lundi 4 juillet 2011

SMALLVILLE, the end



Tout prends fin un jour, et cette fois c'est au tour de la série plus trop pour adolescents Smallville de s'achever. Et avec ce season finale, nous avons ENFIN la chance de voir ce fameux Clark Kent voler de ses propres ailes, littéralement, et surtout enfiler le célèbre costume (transfuge du film de 2006, Superman Returns).
Cette série était certes loin d'être parfaite, autant dans la qualité relative de ses scénarios que le jeux de ses acteurs, ainsi que ses décors/effets spéciaux limités, et des costumes kitsch au possibles. Mais pour beaucoup (moi y compris) elle restera synonyme de la fin d'adolescence. C'est donc surprenamment avec une petite larme que j'ai vue l'épisode final hier soir.



Cette saison 10 avait dans l'ensemble bien commencé, puis le milieu patinait plutôt dans la semoule, mais la fin relève le niveau. Dommage que l'histoire s'arrête quand elle devient enfin intéressante. Personnellement, j'ai repris le visionnage à partir de la saison 8 pour trois raisons :
- cela devait être la dernière
- elle sonnait le départ de Lana Lang (bon débarras)
- pour voir Clark finir avec Loïs et devenir le grand Superman

Cela aura finalement pris trois saisons. Heureusement Loïs/Erica Durance et sa bonne humeur pleine de fougue et d'irrévérence ont aidés à faire passer le temps. Parce que concernant le jeu d'acteur de Tom Welling, aka the man of steel, on a parfois le sentiment que dix années n'ont pas encore été suffisantes pour l'améliorer.
Le grand intérêt de cette saison finale c'est le duo amoureux Clark+Lois ENFIN réunis et le fait que dès le 10.01 elle sait que son amoureux et le Blur ne font qu'un. Ensuite, c'est la révélation de la bouche même de ce dernier sur sa vrai identité à Miss Lane, chose qu'il n'avait fait avec aucune de ses précédentes conquêtes. Du moins, sans revenir en arrière.
Puis on suit au file des épisodes comment la demoiselle l'entraîne à devenir invisible et insignifiant à grand renfort de lunettes+imperméable+une certaine propension à bousculer tout le monde. Et ce sont tous ces clins d'œil à la mythologie qui font la saveur de certains épisodes de cette ultime saison, tel le 10.04 Homecoming, qui nous permet de faire un bon en 2017 où Superman vole au secours de tout le monde, quand il ne travaille pas main dans la main aux côtés de sa fiancé (qui sait tout de ses secrets) au Daily Planet.



Le season finale sonne également le grand retour de Lex Luthor sous les traits de Michael Rosenbaum, revenu pour l'occasion. Le célèbre vilain revient donc dans la vie de Clark pour amorcer le futur rempli d'affrontements multiples face à Superman. Hélas le retour de ce Luthor se fait au prix de deux autres membres de la famille dont surtout la rouquine que j'aimais beaucoup. Tess (Cassidy Freeman) avait rejoint la série en début de saison 8 et avait su apporter du sang neuf à la série, et au fil du temps devenir un allié pour le Blur. Dommage donc qu'elle finisse ainsi.
Dernier clin d'œil de cette fin de série, l'apparition dans le "7 ans plus tard" du photographe Olsen (Aaron Ashmore revient pour jouer cette fois le petit frère) et le rédacteur en chef, Perry White. Et tout ceci narré par Chloé à son fils, mini Green Arrow en devenir, par le biais d'une BD. La boucle est bouclé alors que le générique entonne la célèbre partition musicale de Mister Super.

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