille, que ce soit une toge Romaine ou une blouse blanche.

Voici donc le générique de Journeyman avec une partition musicale, au titre éponyme, de Amanda Ghost & The Rural. Les images aux tons bleutés, qui se déroulent à reverse, sont superbes et la musique participe à rendre ce générique très beau. Enjoy!


Journeyman Opening par Americandreams

Vous pouvez même écouter le morceau en entier ici.

lundi 1 novembre 2010

Pride & Prejudice - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Dans un petit village d'Angleterre, sous le règne de George III, Mrs. Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L'arrivée de nouveaux voisins, Mr. Bingley et son ami Mr. Darcy, plonge Jane et Elisabeth dans des affaires de coeur tumultueuses. Cette dernière découvre l'amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy. Pourtant, tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s'ensuivent avant de tomber dans les bras l'un de l'autre à la grande surprise des Bennet.


Film sortie en France le 18 janvier 2006, adaptation du livre éponyme de Jane Austen, avec Keira Knightley et Matthew MacFadyen et réalisé par Joe Wright (Atonement, aussi avec Miss Knightley, The Soloist). Mais j'avais eu l'occasion de le découvrir fin 2005, à l'occasion du Festival du film Anglais au cinéma d'art et d'essais le Katorza, à Nantes. Et autant vous dire que j'ai ADORÉ ! À l'époque, je ne connaissais pas encore les œuvres de Jane Austen, qui est un monument de la littérature dans son pays. Depuis j'ai rattrapé mon retard, lu la plupart des livres de cette auteur, et vue la majorité des adaptations cinématographiques et télévisuelles (made in BBC et ITV). Je me suis d'ailleurs diversifié en m'intéressant au style des Period Dramas, synonyme de cette époque. Dernières découvertes en date : North & South (avec le mythique Mr. Thornton aka Richard Armitage le magnifique, aussi charismatique que le Mr. Darcy de P&P) et Little Dorrit (avec d'ailleurs MacFadyen dans le rôle de Arthur Clennam, le love interest de l'héroïne).


C'est ainsi que lundi dernier NRJ12 diffusait le film avec Keira Knightley, et le rediffusa encore cet après midi de lundi de la Toussaint. C'est toujours avec un véritable plaisir non dissimulé que je le revois, bien que je le possède en DVD. La photographie est superbe avec ces couleurs si pures et ses grands paysages Anglais qui sont présentés à leur plus grand avantage.
J'adore l'univers Austiennien qui me transporte à chaque fois, avec la critique de cette bourgeoisie bien pensante devant mais qui possède les plus grands travers à l'abris des regards. Néanmoins, les histoires de Jane Austen se finissent toujours bien (contrairement à la vie de l'auteur), malgré tous les obstacles que ses héroïnes doivent affronter. Et cela fait du bien, un peu de bonheur au quotidien. Sans parler du fait que c'est un film en costumes et dieu sait que j'ADORE les films en costumes !
Autre raison, Elisabeth alias la belle, la magnifique, la talentueuse Keira Knightley que j'avais redécouverte (des années après Joue-la comme Beckham) grâce à Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl, mais aussi Love Actually. Deux ans de moins que moi mais pourtant elle m'impressionne beaucoup. Tant de talent si jeune. D'ailleurs son rôle dansPride & Prejudice lui a valu de nombreuses nominations et récompenses. La force de son jeu d'actrice c'est la puissance de son regard qui vous hypnotise. Je l'adore et je m'identifie d'autant plus à elle que nous partageons le fait d'avoir été faiblement doté par la nature en matière de poitrine. Je l'ai d'ailleurs consacré n°1 de mon super TOP4O.


Mais ce film fut aussi l'occasion de découvrir, ou redécouvrir, de nombreux acteurs tous plus talentueux les uns que les autres, pour la plupart anglais.

Kelly Reilly (la douce et charmante Wendy de L'auberge espagnole
et Les poupées russes), Mathew MacFadyen (de la série MI-5
alias Spooks dans la VO) et Simon Woods (Penelope,
la série ROME, Starter For Ten).

Brenda Blethyn (hilarante dans le rôle de la mère hypocondriaque.
On la retrouve également aux côtés de Keira dans Atonement)
et Donald Sutherland (le père de Kiefer, alias Jack Bauer de la série 24).

Keira et Tom Hollander (qui a déjà partagé l'affiche avec Keira
dans les parties 2 et 3 de la saga Pirates des Caraïbes.
Vue récemment dans In the Loop.)

Et enfin les demoiselles Benett : Jena Malone (Donnie Darko,
Into The Wild), Carey Mulligan (An Education), Keira,
Rosamund Pike (An Education, La faille) et Talulah Riley.

Judi Dench (James Bond, Nine, etc).

