jeudi 3 novembre 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°091


« Patience. Forme mineure de désespoir, déguisée en vertu. »

Ambrose Bierce, écrivain et journaliste américain. 1842-1914.

Citation découverte via le site SerieFringe, concernant l'attente dont nous avons dû faire preuve pour obtenir des réponses à nos questions concernant la disparition du personnage de Peter. Réponses qui devraient ENFIN arrivées ce vendredi. La patiente est définitivement une vertu.

lundi 31 octobre 2011

Affiches graphiquement minimalistes pour le film DRIVE

S'il y a bien un film en 2011 qui fait partie de façon incontournable de mon TOP 10 c'est le bijou de Nicolas Winding Refn, avec Ryan Gosling dans son meilleur rôle, non seulement de cette année, mais de toute sa carrière. D'ailleurs si vous suivez un peu mon site, vous n'avez pas du passer à côté de ma critique "toute retournée devant tant de génie".
Mais cette fois-ci, j'avais envie de m'intéresser à l'affiche. Certes, la toute simple, portraitant les différents personnages sur un fond sobre blanc est magnifique. Mais ici c'est plutôt avec des créations tout en monochrome, comme je les aime.
Tout d'abord une affiche que j'ai découvert via le Tumblr de Oliver Brackenbury (un scénariste qui adore les choses colorées) alors que j'essayais encore de me remettre de la projection du film toute fraîche dans mon esprit.



Puis une création de Steven-Andrew, un photographe/dessinateur/musicien de Las Vegas. Je l'ai découvert également via son Tumblr. Tout comme le précédent, il met l'accent sur le symbole du scorpion que le héros arbore à l'arrière de son blouson rétro.


Et enfin, une découverte grâce à ma petite sœur que j'ai réussi à convaincre de voir le film lorsqu'elle est venue me voir à Montréal. Chose qu'elle a fait dès son retour en France. Et maintenant, c'est une fan comme moi du film et de la BO. Il s'agit d'un poster de l'anglais Matt Needle, dont je vous avais déjà parlé ici pour ce qu'il avait fait de la série Mad Men, mais aussi pour plusieurs films de Hitchcock (voir ici). Une chose est sûre ce mec est vraiment très prolifique et vous pouvez achetez tous ses posters via son site officiel, comme celui notamment de DRIVE. Ou comment bien faire usage de 25£.


Voici un autre poster fait en aquarelle découvert via le Tumblr ByWays.

dimanche 30 octobre 2011

Rebirth et Another Earth : trailers


Voici les bandes annonces de deux très beaux projets. Tout d'abord le documentaire Rebirth de Jim Whitaker, qui s'étale sur une décennie et suit 5 personnes qui ont été directement touchées par la tragédie du 11 septembre à NYC que ce soit par la perte d'un proche ou au plus profond de leur chaire. Un très bel hommage qui montre également que le temps et la meilleure des "guérison".




La deuxième concerne un film nommé Another Earth, de Mike Cahill, avec Brit Marling et William Mapother (qui sera pour moi éternellement Ethan dans la série LOST). Sortie le 12 octobre en France. Pas encore de date pour le Canada. Le film traite de l'apparition d'une autre planète terre, identique à la notre et la possibilité pour les habitants de la notre, et plus particulièrement l'héroïne, d'aller y vivre pour commencer une nouvelle vie.


