Après avoir découvert le premier hier soir, je ne peux que savourer la qualité significative de la dernière adaptation de Nicolas Sparks que j'ai vue l'année dernière : The Lucky One, qui est meilleur a bien des niveaux. Il avait rejoint l'année dernière mes adaptations préférées de cet auteur :
- The Notebook (avec Ryan Gosling et Rachel McAdams)
- A Walk to Remember (avec Mandy Moore et Shane West), qui garde une saveur particulière car c'est le tout premier que j'ai découvert et qui m'a initié à ce que l'on pourrait appeler cette "saga littéraire", aka le roman de gare.
Dans le même genre que les livres des français Marc Levy et Guillaume Musso : de la romance avec une pointe de mystère et de surnaturel. C'est gentil, ça ne mange pas de pain et on sait invariablement comment cela va finir. J'ai laissé un peu tombé ces dernières années, parce que au final, quand vous en avez lu un, vous les connaissez tous. Mais cela revient par phase. Et quand un film lié à un roman de Sparks voit le jour, je me laisse généralement tenter par le livre via ma bibliothèque. Pour les deux autres, je lis généralement en quelque heures, lors d'un passage plus prolongé que d'habitude à la Fnac ou autre...
Mais revenons-en à Safe Haven, qui semblait pourtant prometteur lorsque j'ai découvert la première bande annonce. À croire qu'il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir des comédies romantiques qui peuvent être, trop souvent hélas, du grand n'importe quoi. En fait ce film est peut être plus appréciable quand vous n'avez pas lu le livre. Alors vous ne trouvez pas que tout ce qui se passe est seulement survolé. Là où la "psychologie" des personnages et de leur passé est plus approfondie, comme souvent, dans le livre. On passe d'un événement à un autre à la vitesse de l'éclair là où dans le livre les choses prennent le temps de se mettre en place et de laisser au temps le pouvoir de justement cicatriser certaines blessures. Les acteurs (Julianne Hough, Josh Duhamel, Cobie Smulders et David Lyons) ont beau donner tout ce qu'ils ont, vue le matériau de base, difficile d'être bons. Duhamel fait juste du réchauffé de tous ses précédents rôles, et Lyons qu'une énième interprétation de flic alcoolique. Sans parler de la réalisation qui n'a rien de phénoménale à l'image de la révélation d'identité de la mystérieuse voisine de l'héroïne. Je ne pouvais m'empêcher, en regardant cette scène finale, d'imaginer comment moi je l'aurais réalisé. Sans aucune prétention aucune. On se demande ce qu'a fait Lasse Hallström (Hatchi, Le chocolat, L'oeuvre de Dieu, la part du diable, Gilbert Grape) pendant tout le film, si ce n'est une grosse sieste. Où est sa patte son identité dans ce film de commande, qui est tout juste bon pour être plus un tv-film de début d'après-midi sur M6. C'est le genre de film qui prends véritablement son audience pour plus bête qu'elle n'est. Oui, nous aimons le romantisme, but seriously, en comparaison Grey's Anatomy est un chef d'œuvre du genre, car lui ne nous prends pas pour de parfaits imbéciles. Et cela fait du bien parfois.
Et ne parlons même pas des différentes similarités avec The Notebook. Sérieusement?!? Faire du réchauffé, qui plus est mauvais, n'a jamais réussi à personne. C'est limite si la fameuse scène sous la pluie n'a pas été tourné à l'exact même endroit. Seulement voilà, ici cela ressemble à un pétard mouillé qui fait vraiment pâle figure face à l'originale, culte pour les fans du couple Gosling+McAdams dont l'alchimie transparaissait à l'écran.
En fait, tous ces films prennent invariablement place dans une petite ville américaine pleine de charme dans laquelle on a envie de poser nos valises comme ces héros égarés au début de l'histoire. Et c'est au final tout ce que je retiendrais de Safe Haven (hormis la chanson Go Your Own Way by Lissie, découverte dans le trailer) : l'envie de visiter le véritable Southport.
Cela me rappel d'ailleurs mon envie, que dis-je, MON BESOIN de retourner de l'autre côté de l'Atlantique pour y faire ma vie. À chaque fois que je vois ce genre de film, carte postale/commercial au possible certes, cela me rappel toutes ces petites choses qui font que quand je me projette dans l'avenir je ne me vois pas dans ma maison au cœur d'une cité brand new d'une ville française quelconque, avec mon homme, ma petite famille, le carré de pelouse derrière et le chien. Non, ce n'est pas pour moi ça. Cela ne l'a jamais été. J'ai envie de ville nord américaine dynamique, à l'image de Montréal. Le meilleur de l'Amérique avec la passivité canadienne, less crazy et violent que ses voisins. Fût un temps où je me voyais vivre à Paris près de mes amis, mais on vieilli, on évolue, on change et nos besoins avec. Depuis mon retour en France, obligé de quitté ma province de cœur le Québec, je ne me sens plus à ma place dans la capitale française. Je n'y vois que les désagréments et absolument aucun plaisir à y vivre, si ce n'est pour un touriste. C'est bête, mais quelque part, elle est trop petite pour moi. Avoir goûté aux grandeurs nord américaines provoquent ce genre de réactions parfois.
Cela me rappel d'ailleurs mon envie, que dis-je, MON BESOIN de retourner de l'autre côté de l'Atlantique pour y faire ma vie. À chaque fois que je vois ce genre de film, carte postale/commercial au possible certes, cela me rappel toutes ces petites choses qui font que quand je me projette dans l'avenir je ne me vois pas dans ma maison au cœur d'une cité brand new d'une ville française quelconque, avec mon homme, ma petite famille, le carré de pelouse derrière et le chien. Non, ce n'est pas pour moi ça. Cela ne l'a jamais été. J'ai envie de ville nord américaine dynamique, à l'image de Montréal. Le meilleur de l'Amérique avec la passivité canadienne, less crazy et violent que ses voisins. Fût un temps où je me voyais vivre à Paris près de mes amis, mais on vieilli, on évolue, on change et nos besoins avec. Depuis mon retour en France, obligé de quitté ma province de cœur le Québec, je ne me sens plus à ma place dans la capitale française. Je n'y vois que les désagréments et absolument aucun plaisir à y vivre, si ce n'est pour un touriste. C'est bête, mais quelque part, elle est trop petite pour moi. Avoir goûté aux grandeurs nord américaines provoquent ce genre de réactions parfois.
Et paradoxalement, je pourrais me voir vivre dans ce genre de petites villes comme dans ces deux films adaptés de romans de Nicolas Sparks. Cela me rappel certaines que j'ai visité au nord de Montréal, au travers du New Brunswick, sur l'Île-du-Prince-Édouard, ou encore aux USA dans le New Hampshire ou le Vermont. Ces maisons de bois avec leur patio. Quand je m'imagine dans le futur, c'est cela que je vois. Moi assise sur une de ces chaises à bascule, sous le porche, face au soleil couchant, avec l'un de mes jeunes enfants sur les genoux. C'est con et peut être utopique. La faute à une totale américanisation de mon cerveau au travers de tonnes de séries et films made in Oncle Sam ingurgités depuis ma plus tendre enfance. Ils sont forts à ce petit jeu-là pour véhiculer leur american way of life. Leur meilleure propagande se fait définitivement au travers de Hollywood. Ça et les publicités pour Coca, Levis, Ketchup et consœur.
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