En ce moment je suis dans un complet trip Harry Potterien entre ma review du 7 part1 et les premières photos de la part2. Après avoir vue le 7ème film le mois dernier, je me suis fait un marathon des six précédents. Ces jours-ci j'ai regardé Harry Potter and the Half-Blood Prince. J'avais oublié combien il était drôle. C'est intéressant de voir l'évolution des personnages/acteurs, surtout concernant la relation Ron/Hermione. J'adore ce duo (Romionepour les intimes). Je suis une complète shipper quand il s'agit d'eux deux.
Avec ce post, j'ai trouvé le moyen de joindre mon obsession du mois et ma passion pour le graphisme grâce au travail de Delane Meadows, jeune Graphic Designer originaire de la Floride. Avec sa création ci-dessus intitulée The Conquest: Harry Potter and the Deathly Hallows, elle représente une cartographie des voyages des personnages du septième livre, avec une ligne de temps, illustré de différents pictos que l'on retrouve dans la carte, qui met en avant les éléments clés tout au long de la quête.
Une des raisons pour lesquelles j'adore les fêtes de fin d'année, hormis les cadeaux, l'ambiance, les illuminations, la bonne humeur communicative, etc, ce sont les moultes rediffusions de films (ou la diffusion TV-films ayant pour thème principal Noël) l'après-midi, sur les chaînes hertziennes. Aujourd'hui, il fallait choisir entre Ghost (RIP Patrick), le dernier volet de la trilogie de Retour vers le futur et enfin Just Married (ou presque), Runaway Bride en VO. Comme à mon accoutumé, je n'ai évidemment pu choisir et donc utilisé la zapette à outrance.
C'est avec toujours autant de plaisir que j'ai revu la saga de Retour vers le futur, absolument culte et qui, à mon goût, n'a pas pris une ride malgré les années. La troisième partie date quand même de 1990. Quand on sait que généralement quelque années plus tard les effets spéciaux semblent risibles, ceux qui entourent McFly, le fantastique Doc et la célèbre DeLorean DMC-12nous font toujours autant rêver. Cette trilogie fait partie des symboles des années 80-90 qui traversent les décennies mais que nous redécouvrons toujours avec le même plaisir.
Ensuite Ghost qui me rappel mes années collège, et que je redécouvre différemment maintenant que la partie masculine du couple n'est plus. Là encore les effets spéciaux ont plutôt bien traversés les années. Whoopie Goldberg est toujours aussi excellente et le couple toujours aussi magnifique et touchant. Je ne parle même pas de la scène de la poterie absolument culte et de la scène finale sous fond de Unchained Melody by Righteous Brothers. Morceau qui a dépassé le cadre filmique, à l'image du thème principal du film Philadelphia.
Enfin Just Married (ou presque) sonne le retour du trio gagnant de Pretty Woman, neuf ans après : le réalisateur Garry Marshall (à qui l'on doit cette année Valentine's Day), et le duo de stars Julia Roberts et Richard Gere. Sans oublier Hector Elizondo, majordome en 1990 et ami du héros en 1999.
Tout d'abord une remarque concernant le titre qui est encore une fois un bon exemple de cette manie qu'ont les distributeurs français de changer le titre original, Runaway Bride, (référence directe à la mauvaise habitude de l'héroïne de s'enfuir au milieu de chacun de ses mariages) en un autre titre... anglais mais sensé être plus simple donc plus compréhensif pour le spectateur français lambda. Ici c'est une référence à l'inscription, just married, généralement marqué à l'arrière de la voiture des jeunes mariés, suivi d'une partie dans la langue de Molière. Dernier exemple en date, le film de Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway Love & Others Drugs, remplacé par Love, et autres drogues. Tout en subtilité...
Ce film est la parfait occasion pour revenir plus généralement sur les romcom (abréviation deRomantic Comedy) américaines et leurs différents codes.
- Tout d'abord l'histoire prends place soit à NYC (comme The Back-Up avec Jennifer Lopez) ou dans une petite ville américaine de carte postale (façon Sweet Home Alabama, avec Reese Witherspoon, rebaptisé Fashion Victime, autre exemple de titre franglais pour le marché français).
- L'héroïne est toujours entourée de sa/ses meilleure(s) amie(s) prête(s) à l'épauler en toute circonstances. Ici, cette tâche incombe à une actrice abonnée aux seconds rôles en la personne de Joan Cusack (sœur de John Cusack) qui vous fait rire rien que par les expressions de son faciès.
- La bande son, généralement emprunté à la pop actuelle ou aux vieux standards. Ici on est tout de suite mis dans le bain avec un morceau du groupe irlandais U2, I Still Haven't Found What I'm Looking For, mais aussi des reprises tel Maneater by Hall & Oates, You Can't Hurry Love by The Supremes ou encore Where Were You (on our wedding day) by Billy Joël, par Union of Sound.
- Les héros, que tout oppose au départ, finissent par se trouver des points communs qui vont les rapprocher tout au long du film, jusqu'au kiss et plus si affinités.
- Chaque film crée son propre mini code, ses propres références. Comme ici, l'anecdote des œufs.
- Généralement les héros travaillent dans un domaine artistique/culturel : journaliste/auteur, radio, mode, peintre, designer... Ce qui va bien avec le côté bobo/bohème New-yorkais. Ici monsieur appartient à la première catégorie, alors que madame bien qu'exerçant pour une fois un métier d'artisan, lorgne progressivement vers la dernière catégorie.
- La fameuse scène sous fond musical qui montre les héros séparés, vivant leur vie chacun de leur côté, en faisant défiler en accéléré les saisons (Notting Hill, Twilight 2...), ou au contraire montre leur rapprochement au travers du quotidien comme ici.