Je pensais avoir depuis longtemps parlé de ce film qui a une place particulière dans mon cœur, mais après la diffusion sur NRJ12 aujourd'hui m'a fait réalisé que non. Impaire que je souhaitais rectifier au plus vite. C'est maintenant chose faite. Mister Darcy, ce post est une lettre ouverte symbole de l'amour que je voue (comme beaucoup de femmes à travers le monde) à votre personnage !!


Mais pour que vous vous en rendiez pleinement compte, je crois qu'un tour d'horizon des scènes qui s'imposent de par leur beauté (des couleurs, des décors/costumes ou de la réalisation), la qualité des répliques qui fusent ou au contraire des non-dits et regards échangés, ou tout ceci réuni. Voici donc des captures d'écran que j'ai pu trouvé, ainsi assemblées par une demoiselle qui cherchait un moyen d'occuper ses vacances d'été. Merci à elle. Pour les observer plus en détail, n'hésitez pas à cliquer dessus.

Dès le générique, nous sommes touchés par cette couleur solaire qui ne cessera plus d'irradier la pellicule, au même titre que le visage juvénilement parfait de l'héroïne.

Elisabeth part à travers la contré anglaise, et ses grands espaces magnifiques, pour venir au chevet de Jane malade dans la demeure de Mr. Bingley. Elle y retrouve la sœur de ce dernier et Mr. Darcy. Échange de regards à la clé.

Puis une fois la sœur rétablie, toutes les demoiselles Benett quitte le château. C'est à ce moment que l'on commence à réaliser les sentiments du héros pour son héroïne alors qu'il l'aide à monter dans la calèche : suite à ce premier contact charnel la surprise d'Elisabeth se lit sur son visage et l'effet provoqué sur Mr. Darcy est retranscrit par le gros plan fait sur sa main. Pour prendre conscience de l'importance de cette scène, il faut bien comprendre qu'à cette époque on ne se touchait sous aucun prétexte. Pas avant le mariage.


Mr. Darcy ayant réalisé ses sentiments pour Miss E., décide de lui déclarer ses sentiments, mais rien ne se passe comme prévu. C'est qu'elle impressionne la demoiselle. S'en suit un gros tripotage de gants très caustiques.

Après cette demande avortée, rien de telle qu'une petite messe pour détendre les meures. Si seulement Elisabeth n'apprenait pas que Mr. Darcy est la raison de tous les maux de sa famille dernièrement. S'en suit une partition musicale magnifique...

Et une demande en bonne et due forme, sous la pluie si possible, parce que les Anglo-saxons adorent ça. Et nous aussi. De très grands acteurs qui rendent cette scène magique et je ne parle même pas des regards échangés. La tension est palpable. Je ne pouvais passé à côté de partager avec vous le passage vidéo, car avec le son c'est cent fois mieux.




Un autre exemple de plan magnifique où l'héroïne est perdue au milieu des étendues verdoyantes pour notre plus grand plaisir. Et ce toujours sous un fond musical superbe de Dario Marianelli. Un grand bravo à Dario Marianelli pour la composition de cette superbe partition musicale.

Découverte avec Elisabeth de la demeure de Pemberley, résidence principal de Mr. Darcy, à la grandeur du personnage et retrouvailles avec le monsieur au passage. L'orgueil et la colère ont fait place aux sourires gênés.

S'en suit une scène où l'héroïne découvre la situation inconfortable dans laquelle s'est mise sa sœur cadette en s'enfuyant avec Mister Wickham. Tout ceci sous les yeux de Mister Darcy qu'elle pense perdre à jamais, alors même qu'elle se découvre des sentiments pour lui.

La fin est proche, l'honneur de la famille est sauf : Lydia et Wickham sont mariés. Tout cela grâce à l'aide secrètement apportée par Darcy. Personne n'est au courant, hormis Elisabeth. Alors que les femmes Bennet sont occupées à leur occupations, l'arrivée de deux gentlemen chamboule tout : ce qui donne lieu à une scène très drôle. C'est également l'occasion pour Lizzy de tenter un semblant de conversation avec Mister D. Hélas ce dernier n'est pas très loquace, comme à son habitude.

Alors que Bingley revient à la charge et demande, enfin, la main de Jane. Elisabeth ne peut supporter ce débordement de bonheur familial, auquel elle-même s'est refusé en disant non à la demande qui lui a été faite. Alors qu'elle est perdue dans ses pensées le long d'un arbre, on découvre l'élu de son cœur au milieu du champ, face à la propriété avec encore une fois ces couleurs très jaune et un gros plan magnifique à la clef.

L'apogée de l'histoire, avec la scène (presque) finale où les deux héros se retrouvent ENFIN, sous le soleil levant. De toute beauté, avec la lumière matinale qui apparaît entre les deux protagonistes à la fin. Aussi imprévue que parfait.