samedi 21 mai 2011

Something Borrowed - My review


Synopsis : Une juriste de Manhattan se voit forcée de choisir entre l'amitié et l'amour lorsque l'homme qu'elle aimait il y a plusieurs années, et qui doit se marier avec sa meilleure amie, tombe lui aussi amoureux d'elle.
Adaptation du livre éponyme (Duo à trois en français) de Emily Giffin. Comme l'héroïne, elle a fait des études de droit et a exercé la profession de juriste à New York. Elle vit maintenant à Londres avec son mari et se consacre à l'écriture.


Pendant tout le film on se dit quand même que le personnage de Ginnifer Goodwin (prochainement dans la série Once Upon a Time sur ABC) est vraiment une belle hypocrite, essayant de se donner bonne conscience de coucher avec le fiancé de sa meilleure amie. J'ai beau adoré l'actrice depuis He's Not That Into You, c'est encore le même genre de personnage qu'elle interprète. Une pseudo frigide, bien pensante à la Katherine Heigl, qui se laisse royalement marcher sur les pieds. Pareil pour Kate Hudson, dont le personnage ne change pas beaucoup de celui dans Meilleures ennemies (Bride Wars), où cette fois-ci elle affrontait sa meilleure amie (Anne Hathaway) pour une histoire de mariage. Colin Egglesfield est charmant et on comprend pourquoi l'héroïne craque pour lui, mais il semble une coquille vide en comparaison du seul et véritable rayon de soleil de cette comédie romantique de studio en la personne de John Krasinski.


Toujours aussi drôle et impeccable, comme dans It's Complicated, il est celui qui sauve l'histoire. C'est celui qui donne le plus de lui même que le quota habituel de sourires/grimaces demandés à un acteur Hollywoodien moyen. La scène à Londres, visiblement pas tourné dans la capitale anglaise (dommage) où il déclare ses sentiments à l'héroïne est le moment le plus fort du film parce que cela respire la vérité. Par son jeu, il a su rendre cela vrai, bien plus que toutes les déclarations d'amour mutuelles de Rachel et Dex. Il faudrait que le cinéma le traite à sa juste valeur en lui donnant des rôles titre, car il excelle beaucoup trop en tant que second couteau pour se limiter juste à cela. Et quand on a suivi l'acteur dans la série The Office, on sait encore plus de quoi il est capable. Personnellement la scène où Jim déclarait son amour à son amie/collègue Pam ne pouvait que vous prendre au coeur. C'est d'ailleurs ce qui est magique avec cette série, elle excelle dans la comédie ET le drame.


Une autre qui accomplie cette prouesse de par son écriture, et le jeu de ses acteurs, c'est The Good Wife. Un bijou télévisuel qui nous est permis de suivre chaque semaine.
Autant dire donc, que face à une comédie stéréotypé tel que Something Borrowed on ne peu qu'être plus que critique devant tant de niaiserie et d'absence totale de réalisme. Impossible de se sentir touché ou concerné par des personnages qui semblent tant déconnecté avec nous. Quand en parallèle, on vivre à chaque instant pour Alicia Florrick, se demande si oui ou non elle va franchir la ligne. Et quand c'est enfin le cas, la scène est de toute beauté, et encore bien plus belle parce que l'on sait combien le réveil et le retour à la réalité seront difficile. Mais quand cela est bien traité, quand les scénaristes prennent le spectateur au sérieux, cela vous donne envie de croire que OUI la télévision et le cinéma peuvent encore vous faire rêver.

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