En conclusion, que l'on aime ou pas la comédie romantique, c'est un bon moyen de se divertir sans se prendre la tête. Mais attention, ce n'est pas pour autant que nous spectateurs ne soyons pas exigeants. Parfois certaines pépites font leur apparition tel Going The Distance avec Drew Barrymore et Justin Long (en couple à la ville comme à l'écran). Bien qu'après tout, ceci soit très subjectif car l'humour est quelque chose de très particulier et très difficile, à mon sens, à juger car nous ne rions pas tous aux même blagues. Par exemple, avec les séries sitcom, certains sont satisfaits s'ils souri juste devant un épisode. Alors que moi, en fan ultime de Friends (carte de membre à l'appui) j'en attends beaucoup plus. Néanmoins, quand il s'agit de comédie romantiques, je deviens vite girly et beaucoup plus tolérante. C'est donc avec toujours le même plaisir que je redécouvre, entre autre, Just Married (ou presque), sorte de vestige de la comédie à une époque où les stars faisaient encore recette et où le monde avait encore une part d'innocence, pre-11 septembre oblige (cf. scène où on voit les tours jumelles en toile de fond). C'est peu être pour cela que les comédies nous attirent tant : pour se plonger pendant 1h30 dans un monde où tout est joli et surtout où tout fini bien. Dans un monde où vous trouvez votre moitié, et au miracle réussissez à la conserver, envers et contre tout.
Preuve que ce genre de situation métrologique n'est pas que source d'ennuis pour les automobilistes mais peut aussi être source de bonheur cosmique pour les amateurs de glisse. Ou comment rendre une balade dans Montmartre atypique par un beau jour de 8 décembre 2010. Surtout quand le quartier est pratiquement déserté par les touristes.
Mention spéciale pour la montée en téléphérique... pardon Funiculaire. On a la classe, ou on l'a pas !
C'est avec le plus grand plaisir que j'ai pu constaté qu'une grande injustice avait enfin été réparé en découvrant la listes des nominations des Golden Globe 2011 dont la cérémonie aura lieu le 16 janvier prochain. En effet, la Hollywood Foreign Press Association a ENFIN reconnue le travail de Katey Sagal dans la série Sons of Anarchy en la nominant dans la catégorie Meilleure Actrice dans une série dramatique, pour son interprétation plus qu'habitée de la matrone du clan de bikers, Gemma. Ce qui est une première pour cette série, trop méconnue et pas assez jugée à sa juste valeurs par les GG et Emmy Awards, jusqu'à maintenant. Cette nomination sonne comme un début de reconnaissance en espérant une consécration avec la statuette en janvier. Si tel serait le cas, ce serait également une récompense pour le casting complet, 5 étoiles, avec en tête Charlie Hunnam qui sait nous donner une interprétation aux antipodes du blondinet habituel. Il est absolument somptueux et heart breaking dans chacune de ses scènes. En tous les cas, c'est le mari de Sagal, et créateur de la série, Kurt Sutter qui doit être content de voir le talent de sa femme enfin reconnu. Je me souvient encore de sa colère (plus que justifié) qu'il avait exprimé via son blog lors des nominations des cérémonies 2010.
Dommage néanmoins que cette nomination soit entaché par d'autres plus que douteuses. Entre Piper Perabo pour son rôle dans la série d'espionnage sans grande prétention Covert Affairs, alors que Anna Torv nous livre dans la troisième saison de Fringe un jeu doublement impeccable, réalité parallèle oblige.
Ou encore Connie Britton, dans son rôle d'épouse du Coach Taylor, dans la trop peu regardé Friday Night Lights, elle est à l'image de son mari dans la série : épatante.
Les multi-nominés (et récompensés) Hugh Laurie (House), Michael C. Hall (Dexter), Jon Hamm (Mad Men), Bryan Cranston (Breaking Bad), bien que tous impeccables auraient pu faire une petite place au génialissime, que dis-je, au prodigieux John Noble, doublement épatant dans Fringe avec son rôle du Dr. Walter Bishop sorte de Dr. Jekyll & Mister Hyde à lui tout seul. Ou alors, au moins le nominé dans la catégorie Meilleur Acteur de second rôle dans une série.
En ce qui concerne les séries comiques, Glee remporte hélas encore la main alors que s'il y a bien quelque chose que la série ne sait pas faire ce sont des scénarios qui tiennent la route et surtout qui savent se montrer constants. Première raison qui m'a fait abandonner le show. Deuxième raison, le jeux des acteurs, approximatifs et surtout qui sont dans le sur-jeux à en devenir irritant au possible, Lea Michelle en tête (à l'image de son personnage), suivi de Matthew Morrison qui certes à une belle voix et c'est bien dandiner son postérieur face caméra mais delà à lui trouver des talents comiques (il n'a pas le 10e du génie de Steve Carell), il ne faudrait pas pousser grand mère dans les orties et enfin Jane Lynch qui est toujours à deux doigts de la caricature. Hélas, tous sont nominés. Seul rescapé, qui mérite sa nomination, Chris Colfer, qui sait avec son interprétation juste et toute en finesse rendre son personnage encore plus attachant. Sans parlé de sa voix magnifique. Je déplore juste, ENCORE UNE FOIS, que la série Chuck ne soit pas représentée. Alors qu'à mon sens, elle est bien plus drôle et que tout son casting, Zachary Levi en tête, est absolument hilarant.
En conclusion, certaines nominations font chaud au cœur, certaines sont incompréhensibles et d'autres prouvent encore une fois que argent et fort audimat riment avec nominations, peut importe la qualité, et cela au détriment de séries, et acteurs, qui le méritent vraiment.