Il a été présenté au Festival de Sundance, en janvier dernier et semble, aux vues de ces premières images, être visuellement très beau. La bande annonce a pour fond sonore, That Home de Cinematic Orchestra, qui a le don de nous créer (comme toujours) de pures bijoux. Je suis une fan incommensurable de leur morceau To Build a Home, que j'ai entendu notamment dans le long teaser de la série Awake (que je vous avais présenté ici).

samedi 29 octobre 2011

Shameless US, saison 2 : premier poster et teasers


La série Shameless (version US) est bientôt de retour et la promotion nous le rappel. Voici donc un premier poster qui place bien le décor. Cette fois nous allons découvrir les Gallagher en mode estival vue que l'intrigue prends place durant l'été. Au revoir la neige et les gros manteaux, bonjour les piscines et maillots de bain en tout genre.
J'ai vraiment hâte de tous les retrouver, en particulier Lip et son interprète qui est devenu mon personnage préféré quasiment instantanément comme j'avais pu l'expliquer dans mon précédent post. D'ailleurs la dernière vidéo lui est entièrement consacré, avec un petit Truth or Dare.
C'est l'un de mes coups de cœurs de cette année. J'ai littéralement dévoré la saison une cet été et j'espère que la saison deux ne me décevra pas, comme c'est souvent le cas avec les séries. En tous les cas, cela apportera un peu de lumière à mon hiver bien au froid ici à Montréal.





lundi 24 octobre 2011

jeudi 20 octobre 2011

Real Steel - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Dans un futur proche, la boxe a évolué pour devenir un sport high-tech. Charlie Kenton, un ancien boxeur, a perdu toute chance de remporter le championnat depuis que les humains ont été remplacés sur le ring par des robots d’acier de 900 kilos et de 2,40 m de haut. A présent, il n’est plus qu’un manager minable qui utilise des robots bas de gamme fabriqués à partir de pièces de récupération. Il gagne juste assez pour survivre d’un combat à l’autre. Lorsque Charlie touche le fond, il accepte à contrecœur de faire équipe avec son fils Max, qu’il a perdu de vue depuis des années, pour construire et entraîner un champion. Dans l’arène où tous les coups sont permis, les enjeux sont plus élevés qu’ils ne l’ont jamais été. Contre toute attente, Charlie et Max ont une chance, une seule, de faire leur grand retour…


Une étonnante bonne surprise que ce film de robots familial. Rien à voir avec les abruties bestioles mécaniques de Transformers et le jeu minable des acteurs. Ici les effets spéciaux sont excellents mais non moins dénués de coeur. On se surprend à s'attacher à Atom et à vibrer au gré de ses combats comme les personnages de Hugh Jackman et du très doué Dakota Goyo, même pas 11 ans au moment du tournage.


Pour le clin d'œil l'équipe du film est composé de beaucoup de canadiens entre justement Dakota (Toronto, province de l'Ontario), Evangeline Lilly (province de l'Alberta), et le réalisateur Shawn Levy (Montréalais) qui est également à l'origine de Treize à la douzaine, La Nuit au Musée, et l'excellente Crazy Night avec, pour moi, la meilleure course poursuite dans New-York.


Durant mes quelques jours à New-York j'avais vue de nombreuses affiches faisant la promotion de ce film qui m'avaient toutes laissé de marbre car elles mettaient juste l'accent sur les robots, façon Transformers. Hors Real Steel n'est pas un étalage d'effets spéciaux robotique. C'est avant tout la relation entre un père et son fils qui essayent de se connaître et s'apprivoiser aux fils des combats menés par Atom. Et d'ailleurs en ce qui concerne les combats, le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils fonctionnent tant et s'y bien qu'on se surprends à jumper sur place dans notre siège à l'image du personnage de Evangeline Lilly alors qu'Atom nous supprends tout du long. On en oublie que c'est une machine crée en images de synthèse. On est plongé dans le film et supporte ces matchs de boxes comme s'ils étaient joué avec des adversaires de chair et de sang.


La BO qui regroupe différents morceaux d'artistes assez hétéroclites tel que All My Days de Alexi Murdoch (au début du film), ou encore Fastlane de Bad Meets Evil, est elle aussi une belle réussite.


