Synopsis (AlloCiné) : Dans un futur proche, la boxe a évolué pour devenir un sport high-tech. Charlie Kenton, un ancien boxeur, a perdu toute chance de remporter le championnat depuis que les humains ont été remplacés sur le ring par des robots d’acier de 900 kilos et de 2,40 m de haut. A présent, il n’est plus qu’un manager minable qui utilise des robots bas de gamme fabriqués à partir de pièces de récupération. Il gagne juste assez pour survivre d’un combat à l’autre. Lorsque Charlie touche le fond, il accepte à contrecœur de faire équipe avec son fils Max, qu’il a perdu de vue depuis des années, pour construire et entraîner un champion. Dans l’arène où tous les coups sont permis, les enjeux sont plus élevés qu’ils ne l’ont jamais été. Contre toute attente, Charlie et Max ont une chance, une seule, de faire leur grand retour…
Une étonnante bonne surprise que ce film de robots familial. Rien à voir avec les abruties bestioles mécaniques de Transformers et le jeu minable des acteurs. Ici les effets spéciaux sont excellents mais non moins dénués de coeur. On se surprend à s'attacher à Atom et à vibrer au gré de ses combats comme les personnages de Hugh Jackman et du très doué Dakota Goyo, même pas 11 ans au moment du tournage.
Pour le clin d'œil l'équipe du film est composé de beaucoup de canadiens entre justement Dakota (Toronto, province de l'Ontario), Evangeline Lilly (province de l'Alberta), et le réalisateur Shawn Levy (Montréalais) qui est également à l'origine de Treize à la douzaine, La Nuit au Musée, et l'excellente Crazy Night avec, pour moi, la meilleure course poursuite dans New-York.
Durant mes quelques jours à New-York j'avais vue de nombreuses affiches faisant la promotion de ce film qui m'avaient toutes laissé de marbre car elles mettaient juste l'accent sur les robots, façon Transformers. Hors Real Steel n'est pas un étalage d'effets spéciaux robotique. C'est avant tout la relation entre un père et son fils qui essayent de se connaître et s'apprivoiser aux fils des combats menés par Atom. Et d'ailleurs en ce qui concerne les combats, le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils fonctionnent tant et s'y bien qu'on se surprends à jumper sur place dans notre siège à l'image du personnage de Evangeline Lilly alors qu'Atom nous supprends tout du long. On en oublie que c'est une machine crée en images de synthèse. On est plongé dans le film et supporte ces matchs de boxes comme s'ils étaient joué avec des adversaires de chair et de sang.
La BO qui regroupe différents morceaux d'artistes assez hétéroclites tel que All My Days de Alexi Murdoch (au début du film), ou encore Fastlane de Bad Meets Evil, est elle aussi une belle réussite.
1 commentaire:
Je l'ai vu aujourd'hui, et j'en pense la même chose: c'est une excellente surprise!
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