ACTUALISATIONS :
20 décembre 2010 - Connie Britton a remporté dimanche le Satellite Awards de la Meilleure actrice dans une série dramatique. YES! Au détriment, hélas, de Katey Sagal pour Sons of Anarchy. J'adore ces deux actrices et leur prestation, même si j'aurais récompensé en priorité Katey, je suis très contente pour Connie et la série Friday Night Lights.
Aujourd'hui je suis allé au cinéma pour voir de nouveau HP7-part1, mais cette fois en français. Le public était beaucoup moins dynamique que la première fois et certaines blagues n'ont pas survécues au doublage mais ce fut néanmoins un réel plaisir de revoir ce qui sera, avec Harry Potter and the Prisoner of Azkaban, mon film préféré de la saga.
En attendant de découvrir la suite et fin l'année prochaine, voici un florilège de photos glanées sur la toile, ou extraites des bande annonces ou encore de making-of : celle en bas à gauche où l'on peut voir Neville, en sang, arborer l'épée de Gryffindor, celle de Ron et Hermione sur fond vert pour le baiser attendu depuis 7 ans, ou encore celle en bas à droite qui semble nous dévoiler la salle sur demande occupée par l'armée de Dumbeldore, et juste au dessus le trio trempé vraisemblablement juste après le vol à dos de dragon, etc...
Cliquez sur la mosaïque pour voir les photos plus en détail.
Et maintenant voici une sélection de photos issues du tournage dans la gare de King's Cross, pour les scènes du prologue. Les acteurs ont été vieilli (magie du maquillage) pour l'occasion. Cela réussi à certains mieux qu'à d'autres. Les demoiselles restent superbes, mais les hommes doivent faire fassent au début de la calvitie. Dure, dure...
Cliquez sur la mosaïque pour voir les photos plus en détail.
Et en BONUS, je voulais juste parler de ce cher Matthew Lewis, plus connu par les fans de la saga sous le nom de Neville Longbottom (Londubat en français). Qui aurait parier sur le timide personnage au début de la saga ? Je ne sais pas vous, mais je n'ai jamais été fan de Daniel Radcliffe. Même aujourd'hui, bien que sa barbe de quelque jours dans la première partie des Reliques de la mort lui aille bien, ce n'est pas Ron/Rupert Grint. Comment ça, je ne suis pas objective ?!? Alors que force est de constater que Mister Lewis dégage pas mal de sex-appeal. Don't you think ladies?? NEVILLE ROCKS!!!
Et pour finir, une petite parodie, mixant le son de la bande annonce du dernier Potter avec des images d'Austin Power. Bizarre mais tordant.
Je déteste 2010. C'est une année de merde qui m'aura pris tous les chats que j'aimais. Vivement que cette année de merde se termine. Après avoir perdue ma Charlotte adorée qui m'aura été fidèle pendant 9 d'années, voici que la seule auquel je tenais énormément m'a quitté hier également. J'aime mes chats, je suis une personne à chats c'est comme ça. Chacun son camp. Il y a ceux qui préfèrent les chiens, moi c'est les félins. Mais maintenant, rien ne sera plus comme avant, parce que même si je tiens à celles qui restent, cela ne me fera jamais aussi mal que pour les deux qui m'ont quitté à deux mois d'intervalles. Je les adorais, Charlotte et Gribouillie.
Ma chère tendre casse pieds Gribouille qui adorait par dessus tout le lait. C'est ce qui aura eu raison d'elle au final. Son petit estomac fragile de chat n'aura pas supporté ce trop plein de laitage. Et dire qu'il y a encore quelque jours, je lui chuchotais à l'oreille S'il te plaît ne me quitte pas. J'ai déjà perdue Charlotte. Vie encore longtemps. "Live long and prosper." Cela ne lui aura, au final, pas porté plus de chance qu'à ma Chacha. Mais je t'aurais énormément aimé ma tendre Gribouille. Repose en paix, où que tu sois. J'espère juste que c'est un bel endroit, plein de verdure. Mille baisers.
Gribouillie, dit Gribouille.
2005 - mercredi 8 déc. 2010
Repose en paix ma chère, tendre et douce Gribouille chatouilles.
J'espère que tu es heureuse et en paix où que tu sois.
Une autre découverte issue de mes petites flâneries by trumblr, cette fois via Only Ogres Know, qui l'a elle-même subtilisé à Your Mom Follow. J'aime bien l'idée de ce message simple et pourtant si anti-conformiste dans une société où tout le monde cherche à rentrer dans un moule.
Donc allez-y, éclatez-vous. FAÎTES DES CHOSES ÉPIQUES, BORDEL DE M@#$%. C'est que j'essaye de faire. Prendre plus de risques. J'essaye d'aller au delà de ma confort zone. C'est flippant, mais je pense que cela en vaut la peine. C'est bien connu, mieux vaut des remords que des regrets. So let's try to be happy, for once.
Une petite bricole que j'ai trouvé sur le tumblr de OnlyOgresKnow, qui l'a elle-même piqué à Don't Lose Your Muchness. J'aime bien me balader parfois sur ces sites tumblr dont je ne connais même pas la signification, si ce n'est que j'apprécie leur côté épuré. Et pour cause les utilisateurs ne postent que des photos (souvent poétiques ou qui invitent au voyages) et un peu de texte à de rares occasions.
