lundi 16 mai 2011

Hot Fuzz - My Review


Synopsis (AlloCiné) : A Londres, le policier Nicholas Angel (Simon Pegg) est le meilleur de son équipe. Tellement bon qu'il fait passer ses collègues pour de simples gardiens de la paix. Le chef de la brigade décide donc de le "promouvoir" dans le petit village de Sandford, où il ne se passe rien. Aux côtés du policier local Danny Butterman (Nick Frost) qui rêve de devenir Mel Gibson, Nicholas règle quelques contraventions sans grand intérêt. Une série de crimes étranges va le remettre dans l'action...


Dimanche 8 mai France 4 diffusait cette comédie policière british absolument hilarante. Je l'avais vue au cinéma et avait adoré, c'est donc fidèle au poste que je l'ai de nouveau regardé bien qu'elle fut diffusée (comme toujours avec France Television) en VF.
Avec Shaun of the Dead, le duo gagnant Simon Pegg et Edgar Wright avaient déclaré leur amour à tous les films de zombies qui ont hanté leur nuit. Deux ans plus tard, dans Hot Fuzz, ils s'attaquent cette fois aux films d'action qui ont bercé leur jeunesse. Ils ont ainsi établi une liste de 200 films policiers qu'il fallait revoir avant de s'attaquer à l'écriture du scénario. Selon le réalisateur "Le titre Hot fuzz est un hommage à tous ces films des années 80 et 90 qui avaient un titre en deux mots qui ne disait rien de l'histoire ou de l'esprit du film". Le termeFuzz est quant à lui un terme très familier signifiant "poulets", "flics".
Petite anecdote, certaines stars ont fait une apparition dans le film. En effet, Jeanine, la petite amie du héros, est interprétée par Cate Blanchett. Mais il était difficile de la reconnaître avec son visage partiellement caché par un masque. Peter Jackson s'est également pris au jeu, en jouant furtivement le rôle du père noël au couteau.
Auxquels s'ajoute, comme tout bon film anglais qui se respect (soit une bonne majorité de la production made in UK), une belle brochette de seconds rôles que nous avons tous déjà croisés quelque part : Bill Nighy, Timothy Dalton, Martin Freeman, Jim Broadbent, Paddy Considine, David Bradley (IV), Steve Coogan...


Les références fusent à la pelle, preuve que j'adore visiblement ce genre car j'y ai été beaucoup plus réceptive qu'avec le précédent, Shaun of the Dead. En même temps les films de zombies, très peu pour moi, même si je suis fan de la série The Walking Dead.
La grande force du film c'est le duo de choc que forment Simon Pegg et Nick Frost face caméra avec leur bromance toujours au diapason (ils se connaissent depuis l'adolescence) et le duo scénaristique du réalisateur Edgar Wright avec Pegg.
Qui aurait cru que suive les péripéties d'un super flic muté dans un bled paumé pouvait être aussi excitant. De l'or en barre. Un pied intégral pendant 2 heures, qui ne perd rien de sa superbe même après plusieurs visionnages. Quand le matériel de départ est de qualité, impossible de s'ennuyer. Ces trois là sont des faiseurs de miracles pour les geeks que nous sommes.


Depuis chacun vole de ses propres ailes : Edgar Wright avec Scott Pilgrim vs. the World, Simon dans MI3, Un Anglais à NYC, Star Trek, et Nick Frost dans Penelope, The Boat That Rocked. Avant que ces deux derniers se soient retrouvés cette année tout d'abord dans Paul. Pour cela ils ont visionnés une cinquantaine de films d'aliens et de road movie, et ont écrit le scénario à quatre mains, puis partagés encore une fois l'affiche. Ensuite, ils ont donné leur voix et leurs talents d'acteurs en motion capture pour la première partie de la trilogie de Tintin, sous les traits de Dupont & Dupond. Et Edgar Wright a participé à l'écriture du scénario. Et ces trois compères se réuniront tous pour une comédie de science-fiction intitulée The World's End qui viendrait clôre leur trilogie, nommée par leurs soins la Blood and Ice Cream Trilogy. Plus que hâte qu'ils se mettent au travail pour créer encore une fois un merveilleux hommage au cinéma. On en redemande. Le génie anglais n'a décidément pas de limite, pour notre plus grand bonheur de cinéphile. Qui a dit que comédie ne pouvait rimer avec qualité. C'est difficile certes (bien plus que de faire pleurer) mais quand c'est bien fait, c'est tout un art, à savourer sans modérations.

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