mardi 28 juin 2011

Super 8 - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Eté 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.


Après vous en avoir parlé à plusieurs reprises pour la bande annonce en mars dernier, et plus récemment une affiche créée par un fan du style de Drew Struzan, je suis aujourd'hui allé testé le cinéma Banque Scotia de Montréal comme le mardi est ici la soirée à moitié prix. Je suis allé dans ce cinéma car je voulais voir le film en VO, en particulier pour apprécier la voix du charmant Kyle Chandler (Coach Eric Taylor dans la regretté série Friday Night Lights). Par contre j'avais une petite appréhension à cause de l'absence de sous-titres mais la consommation accrue de séries et films en VOST sur mon ordi ont payé car j'ai compris le film à 99%, à l'exception de quelque remarques militaires/policières ainsi que quelques blagues des gamins. La séance a en tous les cas bien commencé avec la diffusion de la bande annonce de Harry Potter 7, part2 que je n'avais pas encore vue sur grand écran. En plus dans cette salle les sièges vibrent en fonction de l'action à l'écran. C'est une nouvelle expérience de cinéma.


Pour en revenir à Super 8, moi et la salle pleine avons ADORÉ le film. Il y a même eu quelque petits applaudissements à la fin. Car contrairement à ce que les bande annonces laissaient entrevoir, il est très drôle grâce au groupe de gamins qui sont les grands héros du film. Les personnages/acteurs sont tout simplement TOUS GÉNIAUX : Joel Courtney, Riley Griffiths, Gabriel Basso, Ryan Lee (le spécialiste des effets spéciaux qui veut tout faire péter et ne se déplace jamais sans ses pétards) et Zach Mills. Surtout le premier est très attachant et ce dès le début du film. Le second est excellement drôle dans son rôle de réalisateur qui voit chaque nouvel événement comme une Production Value!.
Un véritable coup de cœur. Et cerise sur le gâteau Elle Fanning est superbe à souhait, et dégage tant de sa beauté éthéré qu'il est impossible de ne pas succomber, à l'image de la scène où son personnage joue la carte de l'émotion et que toutes les garçons en reste bouche bée.


Durant tout le long métrage, Charles (Riley Griffiths) dirige tant bien que mal son film, en se servant des événements qui surviennent alentours pour réaliser le meilleur film de zombies ever. Ce film dans le film est un excellent moyen pour J.J. Abrams de déclarer son amour pour le 7e Art. Personnellement, j'ai adoré, ainsi que différents plans, surtout au début. J'ai aimé la façon qu'il avait de raconter l'histoire. On ressent également la présence de Steven Spielberg à la production et qui s'est personnellement impliqué dans l'écriture et dans la préparation du film. On ne peut d'ailleurs s'empêcher de penser à E.T. notamment : une bande de pote et un extraterrestre. On retrouve également cet atmosphère de petite ville du fin fond des États-Unis à l'orée des années 80. Néanmoins ici, l'alien qui met longtemps avant d'apparaître à l'écran, n'a rien de gentil. À l'image de celui de Cloverfield (produit par J.J.), pour alimenter le buzz. Mais au final, ce n'est pas cela l'important. Oui la bestiole fait peur, mais elle a ses raisons et ce n'est pas ce qui prime. L'histoire est racontée du point de vue des enfants. C'est eux qui prime alors qu'on les voit grandir et gagner en assurance (surtout le héros Joe) tout au long de l'histoire. En particulier quand ils partent en quête de sauver la belle en détresse, au mépris du danger dans une ville en guerre.


Enfin, ce film était l'occasion de retrouver donc Kyle Chandler après l'avoir quitter dans l'ultime épisode de la série Friday Night Lights. Il est d'ailleurs difficile, aux premières minutes du film, de se dire qu'il ne joue pas ici le mythique Coach Taylor mais un chérif adjoint veuf qui ne sait pas s'y prendre avec son fils. La fan de Chandler que je suis aurait aimé qu'il est plus de temps à l'écran. Mais on ne peut pas tout avoir.
L'autre homme est le réalisateur J.J. Abrams qui reste le créateur des séries mythiques LOST et Fringe. Et à ce titre, je ne peux que porter attention à chacun de ses nouveaux projets même s'il m'a plutôt déçu ces derniers temps. Mais Super 8 a le mérite de m'avoir un peu réconcilié avec le monsieur. En attendant de découvrir ses nouvelles créations télévisuelles à la rentré prochaine, en particulier Alcatraz.
Et pour finir, le générique de fin du film est génial et nous permet de découvrir le résultat final du cours métrage de zombies qui réserve encore son lot de surprises et de rires.
Vraiment désolée que les français de France doivent attendre le 3 août prochain pour pouvoir découvrir ce film. À l'heure de la mondialisation, je trouve cela toujours stupide de ne pas sortir ces gros films partout en même temps. Avec internet, les gens seront spoiler depuis longtemps d'ici début août.

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