Hier soir, je me suis fait une petite séance pop-corn pas prise de tête après celle ultra émotive de l'après-midi. J'avais depuis le mois dernier ce film sous le coude. La raison principal : Jeffrey Dean Morgan plus connu pour son rôle du regretté Danny Duckett dans la série Grey's Anatomy (ou du paternel des frères Winchester dans Supernatural), mais aussi ses rôles dans la comédie romantico-dramatique PS, I Love You et dans l'adaptation du graphic-novel Watchmen (et l'un des plus beaux génériques jamais conçu), avec son rôle charismatique du Comédien. Avec The Losers, il est certes moins inspiré mais cela est plus dû au scénario très mauvais et simpliste, même pour un film d'action. Il fait vraiment cheap avec ses effets vus et revus. Même si on cherche juste du divertissement devant ce film, il y a un minimum syndical à respecter. Non de Zeus.
Et pour mieux les apprécier, voici les vidéos des logos des studios façon comics et le générique de fin, qui me fait également pensé à celui très coloré du film L'incroyable destin de Harold Crick (Stranger Than Fiction). À noter que l'end titles des losers est accompagné de la célèbre chanson Don't Stop Believin' de Journey qui a été remise au goût du jour grâce à la série Glee, mais que je connaissais depuis longtemps et qui fait d'ailleurs partie de mes chansons préférées.
Synopsis (AlloCiné) : À la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
Message à tous les amis de la terre : Quand l'un de vos plus proches amis ce retrouve à l'hôpital, vous partez pas en vacances à l'autre bout de la France en vous disant que ça changera pas grand chose, que de toute façon il va se remettre. Ne faîtes pas genre, on part quand même mais on raccourci nos vacances pour être là plus tôt près de lui. Parce qu'il faut pas oublier son petit confort quand même.
J'ai été dans le cas du personnage de Jean Dujardin, pendant un bout de temps, et si j'ai bien retenu une chose, c'est dans ces moments-là que l'on a le plus besoin de vous BORDEL DE MERDE. Alors oui ça fait mal de voir l'autre dans un mauvais état. On sait pas quoi dire. On se sent con et on a envie de chialer. Mais seulement voilà, vous c'est pas le problème. Le soucis, le centre de toutes les attentions, c'est l'autre dans son lit d'hôpital qui n'a jamais eu autant besoin de vous, de votre chaleur, de votre amour, de vos rires, de vos blagues, de votre amitié tout simplement.
Concernant le film, certes long mais sans pour autant que ce soit un handicape car on ne voit (presque) pas le temps passé même si on se demande comment ce "film de potes" peu bien finir. Jusqu'à l'événement lacrymale final bien sûr. C'est peut être le reproche principal que je pourrais faire, quand tout le monde pleure à l'écran, il n'est pas difficile de faire pleurer toute la salle. D'ailleurs c'était assez impressionnant d'entendre les spectateurs renifler, tout comme moi, plus ou moins fortement. Surtout quand la salle est quasiment pleine, ce qui est hélas très rare pour le petit cinéma associatif Le Resteria. La programmation du dernier Potter la semaine prochaine devrait également lui assurer de confortables recettes. C'est tout le mal que je lui souhaite.
Mais sinon Les petits mouchoirs, c'est tout d'abord un casting magnifique qui se compose du gratin cinématographique Français, pour la plupart des amis du réalisateur : Valérie Bonneton (absolument CULTE pour les fans de la drôlissime série Fais pas ci, fais pas ça dans le rôle de Madame Lepic), François Cluzet (que j'ADORE depuis Ne le dis à personne qui reste mon film by Canet préféré), Marion Cotillard (qu'on ne peut qu'aimer depuis La Môme), Jean Dujardin, Gilles Lellouche (acteur caméléon de plus en plus immanquable, que j'ai très envie d'aller voir dans À bout portant), Benoît Magimel, Laurent Lafitte, Louise Monot (que j'ai découvert dans la saga de l'été La prophétie d'Avignon et plus récemment aux côtés de Dujardin dans le dernier OSS 117). Enfin Annie Marivin (alias Annabelle, la chérie de Dany Boon dans Bienvenue chez les Ch'tis) joue la fameuse Juliette qui obnubile les pensées et le téléphone d'Antoine (Lafitte).
À noter les apparitions du chanteur Mathieu Chédid (ami de Canet depuis qu'il a fait la BO de Ne le dis à personne), Maxim Nucci et Sara Martins (de la série by Canal +Pigalle, la nuit) dans les rôles des histoires d'un soir de Marie (Cotillard).
Les petits mouchoirs, c'est aussi différents moments très drôles tel le passage sur le truc pneumatique, tout d'abord (Vincent) Magimel et Eric (Lellouche), puis Marie (Cotillard) qui n'arrête pas de jurer comme un charretier. C'est hilarant. Plus elle hurle, plus c'est drôle. Tout comme le personnage de Cluzet, Max, qui râle constamment, particulièrement dans la scène où son bateau, et même lui, s'enlisent dans la vase. Ou encore les péripéties téléphoniques d'Antoine (Lafitte) au sujet de son ex, Juliette.
En bref, tous ces moments comiques sont très savoureux et surtout sonnent justes, contrairement aux dialogues de nombreuses comédies. On a l'impression que les acteurs ont pu improviser pas mal. Ils s'entendent à merveille et cela transparaît à l'écran. Certains reprochent à Canet de ne faire appel qu'à des amis. Ils sont tous excellents dans leur rôle respectifs, alors sérieusement où est le problème ?
Sinon, j'ai encore une fois adoré la BO, comme avec Ne le dis à personne. Décidément les choix musicaux du réalisateur sont très proches de mes goûts personnels (Jef, The Isley Brothers, Damien Rice, Janis Joplin, Ben Harper). Un florilège de chansons anglo-saxonnes old school très savoureux.
