Synopsis (AlloCiné) : Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu. Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image... le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...
Ce post est plus une déclaration d'amour à un réalisateur, un acteur et plus généralement à un film qu'une critique à proprement parlé. Je ne suis pas une fan du cinéma français qui me déçoit bien souvent et pourtant j'ai ADORÉ l'avant dernière réalisation de monsieur Canet. De prime abord j'ai pourtant beaucoup de mal avec son jeu d'acteur qui ne m'a jamais réellement convaincu : quelque chose manque. Et pourtant, j'apprécie la personne qui es quelqu'un de très gentil et accessible, ayant eu la chance de le rencontré. C'est ce qui m'a d'ailleurs donné envie de respecter plus le gars même si je n'étais pas fan de son boulot.
Enfin tout ceci c'était avant bien sûr de découvrir Mon idole : cette critique du showbiz m'a agréablement surprise, aux antipodes du côté lisse habituel de Canet.
C'est ainsi que j'ai découvert en 2006 au cinéma Ne le dis à personne, adaptation du roman d'Harlan Coben, qui a confirmé mon opinion sur le talent du réalisateur. Tout fonctionne à merveille : le casting est cinq étoiles à commencé par François Cluzet que j'ai découvert (mieux vaut tard que jamais) grâce à ce film et qui est époustouflant de justesse et de beauté. Canet a su le magnifier à merveille. Il irradie l'écran de sa présence et on vibre avec lui tout le long de l'histoire jusqu'au dénouement qui vous fait fondre complètement. Un César amplement mérité.
Mais les actrices ne sont pas en reste : entre Kristin Scott Thomas (superbe comme toujours et quel charisme), Marie-Josée Croze (touchante et juste), Nathalie Baye (femme de poigne), pour une fois les femmes ne sont pas à la traine et possèdent toutes un rôle imposant où elles ne se laissent pas marcher sur les pieds. C'est tellement rare. C'est merveilleux.
Et rassurez-vous, je n'en oublie pas les acteurs : entre André Dussollier, François Berléand (GÉNIAL), Gilles Lellouche, Jean Rochefort, Olivier Marchal et même Jalil Lespert, tout le gratin du cinéma Français est présent et au summum de son art pour notre plus grand plaisir de spectateur.
À cela j'ajouterais la bande son de -M- et les différents choix de chansons anglo-saxonnes (Otis Redding, Jeff Buckley, Groove Armada...) tous superbes qui servent pleinement à créer un atmosphère bien particulier qui nous plonge encore plus dans le film, aux côtés d'Alex.
Hier soir le film fût diffusé sur M6. Une honte que TF1 ou France 2 n'aient pas décidé de le diffuser alors qu'il fut pourtant une grande réussite au box-office Français. Bien mal leur en a pris vue qu'il sort grand vainqueur des audiences en battant tous ces concurrents. Et pourtant Dieu sait qu'il y avait de la concurrence : entre la merde de la une (pardon le téléfilm avec Miss Dolmen aka Ingrid Chauvin), Cold Case (sur la 2), La vie est belle (sur Arte, hélas très peu regardé) et Le Royaume (sur NRJ12, réalisé par Peter Berg le créateur de la splendide série Friday Night Lights), entre autres. C'est pourquoi après avoir vue l'épisode inédit de Cold Case, j'ai navigué entre la 6, NRJ12 et la 5, pour au final abandonner la bataille et savourer pleinement la croisade d'Alex. Et même si je connais le film par cœur, c'est avec un réel plaisir jouissif que je l'ai revu. Merci encore une fois à Guillaume Canet et François Cluzet pour ce moment de cinéma qui m'a redonné espoir en la production de films made in France. Je vous aime les mecs !
Une bonne raison d'aller voir Les petits mouchoirs qui sort ce mercredi.
coucou soeurette,
RépondreSupprimertout à fait d'accord, moi aussi j'étais devant mon poste!!
J'avais adorée le film et j'ai aimé le revoir surtout que j'avais oublié pas mal de choses. Ouai guillaume Canet est bon et cluzet aussi dans ce film.
Une bonne raison d'aller voir les petits mouchoirs qui a de très bonnes critiques.
Bisous