En bref, rien d'étonnant que le film casse la baraque au box-office, c'est une bonne surprise. Si vous voulez passer un bon moment devant un blockbuster pas dénué de cerveaux et servis par un casting de qualité, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

dimanche 16 octobre 2011

American Reunion : un premier vrai trailer... et un deuxième


Après vous avoir présenté le premier teaser début septembre, voici maintenant une première bande annonce qui je dois bien l'avouer m'a bien fait rire. Je ne m'attendais pas à ça, et cela fait encore plus envie de voir le film et de retrouver tous ces personnages. C'est définitivement comme retrouver des potes. Cela sera drôle de le voir en VO ici à Montréal, comparé à mon petit cinéma en VF en France. Vivement le 6 avril 2012, date de sa sortie aux USA et au Canada.
L'accent de ce trailer est mis sur le couple phare de Jim et Michelle, qui sont maintenant marié et ont un enfant, mais n'ont en rien perdu leur envie respective de plaisir solitaire. Sauf que cette fois, Jim ne se fait pas surprendre par son père et la surprise n'en est que plus savoureuse.




ACTUALISATION (3 novembre 2011) : À peine avons-nous digéré le premier trailer présenté il y a quelques semaines, que voici un deuxième encore plus détaillé où l'on retrouve cette fois tous les autres personnages de la saga originale, à commencer par le groupe de potes de Jim. Même Sherminator et Nadia sont de la partie. Et on dirait bien que le papa de Jim va passer à la casserole avec... la maman de Stifler... OMG. Cela promet du très lourd.


Vous pouvez également trouvé des photos des acteurs durant le tournages sur le net (notamment ici), preuve de la bonne humeur sur le tournage. Dieu bénisse les smart phones avec leur super appareil photos qui nous alimentent de clichés inédits.

50/50 - My Review


Synopsis (Cinoche) : Adam est un jeune homme de 27 ans qui a de bonnes habitudes de vie et qui habite avec Rachael depuis peu de temps. Lorsqu'on lui diagnostique un cancer qui ne lui laisse que 50 % de chances de survivre, son meilleur ami Kyle essaie tant bien que mal de le supporter moralement. Adam envisage ses traitements avec philosophie, mais décide quand même de rencontrer régulièrement Katherine, une jeune psychologue qui tente maladroitement de l'aider. Alors qu'il subit régulièrement de la chimiothérapie, Adam fait la rencontre de d'autres malades et essaie de profiter de la vie avant qu'il ne soit trop tard.


L'une des raisons principales qui m'a attiré vers ce film est son casting à commencer par Joseph Gordon-Levitt qui fait partie de plus en plus de mes acteurs préférés qui monte pas mal comme Ryan Gosling, mais surtout dont les derniers films ne me déçoivent pas (que ce soit Inception ou DRIVE et Crazy, Stupid, Love). Il est intéressant de voir que ces deux acteurs ont en commun d'avoir débuté dans des séries comiques pour ados : 3e planète après le soleil (3rd Rock from the Sun) pour Jo, Classe croisière (Breaker High) pour Ryan. Et c'est grâce à un film diamétralement opposé qu'ils ont pu prouver qu'ils pouvaient jouer autre chose avec Mysterious Skin pour le premier et Danny Balint (The Believer) pour le second. Et je ne parle pas de l'impatience de découvrir le dernier Batman: The Dark Knight Rises où Gordon-Levitt retrouve Nolan, et The Ides of March, la nouvelle réalisation de Clooney avec Gosling que j'ai bien l'intention de voir mardi prochain.


Autre membre du casting intéressant, Seth Rogen, qui avec son visage de Teddy Bear vous donne envie de lui faire des câlins. Je ne suis pas très fan du côté très vulgaire de ses personnages mais j'apprécie son investissement dans les films comme ici pour faire 50/50 réalisé par l'un de ses amis, Will Reiser, qui s'est inspiré de son expérience personnelle face au cancer pour écrire le scénario ce projet. Mon film préféré de Rogen reste Zack and Miri Make a Porno.