Au final, le dernier film de Guillaume Canet ne restera pas mon préféré mais j'aurais néanmoins pris beaucoup de plaisir devant, grâce aux acteurs et à cette sacré bande de potes. Néanmoins, le public plus âgé aura certainement plus de mal avec les, à en croire certaines personnes avec qui j'ai parlé à la sortie du cinéma. L'évolution de la société et des mœurs aidant, ce n'est pas si étonnant. Certains sujets tabous alors, ne le sont plus maintenant. Les barrières entre les sexes s'amenuisent, les femmes parlent de façon plus cru, les hommes se font la bise même entre eux et la consommation de cannabis (et autre poudre blanche) est plus qu'illustré . Certaines choses ont du bon, d'autre moins. Ce sont les aléas de l'évolution.
Une petite pensée pour ma sœur chérie qui vit à Chambéry à l'année et où il est tombé hier entre 40 et 60 centimètres de neige. AH, la montagne ça vous gagne ! Elle m'a envoyé un lien vers cette vidéo que j'ai eu envie de partager avec vous, honorables lecteurs, et pour lui montrer que je peux parlé d'autre chose que de culture. En tous les cas, je suis bien dans ma Bretagne où ça floconne légèrement, juste histoire d'avoir un très léger manteau blanc. Rien à voir avec l'extrémité ouest Bretonne, et encore moins avec Chambéry. J'espère juste que ça ne va pas s'aggraver et m'empêcher d'aller, accessoirement, travailler.
Voici la promo, ou devrais-je dire le trailer, de l'épisode 3.08 Entrada de la généralissime série Fringe qui vient d'apparaître sur la toile. J'ai déjà dis combien j'appréciais cette série (ici) et incité les gens à signer la pétition et surtout regarder la série dans une autre longue tirade intitulée simplement SAVE FRINGE!!!!!!!!
Si vous êtes vraiment attentifs, vous aurez relevé au début de la bande annonce l'intitulé sur fond vert : The follow preview has been approved for all audiences in both universes by the Fox Broadcasting Company. Il faut savoir que les trailers américains commencent toujours avec ce fond vert. Bien sûr l'inscription n'est pas la même. Mais c'est encore une fois, un détail supplémentaire apprécié par les fans de la série.
Synopsis (AlloCiné) : Andrew Beckett (Tom Hanks), brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif. Il fait appel à Joe Miller (Denzel Washington) pour le représenter.
Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai pu voir ce film et pourtant, à chaque rediffusion je suis devant mon poste de TV. Cette histoire me touche à chaque fois. À vrai dire les films traitant de l'homosexualité et des difficultés rencontrés par ces derniers pour vivre pleinement leur vie me touchent à chaque fois. Derniers exemples en date le téléfilm Bobby, seul contre tous également diffusé sur M6, ou encore les films MILK (magnifique Sean Penn) et Brockeback Mountain (Jake Gyllenhaal et le regretté Heath Ledger, superbes). Mais n'oublions pas les séries avec, entre autre, les épisodes 2.22 Best Friends et 4.10 Forever Blue de la série Cold Case traitant respectivement de l'histoire d'amour entre deux femmes en 1932, ou de celle entre deux policiers coéquipiers en 1968 qui me font verser ma petite larme à chaque fois.
Au delà de tout ceci, peut être que tout simplement les œuvres visuelles traitant de ce sujet me touche parce que j'ai des amis proches qui le sont et que je ne supporterais pas que l'on le fasse endurer cela. À vrai dire, je ne supporte pas l'injustice, le rejet parce que j'en ai moi-même fais l'objet. Je ne sais que trop bien ce que cela fait et la difficulté de dépasser tout ceci et d'arriver à se construire et à vivre sans chercher à plaire à l'opinion publique mais en étant, tout simplement, en accord avec soi-même. Bien que, hélas, cela est bien plus souvent facile à dire qu'à faire.
Une des premières choses que l'on retient du film de Jonathan Demme (Rachel Getting Married, Adaptation, Le silence des agneaux, etc) c'est la chanson magnifique qui passe le temps du générique d'ouverture, chanté par Bruce "the Boss" Bringsteen, Street of Philadelphia. Elle est même plus culte que le long métrage lui-même.
Rien que d'écouter le thème du film, et vous êtes déjà dans l'ambiance.
Il faut replacer le film dans le contexte de l'époque, où nous hétérosexuels nous rassurions tant bien que mal en nous disant que le SIDA ne touchait principalement que les homosexuels. Depuis, bien des choses ont changer, justement parce que les hétéros se sentaient "protégés". Et aujourd'hui, la maladie ne fait plus de distinction. C'est le combat de tous.
Mais en 1993, les choses sont bien différentes, comme l'homophobie. Le héros cache à ses employeurs tout d'abord ses préférences sexuelles, puis sa maladie car il sait que cela lui sera défavorable. Il est facile de critiquer ces gens qui jugent sans savoir et excluent purement et simplement les gens indésirables pour régler le problème. Mais serions-nous si différents à leur place. J'ai beau me convaincre que je suis une personne et que je veux toujours agir pour le mieux même si ce n'est pas toujours à mon avantage. Je sais également que je suis quelqu'un de peureuse. Alors, à l'époque, où la connaissance du grand public concernant cette maladie était limitée, aurais-je eu peur de serrer la main de Beckett, comme Joe Miller. C'est bien connu, ce qui nous fait le plus peur, c'est ce que nous ne comprenons pas.
Ce film marque la grande époque de
Tom Hanks
, qui signe avec Forrest Gump, deux de ses prestations les plus inspirées, et récompensées à juste titre (Oscar® du Meilleur Acteur 1994 et 1995). Il est tout simplement magnifique dans ces deux films qu'il porte littéralement sur les épaules. On ne peut être que rempli d'émotions devant ces deux rôles poignants.
