lundi 1 novembre 2010

Pride & Prejudice - My Review


Synopsis (AlloCiné) : Dans un petit village d'Angleterre, sous le règne de George III, Mrs. Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L'arrivée de nouveaux voisins, Mr. Bingley et son ami Mr. Darcy, plonge Jane et Elisabeth dans des affaires de coeur tumultueuses. Cette dernière découvre l'amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy. Pourtant, tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s'ensuivent avant de tomber dans les bras l'un de l'autre à la grande surprise des Bennet.


Film sortie en France le 18 janvier 2006, adaptation du livre éponyme de Jane Austen, avec Keira Knightley et Matthew MacFadyen et réalisé par Joe Wright (Atonement, aussi avec Miss Knightley, The Soloist). Mais j'avais eu l'occasion de le découvrir fin 2005, à l'occasion du Festival du film Anglais au cinéma d'art et d'essais le Katorza, à Nantes. Et autant vous dire que j'ai ADORÉ ! À l'époque, je ne connaissais pas encore les œuvres de Jane Austen, qui est un monument de la littérature dans son pays. Depuis j'ai rattrapé mon retard, lu la plupart des livres de cette auteur, et vue la majorité des adaptations cinématographiques et télévisuelles (made in BBC et ITV). Je me suis d'ailleurs diversifié en m'intéressant au style des Period Dramas, synonyme de cette époque. Dernières découvertes en date : North & South (avec le mythique Mr. Thornton aka Richard Armitage le magnifique, aussi charismatique que le Mr. Darcy de P&P) et Little Dorrit (avec d'ailleurs MacFadyen dans le rôle de Arthur Clennam, le love interest de l'héroïne).


C'est ainsi que lundi dernier NRJ12 diffusait le film avec Keira Knightley, et le rediffusa encore cet après midi de lundi de la Toussaint. C'est toujours avec un véritable plaisir non dissimulé que je le revois, bien que je le possède en DVD. La photographie est superbe avec ces couleurs si pures et ses grands paysages Anglais qui sont présentés à leur plus grand avantage.
J'adore l'univers Austiennien qui me transporte à chaque fois, avec la critique de cette bourgeoisie bien pensante devant mais qui possède les plus grands travers à l'abris des regards. Néanmoins, les histoires de Jane Austen se finissent toujours bien (contrairement à la vie de l'auteur), malgré tous les obstacles que ses héroïnes doivent affronter. Et cela fait du bien, un peu de bonheur au quotidien. Sans parler du fait que c'est un film en costumes et dieu sait que j'ADORE les films en costumes !
Autre raison, Elisabeth alias la belle, la magnifique, la talentueuse Keira Knightley que j'avais redécouverte (des années après Joue-la comme Beckham) grâce à Pirates des Caraïbes : La malédiction du Black Pearl, mais aussi Love Actually. Deux ans de moins que moi mais pourtant elle m'impressionne beaucoup. Tant de talent si jeune. D'ailleurs son rôle dansPride & Prejudice lui a valu de nombreuses nominations et récompenses. La force de son jeu d'actrice c'est la puissance de son regard qui vous hypnotise. Je l'adore et je m'identifie d'autant plus à elle que nous partageons le fait d'avoir été faiblement doté par la nature en matière de poitrine. Je l'ai d'ailleurs consacré n°1 de mon super TOP4O.


Mais ce film fut aussi l'occasion de découvrir, ou redécouvrir, de nombreux acteurs tous plus talentueux les uns que les autres, pour la plupart anglais.

Kelly Reilly (la douce et charmante Wendy de L'auberge espagnole
et Les poupées russes), Mathew MacFadyen (de la série MI-5
alias Spooks dans la VO) et Simon Woods (Penelope,
la série ROME, Starter For Ten).

Brenda Blethyn (hilarante dans le rôle de la mère hypocondriaque.
On la retrouve également aux côtés de Keira dans Atonement)
et Donald Sutherland (le père de Kiefer, alias Jack Bauer de la série 24).

Keira et Tom Hollander (qui a déjà partagé l'affiche avec Keira
dans les parties 2 et 3 de la saga Pirates des Caraïbes.
Vue récemment dans In the Loop.)

Et enfin les demoiselles Benett : Jena Malone (Donnie Darko,
Into The Wild), Carey Mulligan (An Education), Keira,
Rosamund Pike (An Education, La faille) et Talulah Riley.

Judi Dench (James Bond, Nine, etc).