Mais ce qui m'a vraiment décidé à aller le voir c'est l'ensemble des bonnes critiques que j'ai pu lire aux travers des critiques des différents journaux gratuits disponibles ici ou visibles sur les affiches dans ces même journaux. Ce qui a de bien avec ce film, c'est que ce n'est pas une énième narration hollywoodienne du cancer, traitant le sujet à grand renfort de patho, maquillage et musique trop présente. Et cela n'en est que d'autant plus réaliste et crédible. Dès que le héros apprend la triste nouvelle le concernant, la subtilité de jeu de Joseph GL nous donne envie de le consoler immédiatement. Il est touchant et adorable au possible. Pareil pour la ravissante/attachante Anna Kendrick qui n'arrête pas de faire son petit bonhomme de chemin depuis son rôle mineur dans Twilight. Un grand merci à Up in the Air qui a totalement changé la donne.


Tout ce casting, et un scénario intelligemment drôle font de 50/50 une bonne surprise qui vous fera verser une ou deux larmes, mais aussi rire. Ce qui était loin d'être gagné vue le sujet de base. Maintenant reste à voir le film français La Guerre est déclarée, qui traite également du cancer mais cette fois chez un enfant, ce qui rend, supposément, le film encore moins susceptible de nous faire rire (encore une fois, de façon intelligente). Et pourtant, et pourtant...

mercredi 28 septembre 2011

DRIVE - My Review toute retournée devant tant de génie


Synopsis : Un cascadeur tranquille et anonyme se métamorphose dès que la nuit tombe : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu'au jour où l'un des casses tourne mal et l'entraîne dans une course-poursuite infernale. Il veut se venger de ceux qui l'ont trahi...
Adaptation d'un roman de James Sallis. Le film fût présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2011.


J'ai enfin pu voir ce film hier et autant dire QUELLE CLAQUE. Je comprends définitivement le prix qu'a reçu le réalisateur Nicolas Winding Refn au dernier Festival de Cannes et j'espère que les nominations vont pleuvoir pour lui et Ryan Gosling aux prochains Oscars tant ils ont fait ici un travail absolument remarquable. C'est bon d'aimer le cinéma quand on voit de tels bijoux.
La façon de filmer et mettre en valeur la ville de Los Angeles de Refn a de quoi faire rougir Michael Mann, qui est pourtant passé maître en la matière quand il s'agit de portraiter LA.
C'est une pure expérience de cinéma. Tous vos sens sont en éveil : les yeux qui ne peuvent ce décoller de cette image hypnotique, l'ouïe qui baigne dans cette BO de chansons récentes composées dans le plus pure style 80's avec ce synthétiseur qui habite les morceaux et enrichi encore plus ce que l'on voit à l'écran. Vous ressortez de la salle un peu étourdi, la tête dans les nuages au dessus de Los Angeles, avec une seule envie revoir ce film encore et encore. Mais première chose, ce fournir de toute urgence la bande originale du film absolument planante, histoire de se replonger tout de suite dans cette atmosphère qui vous coupe presque le souffle.
C'est bien simple, durant la projection, je n'arrêtais pas de me dire ce film est une œuvre d'art, aussi magnifique dans le fond que la forme. Tout à l'écran n'est que perfection, de l'interprétation, à la réalisation, aux décors, à la lumière, aux cadrages, aux sons et musiques. Alors que vous suivez l'intrigue s'écouler sous vos yeux, votre rythme cardiaque s'accélère, votre respiration également. Vous ne faîte plus que regarder un film, vous le vivez complètement de tous les pores de votre corps. C'est intense. C'est probablement ce que ressente les drogués. L'adrénaline qui vous transporte tel un fixe incroyable. Et vous en ressortez tout étourdi et rêveur.
Une véritable expérience de cinéma à l'état brute. Le genre de chose qui vous fait encore croire en le septième art. Cela vous fait pousser des ailes. Définitivement le meilleur film de 2011. L'année dernière j'avais ressenti ce genre de chose devant The Social Network, cette année ce sera avec Drive, bien que je crois que ce film le surpasse en intensité. Chapeau bas Misters Gosling et Winding Refns dont je vais m'empresser de voir les précédentes réalisations.


