Synopsis (AlloCiné) : À la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
Message à tous les amis de la terre : Quand l'un de vos plus proches amis ce retrouve à l'hôpital, vous partez pas en vacances à l'autre bout de la France en vous disant que ça changera pas grand chose, que de toute façon il va se remettre. Ne faîtes pas genre, on part quand même mais on raccourci nos vacances pour être là plus tôt près de lui. Parce qu'il faut pas oublier son petit confort quand même.
J'ai été dans le cas du personnage de Jean Dujardin, pendant un bout de temps, et si j'ai bien retenu une chose, c'est dans ces moments-là que l'on a le plus besoin de vous BORDEL DE MERDE. Alors oui ça fait mal de voir l'autre dans un mauvais état. On sait pas quoi dire. On se sent con et on a envie de chialer. Mais seulement voilà, vous c'est pas le problème. Le soucis, le centre de toutes les attentions, c'est l'autre dans son lit d'hôpital qui n'a jamais eu autant besoin de vous, de votre chaleur, de votre amour, de vos rires, de vos blagues, de votre amitié tout simplement.
Concernant le film, certes long mais sans pour autant que ce soit un handicape car on ne voit (presque) pas le temps passé même si on se demande comment ce "film de potes" peu bien finir. Jusqu'à l'événement lacrymale final bien sûr. C'est peut être le reproche principal que je pourrais faire, quand tout le monde pleure à l'écran, il n'est pas difficile de faire pleurer toute la salle. D'ailleurs c'était assez impressionnant d'entendre les spectateurs renifler, tout comme moi, plus ou moins fortement. Surtout quand la salle est quasiment pleine, ce qui est hélas très rare pour le petit cinéma associatif Le Resteria. La programmation du dernier Potter la semaine prochaine devrait également lui assurer de confortables recettes. C'est tout le mal que je lui souhaite.
Mais sinon Les petits mouchoirs, c'est tout d'abord un casting magnifique qui se compose du gratin cinématographique Français, pour la plupart des amis du réalisateur : Valérie Bonneton (absolument CULTE pour les fans de la drôlissime série Fais pas ci, fais pas ça dans le rôle de Madame Lepic), François Cluzet (que j'ADORE depuis Ne le dis à personne qui reste mon film by Canet préféré), Marion Cotillard (qu'on ne peut qu'aimer depuis La Môme), Jean Dujardin, Gilles Lellouche (acteur caméléon de plus en plus immanquable, que j'ai très envie d'aller voir dans À bout portant), Benoît Magimel, Laurent Lafitte, Louise Monot (que j'ai découvert dans la saga de l'été La prophétie d'Avignon et plus récemment aux côtés de Dujardin dans le dernier OSS 117). Enfin Annie Marivin (alias Annabelle, la chérie de Dany Boon dans Bienvenue chez les Ch'tis) joue la fameuse Juliette qui obnubile les pensées et le téléphone d'Antoine (Lafitte).
À noter les apparitions du chanteur Mathieu Chédid (ami de Canet depuis qu'il a fait la BO de Ne le dis à personne), Maxim Nucci et Sara Martins (de la série by Canal + Pigalle, la nuit) dans les rôles des histoires d'un soir de Marie (Cotillard).
Les petits mouchoirs, c'est aussi différents moments très drôles tel le passage sur le truc pneumatique, tout d'abord (Vincent) Magimel et Eric (Lellouche), puis Marie (Cotillard) qui n'arrête pas de jurer comme un charretier. C'est hilarant. Plus elle hurle, plus c'est drôle. Tout comme le personnage de Cluzet, Max, qui râle constamment, particulièrement dans la scène où son bateau, et même lui, s'enlisent dans la vase. Ou encore les péripéties téléphoniques d'Antoine (Lafitte) au sujet de son ex, Juliette.
En bref, tous ces moments comiques sont très savoureux et surtout sonnent justes, contrairement aux dialogues de nombreuses comédies. On a l'impression que les acteurs ont pu improviser pas mal. Ils s'entendent à merveille et cela transparaît à l'écran. Certains reprochent à Canet de ne faire appel qu'à des amis. Ils sont tous excellents dans leur rôle respectifs, alors sérieusement où est le problème ?
Sinon, j'ai encore une fois adoré la BO, comme avec Ne le dis à personne. Décidément les choix musicaux du réalisateur sont très proches de mes goûts personnels (Jef, The Isley Brothers, Damien Rice, Janis Joplin, Ben Harper). Un florilège de chansons anglo-saxonnes old school très savoureux.
Au final, le dernier film de Guillaume Canet ne restera pas mon préféré mais j'aurais néanmoins pris beaucoup de plaisir devant, grâce aux acteurs et à cette sacré bande de potes. Néanmoins, le public plus âgé aura certainement plus de mal avec les, à en croire certaines personnes avec qui j'ai parlé à la sortie du cinéma. L'évolution de la société et des mœurs aidant, ce n'est pas si étonnant. Certains sujets tabous alors, ne le sont plus maintenant. Les barrières entre les sexes s'amenuisent, les femmes parlent de façon plus cru, les hommes se font la bise même entre eux et la consommation de cannabis (et autre poudre blanche) est plus qu'illustré . Certaines choses ont du bon, d'autre moins. Ce sont les aléas de l'évolution.
Les Petits Mouchoirs - Bande-annonce [VF|HD]
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coucou soeurette,
RépondreSupprimeroui je suis assez d'accord avec toi. C'est vrai pour la musique, la fin lacrymale mais que au contraire j'ai aimé. Par contre, moi je l'ai trouvé trop long, les histoires pas toutes très développées. Certes y avait des moments bien drôles mais des moments quand même long.
Je comprends ce que tu dis forcément pour l'hôpital, c'est vrai que c'est toujours délicat et on ne se met pas forcément à la place de l'autre. Mais sache que je serais toujours là à tes côtés ma soeurette préférée. Ah ba oui j'en ai qu'une...
ihihih
T'inquiètes, sœurette d'amour. Je sais que tu es là. C'est plutôt pour les amis, sujet principal du film. C'est la première chose à laquelle j'ai pensé en voulant écrire ma critique. C'était même au début tout ce que j'avais marqué et puis je me suis dit que j'allais faire une critique un peu plus approfondie. ;)
RépondreSupprimerSinon pour la longueur je comprends ton point de vue. Moi j'ai eu peur de trop ressentir la longueur. 2h30 bordel. Mais ça été grâce à l'humour. Même si je me demandais bien comment ça allait se finit. Enfin, bien sûr, jusqu'à l'appel reçu par le pêcheur.