dimanche 10 avril 2011

Quote of the Day aka Citation du Jour_n°064


Things will happen to you that you didn't expect.
Things that challenge everything you thought you knew.
Don't be afraid of that.
We all have to make mistakes.
The trick is to learn from them.
You've heard me say before, question everything.
Question yourselves, question authority.
But open your eyes, your ears and... your hearts, too.
You can learn things from the most unexpected people.
People you might not think could teach you anything.
That's a lesson we all must learn.
Above all, enjoy your lives and live to the full.
Please, don't ever be afraid.
The future belongs to you.

Sarah Burton (Anna Maxwell Martin) dans l'adaptation du livre de Winifred Holtby South Riding (Province anglaise), qui fut diffusé sur la chaîne anglaise BBC, en février et mars dernier.

Synopsis : South Riding, dans le comté du Yorshire des années 1930. Sarah Burton postule pour devenir maitresse d’école dans cette ville rurale après avoir exercé à Londres. Pleine de rêves et d’ambitions pour les jeunes filles, elle va être confrontée aux difficultés économiques de la région et à des valeurs différentes des siennes.


J'ai découvert cette mini-série de trois épisodes grâce au blog de la charmante canadienne Charliebrown, d'Ottawa. La présence de David Morrissey (State of Play, Sense & Sensibility, deux mini-séries BBC) au casting m'a poussé plus rapidement au visionnage. L'héroïne pleine de fougue est magnifiquement interprété par Anna Maxwell Martin, que j'avais à peine reconnue. Elle avait en effet tenue le rôle diamétralement opposé de Bessy Higgins dans l'adaptation, en quatre parties, de North & South, d'Elizabeth Gaskell. Dans South Riding, elle est impétueuse, fougueuse, sans peurs et sans reproches (ou presque), avec un brushing (voir photo ci-dessus) absolument ébouriffant. J'adore !!! Une vrai bouffé d'aire frais au milieu de ce monde d'hommes. Elle est ce genre de femmes indépendantes auxquelles on aimerait tant ressembler, d'autant plus indépendante quand on pense à l'époque où l'histoire prend place. Tout ceci n'est pas sans rappeler les period-drama, genre que j'affectionne tant, excepté que l'histoire ne prend pas place au cour du XIXe siècle comme avec notamment Pride and Prejudice (1813), Jane Eyre (1847) ou autre North & South (1854) mais à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale, alors même que les ombres de la première planent encore. Au différence, la fin est moins romanesque et heureuse que celles des œuvres précédemment citées. Mais cela n'en reste pas moins une production anglaise pleine de charme, comme les british savent si bien faire.

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