Cette fin d'année est définitivement celle de Ryan Gosling. Après la comédie Crazy, Stupid, Love en juillet dernier, maintenant dans DRIVE, et le mois prochain dans le dernier film de George Clooney The Ides of March. C'est l'un de mes acteurs préférés depuis des années. Je l'adorais d'avance. J'en suis dorénavant littéralement amoureuse. Il est ici au sommet de son art, et dégage une palette de sentiments en ne disant rien. Tout ce passe dans le regard. C'est bien simple, il ne dit quasiment rien durant les premières 20 minutes du film, mais sa prestation est tellement impressionnante qu'elle ne nécessite pas de mots. Son meilleur rôle à ce jour. Et pourtant, vue sa filmographie, la barre était déjà mis très haut. S'il n'est pas au minimum nominé aux prochains Oscars (et cette fois ENFIN récompensé), c'est à n'y rien comprendre.
Je le suis depuis 1997 où je l'avais découvert dans la petite série canadienne Classe croisière (Breaker High) qui devait passer dans l'émission Kd2a ou un truc du genre. Que de chemin parcouru et que de rôles plus différentes les uns que les autres. C'est un véritable caméléon qui n'a pas peur de prendre des risques et de perpétuellement nous surprendre. J'attendais beaucoup de sa performance dans Drive et au final il a dépassé toutes mes attentes. J'espère que cela va durer, au contraire de Jake Gyllenhaal et Robert Downey Jr. qui, avec le succès du public, ont vue leur jeux devenir moins grandiose. Heureusement que des mecs comme Gosling, Joseph Gordon-Levitt ou encore Jesse Eisenberg et Andrew Garfield sont là pour assurer la relève.


Mais Gosling est également TRÈS bien entouré dans le film. C'est d'ailleurs l'autre raison qui m'a donné envie de le voir, quelle impressionnante galerie d'acteur, avec premièrement Carey Mulligan avec qui il forme un duo magnifique. Tout se passe dans les regards et les non dits. C'est du grand art. Comme le voir progressivement se mettre à s'ouvrir au contact d'Irène et son fils.


Ensuite, le grand, le magnifique, le talentueux, le brillant, le génial mais tout aussi modeste Bryan Cranston dans le rôle de Shannon, le mécanicien qui a prit Driver sous sont aile. Cela fait vraiment plaisir de le voir jouer autre chose au cinéma qu'un militaire quelconque comme c'est hélas trop souvent le cas. À croire que tous ces producteurs n'ont pas vue les séries Malcolmoù il laissait éclater son génie comique et surtout Breaking Bad où il irradie la pellicule de son charisme.


Vient s'ajouter Ron Perlman qui sera pour moi toujours Clay, le chef du clan de motards des Sons of Anarchy dans la BRILLANTE série éponyme. Dans le film son rôle apporte un peu de légèreté dans le climat oppressant en ponctuant chacune de ses phrases d'un nombre incommensurable d'obscénités tel que "That is one mother funckin fine ass pussymobile, motha fucka!".


Mais aussi Oscar Isaac (vue dans Sucker Punch), Christina Hendricks (plantureuse rouquine de la série Mad Men) et surtout Albert Brooks dans le rôle du terrifiant Bernie Rose, qui maîtrise comme personne (ou presque) le rasoir. Un adversaire de choix pour le Driver.