Quand on voit le personnage d'Andrew Beckett s'amaigrir à l'écran, à mesure que la maladie gagne du terrain, il est impossible de rester insensible face à la double injustice à laquelle il doit faire face : entre le sida et le licenciement abusif avec le procès qui en découle.
Même si cela sonne un peu trop par certains côtés comme un pure produit Hollywoodien, on ne peut que crier victoire à la lecture du verdict. Les méchants paient. Le gentil meurt en martyre. Et tout s'achève à l'enterrement de ce dernier sous fond de films familiaux diffusés par la famille où on redécouvre un Beckett en bonne santé. Tout ceci accompagné d'une jolie musique qui vous attire la larmichette. En même temps, l'Hollywood libérale des artistes s'est toujours fait l'avocate des causes perdus, des misfits et autre injustices. Elle sait se poser des questions, prendre du recul et en faire un film. Il suffit de voir les différentes productions abordants la guerre en Irak, le conflit à peine commencé
, ou encore les attentats du 11 septembre 2001 quelque temps après la tragédie. L'Amérique a cette capacité tout à fait louable de s'interroger sur ses erreurs passées. Cela ne l'empêche pas de refaire les même erreurs mais elle a moins le mérite d'interpeller les gens. En France, nous avons encore bien du mal à porter à l'écran la guerre d'Algérie par exemple. Il nous ai toujours difficile d'assumer nos propres erreurs.
Donc même si ce film n'est pas parfait, comme l'Amérique, reconnaissons leur le mérite de savoir nous interpeller et de nous remettre en question pour que demain, si nous rencontrons un homosexuel, ou une personne atteinte du HIV, nous serons nous montrer ouvert d'esprit et à l'écoute. Car c'est de cela que nous avons au final le plus besoin, être écouté, compris et aimé pour ce que nous sommes.
Sebastian Lester vit à Londres. C'est un concepteur de caractères typographiques, illustrateur, mais aussi artiste. Il a créé des polices de caractères et des illustrations typographiques (comme ci-dessous) pour certains des plus grandes sociétés au monde, les publications et les événements, y compris des acteurs comme Apple, Nike, Intel, The New York Times, les Jeux olympiques d'hiver de Vancouver de 2010 et la réédition finale de JD Salinger The Catcher in the Rye.
Stars
Ces mots de Vincent Van Gogh trouvèrent une résonance particulière chez l'artiste qui ressenti le besoin d'en faire quelque chose de typesque. Il existe en deux coloris et est composé de centaine de milliers de petites étoiles. Magnifique !
I know nothing
With any certainly,
But the Sight
of the Stars
Makes me
Dream.
Van Gogh
Dreams
Généralement Seb Lester joue avec deux typographies différentes mais pour Dreams il décida de repousser ses limites en utilisant, cette fois, cinq types de lettrines différents. Il voulu concevoir quelque chose qui montre sa passion pour la lettre, la polyvalence et le côté artisanal.
The Shape Our
Destiny
If We
BELIEVE
In The
BEAUTY
Of Our
Dreams
So Much To Do
Ce vieux proverbe a trouvé un écho chez le graphiste. Il a alors reprit une typo d'une affiche du 19e siècle, sans pouvoir retrouver le concepteur original. "La chaleur et le caractère des lettres se prêtent bien à cette création et l'or métallique le rend d'autant plus somptueux." Le papier Peregrina est d'un rouge rubis, ou pourpre profond, selon l'éclairage.
I HAVE SO MUCH
TO DO THAT
I AM GOING
TO BED
Vieux proverbe Savoyard
J'ai découvert ce faiseur de merveilles via le site tout aussi superbe iLoveTypography.com, tenu par John Boardley, un graphic designer/auteur Anglais qui vit au Japon.
Synopsis (Première) :La fin de l'aventure approche pour Harry Potter... Accompagné de Hermione Granger et Ron Weasley, le célèbre sorcier doit défendre sa vie et bien plus face à son plus grand ennemi : Lord Voldemort. La première partie commence avec la périlleuse mission menée par Harry, Ron et Hermione pour retrouver et détruire le secret de l’immortalité et du pouvoir destructeur de Voldemort : les Horcruxes. Seuls, sans les conseils de leurs professeurs ni la protection du professeur Dumbledore, les trois amis doivent plus que jamais compter les uns sur les autres. Mais des forces obscures s’immiscent entre eux pour les diviser.
WHOUAH. Décidément je m'estime vraiment chanceuse de tous les films que j'ai pu voir dernièrement au cinéma. Payer sa place pour de véritables merveilles est un pure bonheur. Après le plaisir jouissif ressenti devantThe Town, puis l'excitation à tendance nerd la semaine suivante devant The Social Network, voici que j'ai pu découvrir ce mercredi (jour de sa sortie, pour une fois) le début de la fin de la GRANDE saga Potterienne, en VOST lors de mon dernier passage sur la capitale. J'aurais pu voir deux films dans le cinéma près de chez moi pour le prix que j'ai payé à l'UGC Les Halles mais sérieusement c'était le meilleur investissement que je pouvais faire de 10.50€. D'ailleurs je compte bien retourner voir le film, cette fois en VF, dans mon petit ciné habituel. Mais tout d'abord place à la critique, qui promet d'être longue.
