jeudi 2 septembre 2010

Passchendaele : une histoire d'amour canadienne durant la WW1 - My Review


J'en ai déjà parlé dans le passé, j'adore les films de guerre, ce qui est plutôt rare pour une fille je vous l'accorde mais c'est comme ça. Généralement c'est la Seconde Guerre Mondiale et plus particulièrement tout ce qui a attrait au Débarquement en Normandie qui retiens mon attention. Les héros sont toujours les GIs Américains. À ce niveau-là je plaide coupable, je suis totalement américanisée. Dernier exemple en date The Pacific, la série de Spielberg et Hanks sur la bataille face aux Japonais. Canal + commencera d'ailleurs à la diffusé lundi prochain.
Mais cette fois-ci j'ai fais totalement entorse à ma sacro-sainte règle en ayant acheté La bataille de Passchendaele en DVD. Tout d'abord cela faisait longtemps que je n'avais pas acheté de DVD, et encore plus longtemps à l'état neuf. Maintenant les rares fois où j'en achète encore c'est d'occasion dans des braderies. Mais je suis vraiment contente d'avoir acheté Passchendaele qui même s'il a eu beaucoup de succès dans son pays d'origine le Canada, est passé inaperçu chez nous. Et comme je m'attache toujours aux misfits, voilà ! Ce film est sortie en DVD et Blu-Ray le 18 août dernier alors que le film a été tourné en 2007 et est sortie dans les cinémas Canadiens l'année suivante.
Mais revenons-en à l'histoire à proprement parlé. Comme vous l'aurez compris ce film a pour héros des soldats non pas ricains mais leurs voisins les plus proches, les Canadiens. Ce qui au final est plutôt agréable, car cela permet de voir un autre point de vue, et un autre type de narration. Cela me montre d'autant plus que j'ai pris certains automatismes, réflexes des cow-boys, et de leur façon de faire des films/séries. Autre différence concernant ce film, il prend place au milieu du premier conflit mondial, plus rarement porté à l'écran. Et à la vue des images de Paul Gross, c'est bien dommage.

Synopsis (CineMotions) : 1917. Blessé lors des combats en Europe, le sergent Michael Dunne (Paul Gross) est rapatrié au Canada. A l'hôpital, il rencontre Sarah (Caroline Dhavernas), une jeune infirmière dont il tombe amoureux. Lorsque le jeune frère de Sarah, s'enrôle pour combattre, Michael repart au front pour le protéger. Comme des milliers d'autres soldats, ils vont prendre part à la terrible bataille de Passchendaele.

En découvrant ce film j'ai tout d'abord eu l'agréable surprise de retrouver l'actrice Caroline Dear Vera Dhavernas dans le rôle de Sarah que j'avais justement découvert dans The Pacific où elle interprétait l'amoureuse de l'un des soldats, le magnifique Robert Leckie. J'ai d'autant plus adoré cette actrice au sourire aussi superbe que son regard en apprenant qu'elle était Québécoise, née à Montréal. Vive le Québec ! Elle est géniale dans ce film, on comprends que le sergent Dunne ne puisse résister à son charme. Elle dégage tellement dans certaines scènes juste au travers de son regard, c'est magique.


D'ailleurs l'acteur qui interprète le soldat, Michael Dunne est toute aussi superbe et vraiment très charismatique. Il est également le réalisateur ce film aux images splendides qui font pleinement honneur au Canada. Tant et si bien que l'on voudrait foncer à l'aéroport le plus proche pour aller découvrir tout cela par nous même. Certains plans du films sont de toute beauté. Certes les décors y sont pour beaucoup, mais le talent du réalisateur également. Tout comme le scénario qui ne verse jamais dans le patho. Certes, l'histoire d'amour est l'élément central de l'intrigue mais elle est bien amenée et évite certains clichés que nous avons l'habitude de voir notamment par le choix de l'âge du couple central contrairement à la plupart des films où nous découvrons deux jeunes à peine sortie de l'adolescence. Ici chacun vient avec ses blessures et son passé. Donc j'ai été agréablement surprise et me suis d'autant plus attachée aux personnages et plongée dans l'histoire.

Ce que j'ai également beaucoup apprécié, c'est le parti pris du réalisateur pour certaines scènes qui ont su obtenir une parfaite balance entre le jeux des acteurs, les dialogues, la musiques et la façon de filmer les plans. Tout d'abord il y a cette scène où le deuxième couple de l'histoire formé du frère de Sarah, David Mann (Joe Dinicol) et sa fiancée Cassie Walker (Meredith Bailey) consomment pour la première fois leurs relation dans le cabinet même du père de cette dernière alors que ce dernier est à une conférence présentant les dégâts que peuvent occasionnés les obus sur le corps d'un soldat sur le champ de bataille. L'alternance entre le comique de la scène d'amour, qui nous permet de voir au passage une paire de fesses masculines et une poitrine féminine (chose plutôt rare dans un film Américain, donc VIVE LES CANADIENS !!!), et le sérieux de la conférence face à cette assemblée d'hommes et d'infirmières, tout ceci accompagné d'une petite musique entraînante est drollissime au possible et fonctionne à merveille.



Autre scène, cette fois-ci poignante au possible, car prenant place sur le front. Elle nous permet de découvrir les retrouvailles entre cette fois-ci le couple star et le moins que l'on puisse dire est que l'émotion est palpable tellement les deux acteurs dégagent d'émotions à la secondes juste au travers d'un regard. Magnifique. Vous retrouverez d'ailleurs l'extrait vidéo ci-dessous.


Puis, de retour sur le front pour une autre scène remplie d'émotion qui fait écho aux événements qui ont eux lieu lors de la Première Guerre Mondiale à l'occasion de Noël, retranscrit notamment dans le film Joyeux Noël (avec Guillaume Canet, Daniel Brühl, Danny Boon...).


Et enfin, pèle-mêle, quelques photos de certains plans magnifiques mettant pleinement en valeur les paysages Canadiens dont je suis complètement tombée amoureuse. Encore une bonne raison de me pousser à partir là-bas.



Pour conclure, si vous aimez les histoires d'amour, d'une autre époque ou non, les films de guerre, vous trouverez votre bonheur et vous apprécierez de découvrir un peuple qui a apporté sa contribution à ce triste conflit mais dont on parle trop peu, encore plus chez eux. C'est pourquoi des films tel que celui-ci sont toujours nécessaire pour que les générations futures n'oublient jamais. J'espère qu'un jour les différents nations du globe apprendront de tout ceci et arrêteront de se faire la guerre. Mais je crois que l'on peut toujours rêver. Que voulez-vous, je suis une idéaliste, j'ai toujours envie de croire en le meilleur de chacun. Y croire, c'est déjà la moitié du chemin de parcouru. Peace.

Voici une première vidéo que j'ai moi-même ajouté comme je ne l'a trouvais pas sur YouTube. Il s'agit des retrouvailles des deux héros sur le front : superbement interprété par les acteurs. La tension est palpable.



Et la bande annonce, qui met plus l'accent sur les combats que l'histoire d'amour, pourtant beaucoup plus développée, mais cela vous donne déjà une petite idée.


Pour finir, je vous conseil vivement d'aller faire un tour sur le site officiel du film où vous trouverez différents vidéos montrant l'envers du décors, lors du tournage ainsi que des interviews des acteurs mais aussi des informations sur la véritable bataille de Passchendaele ou encore les raisons, très personnelles, qui ont poussé Paul Gross à écrire-réaliser-interpréter un rôle dans ce film.
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