CONCLUSION : Ce film est un bijou, une véritable œuvre d'art aussi belle dans le fond que la forme. Une véritable expérience de cinéma qui vous habite littéralement bien après la séance. Magnifique. L'image du réalisateur Nicolas Winding Refn et du directeur de la photo Newton Thomas Sigel est somptueuse. Le film allie la douceur et le calme (en apparence) de la ville et surtout du héros qui nous réserve des scènes d'une extrème violence. Car il faut se méfier du calme olympien de ce dernier, telle l'eau qui dort, il peu être inversement proportionnel très énervé quand on touche aux gens qu'il aime. Ce que vous voyez dans la bande annonce n'est rien. Certaines scènes virent au TRÈS sanglant. Vous détournez le regard à quelque reprises. Mais certains moment viennent allégés la tension comme de voir le héros arboré son fameux blouson avec le scorpion, de plus en plus couvert de sang (au fur et à mesure qu'il règle ses comptes) comme si de rien n'était au beau milieu de la ville, ou quand il arrive dans un club armé d'un marteau et demande son chemin à une demoiselle en tenue légère et que cette dernière ne remarque rien trop occupé à faire joujou tactile avec son joli iPhone.
La bande originale vous transporte complètement et reste coincé dans votre tête bien après tant et si bien qu'il vous faudra vous la fournir au plus vite, en particulier les titres aux sonorités très 80's Nighcall de Kavinsky & Lovefoxxx, Under Your Spell de Desire, A Real Hero de College, et Rick of the Clock de The Chromatics. Sans oublier la musique composé par Cliff Martinez pour l'occasion.
Il se passe près de 20 minutes au début du film avant que le taciturne héros daigne parler plus que par de simple réponses fermés. Et pourtant cela ne nous a en rien manqué car c'est tout par le regard que Gosling nous communique chaque bribe d'émotions de son personnage. Et OMG que vous en avez le souffle coupé. Il n'a jamais été aussi magnifique, charismatique, beau, talentueux que dans ce film. Cela fait plus d'une décennie que je le suis et l'ai vue grandir autant physiquement que dans sa qualité d'interprétation chaque fois plus surprenante. Il est de plus en plus incroyable et ce malgré le succès qui frappe de plus en plus à sa porte. Souhaitons lui que cela ne s'arrête pas de si tôt. Il en va de notre bonheur de cinéphile.

source de la plupart des photos : LePublicSystemeCinema.fr

Florilège de bande annonces prometteuses

## Prenium Rush, avec Joseph Gordon-Levitt.
Le film a un petit je ne sais quoi de Phone Booth et Cellular, pour le côté compte à rebours et huit-clôt. Et puis une course contre la montre en vélo dans NYC, HELL YES!!!! Il sortira le 13 janvier 2012 aux USA. J'ai pu voir cette bande annonce de nouveau, cette fois en salle avant la projection de DRIVE, et cela fonctionne plus que bien.




## Man on a Ledge
Avec Sam Worthington (mon big crush de Avatar), Elizabeth Banks et Jamie Bell (qui a bien grandi depuis Billy Elliot).
Sortie également le 13 janvier 2012.




## The Girl with the Dragon Tattoo, le nouveau film de David Fincher, avec Daniel Craig.
Il s'agit de l'adaptation du roman Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes, le premier tome de la trilogie suédoise Millenium, qui a été déjà adapté en 2009. Le film sortira le 21 décembre prochain aux USA et l'année prochaine en France
Je ne suis pas particulièrement intéressé par cette histoire pas plus que je ne l'étais à l'époque de tout le phénomène autour du livre et de ses adaptations. Mais ici, il s'agit de Fincher alors cela change quelque peu la donne. Cette bande annonce est tellement longue que l'on pourrait dire que c'est un cour-métrage. Au risque probablement d'en dire trop.


Mais personnellement, c'est la première qui m'avait beaucoup surprise de par son montage clipesque sous fond de Immigrant Song par Trent Reznor & Karen O, avec le martèlement du titre et des crédits à la fin. Tout simplement brillant et superbe. Ceux qui ont fait ces bande annonces devraient recevoir un prix pour leur travail remarquable. Et si ceci n'est qu'un aperçu du film de Fincher, et bien cela promet encore du très bon de la part du grand maître.