Dès le début, on sent qui rien ne sera plus comme avant. Et pour cause, nous ne découvrons pas uniquement Harry vivant ses derniers instants chez les Dursley mais également Ron dans le nouveau Terrier et Hermione qui quitte sa charmante banlieue moldue après avoir pris soin d'effacer la mémoire de ses parents. L'actrice est magnifique, à l'image de sa prestation tout au long du film où elle laisse pleinement éclater son talent. En parallèle nous assistons au discours du Ministre de la Magie en place Rufus Scrimgeour (Bill Nighy). Nous découvrons également le conseil des Mangemorts qui prend place dans le manoir des Malefoy qui sera le théâtre de multiples rebondissements. Toute cette scène pesante, vous glace le sang à mesure que vous suivez la progression de Naguini, le précieux animal de compagnie de Lord Voldemort.
S'en suit une scène très drôle avec la prise de polynectar par plusieurs membres de l'Ordre du Phœnix, tous à l'image d'Harry. Ce qui nous donne le droit à différentes versions de HP, plus ou moins efféminé et à un effeuillage de Daniel Radcliffe à répétition. Puis s'en suit l'escapade à travers le monde des moldus des plus épiques et non sans pertes du côté Team Potter.
C'est cela la magie de ce film, réussir à allier des moments dramatiques avec des moments comiques parfois même en plein milieu du drame. Merci aux Weasley pour ses moments salvateurs et principalement Ron (mon personnage préféré) qui sait détendre l'atmosphère au détour d'une remarque. Ce savant dosage effectué par le scénariste Steve Kloves qui a su garder le meilleur de la première partie du livre, reprenant même certains passages mots pour mots, apporte une dynamique tout le long. Résultat, contrairement à la version papier, on ne s'ennuie pas un seul instant. Les fans pure et dure seront plus que ravis. Normal, ce HP7 part1 est le plus fidèle, privilège de disposer d'une heure trente pour développer les 2/3 du livre. Quand on sait que la deuxième partie n'est qu'une succession d'action et de moments d'émotion à leur paroxysme, je peux d'ores et déjà dire que je me (pardonnez-moi l'expression) ferais très certainement pipi dessus.
Pour en revenir au fil de l'histoire, alors que la famille Weasley est en plein préparatifs pour le mariage de Bill et Fleur, nous avons droit à un charmant moment rempli d'émotion, de tendresse, d'amour en forme d'adieu pour le couple Harry-Ginny. D'ailleurs je profite de ce moment pour dire combien Bonnie Wright, l'interprète de notre Ginny, a bien grandie et combien elle est magnifique. Elle dégage une grâce évanescente et une beauté indéniable. À l'image d'Harry, son entré dans sa robe de soirée m'a éblouie.
S'en suit le mariage aux couleurs mauves et autres teintes bleutés féeriques, à l'image de la robe de la mariée, conçue par la costumière de la saga Jany Temime et qui représente deux phoenix se faisant face et formant un cœur. Mais cette création n'est pas s'en rappeler une robe de de la collection 2008 Alexander McQueen.
Mais les moments de bonheur ne durent jamais bien longtemps dans la vie d'Harry Potter. Le trio prend donc la fuite et se lance à la recherche des Horcruxes. Tout d'abord, un cours passage par la case 12, square Grimmaurd s'impose, le temps de revoir avec plaisir notre elf préféré Dobby (et d'admirer au passage l'évolution des effets spéciaux depuis le deuxième film), mais aussi d'assister à une leçon de piano dispensée par Hermione à Ron.
Un joli moment entre ces deux-là, début d'une longue liste distillée toute au long du film. La fan du couple que je suis était ravie. Les deux acteurs jouent au diapason et c'est adorable à voir, surtout quand il s'agit de personnages que vous suivez depuis presque une décennie.
S'en suit un GRAND Moment, à savoir le trio qui pénètre dans le Ministre de la Magie, alors aux mains de Voldemort, pour trouver Ombrage et surtout le médaillon en sa possession qui s'avère être l'Horcruxe qui coûta la vie à Dumbledore dans le précédent opus. Tout dans ces scènes se déroulant au Ministère sont absolument excellentes : de la réalisation en passant par le jeu des acteurs, et la qualité des dialogues. Les trois acteurs Mafalda Hopkirk (Sophie Thompson), Steffan Rhodri (Reg Cattermole) et David O'Hara (Albert Runcorn) qui jouent respectivement les Hermione, Ron et Harry sous polynectar sont tout simplement excellents. Le trio est rocambolesque au possible. La démarche d'Hopkirk et O'Hara sont monumentales et raisons de moultes fou-rires. Ce passage est un savant mélange (à l'image du film) d'humour et de moments terrifiants.
Puis est arrivé le moment que je redoutais le plus : le départ de Ron. J'adore ce personnage et ce depuis le tout premier film. La prestation de Rupert Grint m'avait alors impressionnée, surtout pour un gamin de 10 ans. À l'image d'Aragorn qui avait marqué mon esprit dans La Communauté de l'anneau. Ici devant le septième film, j'ai de nouveau retrouvé ce plaisir de voir cet acteur s'éclater avec son personnage, et nous par la même occasion. Quand j'ai découvert un extrait de cette fameuse scène où, sous l'emprise de l'Horcruxe à son cou, il dit ses quatre vérités à Harry : autant dire qu'il m'a foutu des frisons ce cher Rupert tellement son jeu était habité. Bon je ne suis peut être pas assez objective parce que j'adore ce personnage, mais également l'acteur (dont je continuerais de suivre la future carrière cinématographique), cependant je considère qu'avec Emma Watson il rayonne dans cet avant dernier film de par son talent et son charisme (sans oublier son humour).
Après son départ, Hermione est inconsolable, généralement en pleurs, restant muette, perdue dans ses pensées en écoutant la radio de Ron. Ce qui nous donne le droit à une jolie scène inventée où Harry essaye de lui changer les idées en dansant, sous fond de O'Children de Nick Cave & The Bad Seeds. Pour l'occasion, David Yates à choisie exceptionnellement une chanson existante. Choix judicieux tellement elle épouse à merveille la scène et les sentiments des personnages. O'Children reste encré en vous, longtemps après le visionnage. Superbe.