Je pensais avoir depuis longtemps parlé de ce film qui a une place particulière dans mon cœur, mais après la diffusion sur NRJ12 aujourd'hui m'a fait réalisé que non. Impaire que je souhaitais rectifier au plus vite. C'est maintenant chose faite. Mister Darcy, ce post est une lettre ouverte symbole de l'amour que je voue (comme beaucoup de femmes à travers le monde) à votre personnage !!


Mais pour que vous vous en rendiez pleinement compte, je crois qu'un tour d'horizon des scènes qui s'imposent de par leur beauté (des couleurs, des décors/costumes ou de la réalisation), la qualité des répliques qui fusent ou au contraire des non-dits et regards échangés, ou tout ceci réuni. Voici donc des captures d'écran que j'ai pu trouvé, ainsi assemblées par une demoiselle qui cherchait un moyen d'occuper ses vacances d'été. Merci à elle. Pour les observer plus en détail, n'hésitez pas à cliquer dessus.

Dès le générique, nous sommes touchés par cette couleur solaire qui ne cessera plus d'irradier la pellicule, au même titre que le visage juvénilement parfait de l'héroïne.

Elisabeth part à travers la contré anglaise, et ses grands espaces magnifiques, pour venir au chevet de Jane malade dans la demeure de Mr. Bingley. Elle y retrouve la sœur de ce dernier et Mr. Darcy. Échange de regards à la clé.

Puis une fois la sœur rétablie, toutes les demoiselles Benett quitte le château. C'est à ce moment que l'on commence à réaliser les sentiments du héros pour son héroïne alors qu'il l'aide à monter dans la calèche : suite à ce premier contact charnel la surprise d'Elisabeth se lit sur son visage et l'effet provoqué sur Mr. Darcy est retranscrit par le gros plan fait sur sa main. Pour prendre conscience de l'importance de cette scène, il faut bien comprendre qu'à cette époque on ne se touchait sous aucun prétexte. Pas avant le mariage.


Mr. Darcy ayant réalisé ses sentiments pour Miss E., décide de lui déclarer ses sentiments, mais rien ne se passe comme prévu. C'est qu'elle impressionne la demoiselle. S'en suit un gros tripotage de gants très caustiques.

Après cette demande avortée, rien de telle qu'une petite messe pour détendre les meures. Si seulement Elisabeth n'apprenait pas que Mr. Darcy est la raison de tous les maux de sa famille dernièrement. S'en suit une partition musicale magnifique...

Et une demande en bonne et due forme, sous la pluie si possible, parce que les Anglo-saxons adorent ça. Et nous aussi. De très grands acteurs qui rendent cette scène magique et je ne parle même pas des regards échangés. La tension est palpable. Je ne pouvais passé à côté de partager avec vous le passage vidéo, car avec le son c'est cent fois mieux.




Un autre exemple de plan magnifique où l'héroïne est perdue au milieu des étendues verdoyantes pour notre plus grand plaisir. Et ce toujours sous un fond musical superbe de Dario Marianelli. Un grand bravo à Dario Marianelli pour la composition de cette superbe partition musicale.

Découverte avec Elisabeth de la demeure de Pemberley, résidence principal de Mr. Darcy, à la grandeur du personnage et retrouvailles avec le monsieur au passage. L'orgueil et la colère ont fait place aux sourires gênés.

S'en suit une scène où l'héroïne découvre la situation inconfortable dans laquelle s'est mise sa sœur cadette en s'enfuyant avec Mister Wickham. Tout ceci sous les yeux de Mister Darcy qu'elle pense perdre à jamais, alors même qu'elle se découvre des sentiments pour lui.

La fin est proche, l'honneur de la famille est sauf : Lydia et Wickham sont mariés. Tout cela grâce à l'aide secrètement apportée par Darcy. Personne n'est au courant, hormis Elisabeth. Alors que les femmes Bennet sont occupées à leur occupations, l'arrivée de deux gentlemen chamboule tout : ce qui donne lieu à une scène très drôle. C'est également l'occasion pour Lizzy de tenter un semblant de conversation avec Mister D. Hélas ce dernier n'est pas très loquace, comme à son habitude.

Alors que Bingley revient à la charge et demande, enfin, la main de Jane. Elisabeth ne peut supporter ce débordement de bonheur familial, auquel elle-même s'est refusé en disant non à la demande qui lui a été faite. Alors qu'elle est perdue dans ses pensées le long d'un arbre, on découvre l'élu de son cœur au milieu du champ, face à la propriété avec encore une fois ces couleurs très jaune et un gros plan magnifique à la clef.

L'apogée de l'histoire, avec la scène (presque) finale où les deux héros se retrouvent ENFIN, sous le soleil levant. De toute beauté, avec la lumière matinale qui apparaît entre les deux protagonistes à la fin. Aussi imprévue que parfait.

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