## We Bought a Zoo
De Cameron Crowe (Jerry Maguire), avec Matt Damon, Scarlett Johansson, Elle Fanning (Super 8).
Basé sur une histoire vraie. Un parfait de film de fin d'année (contrairement au précédent) vue qu'il sort deux jours avant Noël. La merveilleuse chanson de Sigur Ros Hoppipolla! me touche au cœur à chaque fois. Une merveille.



## J. Edgar
Le nouveau film de Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio, Naomi Watts et Judi Dench, mais aussi Armie Hammer (les jumeaux dans The Social Network), Josh Lucas (Sweet Home Alabama), Dermot Mulroney (Le mariage de mon meilleur ami), Ed Westwick (Chuck Bass dans la série Gossip Girl), Lea Thompson (Retour vers le futur II et III), Jeffrey Donovan (héros de la série Burn Notice), Kevin Rankin (vue dans les séries Friday Night Lights, Trauma et à la rentrée dans Unforgettable) et Amanda Schull (le rôle de Katie Ryan/Sara Evans dans les saisons 7 et 8 de la série One Tree Hill).

Le film J. Edgar sortira également le 9 novembre prochain.
Il explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover, qui fût le directeur du FBI du 10 mai 1924 à sa mort en 1972.

samedi 24 septembre 2011

Door of Swatches, maison de Armin Blasbichler


Voici des photos d'une porte de la maison où vit l'architecte/designer Armin Blasbichler avec sa femme et ses deux enfants, en Italie. La porte est constitué de diapositives de couleurs faisaient référence aux couleurs de la nature environnantes. D'ailleurs chacun arbore une écriture manuscrite indiquant l'origine de cette dernière. Que ce soit une fleur, un arbre, etc...
Les photographies sont de Ingrid Heiss pour le site Design*Sponge.
C'est une découverte que j'ai faite via le Tumblr d'une jeune colombienne de 20 ans, EEUU(W)GH!. Découverte qu'elle a elle-même faite via le très intéressant site Plenty of Colour (inspiration devoted to color), que j'ai déjà ajouté dans mes favoris.

Des acteurs de diverses séries dans The Office

À l'occasion de la 63ème cérémonie des Emmy Awards diffusés dimanche dernier aux USA, fut diffusé cette courte vidéo parodique ou différents acteurs de séries de tous bords sont passé par les bureaux de The Office : Breaking Bad, NY Unité Spéciale, Park and Recreation, 30 Rock, Castle, The Big Bang Theory, Ashton Kutcher qui remplace Charlie Sheen dans Two and a Half Men, etc... Excellent pour tout fan de séries qui se respecte. Merci au site SériesAddict pour la découverte.

vendredi 23 septembre 2011

l'iOS de Apple vs. l'Android de Google

Au gré de recherches d'images faite durant mon stage je suis tombé sur ce site et cette superbe illustration de la gue-guerre opposant ici les patrons d'Apple (le vénérable Steve Jobs) et de Google (Eric Schmidt) avec leurs créations respectives en main. J'adore l'illustration mais pour moi il n'y a évidemment pas de guerre car c'est et ce sera toujours, bien sûr, la marque à la pomme qui aura la première place dans mon cœur de Geek.

jeudi 22 septembre 2011

Harry Potter, the Complete 8 Film Collection trailer

Alors que le dvd du dernier film sortira en novembre prochain, voici un LONG trailer retraçant la complète saga. J'y peu rien, ça me prends aux tripes à chaque fois. C'est une part de la fin de mon enfance tout ça.

mercredi 21 septembre 2011

Parodie d'une publicité pour le futur iPhone 6

Parce que j'aime Apple et tous les produits que la marque à la pomme peut produire, et parce que j'aime rire aussi et que en plus c'est une parodie faite par des québécois. Merci au journal gratuit Métro pour la découverte.