C'est donc le duo Harry/Hermione qui part à la découvert du village de Godric's Hollow qui a vue naître, entre autre, le tristement célèbre Potter. Là encore source d'émotion et d'action avec un brin de terreur encore due au diabolique serpent Nagini qui a la fâcheuse habitude de foncer à gueule déployée face caméra, pour le plus grand malheur de nos nerfs. Le face à face entre Harry et Bathilda Bagshot (Hazel Douglas) est tout aussi terrifiant, tout comme la découverte de la maison (et ses secrets) de cette dernière par Hermione. Beurk. La photographie est encore une fois superbe, tout comme l'atmosphère musical.
Après avoir donc réchappé de justesse au serpent et à son maître, voici qu'un Patronus d'une biche guide Harry vers l'épée de Gryffindor laissée par un mystérieux bienfaiteur au fond d'une mare glacée. Cet événement sonne également le retour de notre cher Ronald qui sauve Harry et détruit le premier Horcruxe par la même occasion. Mais le plus dure reste à faire pour lui : retrouver les faveurs d'Hermione, ce qui est pour le moins épique, à l'image de leur couple.
Avec cette nouvelle avancée, Hermione souhaite partir à la rencontre de Monsieur Xenophilius Lovegood (Rhys Ifans, le crazy Spike dans Coup de foudre à Notting Hill, c'est lui) pour en savoir plus sur le symbole qu'il arborait en pendentif au mariage, et qui est inscrit dans le livre des Contes de Beedle the Bard, légué par Dumbledore à la demoiselle. Encore une fois, Ron apporte son brin d'humour habituel, notamment quand il décide de voter à la majorité pour aller chez Mr. Lovegood, en se rangeant évidemment tout de suite du côté d'Hermione (qui le voit venir à trois kilomètres). Durant leur visite, Xenophilius leur parle du Conte des trois frères. Un autre moment comique lorsque Hermione commence à lire l'histoire "There were once three brothers who were travelling along a lonely, winding road attwilight (crépuscule)...", et est interrompue par Ron qui préfère que l'on situe l'histoire à "midnight", comme sa mère avait l'habitude de faire (photo en haut au centre, dans l'encadré ci-dessus). Je n'ai pu m'empêcher de relever la petite pique à cette autre saga, souvent comparée à HP, Twilight (qui fait définitivement pâle figure face à celle du sorcier, encore plus avec ce film). Je pensais alors que c'était une volonté du scénariste, mais après vérification, c'était déjà présent dans le roman. Donc est-ce un jeu de mot volontaire, ou non, de l'auteur ? That is the question. En tous les cas, c'est savoureux.
D'ailleurs tout ce passage de trois minutes est absolument somptueux. Il fut conçue par Ben Hibon, qui le produisit en association avecFramestore. Il crée une sorte de parenthèse, dans la grande histoire, et pendant ces quelques minutes vous êtes transporté dans un autre monde graphiquement superbe.
S'en suit une arrivée fracassante des Mangemorts dont les héros réussissent de nouveaux à en réchapper de justesse, pour finalement se faire prendre par des Snatchers qui les conduisent tout droit vers le Manoir des Malefoy où ils seront séquestrés (aux côtés de Luna et du fabriquant de baguettes Olivander) et Hermione torturée par la diabolique Bellatrix Lestrange. Heureusement Dobby veille au grain. Il est d'ailleurs magistral, lançant des sorts à l'encontre de ses anciens maîtres qui n'ont décidément plus la grandeur d'entant (les Malefoy font vraiment pitié à voir) et on profite de cet instant de gloire d'autant plus car il sera fugace. La chute n'en ai que plus douloureuse et amorce la fin de la première partie.
Surtout quand on découvre, horrifié, que Voldemort entre en possession de l'Elder Wand, la soi-disante plus puisante des trois Deathly Hallows (Reliques de la mort).
THE END... of the first part.
CONCLUSION :Si vous n'avez pas encore vue ce film, courez-y. C'est une merveille. Vous ne verrez pas les 2h30 passer, tant vous serez accrochez à votre siège à vivre avec le trio cette cavale à travers l'Angleterre dans le but de détruire ces fameux Horcruxes. Le fait que l'histoire soit centrée sur ces trois personnages nous permet de les découvrir pleinement, en particulier les deux fidèles seconds de Harry Potter qui sont à l'apogée de leur jeu d'acteur, connaissant leur personnage sur le bout des doigts. Même Daniel Radcliffe joue bien. Les paysages sont aussi gigantesques que magnifiques. Le côté quête n'est pas s'en faire penser à celle du Seigneur des Anneaux. Le réalisateur David Yates a réussi le pari fou de rendre la partie la plus ennuyeuse du 7ème livre absolument passionnante de bout en bout. Certains défauts mineurs subsistes mais les qualités sont telles qu'ils sont vite oubliés.
Tout au long du film, vous êtes partagé entre rire et larmes. La nostalgie vous gagne. Revoir tous ces personnages. En perdre certains, tout en sachant qu'ils ne sont que les premiers d'une longue liste. Enfin, l
a bande originale composée par Alexandre Desplat est somptueuse et sert à merveille l'intrigue en accentuant les émotions des personnages, et du spectateur par la même occasion. L'une des meilleures adaptations de la saga, avec le troisième film, qui reste mon préféré. La seule tragédie de ce film est qu'il faille attendre moins de huit mois pour voir la suite et fin (snif) de cette épique saga. L'attente va être longue.